Hugo Klynstra, fils de Brigitte Klynstra, né ne 1997, entend désormais porter le patronyme de Bourbon-Parme comme le prince Carlos, duc de Parme qu’il dit être son père même si ce dernier ne l’a pas reconnu. La question se pose aussi pour l’héritage des titres si la justice lui donne raison même si les observateurs sont sceptiques car Hugo Klynstra n’est pas né d’un mariage du chef de la maison de Bourbon-Parme. Le prince qui sera père d’un troisième enfant de son union avec la princesse Annemarie en 2016, confirme que la voie juridique a été saisie à son initiative mais demande le respect de sa vie privée. (Merci à Anne P.)
Jean Pierre
27 décembre 2015 @ 11:04
Voilà un cas d’espèce très intéressant du point de vue juridique, car la demande va être jugée à l’aune du droit positif européen qui n’a que faire des coutumes successorales.
Gérard
27 décembre 2015 @ 12:51
Le droit positif néerlandais n’a aucune prise possible sur le droit dynastique parmesan qui requiert notamment un mariage chrétien.
Gérard
27 décembre 2015 @ 21:51
Mais évidemment il héritera s’il gagne de sa part de droits patrimoniaux selon le droit néerlandais. Pour le droit successoral dynastique des duchés de Parme, Plaisance et États annexés c’est tout autre.
Jean Pierre
28 décembre 2015 @ 10:23
Peut-être Gérard, mais le droit dynastique parmesan, a t-il une assise juridique aujourd’hui ?
Et puis, le précédent duc de Parme faisait lui-même fi des droits successoraux en vigueur n’hésitant pas à se proclamer l’héritier – de manière folkloriste – de la tradition carliste en Espagne.
Gérard
28 décembre 2015 @ 14:52
Cette lubie sentimentale espagnole et héréditaire qui peut être touchante n’a pas vraiment de rapport avec la succession dynastique à Parme qui ne peut résulter que du droit applicable aux derniers temps de l’indépendance des duchés. Des accommodements pourraient être envisagés mais ils devraient recueillir l’assentiment au moins de tous les princes de la maison et si possible de la majorité des partisans d’une autonomie ou d’une indépendance des duchés qui ne sont pas forcément très nombreux et encore faudrait-il que cette modification ait un intérêt réel ce qui ne paraît pas évident dans une famille très représentée, néanmoins personne ne semble contester, comme c’est généralement le cas ailleurs aussi, la possibilité pour le chef de famille de s’affranchir des règles concernant l’égalité de naissance requise pour les mariages. Cette égalité avait été à peu près respectée pour le mariage du prince Xavier avec une demoiselle de Bourbon-Busset et avait donc été admise à l’époque par les ducs avant que Xavier ne devienne lui-même duc. Il n’y a semble-t-il pas eu vraiment de protestation en ce qui concerne le mariage de l’actuel duc avec une roturière.
kalistéa
29 décembre 2015 @ 11:14
Tout à fait Jean Pierre ! Il pourra se parer s’il le désire de tous les titres des Bourbon- parme, on vous dira qu’on les lui donne par « courtoisie »…il se dira « duc de Madrid », comme faisait son grand-père Ugo et tout comme son lointain cousin Luis Alfonso Borbon qui lui se pare du titre aussi français que périmé, de « duc d’Anjou », il aura une cohorte d’admirateurs exaltés et d’une étonnante dévotion !
marriane amélie
28 décembre 2015 @ 00:58
Sa demande a été faite auprès de la cour néerlandaise de justice. pas européenne.
Jean Pierre
28 décembre 2015 @ 10:16
Dans la hiérarchie des normes tout droit national des pays membres est conforme au droit européen. Le principe de primauté fait que le droit européen l’emporte même en cas de disposition contraire dans le droit néerlandais, comme dans le droit français et chaque justiciable est en droit d’invoquer le droit européen devant n’importe quelle cour dans un pays membre de l’Union.
Gérard
28 décembre 2015 @ 15:44
Bien qu’à ma connaissance la question ne se soit pas encore posée la possibilité pour les organes créés par les traités communautaires européens d’édicter des règles de droit d’application directe pourrait éventuellement conduire à une adaptation du droit dynastique des pays régis par une forme monarchique du gouvernement en effet.
Cependant on pourrait admettre qu’une loi constitutionnelle comporte une partie relative à l’organisation de l’État, qui est en principe indifférente au droit communautaire, et une partie relative aux libertés fondamentales et aux droits de l’Homme où le droit communautaire trouvera toute son application. Mais il y a une tendance à renforcer le droit communautaire. Il reste que l’on constate qu’en matière de succession dynastique dans l’Union Européenne le droit d’aînesse par exemple n’a pas disparu et qu’il subsiste épisodiquement en d’autres domaines.
aubert
31 décembre 2015 @ 16:44
Voila Gérard vous avez lâché le grand mot, le droit d’aînesse. Pourquoi parler d’égalité homme/femme pour réserver la couronne au 1° né. Les suivants sont-ils des parias ?
Les royaumes européens pour ne pas être en reste et paraître ringards se sont mis à la mode. Mais quoi que l’on fasse les inégalités et les injustices ne disparaissent pas d’un coup de plumes pas plus que ceux qui s’en estiment victimes et ceux-là trouveront toujours une organisation pour relayer leur réclamation.( Voir dans le domaine social où la lutte des classes n’est qu’assoupie).
Dans le cas d’une branche anciennement souveraine de la Maison de Bourbon ayant régné sur un timbre poste ( je ne confonds pas avec les T&T) les révisions des règles successorales n’intéressent qu’une minorité y compris sur N&R où les avertis ne sont pas nombreux.
.
Gibbs
28 décembre 2015 @ 17:13
Jean Pierre,
C’est ce que je pensais.
Je vous remercie pour les informations.
Gibbs
27 décembre 2015 @ 11:07
Le prince Jaime est l’époux de Viktoria et l’époux d’Annemarie est le prince Carlos.
Gibbs
27 décembre 2015 @ 11:09
Régine,
Sorry mais, pour moi, votre texte prête à confusion.
Gérard
27 décembre 2015 @ 12:53
De qui est l’initiative, du prétendu fils ce qui paraît vraisemblable ou du père allégué ?
Milena K
27 décembre 2015 @ 11:11
Le passé finit toujours par se rappeler aux bons souvenirs…!
Gibbs
27 décembre 2015 @ 12:35
Milena K
Belle formulation !
Gibbs
27 décembre 2015 @ 11:14
Voici mais en anglais
Prince Carlos of Bourbon-Parma, Duke of Parma[1][2] (born 27 January 1970) is the current head of the Royal and Ducal House of Bourbon-Parma, as well a member of the Dutch Royal Family. He is the uncontested traditional claimant to the defunct throne of the Duchy of Parma under the name Carlo V (English: Charles V), and is a contested pretender to the Carlist claim to the throne of Spain under the name Carlos Javier II (English: Charles Xavier II).
Early life
Prince Carlos was born in Nijmegen in the Netherlands as the eldest child of the late Carlos Hugo, Duke of Parma and Princess Irene of the Netherlands. He has two younger sisters Princess Margarita and Princess Carolina, and one younger brother Prince Jaime. Carlos spent his youth in several countries including the Netherlands, Spain, France, England, and the United States. In 1981, when he was eleven, his parents divorced. Together with his mother and his siblings he then moved to Soestdijk Palace (Baarn) in the Netherlands. He lived at the palace for a number of years with his grandparents, Queen Juliana of the Netherlands and Prince Bernhard of the Netherlands.
Personal life
Relationship with Brigitte Klynstra and son
Prince Carlos had a relationship with Brigitte Klynstra (born 10 January 1959), the stepdaughter of Count Adolph van Rechteren Limpurg. During this relationship he fathered a son:
• Carlos Hugo Roderik Sybren Klynstra (born 20 January 1997 in Nijmegen)
Marriage with Annemarie Gualthérie van Weezel
On 7 October 2009 it was announced through his mother’s private secretary that Prince Carlos would marry Annemarie Cecilia Gualthérie van Weezel. The civil marriage took place on 12 June 2010 at Wijk bij Duurstede. The church wedding was to have taken place at the La Cambre Abbey in Ixelles on 28 August, but it was postponed owing to his father’s illness. Prince Carlos Hugo died shortly afterwards.[citation needed]
Annemarie (born The Hague, 18 December 1977) is the daughter of Johan (Hans) Stephan Leonard Gualthérie van Weezel and Ank de Visser. Her father was a member of the House of Representatives of the Netherlands for the Christian Democratic party, member of the European Council in Strasbourg, and the Dutch ambassador in Luxembourg. Gualthérie van Weezel’s paternal grandfather is Jan Hans Gualthérie van Weezel, who was the head of the police in The Hague and member of the Dutch resistance during the Second World War. Annemarie Gualthérie van Weezel went to secondary school in Strasbourg and obtained an Master of Laws degree at the University of Utrecht. Subsequently she completed a post-graduate study in Radio- and Television journalism at the University of Groningen. Gualthérie van Weezel works as a parliamentary journalist in The Hague and Brussels for the Dutch public channel NOS. In Brussels, she met Prince Carlos for the first time.
On 2 August 2010, it was revealed that the health of his father, the Duke of Parma, was quickly deteriorating due to cancer. As a consequence, the church wedding of the prince Carlos and his fiancée was delayed.In a final announcement about his condition, the Duke confirmed Carlos as the next Head of the House of Bourbon-Parma. Just before his death the Duke of Parma created Annemarie Countess of Molina in his capacity as sovereign in pretence.
Prince Carlos’s father died on 18 August 2010 in Barcelona, Spain, at the age of 80; Carlos subsequently became the next Duke of Parma and Head of the House of Bourbon-Parma.
The new Duke of Parma and Annemarie were married on 20 November 2010 in La Cambre Abbey. Together they have two daughters and are expecting a third child :
• Princess Luisa Irene Constance Anna Maria of Bourbon-Parma (born 9 May 2012, The Hague).
• Princess Cecilia Maria Johanna Beatrix of Bourbon-Parma (born 17 October 2013, The Hague).
Princess Luisa was baptised in Parma by the Bishop of Parma, Enrico Solmi, on September 29, 2012,] whilst Princess Cecilia was baptised in Piacenza on 5 April 2014.
