Parution du livre « L’herbier Vilmorin » dont voici le résumé : « Dix mètres cubes, deux siècles de collecte, 56 000 planches botaniques : un patrimoine invraisemblable, qui faillit partir à la benne lorsque le laboratoire de botanique de l’université d’Orsay a fermé en 1999…
Il a fallu un concours de circonstance, l’engagement de bénévoles passionnés et l’appui des édiles pour que ce monumental herbier Vilmorin soit acquis par la ville de Verrières-le-Buisson, où était autrefois basée la société, et pour qu’il soit classé monument historique. Louise de Vilmorin, l’une des descendantes de la dynastie, n’était-elle pas la compagne de Malraux, qui établit l’inventaire du patrimoine ? C’est un des clins d’œil historiques dans cette saga de l’herbier, qui se lit comme un roman, de la Révolution française à nos jours, faisant apparaître en seconds rôles Buffon, Lamarck, Parmentier ou le paysagiste Edouard André. Elle se lit aussi comme un résumé des questions qui nous tr acassent aujourd’hui – la sélection génétique, les prairies naturelles, les variétés sauvages… On notera que Belin, qui publie ce livre, a été créé en 1777, deux ans avant que Philippe-Victoire de Vilmorin devienne seul propriétaire de la firme Andrieux-Vilmorin. Un autre clin d’œil de l’histoire… » (Merci à Anne P.)
« L’herbier Vilmorin », Christine Laurent, Editions Belin, 2015, 192 p.
septentrion
22 décembre 2015 @ 07:11
« Christine Laurent, historienne de formation, a exercé le métier de journaliste scientifique de 1985 à 2000. Depuis 2001, elle est chargée de mission à la Mairie de Paris et travaille actuellement à la direction des espaces verts et de l’environnement.
L’épopée de la famille Vilmorin commence avant la Révolution française. Philippe-Victoire de Vilmorin, fils d’agriculteur, se passionne pour les plantes et invente en plein Paris le commerce scientifique des graines. Pendant plus de 200 ans et sur six générations, la famille est à la pointe de la recherche agronomique et horticole en France et dans le monde. Pour leurs travaux et par passion pour les végétaux, les Vilmorin constituent un herbier étonnant, le seul du genre arrivé jusqu’à nous. »
BELIN Editeur indépendant.
framboiz07
22 décembre 2015 @ 14:46
Superbe couverture …
Louise de Vilmorin prétendait que plus personne ne voulait se marier , sauf les curés .Elle avait oublié les homosexuels .
Son salon était célèbre , le futur Président Pompidou y récitait des vers .
Jean Pierre
22 décembre 2015 @ 22:17
Cette pauvre Louise, finir avec Malraux cela ne devait pas être drôle tous les jours. Je ne crois pas qu’elle avait oublié les holosexuels, il n’y avait plus qu’eux qui venaient la voir à Verrières. C’est le lot de toutes les vieilles dames un tant soit peu frivoles.
Leonor
23 décembre 2015 @ 15:15
J’aime beaucoup vos holosexuels, Jean Pierre. C’est un nouveau genre ?
Francine du Canada
22 décembre 2015 @ 20:21
Détruire un herbier est un crime car, tellement de travail est requis pour en constituer un. Lorsqu’au début des années ’80, j’ai acheté une maison dans le Bas Saint-Laurent, j’ai consulté (via l’Université Laval) l’Herbier Louis-Marie et ensuite j’ai acheté des livres sur la faune et la flore de la Gaspésie et du Bas St-Laurent. Une dame, une passionnée (j’ai malheureusement oublié son nom) avait parcouru la Gaspésie et le Bas St-Laurent d’est en ouest pour dessiner toutes les plantes et les fleurs qu’elle voyait; ses dessins et ses descriptions étaient tellement précis que j’ai pu identifier plusieurs d’entre elles. Bon succès à Christine Laurent pour la parution de l’Herbier Vilmorin! FdC
Christine Laurent
30 mars 2016 @ 14:44
Merci pour vos encouragements, vous pouvez contribuer à faire connaitre mon livre en aimant et en partageant la page https://www.facebook.com/herbiervilmorinchristinelaurent/