Célébration de la Saint Andrew, le saint patron de la famille royale de Serbie au Palais blanc de Belgrade en présence du prince Alexandre, de la princesse Katherine accompagnés de Victoria de Silva (petite-fille du prince Timoslav) et de Christina Oxenberg (petite-fille du prince régent Paul). (Copyright photos : site de la famille royale de Serbie)
Bihoreau duc de Bellerente
14 décembre 2015 @ 16:13
S’agirait-il de saint André?
Albane
15 décembre 2015 @ 16:46
Mon cher duc, comme vous, hier, je m’interrogeais : il s’agit en fait de Saint André le Premier, ainsi appelé dans l’Eglise orthodoxe, car il fut le premier apôtre appelé par Jésus. Bref, c’est donc bien le saint André fêté le 30 novembre, et non pas un roi comme je l’avais pensé tout d’abord.
Bonne fin de journée,
Albane
Catoneo
14 décembre 2015 @ 17:47
Je suis vraiment admiratif de l’activisme civique et social de la famille royale serbe. Ils sont aux créneaux chaque jour que Dieu fait et on ne peut que leur souhaiter la récompense d’une restauration monarchique. Ils la méritent.
Albane
14 décembre 2015 @ 20:54
Très important de fêter les grands moments religieux.
Pourquoi Saint Andrew est-il le saint patron de la famille royale de Serbie ?
Albane
14 décembre 2015 @ 21:39
Saints patrons de différents pays cités sur N&R :
– Angleterre : Saint George
– Monaco : Sainte Dévote
– France : Il y en a plusieurs; les principaux à ma connaissance : Notre-Dame de France, Sainte Jeanne d’Arc, Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Saint Face, Saint Martin et Saint Michel Archange.
– Espagne : Sainte Thérèse d’Avila, Saint Jacques le Majeur, l’Immaculée Conception que nous venons de fêter.
-Belgique : Saint Joseph
-Norvège : Saint Olav
-Suède : Sainte Brigitte
-Danemark : Saint Knut, Saint Anschaire de Brême
-Grèce : Saint Paul
-Roumanie : Saint Nicétas de Rémésiana (vénéré à la fois par l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe)
-Bulgarie : Saint Jean de Rila
-Portugal : Saint Antoine de Padoue
-Luxembourg : Notre Dame des Affligés, saint Willibrord, Cunégonde de Luxembourg.
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Bihoreau duc de Bellerente
16 décembre 2015 @ 16:39
Merci pour ces renseignements.
Mes cousins québécois m’apprennent que toute la Sainte Famille les protège:
Canada: Saint Joseph, père nourricier de Jésus
Québec: Sainte Anne, grand-mère de Jésus
Canadiens français: Saint Jean-Baptiste, cousin de Jésus
Montréal: Vierge Marie, mère de Jésus
Gérard
18 décembre 2015 @ 18:55
Vous avez raison Albane, en ce qui concerne la France il y a beaucoup de saints protecteurs mais la patronne principale est la bienheureuse Vierge Marie.
Le royaume de France est aussi appelé le « royaume de Marie ». Clovis dès sa conversion pose sur les ruines d’un temple druidique (devenu temple de Jupiter) les fondements de l’église Notre-Dame de Paris qu’achèvera son fils Childebert (même si elle sera d’abord connue comme Saint-Étienne). Charlemagne dédie plusieurs temples à Marie. Les ducs de Normandie proclament Marie reine de la Nation. Saint-Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI pour l’accomplissement d’un vœu édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Mais surtout comme le rappelait le pape Pie XI dans sa lettre apostolique Galliam, Ecclesiae filiam primogenitam du 2 mars 1922, Louis XIII a consacré le royaume de France à Marie et a ordonné que chaque année en la fête de l’Assomption de la Vierge on célébrât dans tous les diocèses de solennelles fonctions. Cette lettre confirme le patronage de la Vierge Marie sous le titre de l’Assomption qui datait donc de 1638. De Saint-Germain-en-Laye le 10 février 1638 alors que la reine Anne attend le dauphin, le roi signe un édit dont le texte avait été auparavant approuvé par le Parlement de Paris : « […] À ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre du fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de la cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne dans ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix, et où nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre […] ».
Après la multiplication des neuvaines et des pèlerinages par le roi et la reine, la Vierge Marie était en effet apparue à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le roi. Elle avait demandé trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires. Frère Fiacre, l’un des religieux augustins déchaussés (Frère Fiacre de Sainte-Marguerite, dans le siècle Denis Antheaume, né en 1609, mort en 1684) vit la Vierge Marie lui apparaître qui lui présenta « l’enfant que Dieu veut donner à la France ». À quatre reprises entre 1 heure et 4 du matin il eut devant les yeux la Mère du Christ accompagné de l’enfant royal puis de Jésus-Christ. C’est le cri d’un tout-petit qui avait attiré l’attention du moine : « Il tourna la tête du côté de la voix – rapporte le manuscrit des archives du couvent (conservé à la Bibliothèque Nationale, contresigné du vicaire général et du prieur) – et aperçut la Sacrée Vierge environnée d’une belle et agréable lumière, ayant un enfant dans les bras, vêtue d’une robe bleue semée d’étoiles, ses cheveux pendants sur ses épaules, trois couronnes sur sa tête, assise sur une chaise et qui lui dit : « Mon enfant, n’ayez pas peur, je suis la Mère de Dieu ». Sur cela, il se jeta en terre pour adorer l’enfant qu’elle tenait entre ses bras, pensant que ce fut Jésus-Christ, mais la Vierge sacrée lui dit :
« Mon enfant, ce n’est pas mon Fils, c’est l’enfant que Dieu veut donner à la France.» Cette première vision lui dura bien un gros quart d’heure… ». Cette révélation fut portée non sans mal à la connaissance de la reine et du roi. Frère Fiacre s’acquitta des neuvaines demandées entre le 8 novembre et le 5 décembre 1637.