Princess Luisa Irene has six godparents: Princess Irene of the Netherlands (paternal grandmother), Ank Gualthèrie van Weezel – De Visser (maternal grandmother), Prince Jaime, Count of Bardi (paternal uncle), Constance Mensink Gualthèrie van Weezel (maternal aunt), Princess Maria Francisca of Bourbon-Parma (great-aunt) and Countess Franca Zanardi Landi di Veano.
Princess Cecilia has five godparents: Johan Gualthérie of Weezel (maternal grandfather), Princess Margarita of Bourbon-Parma (paternal aunt), Beatrix of the Netherlands (great-aunt), Princess Cecilia of Bourbon-Parma (great-aunt) and Véronique Kakebeeke – Gualthérie van Weezel (first cousin).
Juliette
27 décembre 2015 @ 15:01
Un rappel très intéressant. Les deux parents de ce jeune homme auraient donc une différence d’âge assez conséquente, la mère étant née en 1959, et le père en 1970. J’ignorais que la mère de l’enfant, bien que dite « roturière », était la belle-fille d’un comte néerlandais. Nous entendrons bien parler de la suite de l’affaire, d’ici quelques années certainement. Il reste également à savoir si le 3e enfant dit « légitime » du duc de Bourbon-Parme sera un garçon ou une fille et pourra, en fonction de cela, lui succéder.
Gérard
28 décembre 2015 @ 16:53
Brigitte (Gitta) Klynstra est la fille d’Ingrid Pieksma et de Sybren Bonno Klynstra. Ingrid Pieksma, née à Amsterdam le 30 décembre 1935 et décédée à Doetinchem (Gueldre) le 15 décembre 2008, fille de Dierk Pieksma et de Gerardine Nicolina Alette Evers, a épousé à Hummelo (Gueldre) le 14 décembre 1973 le comte Adolph Roderik van Rechteren-Limpurg, seigneur van Enghuizen, né à Berlin le 25 novembre 1938, fils du comte Adolph et de la comtesse née princesse Eleonore zur Lippe. Elle a eu de ce mariage un fils le comte Adolph Patrick né en 1976.
Les Rechteren-Limpurg, de noblesse immémoriale, figurent dans la deuxième partie du Gotha, celle des maisons médiatisées.
Gérard
28 décembre 2015 @ 22:36
Eleonore zur Lippe de la branche Weissenfeld.
Marcs
27 décembre 2015 @ 11:18
Bonjour Régine,
Le père de l’enfant en question n’est-il pas Carlos de Bourbon-Parme, le mari de la Princesse Anne-Marie et fils aîné de la princesse Irène ? Jaime est son frère !
Bàv,
Marcs
Régine
27 décembre 2015 @ 11:22
oui oui erreur de ma part
Gibbs
27 décembre 2015 @ 12:36
Régine,
HS mais je souhaite vous remercier et le message ne part pas via contact.
Bon dimanche
padraig
27 décembre 2015 @ 13:01
Bonjour Régine,
Je n’ai pas compris où est votre erreur ?
Régine
28 décembre 2015 @ 07:07
j’avais initialement écrit « Jaime »
Leonor
27 décembre 2015 @ 19:02
Errare humanum est.
En ces jours de miséricorde, vous serez pardonnée, Dame Régine ;-)
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:17
Merci Régine d’avoir corrigé.
Gustave de Montréal
27 décembre 2015 @ 13:20
« Bien qu’il ne nie pas que l’enfant soit le sien il ne le reconnaît pas légalement… »
(Wikipédia)
Lady Chatturlante
28 décembre 2015 @ 10:01
Never complain, never explain ?
Ami des Bataves
27 décembre 2015 @ 11:55
Je ne sais s’il a reconnu ce fils ou non. Mais s’il refuse de le faire, les tribunaux seront du côté de la mère. Il n’était pas obligé d’épouser cette dernière s’il ne la jugait pas assez bien pour lui, mais ne pas reconnaitre un enfant en dit long sur cet homme que je trouve peu sympathique, l’ayant déjà rencontré.
Son frère est nettement mieux.
neoclassique
28 décembre 2015 @ 09:20
Je ne partage pas du tout votre avis sur le prince Charles Xavier que j’ai la chance de connaître et que, contrairement à vous, je trouve très sympathique, ouvert, simple et liant facilement la discussion.
Si le prince refuse de reconnaître cet enfant comme son fils légitime, c’est tout simplement que les conditions dans lesquelles il a été conçu ont été provoquées par la jeune femme dans des circonstances plus que troubles sur lesquelles je préfère ne pas m’étendre mais qui ne plaident pas en faveur de Madame Klynstra …..
Ami des Bataves
28 décembre 2015 @ 12:57
Merci Monsieur, pour le premier éclat de rire de cette journée. Votre explication très victorienne fait état d’une pauvre jeune homme qui a été dévoyé par une méchante madame qui lui a fait un enfant sournoisement et à l’insu de son plein gré. A moins de recourir à l’insémination artificielle et à un jeu d’éprouvette, la conception de ce pauvre enfant a bien dû se passer d’une façon classique sinon néoclassique.
Je vais sortir mon mouchoir pour compâtir sur ce pauvre homme qui a dû « subir des circonstances troubles » pour qu’il devienne père. Après tout, il a sans douté été drogué .
En lisant ça, j’ai encore plus de pitié pour le jeune Hugo.
Mayg
28 décembre 2015 @ 13:03
Une conception « provoquée par la jeune femme dans des circonstances troubles » ?
Ah bon ? Elle a violé le duc de Parme ? Elle lui a mis un couteau sous la gorge ?
Je veux bien admettre que cette femme ne lui certainement pas demandé l’autorisation pour faire cet enfant, bref comme on dit, elle lui a fait un enfant dans le dos. Mais d’un autre côté, s’il ne voulait pas d’enfant avec elle, il y avait deux solutions, soit il s’abstient de tout relation sexuelle avec elle, soit il se protège…
clementine1
29 décembre 2015 @ 15:43
cela me rappelle l’ histoire du placard à balais d’un célèbre sportif.
Jean Pierre
28 décembre 2015 @ 14:19
Je n’en crois pas mes oreilles. En quoi l’attitude de la mère pourrait influer sur la reconnaissance ou non d’un enfant.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:30
C’est pas dans les oreilles que ça se passe.
Gérard
28 décembre 2015 @ 16:03
Quelles que soient les conditions dans lesquelles un enfant a été conçu, si la filiation de celui-ci est prouvée…
Corsica
29 décembre 2015 @ 11:06
néoclassique, dans ce genre de situation, comme dans un divorce, un seul son de cloche ne donne généralement qu’une partie de la vérité. De toute façon, quelles que soient les circonstances de la conception, cela n’empêche pas la reconnaissance de paternité. D’autres princes, comme Albert de Monaco, ont eu le panache d’assumer le fait que si on a la négligence de ne pas se protéger, même une amourette d’un soir peut mener à une naissance.
Francine du Canada
29 décembre 2015 @ 14:15
Voilà un commentaire intelligent que je partage entièrement. FdC
Zeugma
27 décembre 2015 @ 12:12
Il ne s’agit pas de se prononcer sur le fond du dossier, naturellement.
Le reportage soulève une question passionnante : celle des bâtards royaux. (Le mot « bâtard » n’est bien entendu plus utilisé aujourd’hui mais il peut l’être dans son contexte historique.)
Nos princes et nos rois d’aujourd’hui semblent plus timorés que les souverains d’antan.
Wikipédia donne une longue liste de « bâtards royaux » depuis Charles Martel – avec une rubrique spéciale pour les enfants légitimés de Louis XIV – en passant par «Guillaume le Bâtard» (1027-1087) devenu roi d’Angleterreen 1066.
Henri IV légitime trois garçons.
Louis XIV va très loin dans le reconnaissance de deux de ses garçons nés hors mariage puisque son testament de 1714 (rédigé sous forme d’un édit) rend dynastes le duc du Maine (reconnu en décembre 1673) et le comte de Toulouse (reconnu en 1681).
Comme chacun le sait, le parlement de Paris casse le testament du roi défunt à la demande du régent.
Je ne pense pas que Buonaparte ait reconnu ses enfants naturels mais leur filiation semble avérée.
De nos jours, les rois et les princes semblent toujours engendrer hors mariage.
Sans remonter à Alphonse XIII, les noms d’anciens souverains européens apparaissent de temps en temps – à tort ou à raison – dans les gazettes.
Albert Grimaldi a reconnu Alexande, un garçon né hors mariage (puisque le prince n’était pas encore marié) – non dynaste – et ce n’était pas la première fois qu’un enfant naturel était reconnu dans la principauté, la princesse Charlotte était elle-même une fille « adultérine » comme on disait à l’époque.
Carole
28 décembre 2015 @ 15:27
non la princesse Charlotte était une « fille naturelle » née hors mariage, mais pas « adultérine » qui suppose que l’un des deux parents soit marié.
Henri « de Monpezat » est lui un enfant « naturel » du coté de son père et adultérin » du coté de sa mère mariée avec un autre homme que le « géniteur » d’Henri.
Dame Tartine
29 décembre 2015 @ 12:18
A l’époque du mariage de Henrik et Margrethe, on a bien sûr passé ces détails sous silence. Et on a fait comte le père Montpezat.
Gérard
29 décembre 2015 @ 18:46
Le prince a été légitimé par mariage subséquent.
Carole
31 décembre 2015 @ 00:17
impossible car il n’était pas enfant naturel du coté de sa mère sauf si « né de mère inconnue » et reconnu par son père, puis adopté par sa mère biologique ultérieurement.
si lors de naissance il y avait un lien avec sa mère et que le nom de celle ci apparaissait , il était automatiquement considéré comme l’enfant du mari, Mr Leuret ;
et dans ce cas il fallait un désaveu de paternité pour que Monsieur de Monpezat puisse le reconnaître ultérieurement et le légitimer lors de son mariage avec sa mère (quand Henri avait déjà … 18 ans ).
kalistéa
27 décembre 2015 @ 13:21
Cet enfant naturel a la chance de ressembler à son père « putatif » de façon frappante.
Gibbs
28 décembre 2015 @ 08:59
kalistéa,
Sauf erreur de ma part, la photo est celle du père (Carlos) car son fils est né en 1997 soit 18 ans.
kalistéa
29 décembre 2015 @ 11:16
Ah! merci Gibbs , vous devez avoir raison : ça s’explique!
aubert
27 décembre 2015 @ 13:36
Va-t-il passer avant les Orléans ? Non, car les lois fondamentales du royaume se fichent pas mal du droit européen.
