Le château de Champ de Bataille à Neubourg en Normandie, est la propriété du célèbre décorateur Jacques Garcia. Cette immense propriété que l’on peut voir sur cette photo aérienne, abrite aussi un restaurant « Café Garcia« . (Copyright photo : Figaro)
Voici le menu de la semaine pour prix très abordable de 24 € (entrée et/ou plat et/ou dessert) ou 29 € (entrée, plat et dessert)
Entrée : Normand Cheese Cake ou Cuisse de grenouille en persillade
Plat : Carré d’Agneau en croûte de moutarde à l’ancienne, pomme purée muscade ou Rouget barbet et son condiment riviera, courgettes et tomates confites
Dessert : Mille feuille crême d’ispahan ou Croustillant Chocolat et ananas pin de sucre
septentrion
27 novembre 2015 @ 05:51
Bonjour,
Les jardins sont splendides, c’est le duc François d’Harcourt qui fit replanter la propriété.
Jacques Garcia est propriétaire depuis 1992.
Le château fait l’objet de multiples protections au titre des monuments historiques 14 mai 1952 : des classements en 1952 (certains éléments extérieurs), en 1971 (abords du château), en 1995 (communs, parc) et une inscription en 1995 (parc).
Les jardins sont labellisés « Jardin remarquable ».
Pour son histoire plus ancienne :
Le château du Champ-de-Bataille, sis en Haute-Normandie, au Neubourg, dans l’Eure, a été édifié au XVIIe siècle pour le comte Alexandre de Créqui-Bernieulles.
En 1651, Alexandre de Crequi, frondeur et ami du prince de Condé, est exilé par le Cardinal Mazarin, qui gouverne la France pendant la minorité du roi Louis XIV, sous la régence de la reine Anne d’Autriche, femme de feu le roi Louis XIII. Alexandre de Crequi, condamné à résidence, décide, alors, de se faire construire un palais qui lui rappellerait les fastes de la cour des rois de France, cour qu’il n’allait plus jamais connaitre. Les travaux durèrent de 1653 à 1665.
De ce château, les seuls documents qui sont parvenus ou connus à l’heure actuelle sont deux plans attribués à Le Nôtre.
Malheureusement, faute d’une charge à la Cour, Alexandre de Crequi meurt ruiné. Son neveu, le marquis de Mailloc, hérite du château et de ses dettes. Le marquis, peu intéressé par le château n’y résida jamais et n’y fit jamais de travaux. À sa mort, il légua le château au duc de Beuvron.
Au XVIIIe siècle, Anne-François d’Harcourt, duc de Beuvron et gouverneur de Normandie, fit du château du Champ de Bataille sa résidence principale. À cette époque, le château était très délabré et les décors du XVIIe siècle étaient irrécupérables. Le duc entreprit alors d’énormes travaux. Mais la Révolution française interrompit cette tâche gigantesque. Les travaux furent suspendus et la restauration resta inachevée.
Comme beaucoup de propriétés appartenant à l’aristocratie, le château fut pillé en 1795, puis abandonné pendant de longues années.
Au retour de la monarchie, le château fut vendu. Il connut, ensuite, cinq propriétaires tout au long du XIXe siècle.
Au XXe siècle, il servit d’hospice puis de camp de prisonniers de guerre en 1944 et enfin de prison pour femmes.
De nouveau, au cours du XXe siècle, plus précisément en 1947, le château fut acquis par un duc d’Harcourt, chef de famille des seigneurs d’Harcourt, en compensation de la ruine du château de Thury-Harcourt lors de la bataille de Normandie de 1944.
En 1947 le domaine fut repris par le duc François d’Harcourt, qui restaura façades, toitures, charpentes, replanta la propriété, qui compte 110 hectares de bois avec 50 km d’allées tracées « en étoile » et 15 hectares de jardins « à La Française », ce qui l’empêchera de s’occuper de l’intérieur des bâtiments.
Le millénaire des Harcourt, réunissant les branches française et anglaise, y fut célébré dans les années soixante ; la famille vendit le château en 1981.
Pendant 20 ans, le château fut entretenu et restauré par Monsieur Boutrolle d’Estaimbuc qui créa l’actuel golf de renommée dans les bois.
Source : Wikipédia.
domilys
27 novembre 2015 @ 19:17
Merci septentrion pour ces explications, j’ai trouvé votre reportage très intéressant.
Ce cadre est magnifique et le menu me convient tout à fait.
septentrion
28 novembre 2015 @ 09:23
Bonjour Domilys,
Merci, mais je me suis contentée de prendre les infos sur Wikipédia.
Moi aussi, je trouve le cadre magnifique.
Bon week-end à vous,
Cdt,
domilys
28 novembre 2015 @ 21:08
Bonsoir Septentrion,
Je vous souhaite un bon week-end.