Les neuvaines se terminèrent le 5 décembre et c’est le 5 septembre 1638, que naquit le dauphin.
Après la naissance à Saint-Germain de Louis Dieudonné, Fiacre consacra sa vie à la prière pour la famille royale dont il fut toujours un proche conseiller spirituel et pour les pauvres comme pour la paix du royaume.
La France a deux patronnes secondaires : sainte Jeanne d’Arc et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Sainte Jeanne d’Arc fut proclamée patronne secondaire dans la lettre apostolique précitée de Pie XI en 1922. Les cardinaux, archevêques et évêques de France avaient transmis par l’évêque d’Orléans Stanislas Touchet des supplications pour que le pape proclame patronne principale de la nation française « la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel » et seconde patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d’Orléans. Benoît XV était d’avis de répondre avec bienveillance mais en fut empêché par la mort. Pie XI rappelle quelques-uns des grands saints de notre histoire nationale, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, Bernard de Clairvaux, François de Sales, ont eu en grande vénération la Vierge Marie dont au XIIIe siècle déjà la Sorbonne proclamait qu’elle avait été conçue sans péché.
Pour ce qui est de Jeanne elle remplit sa mission sous les auspices de la Vierge, et c’est sur le conseil de ses voix célestes qu’elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, « vrai roi de France » et le pape va donc proclamer « l’héroïne de la patrie » patronne secondaire de la France.
La deuxième patronne secondaire de la France est sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle est proclamée telle par le pape Pie XII dans la lettre apostolique Sanctae Romanae Ecclesiae du 3 mai 1944, après est-il dit une guerre nuisible et terrible et devant les ruines spirituelles et temporelles.
Saint Martin de Tours, notamment depuis l’installation de sainte Clotilde à Tours vers 524, saint Michel depuis la résistance du Mont-Saint-Michel aux armées anglaises, protecteur de nos armées, saint Denis, Saint-Louis, saint Remi qui sacra Clovis, sainte Pétronille, patronne des rois de France depuis Charlemagne – et la France est la première fille de l’Église comme Pétronille aurait été la fille de saint Pierre et comme Charlemagne et Carloman son frère étaient considérés comme les fils adoptifs de saint Pierre – ont également été considérés comme des patrons de la France.
Clovis avait attribué sa victoire de Vouillé sur les Wisigoths en 507 à la protection de saint Martin et de saint Hilaire, et saint Martin devint alors le saint patron des Francs. Les Carolingiens puis les Capétiens le prièrent beaucoup et ceux-ci se déclarèrent « abbés laïcs de Saint-Martin de
Tours ».
La fête de saint Martin est le 11 novembre comme on le sait, anniversaire de son inhumation à Tours car il était mort le 8 novembre 397 à Candes-sur-Loire. Martin fut le plus populaire des saints de France pendant des siècles et le 11 novembre était une très grande fête. La capitulation allemande en 1918 aurait pu être signée un autre jour du mois de novembre mais les maréchaux Foch et Joffre, surtout Foch qui était un catholique très pratiquant et qui récitait son chapelet chaque jour, voulurent qu’elle soit signée le 11 novembre pour la Saint-Martin et tous les Français à l’époque furent sensibles à cette date à tous égards. Et toutes les cloches de toutes les églises de France sonnèrent ce jour-là à l’heure de la signature, la onzième heure.
La chape épiscopale bleue de saint Martin devait être l’une des principales reliques de la France médiévale, qui était portée à la bataille. Elle faisait partie du trésor royal et elle est à l’origine indirectement du bleu de notre drapeau. Martin a donc toujours été considéré comme un saint protecteur de la France.
Francine du Canada
15 décembre 2015 @ 04:01
Alexandre et Katherine transmettent à la jeune génération et je trouve cela très bien. J’ai commencé à faire la même chose; j’ai deux fils (36 et 30 ans mais je n’ai pas de petits enfants…) et je suis celle que tout le monde a choisi pour la postérité… je possède les albums de familles (oui, oui, les deux côtés) alors, j’ai commencé le travail : J’ai rassemblé les photos (par dates lorsque c’était possible) et j’ai monté des albums… questionnant ma mère et mes tantes et j’ai mis des notes et des tonnes de points d’interrogations? J’ai ensuite demandé à mes sœurs et mon frère de faire voir les albums à plus de gens possible et j’ai reçu quelques notes « non, non, sur telle photo, ce n’est pas untel ou unetelle mais… » Je jubilais : Je suis une enquêteure (chevronnée) et je recevais des preuves… quel plaisir! J’ai modifié mes albums et continué de les diffuser… plus large encore. J’espère d’autres commentaires… mon fils cadet également. Mon conjoint m’aide « electroniquement » avec les photos mais aussi avec des films 8 & 16 mm. Nous avons transposé sur de nouveaux supports. Il faut sauvegarder la mémoire des familles. Je ne veux emmerder personne avec mes histoires mais… ma famille est tellement grande avec ses ramifications en Europe et en Amérique… FdC