On verra bien ce que vont commenter les amis de la branche espagnole.
A ma table il serait toujours placé au bout.
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:02
aubert,
Les enfants naturels n’ont pas choisi leurs parents et/ou le manque de discernement de ceux-ci.
Nemausus
28 décembre 2015 @ 10:33
Pour être dynaste il faut être né d’un mariage reconnu légalement. Cela exclut d’office tous les enfants nés hors mariage (voire conçu ?) même légitimés ultérieurement. Cet Hugo rejoindra la longue liste des bâtards capétiens tout simplement.
Carole
30 décembre 2015 @ 00:38
dans ce cas, quid de la « princesse » Charlotte de Monaco, mère du prince Rainier ?
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:31
Ca, c’était Monaco avant Rainier.
Nemausus
30 décembre 2015 @ 20:18
Question et comparaison surprenantes car depuis quand les Grimaldi sont des capétiens ?
aubert
31 décembre 2015 @ 16:53
D’autant plus que si elle parlait français, elle, les monégasques qui pourtant ne sont pas arlésiens, en parlaient toujours mais ne la voyaient jamais.
aubert
31 décembre 2015 @ 16:49
la succession au trône de Monaco à cette époque a été imposée par …la République Française.
Françoise
27 décembre 2015 @ 13:44
Dieu reconnaitra les siens….
Jean Pierre
28 décembre 2015 @ 16:07
Dieu nous reconnait tous comme ses enfants, Lui !
aubert
31 décembre 2015 @ 16:50
seulement voilà, tous Ces enfants n’ont jamais vu leur papa.
aubert
31 décembre 2015 @ 16:53
ou Ses, au choix.
PEKI
27 décembre 2015 @ 13:47
Re Bonjour, A 12.20 j’ai mis un message qui a disparu ???.
Au moment de la naissance de Hugo Klinstra, le chef de la Maison Bourbon Parme était le Prince Carlos Hugo. Le Prince Carlos actuel n’était que Prince Héritier.
framboiz07
27 décembre 2015 @ 14:17
Il confirme qu’il a saisi la justice lui-même , j’aimerais savoir pour quel motif , il demande à le reconnaître , cet enfant ? Enfin ? Si , oui, il serait temps …Il a 18 ans ! Il est vrai aussi, que certaines dames ont des enfants ,quand le Papa est riche , titré … Mais, c’est regrettable pour un enfant d’être au milieu de cela …Les princes doivent être exemplaires .
Qui pourrait me dire , je croyais qu’Irène avait des relations avec cet enfant ? Ca doit lui gâcher son Noël !
framboiz07
27 décembre 2015 @ 14:29
J’ajouterais , que si l’on veut être responsable d’un duché, on commence par être responsable dans le domaine privé… Un prince , qui étale son mariage , les baptêmes , ne peut ensuite revendiquer sa vie privée …
Il ne vit pas dans ce duché , dont on n’a peu entendu parler avant ,puisque la famille courait après la couronne d’Espagne , donc ils se sont souvenus qu’ils avaient eu un rôle là-bas …& qu’il pourraient s’y faire valoir …Je doute que les Italiens , Parmesans & autres , s’en émeuvent …
Ca m’ennuie pour Béatrix , qui a tout fait pour son ‘métier royal’ , comme disait Louis XIV, car ça fait tache , mais les Hollandais sont ouverts .La presse italienne va en faire ses choux gras ! L’allemande aussi …L’espagnole ne sera pas indifférente , non plus, vu leur vie espagnole .Triste , quand c’était évitable …
Mais il y a pire malheurs dans le monde .Que ce monsieur assume …
Jean Pierre
28 décembre 2015 @ 14:24
Bien vu framboiz07, s’il n’est pas capable de reconnaître un enfant, pourquoi donc les parmesans lui reconnaîtraient le moindre droit dynastique. A chacun sa reconnaissance et sa légitimité.
aubert
31 décembre 2015 @ 16:55
les parmesans préfèrent selon leur odorat le fromage ou la violette.
Dame Tartine
27 décembre 2015 @ 14:46
Si Carlos n’a pas voulu donner son nom à un enfant qu’il sait être son fils, c’est sans doute parce qu’il espérait donner son nom à un fils né dans les liens sacrés (aha haha ) du mariage. Comme quoi il y aurait deux catégories d’enfants, ceux nés hors mariage et ceux nés durant le mariage, ou des enfants de seconde classe et des enfants de première classe. Quel mépris pour le gosse concerné. « On » a jugé qu’il ne méritait pas de s’appeler Bourbon Parme.
marielouise
28 décembre 2015 @ 07:17
Pathétique, en effet, Dame Tartine!
ml
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:04
Dame Tartine,
Merci et hélas tellement vrai.
Les enfants « paient » l’irresponsabilité de leurs géniteurs !
aubert
29 décembre 2015 @ 11:32
En cette période de fêtes familiales force est de constater, quand on est concerné comme la plupart, que les recompositions et autres révélations tardives n’ont pas apporté grand-chose au bonheur des familles.
Mais à quoi s’attendre d’autre quand la violence et l’absurdité font le principal des programmes de nos télévisions et jeux informatiques et qu’on apprend à tous que b….quand on veut ou on veut et qui ont veut est l’essentiel de la vie.
Dame Tartine
29 décembre 2015 @ 12:22
Voilà qui est bien dit. Rien à ajouter.
Leonor
29 décembre 2015 @ 19:10
On ne peut que partager ce constat avec vous, Aubert.
Milena K
28 décembre 2015 @ 19:30
C’est peut-être aussi pour cela qu’il fait des enfants à la chaîne.Dans l’espoir d’avoir (enfin!)un fils légitime…si c’est une 3è fille,je n’ose(ironie!!) imaginer sa déception.
On peut dire que,sur ce coup-là,Albert de Monaco,lui,a eu du « bol « …!!!
kalistéa
29 décembre 2015 @ 11:23
Ben…c’est comme à Monaco, dame Tartine : On fait un enfant noir à une hôtesse de l’air , on n’en veut pas pour régner sur la « société des bains de mer » (qui baigne surtout dans le fric du casino), mais « il ne manquera de rien »…
Dame Tartine
29 décembre 2015 @ 12:24
Je me demande, maintenant que vous m’y faite penser, si monsieur Bourbon Parme donne une pension à la mère de son enfant. Cela m’étonnerait parce que ce serait, implicitement, reconnaitre sa paternité, ce qu’il ne voulait pas faire. Oh le vilain sire !
Milena K
29 décembre 2015 @ 13:08
Quel est l’intérêt de préciser que cet enfant est « noir »?
aubert
31 décembre 2015 @ 17:06
Chère Kalistéa respectez l’ordre chronologique, c’est d’abord la mère qui est noire et comme Albert n’est pas Dutronc qu’elle soit hôtesse de l’air est secondaire. Cela prouve seulement que le Prince de Monaco n’a pas le vertige. Ou bien l’a-t-il tant que la tête lui a tourné au moment crucial. Par la suite il a préféré une naïade, c’est plus sur.
Quant à régner sur la Société des Bains de Mer on a craint que ce mélange de couleurs provoque des réactions inattendues. La teinture est un art délicat.
Bonne année 2016 et vive Camilla et Letizia !
Kalistéa
2 janvier 2016 @ 16:31
Que viennent faire ici Camilla et la Létizia ? cher Aubert vous me paraissez bien plus que moi obsédé par elles et leur charme ensorceleur! Il faut vous désenchanter mon pauvre ami car elles ne sont pas pour vous !
Mais passez une excellente année à les défendre de toutes les » mégères » qui les attaquent , les pauvres agneaux sans défense!
Bises kalistéennes. Bien à vous. K.
Marie de Cessy
27 décembre 2015 @ 14:51
Ah ben ça !
Ça lui pendait au nez…
Voyons comment la justice va se prononcer.
CAPUCINE
27 décembre 2015 @ 15:06
Tout est bien compliqué mais il n’empêche que la ressemblance est frappante…
Nous vivons dans une époque où il est de mode de revendiquer la paternité surtout quand elle est peut être rémunératrice. Ah le genre humain …
aggie
29 décembre 2015 @ 09:21
Capucine, si vous faites référence à la photo qui illustre l’article c’est sur que la ressemblance est frappante ; en fait c’est la photo de Carlos de Bourbon Parme, le père d’Hugo Klynstra… il est donc normal qu’il ressemble à lui même
Mayg
27 décembre 2015 @ 15:09
Même si la justice lui reconnait le droit de porter le nom des Bourbon-Parme, vue qu’il est né hors mariage, il ne pourra pas succéder à son père au titre de duc de Parme et de chef de la Maison des Bourbon-Parme.
aggie
27 décembre 2015 @ 15:57
ça doit être douloureux à vivre le cas de ces enfants non reconnus par leur père (ou même reconnus) quand ils voient naître les enfants légitimes qui ont tous les honneurs ; je pense notamment aux enfants du prince Albert de Monaco qui risquent de ressentir bien de l’amertume devant la célébrité des jumeaux alors qu’eux restent dans l’ombre
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:05
aggie,
Je ressens exactement la même chose que vous.
Milena K
28 décembre 2015 @ 19:34
Même ressenti.
Et voir Albert en » jeune » père comblé sur les récentes photos ,doit être encore plus douloureux…
Marie1
28 décembre 2015 @ 23:00
Est-ce que la célébrité fait le bonheur ? Ils seront peut-être plus heureux, on dit bien : « pour vivre heureux vivons cachés ».
Ils ont été tous les 2 reconnus, leur père les voit, peut-être pas souvent mais c’est également le cas dans beaucoup de couple divorcé.
Ils ont une vie confortable, aucun problème matériel, le Prince Albert pourvoit à leurs besoins, à son décès ils toucheront une part de l’héritage, sans aucune contre-partie ils n’auront jamais d’obligation comme les enfants légitimes.
Robespierre
29 décembre 2015 @ 12:29
Vous avez bien résumé la situation Marie. Somme toute, ces galipettes exotiques, avec une Americaine et une Togolaise, furent hautement rentables pour ces dames.
On n’a rien à reprocher à Albert. Dès qu’il a connu les résultats de l’ADN (qu’il a accepté de faire verifier ce qui n’est pas le cas de tout le monde) il a assumé .