Bien à vous,
domilys
Caroline
27 novembre 2015 @ 07:52
Septentrion, merciiiiiiiii pour votre commentaire explicatif! Je n’ai guère eu le courage d’aller chez Wikipédia, vu ma matinée chargée!
Pour les autres qui aiment les croquettes d’agneau comme la reine d’Angleterre, elles pourront déguster le carré d’agneau au restaurant ‘Café Garcia’!
Antoine
27 novembre 2015 @ 10:36
Cet ancien château Harcourt a été remarquablement restauré. L’intérieur regorge de belles pièces d’ameublement, d’étoffes somptueuses, de tableaux qualité « musée ». Si l’ensemble manque un peu de patine, si les dorures sont un peu clinquantes, c’est tout de même très beau. Mais la grande réussite, ce sont les jardins. Le duc François d’Harcourt les avait peut-être fait replanter mais lors de ma première visite, il y a une vingtaine d’année, à peine en devinait-on le tracé et ils tenaient davantage de la jachère que du jardin à la française. Chacune de mes visites ultérieures m’a permis de découvrir le travail titanesque et l’évolution du chantier surveillé de près par Jacques Garcia avec la passion qu’on lui connaît. Le résultat en valait la chandelle. On en oublie que l’architecture du château n’a rien de remarquable ni même d’élégant tant les jardins sont éblouissants.
aubert
27 novembre 2015 @ 14:50
Si les messieurs d’Harcourt avaient restauré les peintures et les dorures plus tôt elles seraient aujourd’hui patinées.
caroline23
27 novembre 2015 @ 18:08
Merci pour ces informations
Gibbs
27 novembre 2015 @ 12:23
Bonjour septentrion,
Merci infiniment pour toutes ces informations.
Jacques Garcia est très très riche …
Bien cordialement,
Gibbs
Leonor
29 novembre 2015 @ 00:43
Mais Jacques Garcia est né pauvre.
Gibbs
29 novembre 2015 @ 09:39
Leonor,
Nombreux sont les très riches nés pauvres …
Gibbs
27 novembre 2015 @ 12:34
Source Wiki
La rénovation de l’hôtel particulier parisien du sultan de Brunei, place Vendôme, lui (Jacques Garcia) permet de s’offrir en 1992 le château du Champ-de-Bataille au Neubourg.
septentrion
27 novembre 2015 @ 12:39
Bonjour Gibbs,
Ceci explique cela.
Je vous souhaite un bon week-end qui j’espère sera apaisant.
Cordialement,
Gibbs
28 novembre 2015 @ 08:45
Bonjour Septentrion,
Et oui !
Il a travaillé pour beaucoup de clients riches et célèbres.
Je vous remercie et vous souhaite aussi un week-end apaisant.
Cordialement,
caroline23
27 novembre 2015 @ 18:09
Comme quoi il faut savoir choisir ces clients.
Gibbs
28 novembre 2015 @ 08:46
caroline23,
Exact mais son travail lui a apporté ses clients et la boucle est bouclée.
Ceci est la meilleure publicité.
Leonor
29 novembre 2015 @ 00:46
Oui, Gibbs. Dans une de ses interviews, il dit qu’il est parfaitement conscient que les clients en question attendent de lui des décors riches, luxuriants, chargés, voire trop chargés. Mais que les factures que paient sans sourciller ces clients-là lui permettent, à lui, de s’offrir les plus belles pièces de la meilleure qualité.
Pas bête comme raisonnement.
Gibbs
29 novembre 2015 @ 09:40
Leonor, je le pense aussi.
Danielle
27 novembre 2015 @ 15:40
Que j’aimerais visiter ce château, pourtant pas très loin de Paris…
Jean Pierre
27 novembre 2015 @ 16:25
J’aime bien ce qu’a fait Jacques Garcia pour le groupe Barrière.
Gibbs
28 novembre 2015 @ 08:44
Jean Pierre,
Il a beaucoup travaillé pour le groupe Barrière notamment.
Il réalise de jolies choses.
l'Alsacienne
27 novembre 2015 @ 18:38
« Quand on aime, on ne compte pas ».
Toutefois il faut bien avoir les moyens proportionnellement au chantier.
Gibbs
28 novembre 2015 @ 08:48
l’Alsacienne,
Ses clients sont fortunés.
pimont
28 novembre 2015 @ 18:17
Wikipédia prends quelques libertés avec l’histoire du château.
Il n »y avait aucun jardin digne de ce nom du temps du dernier duc d’Harcourt par contre j’ai souvenir de deux grandes toiles de Fragonard dans un salon du premier étage,chose impensable aujourd’hui. l’acquéreur suivant fut bien embarrassé par son achat au sens propre et au sens figuré, Quant à ce qu’a réalisé Jacques Garcia, c’est tout simplement fabuleux…et un peu curieux en ce coin de Normandie mais bon…
JULIA
28 novembre 2015 @ 23:35
Par curiosité, j’aimerai connaître l’estimation globale de ce domaine.