herbier-vilmorin

Parution du livre « L’herbier Vilmorin » dont voici le résumé : « Dix mètres cubes, deux siècles de collecte, 56 000 planches botaniques : un patrimoine invraisemblable, qui faillit partir à la benne lorsque le laboratoire de botanique de l’université d’Orsay a fermé en 1999…

Il a fallu un concours de circonstance, l’engagement de bénévoles passionnés et l’appui des édiles pour que ce monumental herbier Vilmorin soit acquis par la ville de Verrières-le-Buisson, où était autrefois basée la société, et pour qu’il soit classé monument historique. Louise de Vilmorin, l’une des descendantes de la dynastie, n’était-elle pas la compagne de Malraux, qui établit l’inventaire du patrimoine ? C’est un des clins d’œil historiques dans cette saga de l’herbier, qui se lit comme un roman, de la Révolution française à nos jours, faisant apparaître en seconds rôles Buffon, Lamarck, Parmentier ou le paysagiste Edouard André. Elle se lit aussi comme un résumé des questions qui nous tr acassent aujourd’hui – la sélection génétique, les prairies naturelles, les variétés sauvages… On notera que Belin, qui publie ce livre, a été créé en 1777, deux ans avant que Philippe-Victoire de Vilmorin devienne seul propriétaire de la firme Andrieux-Vilmorin. Un autre clin d’œil de l’histoire… » (Merci à Anne P.)

«  L’herbier Vilmorin », Christine Laurent, Editions Belin, 2015, 192 p.