Moi à sa place, j’aurais parlementé avec la mère américaine pous donner une éducation européenne partielle à la fille. Par exemple deux années en Suisse francophone dans une de ces écoles internationales huppées. Ou meme sur la Côte d’Azur.
Milena K
29 décembre 2015 @ 13:12
Quelles « obligations »?Il y a plus contraignant que passer sa vie à voyager en jet privé,à assister à deux ou trois réunions ,à rencontrer les grands de ce monde et à embrasser des mamies et des gosses!
Leonor
29 décembre 2015 @ 17:50
C’est le bon sens même.
June
30 décembre 2015 @ 09:10
Puis-je ajouter Marie1 que certains enfants princiers, même s’ils ne sont pas aînés, semblent regretter d’être sur le devant de la scène ! Voir par exemple Stéphanie de Monaco qui avant de trouver son équilibre actuel a eu bien des errances, ou Laurent de Belgique dans une autre mesure qui lui ne voulait pas être prince.
Vivre confortablement et à l’abris des regards ( parfois jaloux et médisants), quel bonheur !
Robespierre
30 décembre 2015 @ 14:13
oui, mais ces princes non héritiers ne crachent pas sur leur dotation ou liste civile. Stephanie la grande fille toute simple qui veut ressembler à tout le monde, serait bien embêtée sans sa liste civile.
June
30 décembre 2015 @ 19:21
Pas faux Robespierre… en plus ils peuvent ne pas travailler !
beji
27 décembre 2015 @ 16:33
je pensais qu’il l’avait reconnu.
COLETTE C.
27 décembre 2015 @ 17:00
Voici une affaire comme à la Cour de Belgique !
Je ne comprends pas que ces personnes ne prennent pas leur responsabilité.
Nathalie
27 décembre 2015 @ 17:08
Je suis confuse. Qui est le père présumé? Le fils ou son père?
MOI
28 décembre 2015 @ 09:22
Le père présumé est le prince Carlos, duc de Parme. Il a eu une relation avec Brigitte KLYNSTRA. Un fils est né de cette relation (Hugo). Mais le duc de Parme n’a jamais reconnu légalement Hugo comme étant son fils.
COLETTE C.
27 décembre 2015 @ 17:30
Avec la permission de Régine :
Je m’adresse particulièrement à Michèle et Michel C. qui avait signé l’article en 2012.
Je me suis rendue récemment à Wiesbaden, et j’ai cherché en vain la tombe de la princesse Louise de Belgique, allées C2 n° 67, je n’ai d’ailleurs pas remarqué que les tombes soient numérotées. Superbe cimetière. Merci..
Denis
27 décembre 2015 @ 17:49
Ah ! les bienfaits du port de préservatifs ! on ne les signalera jamais assez … les naissances non désirées et par suite non reconnues seraient de la sorte évitées , avec les ennuis y afférents…!
Lili.M
29 décembre 2015 @ 10:57
Vous remarquerez que ces oublis de préservatifs ou de contraception se produisent généralement avec un futur « géniteur » ou père prince milliardaire ou star richissime. Je ne vise personne mais c’est sûrement une coïncidence ou un hasard heureux pour la future mère !!
bernadette
29 décembre 2015 @ 16:19
Je pense exactement comme vous, Lili.M ! C’est fou ce qu’il y a comme « oublis » chez certaines personnes ! Bien sûr, tout à fait par « hasard »…
Leonor
29 décembre 2015 @ 17:18
Je partage totalement le bon sens de Lili M.
Et tant pis si le Grand Crick me croque.
Namaste
29 décembre 2015 @ 19:39
C’est surtout que dans les autres cas on n’en parle pas dans les news !
Marie de Cessy
29 décembre 2015 @ 12:09
Complètement d’accord avec vous Denis.
A un moment il faut prendre ses responsabilités et les assumer.
MOI
27 décembre 2015 @ 18:37
Même si le duc Carlos reconnait un jour Hugo comme étant bien son fils, ce dernier ne devrait jamais hériter du titre de duc de Parme, car ses parents n’étaient pas mariés.
Leonor
27 décembre 2015 @ 19:09
Allons bon.
Encore un prétendu descendant resurrectionné subito, quand il réalise qu’il pourrait y avoir du flouze à récupérer .
Et pourquoi toutes ces génitrices , qui sans doute n’ont quand même pas été violées, n’ont-elles pas sollicité le prétendu père plus tôt ?
Des trucs pareils me laissent perplexe. Enfin… perplexe … Façon de parler.
Paris 16
28 décembre 2015 @ 08:52
Toute en finesse notre Leonor
Leonor
28 décembre 2015 @ 14:09
Paris 16, vous voulez quoi ? A force de faire dans la » finesse », votre intention est ambivalente. Allons, un peu de courage …
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:08
Leonor,
Selon sa biographie, il semble bien qu’il soit parfaitement au courant de l’existence de son fils depuis la naissance de celui-ci.
Leonor
28 décembre 2015 @ 14:17
Bonjour Gibbs,
Je ne sais encore de cette histoire rien d’autre que le contenu de l’article de notre Dame Régine. Donc, pas d’opinion faite sur ce cas précis, puisque pas en possession des éléments.
Ceci dit en » précaution oratoire », mon opinion générale – déjà exprimée sous un autre article sur des cas similaires – est que , de nos jours, ce ne sont pas forcément les hommes qui sont à mettre en cause en pareils cas.
Le truc est vieux comme le monde : se faire faire un enfant, pour piéger le bonhomme.
J’ai des fils. Pas de filles. Des frères, pas de soeurs. Et n’ai jamais travaillé pratiquement qu’avec des hommes. Je pense donc surtout côté « hommes » , c’est vrai.
Donc, les fils : élevés avec fermeté, càd. avec prière d’être corrects et responsables; ET avec lucidité , càd. prière de ne pas être naïfs non plus. Car (voir supra).
Leonor
28 décembre 2015 @ 14:18
J’ai oublié de rajouter : bonnes journées » de Noël », Gobbs. Amitiés.
Actarus de Meckalembourg-Stériles
28 décembre 2015 @ 13:44
Allons donc ! Il suffit que je m’absente quelques jours et voici qu’une révolution se produit dans les palais bataves.
J’ignore si cet « enfant de l’amour » est à moitié parmesan, mais il semble être entièrement plaisantin en prétendant annexer un état qui n’est pas le sien. ;-)
« Résurrectionné », Leonor ? Ma parole, on dirait que Tonton Soupic fait des émulsions ! ^^
Leonor
29 décembre 2015 @ 17:31
Cher Actarus de Mécalembour,
Vous avez bien lu, c’est » résurrectionné » , et pas du tout par erreur.
Ceci dit, dans la panelure de mon filet mignon aux spaghettis, je fais, pour le fromage, moitié-moitié entre parmesan et gruyère . Gruyères, Suisse.
Dame Tartine
30 décembre 2015 @ 10:47
moi je fais mon filet mignon farci et j’ai deux recettes. Une farce aux tomates sechées et mozzarella et basilic et une farce roquefort + gruyere (ou leerdammer) rapé + noix hachées.
Si quelqu’un a une 3e recette, je suis preneuse.
Mixer le gruyere avec le parmesan, est une bonne idée, Leonor, pour adoucir le gout. Je fais ce melange avec les restes de chou-fleur, quand je fais un gratin. Avec un peu d’oeuf battu et des restes de purée
Tant pis, pour le HS, fallait pas parler de Parme et de parmesan, ca me donne tout de suite des idées…
Leonor
30 décembre 2015 @ 15:05
Ca y est ! On a réussi, Dame Tartine !
…. à détourner la conversation ! …..
Bernard Hivert
28 décembre 2015 @ 14:25
Je vous trouve bien catégorique, et imprudente,Leonor! Avez-vous pensé , ne serait-ce qu’une minute,à ce que peut ressentir un enfant non reconnu?Je connais ce problème,pour des raisons familiales et professionnelles!Vous ramenez cela à des considérations financières, sans vous poser la question de la construction de l’identité de la personne abandonnée! Celle-ci enfouira pendant des années ,parfois,cette blessure de l’enfance,jusqu’au jour où, à l’approche de sa majorité,elle entreprendra une démarche de réhabilitation, au nom de son intégrité,du respect dû à sa personne,et d’un désir légitime de reconnaissance!Les enfants ne sont JAMAIS responsables des choix de leurs parents,et ils assument ,comme ils le peuvent,et toute leur existence,une souffrance qu’aucune contrepartie financière ne peut résoudre!
Gibbs
29 décembre 2015 @ 13:01
Leonor,
Bernard Hivert,
Force m’est d’admettre que je tiens absolument le même discours que Bernard pour l’ensemble de son commentaire.
Cordialement,
Bernard Hivert
30 décembre 2015 @ 11:47
Merci,Gibbs!Il ne s’agissait pas ,uniquement ,d’une analyse sur un fait de société, et je reconnais,dans le raisonnement de Leonor, bien des aspects judicieux!Seulement,loin du « sermon » du Professeur que j’ai été,j’ai voulu éclairer le débat de mon histoire personnelle,et je m’aperçois,après toutes ces années,que je n’arrive pas à en parler sereinement! (Je dois être,malgré un caractère bien trempé,par ailleurs,trop …sentimental,sur ce sujet).
Leonor
29 décembre 2015 @ 18:18
Tentative de sermon inutile, Bernard Hivert, vous ne m’apprenez rien sur la souffrance des enfants , la construction de l’identité etc etc.
Traiter un problème avec du coeur, c’est une chose. Avec du sentimentalisme, c’en est une autre, et c’est une erreur. Le mélo n’aide pas à résoudre les problèmes.
Et, oui, je suis ferme – je vous laisse le terme de catégorique, car je ne vois pas de quelle catégorie il pourrait être question – :
Il n’a jamais été correct qu’un homme se serve sexuellement d’une femme, et la laisse ensuite tomber, avec un enfant sous le tablier.
Il n’a jamais été correct qu’une femme se serve sexuellement d’un homme, pour le piéger en se faisant faire un enfant.
Ce deuxième cas de figure – un truc vieux comme le monde – est maintenant de plus en plus courant, les femmes détenant depuis quelques décennies la maîtrise de la fécondité. Les proies ne sont plus les femmes; ce sont les hommes.
Ceci n’est pas à l’honneur des femmes. Aux femmes qui procèdent ainsi intentionnellement, va tout mon mépris ; pour leur scélératesse même, pour elles-mêmes, et parce qu’elles attentent ainsi profondément à la dignité des femmes en général.
Je ne sais pas plus que quiconque si c’était ou non le cas en l’occurrence (l’intentionnalité).
Cependant, si j’ai bien compris, cette dame ( la mère) était à l’époque beaucoup plus âgée que le prince. Elle ne pouvait plus être une oie blanche. Il lui appartenait donc d’être responsable , au moins autant – et à mon avis bien plus – que le jeune prince.
Traiter un cas semblable en exonérant l’élément féminin de sa part de responsabilité , comme si un homme d’âge avait violé une innocente donzelle, ce serait prendre les choses à l’envers. Ces temps-là sont passés et, ici, étaient passés depuis longtemps.
Bernard Hivert
30 décembre 2015 @ 11:38
Il n’y avait pas de sermon,Leonor,car ce serait bien présomptueux de ma part! Mon message est inspiré de ma propre histoire,et vous avez raison d’y voir du coeur,sans lequel rien n’aurait été résolu,ni surmonté! Et pour ce faire,fi du sentimentalisme,qui n’aurait pas permis de résoudre,outre l’aspect affectif,les épineuses questions juridiques d’une telle situation!Parler de ce sujet est une chose,mais le vivre,croyez-moi,cela en est une autre,et demande du caractère et de la ténacité,pendant des années!
Leonor
30 décembre 2015 @ 15:22
Je m’en doutais un peu, Bernard Hivert, que vous étiez concerné au premier chef. Tout dans l’écriture de votre message le disait.
Et croyez bien que je compatis autant que faire se peut à la souffrance et aux difficultés auxquels vous avez été et êtes confronté.
Je vous remercie d’autant plus d’acter en partie mon raisonnement.
Explication : Et personnellement, et professionnellement, j’ai souvent été au contact des pires détresses.
La règle numéro UN de l’aidant ( ou soignant ou assimilé) est de ne PAS accorder de place au sentimentalisme, au pathos, de ne pas entrer de plain-pied dans la souffrance de l’autre. Ce qui ne signifie pas manque de sentiment, de compréhension, etc, ni refus de la souffrance de l’autre.
Cela signifie par contre nécessaire mise à distance .
Parce que
– si vous souffrez autant que l’autre, vous ne pouvez tout simplement pas soigner, et donc, vous ne pouvez pas l’aider;
– vous devez vous protéger vous-même, pour la même raison;
– comme vous le dites vous-même, pour résoudre un problème, ou tout au moins élaborer des possibiltés, solutions, évolutions possibles, il faut avoir toute sa tête, donc un raisonnement mobile, et qui fait appel à toutes vos compétences et savoirs. Ce n’est pas possible si on pleure avec le souffrant.
Ne vous inquiétez pas de moi, Bernard. Merci pour cet échange .
Encouragements pour votre « » résilience » comme on dit maintenant.
PS : ce n’est pas le même cas exactement que les enfants non désirés dans un couple constitué. Mais c’en est .proche.
Bernard Hivert
30 décembre 2015 @ 18:38
Merci,Léonor! J’avais même écrit 2 textes,sur la question: »Le NON du père au Nom du fils « ,et « Un Non pour un Oui »! Le plus intéressant,c’est que j’ai pu utiliser toute cette « force »,en devenant professeur,dans une unité d’enseignement,créée dans un Service Hospitalier de pédo-psychiatrie!J’ai travaillé la « distance »,pour être efficace,et suis resté ,en contact,avec quelques praticiens,que j’ai parfois aidés,quand ils flanchaient,à leur tour,(mais jamais devant les patients,bien sûr!).Cordialement!
Sarita
30 décembre 2015 @ 05:52
C’est très bien dit Bernard Hiver.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:34
Je maintiens mon raisonnement.
Bernard Hivert
30 décembre 2015 @ 11:41
Merci,Sarita,mais j’étais trop ému,en intervenant,et j’ai sans doute été trop « passionnel »,dans ma réponse du 29 Décembre,à Leonor! J’explique ,en partie,aujourd’hui,pourquoi!
Leonor
30 décembre 2015 @ 15:25
Vous n’avez pas été » trop passionnel ». C’est sorti, et vous avez été vous-même.
Moi aussi.
C’est une communication entre gens de bonne foi; il n’y a là rien à redire.
Amitiés .
berthold
30 décembre 2015 @ 16:05
Bravo pour ce commentaire, je n’aurais pas dis mieux! L’argent n’est pas là le problème, même si les coupables ce tournent souvant sur cet argument mais c’est juste une question d’identité. Il y a des choses qui ne s’explique pas ou qui sont difficile à Mr. tout le monde de comprendre. C’est comme si vous aviez la conviction qu’on vous ment ou qu’on vous cache la verité alors vous feriez tout pour la connaitre et rétablire ce qui n’aurrait jamais du être cacher! La verité triomphe toujours, sur ce bonne année à vous et rendez-vous en 2016 pour la suite de nouveaux épisodes, qui j’en suis sur ne manqueront pas de rebondissement. Désolé pour les fautes d’ortographe. ;-) et merci a régine pour le travail que tu fais tout au longt de l’année pour notre plus grand plaisir. :-) bonne année
Cosmo
27 décembre 2015 @ 19:27
Il semble que pour la transmission des titres, un mariage légitime soit nécessaire, et probablement religieux. Pour la filiation, et plus tard la transmission de l’héritage, le tribunaux pourront se prononcer. Etonnant que l’on en arrive à la même situation qu’en Belgique. Que ne s’inspirent-ils du prince Albert de Monaco ?
vieillebranche
27 décembre 2015 @ 19:52
problème juridique passionnant. j’ai constaté que les ex familles régnantes d’Allemagne ont toujours fini par faire gagner la tradition qui n’est plus légale, sans doute au titre d’une exception?ceci après des procédures de plusieurs années. cf: l’héritage du titre et des biens Hohenzollern refusé à 3 fils pour mariage morganatique( ils n’ont pas gagné contre leur neveu désigné héritier par le grand-père), reconnaissance de la loi salique en accordant un héritage largement préférentiel à l’ héritier mäle né en premier, pour ne pas démembrer.. je trouve ceci normal lorsqu’il y a des fortunes ouvertes ( industrie, mines, finances) nécessaires à l’entretien du patrimoine conservé. En France, plus rien de tout ça: les quataris et les chinois se partagent nos hauts lieux aristocratiques.
aubert
29 décembre 2015 @ 11:37
Il pourra bien gagner tous les procès du monde le monde de son père n’est pas près de le traiter en prince de Parme. A quoi sert de porter un tel nom si seuls quelques journaleux et le populaire le croient légitime.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:35
Ca sert en tout cas à bénéficier d’un héritage, Aubert.
Jean Pierre
30 décembre 2015 @ 14:09
A mon avis ce n’est pas l’héritage Bourbon Parme qui est intéressant mais l’héritage côté Orange.
JAusten
27 décembre 2015 @ 20:59
voilà ce qu’on appelle un boomerang !
Cela dit peut-être que le prince Carlos ne l’a pas reconnu mais pourvoit tout de même à son éducation.
Ogier le Danois
28 décembre 2015 @ 00:05
La Wikipédie néerlandophone dit:
« Op 1 april 1999 werd bij beschikking van de Arrondissementsrechtbank te Zutphen op verzoek van de moeder het vaderschap van de niet gewettigde zoon van Carlos gerechtelijk vastgesteld. Er werd geen akte van naamskeuze opgemaakt. Daarmee heeft Carlos Hugo vanaf zijn meerderjarigheid drie jaar de mogelijkheid zijn geslachtsnaam te laten wijzigen waardoor hij tevens tot de Nederlandse adel zal gaan behoren. Hij zal dan ‘zijne koninklijke hoogheid Carlos Hugo Roderik Sybren prins de Bourbon de Parme’ gaan heten. Eind 2015 werd bekend dat Carlos Klynstra inderdaad een dergelijke procedure is opgestart. »
=
Le 1 avril, 1999, par ordonnance de la cour de district de Zutphen, à la demande de la mère, la paternité du fils non légitime de Carlos a été déterminé judiciairement. Aucun instrument de choix de nom a été fait. Alors Carlos Hugo a, après son majorité, trois ans long, la possibilité de modifier son nom de famille, par lequel il deviendra également une partie de la noblesse néerlandaise. Il va puis s’appeler «Son Altesse Royale Carlos Hugo Roderick Sybren prince de Bourbon de Parme» . À la fin de 2015, il a été annoncé que Carlos Klynstra en effet a commencé.une telle procédure.
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:10
Merci Ogier le Danois.
Actarus
29 décembre 2015 @ 18:10
Les Bataves qui, au XIXe siècle, ont poussé le vice (de forme) à autoriser Naundorff à porter le nom de Bourbon, pourraient toutefois faire preuve de prudence et de retenue, s’agissant d’un cousin germain de leur monarque.
Que, pour le choix du patronyme, Hugo K. puisse dorénavant s’appeler « de Bourbon de Parme », comme l’épouse d’un frère Bodganoff qui n’est pas plus princesse que je suis le pape, soit, mais je trouve hallucinant qu’un tribunal l’autorise à porter un titre princier qui ne se peut transmettre qu’en légitime mariage.
Venant d’un pays où même la famille royale ne porte pas son nom véritable (« de Lippe-Biesterfeld » pour la princesse Béatrice et ses soeurs, « d’Armsberg » ou « von Armsberg » pour le roi et sa fratrie), on peut hélas s’attendre à tout.
pédibus
30 décembre 2015 @ 16:41
un certain intérêt Milena k, parce que dans une dynastie européenne ce n’est pas courant (depuis le jardinier noir de carlotta Joachima infante d’Espagne et reine du Portugal dont kalistéa nous parlait il n’y a pas si longtemps!)
Gérard
30 décembre 2015 @ 22:09
Le titre princier de son père étant reconnu aux Pays-Bas est dans ce pays soumis aux règles néerlandaises selon lesquelles la noblesse et les titres se transmettent d’un père à un fils même si l’enfant n’a pas été conçu dans les liens du mariage.
Gérard
30 décembre 2015 @ 22:20
Mais en France cela ne se peut et c’est pourquoi Amélie a pu après un long combat porter le patronyme de son père naturel Michel mais non le titre princier que d’ailleurs elle ne demandait pas.
CAROLINE VM
28 décembre 2015 @ 00:13
L’enfant en question se prénomme Carlos et non Hugo .Il me semble que nous sommes dans le même cas de figure que pour le prince Albert de Monaco… La paternité biologique n’a jamais été niée mais cet enfant n’a pas été désiré .Le prince a respecté le choix de la mère (qui a voulu ce bébé pour elle car elle était beaucoup plus âgée )…Cette revendication filiale était certainement attendue . Je pense que le prince ne s’est pas dérobé mais qu’il souhaitait que le jeune garçon soit en âge de faire ce choix lui même ce qui est chose faite maintenant qu’il est majeur
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:12
CAROLINE VM,
Il sera majeur le 20 janvier prochain d’où vraisemblablement cette annonce.
Gibbs
28 décembre 2015 @ 09:12
Caroline VM
SORRY !!
Il est majeur puisque né le 20 janvier 1997 !
annie
28 décembre 2015 @ 06:42
je suis perdue ; il est le fils de sa mère , ok mais son père est le Prince ? si il ne l’a pas reconnu , il n’est pas son fils alors pourquoi voudrait il hériter du titre de son père ? c »est un peu gonflé , ce serait coomme si le fils ainé de la princesse mett…..de norvège voulait hériter de la couronne de norvège à la place des enfants du prince -son beau père.n’est ce pas ?
l'Alsacienne
28 décembre 2015 @ 08:10
Annie,
Je pense que vous vous perdez un peu dans ces histoires.
Le fils de Mette-Marit de Norvège a une mère légitime, qui l’a reconnue : c’est la princesse héritière Mette-Marit. Ce fils a également un père légitime dont il porte le nom de famille et qui l’a donc reconnu.
Or dans ce cas, le jeune homme en question porte le nom de sa mère légitime et c’est tout. Son père, que l’on croit connaître, ne l’a pas reconnu, et ne lui a donc pas transmis son nom. -pas de nom, pas de titres, pas d’héritage du côté paternel à ce jour-.
Corsica
28 décembre 2015 @ 11:12
Et bien non ce n’est pas la même chose. Le fils de Mett-Marie n’est que le beau fils du prince héritier de Norvège alors que dans le cas présent la demande est faite par le fils, certes né hors mariage, mais le fils du prince Carlos de Bourbon Parme. D’après le post d’Ogier le Danois, la reconnaissance de paternité ayant été obtenue par voie judiciaire en 1999, cette nouvelle procédure viserait le port du nom paternel. Et si le jeune homme ne peut prétendre à la succession à la tête de la maison princière, il aura les mêmes autres droits successoraux que les enfants légitimes. En effet, depuis le 1er avril 1998, date d’entrée en vigueur de la réforme de la filiation aux Pays Bas, le code civil n’établit plus de distinction entre enfants légitimes et enfants illégitimes, ce qui veut dire que le fait d’être né au hors mariage n’ a plus aucune incidence sur les droits successoraux.
Gibbs
29 décembre 2015 @ 13:02
Exact Corsica.
racyma
28 décembre 2015 @ 07:07
ce jeune homme a raison .qu est ce que c est ces facons prince ou non d avoir un enfant et de ne pas le reconnaître.un homme doit assumer.
marielouise
28 décembre 2015 @ 07:21
Je vous l’accorde bien évidemment racyma!!!
La responsabilité de l’acte est égale pour les deux parents,bien sûr!
ml
Leonor
29 décembre 2015 @ 18:20
Une femme aussi.
Et c’est une femme qui l’écrit.
Corsica
30 décembre 2015 @ 14:15
Léonore, les femmes assument amplement ces enfants illégitimes puisque de toute façon ce sont elles qui les élévent ! Personnellement, je pense que les galipettes se faisant à deux, la responsabilité doit être partagée. J’ai toujours dit aux jeunes hommes de mon entourage que la confiance n’excluait pas le contrôle et que s’il voulait rester en santé et ne pas être père, il devait absolument assumer eux-mêmes la contraception. Le préservatif, l’un des moyens de contraception les plus sûrs, éviterait bien des grossesses « volontaires » ou liées à des oublis de pilule.
Anne-Cécile
28 décembre 2015 @ 07:39
La reconnaissance officielle face à la société permet à un enfant d’accéder à la lumière et de faire taire un bon nombre de bavardages.
Il apporte un certain réconfort psychique.
Sur le plan civil il apporte le droit à la succession. Que cela soit ce qui intéresse en premier ou pas, cela ne nous concerne pas, on ne pourra jamais le dire.
S’agissant de droits dynastiques, les règles sont différentes, et peuvent être dictées par les seules familles dès lors qu’elles sont non souveraines. Dans la plupart des cas, souveraines ou non, l’enfant doit être issu d’une union officielle, voire même religieuse.
Aussi dans ce cas, le fils putatif du Prince Carlos verra surtout sa filiation officialisée. Et il aura droit à hériter de son père, quoi de plus normal?
Ni lui ni ses demi-sœurs, s’il est reconnu comme le fils biologique de, n’ont demandé à naître, et à ce stade, je ne vois guère pourquoi le soupçonner d’être plus intéressé que ses sœurs à héritier d’un père dans la force de l’âge.
L’enfant à venir, si cela est un garçon (et oui un garçon vaut tellement plus qu’une fille) héritera en plus d’un titre attaché à un duché aujourd’hui défunt. Autant dire de presque rien de plus que le reste de la fratrie.
Accuser la femme, surtout si elle n’est pas titrée, d’être intéressée par une assurance vie en se faisant faire un enfant, est bien mal connaître les hommes comme les femmes.
Dans le cas d’une liaison où aucun des partenaires ne songe à l’avenir et encore moins à un enfant, la plupart ont des enfants « surprise » ou « accident » par légèreté.
Et bien le couple assume leur oubli de la contraception.
Pour ceux ou celles qui s’en plaignent, ils n’avaient qu’à prendre leur responsabilité s’ils soupçonnaient leur partenaire de vouloir un enfant (homme ou femme, les deux cas se sont vus).
Nour
28 décembre 2015 @ 14:48
Exactement!
Mot pour mot ce que je pense de cette histoire
kalistéa
29 décembre 2015 @ 11:35
Anne cécile, comme souvent je suis en parfait accord avec vous .
annie
28 décembre 2015 @ 08:26
racyma, je pense que si il ne l’a pas reconnu , c’est que ce n’est pas lui le père tout simplement.
Laurent F
28 décembre 2015 @ 14:21
alors ça c’est une preuve imparable !
jo de st Vic
28 décembre 2015 @ 09:37
Framboiz…le pére de Beatrix, le prince Bernard a eu plusieurs filles « illégitimes »…tout le monde le savait…François M. aussi….Léonor quel « flouze » ?quelles « genitrices », ? vous êtes bien méprisante…
framboiz07
29 décembre 2015 @ 00:21
Oui , vous me le rappelez, je crois qu’une des filles de Bernhard s’appelle Alexia , comme une des filles de W-Alexander …Etrange coïncidence …Pour le Duc de Parme, en choisissant une femme bien plus jeune , il courait plus ce risque …
Gérard
30 décembre 2015 @ 18:12
Il s’agit en effet d’Alexia Bénédicte Irina Manuella Olivia Grinda ou Grinda-Lejeune, née à Boulogne-Billancourt le 10 juillet 1967, fille d’Hélène Grinda, dite Poupette ou Poussy, fille de Jean-Paul et de Françoise Blason. Le prince Bernhard eut une liaison avec Hélène. Le prince a reconnu avoir eu deux filles illégitimes dont Alexia, laquelle a semble-t-il pris aussi le nom de Lejeune lorsque Stanislas, sixième baron Lejeune a épousé sa mère en 1972 en la légitimant par mariage.
Les Lejeune descendent de Louis-François, peintre et général, baron d’Empire, qui épousa Louise Clary, nièce de Désirée et de Julie Clary. La famille compte de brillantes alliances notamment avec les Murat et le baron descend de Joachim Murat comme du maréchal Ney et cousine avec la princesse de Beauvau.
On a dit que les parrains d’Alexia avaient été le baron Edmond de Rothschild (que je ne savais pas chrétien), le prince Bernhard (ce que le droit canonique prohibe, le père ne peut pas être parrain) et sa tante Francine Grinda. Mais je ne sais pas si elle a été baptisée catholique ou calviniste.
Il semble que le prince ait toujours assuré à sa mère et à Alexia des pensions. Elle connaissait la reine Juliana qui se montrait affectueuse avec elle et après la mort du prince elle a hérité d’un sixième de sa succession comme l’autre fille naturelle Alicia von Bielefeld. Alexia voyait son père et a été, a expliqué son frère Cyril, très triste de sa mort ; quelques jours avant elle était allée lui dire adieu et elle préféra par discrétion ne pas paraître à ses obsèques.
Le prince était un ami du père d’Hélène, Jean-Paul Grinda, et sachant qu’elle était malade il l’avait invitée à suivre un traitement d’avant-garde aux Pays-Bas. Elle guérit et était très jolie…
Le prince acheta à Hélène pour elle et sa fille un appartement à Paris avenue Raphaël. Bientôt après la relation avec Hélène prit fin. En 1971 elle épousa donc Stanislas Lejeune (1945-1998) dont elle eut un fils Cyril, aujourd’hui septième baron Lejeune et époux de l’américaine Jennifer Lawn.
Elle se maria une deuxième fois plus tard avec Victor Dial dont elle a eu un fils William, bon tennisman.
Jean-Paul Grinda (1900-1976), l’ami du prince, était médecin, fils et petit-fils de médecins. Le grand-père, Jean-Baptiste (1830-1902) était le fils d’un cultivateur de L’Abadie sur les hauteurs de Nice et il fut le premier médecin de la famille. On l’appela « le médecin des pauvres ». Son fils Édouard, né en 1866, fut chirurgien en chef des hôpitaux de Nice et lança la construction de l’hôpital Pasteur, il fut député et ministre du travail à l’origine d’une première loi sur les assurances sociales en 1928. Il mourut en 1959. Jean-Paul lui fut aussi chirurgien en chef des hôpitaux de Nice et créa le premier centre pilote de traumatologie. Il avait été propriétaire du journal L’Éclaireur de Nice et était membre associé de l’Académie de chirurgie. Il consacra une grande partie de sa fortune à la remise en état de l’hôtel Westminster construit en 1878 sur la promenade des Anglais et qu’il avait hérité en 1965 de la famille de sa mère Augustine, les Schmitz, mais qui avait été considérablement dégradé pendant la guerre par l’occupant italien ou allemand.
Francine Grinda sa fille aînée, née en 1930, épousa à 20 ans Henri Roussel, qui dirigeait les laboratoires du même nom. Ils eurent trois enfants, Christine, aujourd’hui duchesse douairière de Luynes, Patricia, peintre, et Thierry qui fut le premier mari de Cristina Onassis et le père de sa fille et héritière Athina.
Francine est la sœur de Jean-Noël Grinda, champion de tennis finaliste de la coupe Davis 1964, et meilleur joueur au monde de backgammon et qui est maintenant à la tête d’une entreprise familiale de blanchisserie fort importante, et d’une galerie d’art, et a trois enfants, Géraldine, Jean-Noël junior (Nalle) et Marie-Line (Maryline).
Leur frère Olivier qui dirige l’hôtel Westminster a trois enfants, Olivier, Christophe et Fabrice puissant homme d’affaires qui fut major à Princeton.
Il est néanmoins probable que le nom d’Alexia portée par la princesse des Pays-Bas vient plutôt du prénom Alexander de son père.
Ami des Bataves
31 décembre 2015 @ 12:51
La liaison du prince Bernhard et de mademoiselle Grinda fut mise à jour par l’affaire Lockheed a Washington et le journal Le Monde relaya bonne part des informations exactes que vous donnez. Et ici, on met le doigt sur le côté immonde des liaisons des princes consorts qui ont une vie parallèle mais profitent de tous les avantages de leur épouse et font du trafic d’influence. Sinon, comment acheter un appartement avenue Raphael pour la famille parallèle et donner une pension ? Le trafic d’influence, les combines sont automatiquement nécessaires, lorsque comme dans le cas de Bernhard on n’a pas de fortune personnelle.
Je ne suis pas un Père la Vertu et suis assez tolerant en général pour les faiblesses humaines mais le prince Bernhard etait un hypocrite qui humiliait sa femme. Quand l’affaire Lockheed éclata, il y eu un tas de gens dont des nobles hollandais et des diplomates de haut niveau qui ne voulurent pas croire qu’il menait une double vie.
Ce qui est moche dans ce cas de figure, c’est que l’épouse bafouée, et exploitée, ne peut, à cause de son rang, divorcer.
Bernhard etait un homme qui voulait le beurre et l’argent du beurre.
Quant à sa liaison avec Helene Grinda, il aurait pu prendre des précautions, lui l’homme marié avec 4 filles, pour ne pas faire un enfant à sa maîtresse. Egoïsme sans doute.
Ceci dit, j’ai une fille, et je la verrais mal avoir une histoire avec un homme marié et père de 4 enfants, pas de la premiere jeunesse, tout prince qu’il soit. Hélène Grinda était-elle une incorrigible snob ?
Je vous souhaite une bonne année, cher ami, aux notices biographiques toujours passionnantes.
kalistéa
31 décembre 2015 @ 17:03
Il est curieux que le prince consort des pays -bas n’ait pu concevoir que des filles que ce soit légitimement ou naturellement.
Je me demande aussi ce que pensent les enfants dits « naturels » qui sont bel et bien là, en vie et qui ont envie de vivre , quand sur un site comme celui-ci ,on critique leurs parents parce qu’ils auraient du « réfléchir » avant d’agir et surtout employer une méthode contraceptive !
Tout le monde a l’air de regretter leur présence.Ce ne sont pas des monstres tout de même !
Juliette
31 décembre 2015 @ 23:24
Très intéressant Gérard. J’ignorais le lien de famille entre la fille illégitime du prince Bernard, Alexia, et les Roussel, famille à la tête des laboratoires Roussel, liés à des aristocrates français et à l’armateur Onassis.
Leonor
29 décembre 2015 @ 19:21
« Quel flouze », Jo ? J’enlève les guillemets. J’ai utilisé le mot à dessein.
A moins de vivre sur une autre planète, on sait qu’une reconnaissance de paternité s’accompagne ipso facto de droits successoraux. Ces droits, seront un jour, loin d’être négligeables .
Quant aux » génitrices » : là aussi, il faudrait vivre sur une autre planète pour méconnaître qu’il est des femmes génitrices par pure ambition sociale et/ esprit de lucre.
Comme dit ailleurs, j’ignore comme tout un chacun ce qui’l en est dans l’affaire présente. Mais, autant il serait , ici, abusif d’affirmer l’hypothèse comme vraie, autant il serait irréaliste et naïf de l’ignorer.
Patricia
28 décembre 2015 @ 10:48
La ressemblance entre le père et le fils est telle que la justice ne pourra ignorer les lien biologiques. c’est flagrant, voire hallucinant. J’ai cru voir son père sur la photo. la bataille juridique, normalement est du domaine du droit international visiblement.
Patricia
28 décembre 2015 @ 11:16
A moins que ce soit le père sur la photo.
Gibbs
29 décembre 2015 @ 13:03
Patricia,
C’est le père sur la photo.
Le fils a 18 ans.
Patricia
30 décembre 2015 @ 10:45
Effectivement cela me semble plus logique !
Laurent F
28 décembre 2015 @ 11:16
C’était prévisible ! Après faut assumer
Arielle
28 décembre 2015 @ 11:53
Ces drames familiaux liés à des naissances hors mariage, et non reconnues, sont très douloureuses pour les intéressés (les enfants). La loi doit statuer fermement.
septentrion
28 décembre 2015 @ 17:56
Bonjour Arielle,
Je viens de lire ce que je pense dans vos phrases.
En accord total avec vous,
Ce jeune homme s’est construit en ne portant pas le nom de son père (et ce que cela peut impliquer). Il atteint sa majorité et fait cette action en justice, ce qui semble assez classique. Histoire privée et douloureuse.
Dame Tartine
28 décembre 2015 @ 14:32
Puisqu’il est le fils d’un Bourbon-Parme, qu’il se fasse appeler Bourbon Parme aussi. Cela lui sera utile quand après ses études que j’espère fructueuses, il devra trouver un job quelque part. Un beau nom, ça sert toujours et je trouve qu’on doit faire feu de tout bois, quand on en a.
vieillebranche
28 décembre 2015 @ 15:02
les commentaires me laissent pantoises: les familles princières n’ont pas les mêmes règles que les autres. Il importe qu’un mariage égal reconnu par le Chef de maison ait précédé la naissance légitime… ceci n’a aucun rapport avec nos vies aujourd’hui libres et individuelles, nous n’avons pas de Chef de maison dans nos familles .! Pour l’anecdote, le souvenir du droit d’ainesse était si vivace dans certaines régions ( le Sud-ouest) que dans une famille paysanne pauvre ( la mienne), les cadets acceptaient d’abandonner leurs droits pour que le petit patrimoine aille à « l’ aÏnat ».. à lui ensuite, d’aider par tous moyens aux mariages des filles ou à aider les neveux à trouver du travail .alors dans cette solidarité exigeante, on imagine mal l’insertion d’enfants illégitimes! surtout non reconnus!
roselila
28 décembre 2015 @ 15:24
A notre époque, tout enfant grâce à un test ADN autorisé par un jugement peut et doit connaître ses parents….. cela est une simple justice. La Cour européenne rendra un avis en faveur de l’enfant. Je connais ma mère, je connais mon père. Pour la suite, cela est d’ordre privé….. Enfant désiré ou enfant fait dans un but bien précis (captation d’héritage, pension alimentaire) seuls les parents savent la vérité…… mais lors de sa conception la pilule et l’avortement existaient au Pays Bas. Alors, moi j’ai une pensé émue pour la femme légitime qui va tout prochainement accoucher et qui doit voir différemment son époux. A sa place, je l’influencerai pour reconnaître cet enfant si le test ADN est positif. Il faut être noble dans ses attitudes. Il y a eu rapport, il y a eu conception, alors il faut assumer. Pour son attitude envers la mère de l’enfant, il doit se rappeler comment cet enfant a été conçu e adapter son comportement suivant cette conception. Piège ou pas piège ?
Leonor
29 décembre 2015 @ 18:28
Je suis bien d’accord qu’à l’époque, la pilule et la contraception existaient et étaient autorisés aux Pays-Bas.
En plus, la mère si j’ai bien compris, avait nettement plus de trente ans. Un âge où, normalement, on est plutôt » averti(e) ».
==========================================
Quant aux tests ADN, à notre époque, vous savez ….
Avec pères donneurs anonymes, ovules achetés ici ou là, enfants fabriqués par mères porteuses à l’étranger contre tarif de location de ventre….
Les tests ADN nous raconteraient de drôles de choses.
annie
28 décembre 2015 @ 18:53
si les lois bibliques étaizent appliquées , pas de fornication (hors mariage )et pas d’adultère , Mon Dieu Q
Leonor
29 décembre 2015 @ 18:46
Les lois bibliques ? Houlà, kézekça ?
Le Roi David avait flashé sur la femme de son général en chef; en vertu (!) de quoi, il a fait placer le-dit militaire aux premiers rangs de l’armée à la première bataille. Exit le mari gênant.
Son arrière-arrière-arrière-grand-papa Abraham n’avait pas pu fabriquer de marmot à sa moitié légitime, Sarah, laquelle lui offrit donc sa servante , Agar, à toutes fins utiles. Ce fut utile, il en résulta un jeune Ismaël .
Ce que voyant, Abraham et Sarah remirent le métier sur l’ouvrage ( on notera qu’ils avaient 99 ans chacun), et réussirent à concevoir le nommé Isaac.
Jacob, lui , épouse les DEUX filles de son oncle Laban , donc ses cousines, Léa et Rachel. Pour faire bonne mesure, sont incluses dans le package leurs deux servantes Zilpa et Bilha. L’ensemble de la partouze produit douze fils et une fille.
On continue, pour les « lois bibliques » ?
clementine1
30 décembre 2015 @ 18:01
Leonor, la Bible racontée par vos soins me fait mourir de rire. J’ai lu tous vos commentaires et suis entièrement d’accord avec vous.
Cosmo
1 janvier 2016 @ 20:18
Chère Leonor,
Je n’avais pas vu votre version non expurgée de la Bible…
Merci pour ce fou-rire ! Cela change des culs-bénits et outre béni-oui-oui du site.
Amicalement
Cosmo
annie
28 décembre 2015 @ 18:54
si les lois bibliques étaient appliquées , pas de fornication (hors mariage )et pas d’adultère , Mon Dieu que ce serait plus simple ..
Paris 16
29 décembre 2015 @ 16:10
Quels propos simplistes et rétrogrades,annie
CAROLINE VM
28 décembre 2015 @ 18:56
Annie , pour l’instant il n’est question que de nom pas de titre . L’enfant a été désiré seulement par la mère Brigitte Klynstra , âgée à l’époque d’une quarantaine d’années je crois : on peut comprendre qu’elle ait décidé de ne pas laisser passer ce qui a pu lui sembler alors « la dernière chance d’être mère » mais en assumant tout à fait son choix personnel . Le prince ne souhaitait pas faire sa vie avec elle ni avoir de relation avec l’enfant : tel fut alors son choix. L’enfant porte depuis sa naissance le nom de sa mère .Maintenant qu’il a atteint sa majorité il a émis le désir de se voir reconnaître par son père et de porter son patronyme…
La mère n’a pas remis en cause le choix initial : elle n’a jamais initié de procédure en reconnaissance de paternité.
Le temps ayant passé , le prince en homme intelligent et responsable peut tout à fait comprendre ce désir légitime et aux dernières nouvelles il ne semble pas s’y « opposer » .Sa mère la princesse Irène n’avait semble-t-il pas la même analyse de la situation : elle a souhaité connaître celui qu’elle a considéré comme son petit-fils (du moins dans sa petite enfance) et je ne vois pas pourquoi elle n’aurait pas continué par la suite à le voir régulièrement.
Néanmoins elle a aussi respecté le choix de son fils et cela n’a en rien altéré leurs relations.
Peut-être d’ailleurs que la position du prince a aussi évolué et peut-être a-t-il par la suite vu son fils et peut-être lui a-t-il ainsi proposé de réfléchir à la question et une fois adulte de décider s’il souhaitait conserver le nom de sa mère ou prendre le sien : dans ce cas une procédure en justice est nécessaire forcément sans que la situation soit conflictuelle… Il faut donc se garder d’interprétation ou de jugement hâtif …
June
29 décembre 2015 @ 14:24
Je partage votre lecture de la situation Caroline VM.
Peut-être les parents étaient-ils d’accord pour laisser le choix à l’enfant une fois majeur et son père a-t-il malgré tout été présent pour son éducation ?
Quant à l’épouse du prince Carlos, elle était très certainement au courant de l’existence de ce fils !
Parfois, les familles compliquées arrivent à trouver une certaine harmonie, sans psychodrame…
Espérons que ce soit leur cas.
Francine du Canada
29 décembre 2015 @ 15:38
Comme vous avez raison CAROLINE VM, il faut se garder d’interprétations et de jugements hâtifs; la cause sera entendue et une décision sera rendue par une personne qui possède l’information (les faits et allégations). FdC
Leonor
29 décembre 2015 @ 18:51
J’apprécie beaucoup la clarté , l’humanité, en même temps que le bon sens de votre écrit, CarolineVM.
Par contre, d’après ce qu’on lit ici, la mère aurait introduit tout de même une action dès 1999.
Cela n’obère pas l’essentiel de votre raisonnement.
Patricia
30 décembre 2015 @ 10:51
J’aime bien cette version. j’espère qu’elle est est la bonne.
Philippe
28 décembre 2015 @ 21:21
Reconnu ou non, et si le droit néerlandais est identique au droit français, l’enfant naturel a un très grand intérêt à voir
établie sa filiation ! … celui d’hériter, non pas du titre, dont il doit se moquer comme d’une guigne, mais de sa part d’héritage …
Et vue la fortune à venir des princes de Parme, notamment par le biais de leur mère Irène des Pays-Bas, il pourrait s’agir de sommes extrêmement importantes …
Leonor
29 décembre 2015 @ 18:54
Bon sens.
Je veux bien qu’on défende » la recherche d’identité » du pauvre jeune homme.
Mais il serait quand même vraiment naïf de s’imaginer qu’il ne défend que cela.
clementine1
30 décembre 2015 @ 18:14
On verra bien s’il renonce à hériter ou non …
Ogier le Danois
28 décembre 2015 @ 21:28
Et ses armoiries naturellement :
De Bourbon-Parme, au baton péri de gueules !
Honni soit qui mal y pense :-)
Gérard
29 décembre 2015 @ 11:31
Le 1er avril 1999 une décision a été rendue par la Cour de district de Zutphen (Gueldre) sur la requête en reconnaissance de paternité lancée par la mère de l’enfant mineur et cette décision a constaté la paternité de Carlos de Bourbon. Mais rien n’avait été décidé en ce qui concerne le nom patronymique de l’enfant et celui-ci ayant atteint sa majorité le 20 janvier 2015 est en droit dans les 3 ans de demander une modification de son nom de famille. Cette modification lui permettra d’entrer dans la noblesse néerlandaise et de devenir son altesse royale Carlos Hugo Roderik Sybren prince de Bourbon de Parme.
En effet Carlos Javier Bernardo de Bourbon de Parme et son frère Jaime Bernardo, à titre héréditaire, comme leurs sœurs à titre personnel, ont été introduits dans la noblesse néerlandaise, avec le titre de princes ou princesses, par arrêté royal du 15 mai 1996 (diplôme du 5 juillet 1997) du fait de la noblesse de leur père. Ils ne sont pas devenus membres de la maison royale néerlandaise mais membres de la famille royale comme descendants légitimes de la reine Juliana. Ils ont été introduits dans la noblesse néerlandaise du fait de l’article 8 de la loi actuelle sur la noblesse et de l’incorporation possible de la noblesse étrangère dans la noblesse néerlandaise.
La loi sur la noblesse du 1er août 1994 (la première au royaume des Pays-Bas) stipule en son article 3 que la noblesse se transmet aux enfants nés hors mariage, ceci été ajouté par la Chambre d’amendement au projet de loi initial et concerne les enfants qui ont été reconnus par leur père après le 1er août 1994. La loi concerne également les enfants adoptifs. Elle concerne aussi les enfants légalement reconnus en justice et le Conseil d’État a confirmé le 5 janvier 2005 qu’elle n’avait pas d’effet rétroactif.
Cosmo
29 décembre 2015 @ 17:35
Cher Gérard,
Merci pour ces précisions qui semblent montrer que la cause est entendue. Bien que ce jeune homme ne puisse prétendre à un titre de prince parmesan, il aura un titre de prince hollandais…Donc si vous permettez un mauvais jeu de mots, il a bien raison de faire un fromage de cette affaire…
Plus sérieusement, la réalité repose probablement, au delà des intérêts financiers en jeu, dans le désir de reconnaissance, même forcée, par son géniteur. Il est difficile de qualifier de père celui qui refuse de reconnaître son enfant.
Difficile de comprendre comment un prince peut se comporter ainsi.
Amicalement
Cosmo
Gérard
30 décembre 2015 @ 09:37
Oui cher Cosmo et bon appétit comme dirait notre pape François.
D’après ce que j’ai vu ci-dessus de cet enfant il aurait été fait dans le dos du prince, mais cette image crue ne reflète pas la réalité de la chose sans doute…
Il se trouve que beaucoup d’enfants sont conçus sans avoir été désirés par les deux parents ou par l’un des deux, et ce fut certainement le cas depuis la nuit des temps. Beaucoup de femmes on porté des enfants qu’elle n’avait pas souhaités. Beaucoup d’hommes ne pensaient pas qu’ils pourraient avoir un enfant à la suite d’un rapprochement furtif et cependant… Certes on ne peut nier qu’une femme, voire un homme, puisse avoir un intérêt à avoir un enfant avec quelqu’un de riche ou de potentiellement riche mais on ne peut non plus pas faire de procès d’intention sans connaître les tenants et les aboutissants.
Par ailleurs peut-on imaginer l’effet de la drogue ou de la boisson qui rendrait inconscient un homme comme au moment de prendre le volant ? Peut-on vraiment dire qu’une femme a violé un homme au point de lui faire un enfant ? Il arrive parfois dans un couple en instance de divorce que l’épouse soit enceinte des œuvres de son mari après le début de la procédure mais comment peut-on dire que le mari ignore les conséquences possibles d’une fausse réconciliation ?
Et puis un prince peut-il plaider la méprise devant un tribunal à propos de la naissance d’un enfant ? N’y a-t-il pas là quelque chose d’indécent à tous égards ?
Leonor
30 décembre 2015 @ 15:41
Gérard, juste un point à compléter dans votre écrit, , que j’admets tout à fait par ailleurs, dans son équilibre, sagesse , et différentes hypothèses .:
Non, une femme ne peut pas vraiment violer un homme . Enfin, en tout cas , pour ma part, je ne vois pas comment !
Par contre, avec la maîtrise actuelle de la contraception, elle peut parfaitement affirmer qu’elle est sous contraception, et ne pas l’être. Aucun problème technique à cela. Comment voulez-vous que IL vérifie ? Goujat , celui qui demanderait une attestation médicale !
Ca s’appelle faire un enfant dans le dos.
Re-précision, déjà moult fois écrite ici : pas plus que quiconque, je ne sais ce qu’il en est dans l’affaire ici présentée.
Mais je m’oppose à ce que , dans tous les cas de figure, seul l’homme soit présenté comme irresponsable , ou sans souci de l’enfant.
Ces temps-là sont passés.
La maîtrise de la fécondité, si elle donne aux femmes un pouvoir accru , leur donne aussi, à mon sens, une responsabilité encore accrue.
Gérard
30 décembre 2015 @ 18:17
Vous avez raison Leonor. Et j’admire votre sagesse. Effectivement la confiance peut-être trahie aussi dans cette circonstance mais quand l’enfant est là il faut bien assumer des responsabilités qu’on ne souhaitait pas encore ou de cette manière prendre, non pas pour la mère mais pour lui. Il semble que la relation entre le prince et cette jeune femme ait duré assez longtemps.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:52
Je peux le comprendre, Cosmo, alors même que je suis femme.
Ce qui ne veut pas dire avaliser tout comportement, encore moins bénir.
Mais comprendre, oui.
Parce que
– si jadis , la contraception n’existant quasiment pas, l’homme en pareil cas était considéré comme un suborneur, et un indigne lâcheur,
– depuis quelques décennies, la contraception existe, et donc, les comportements ont changé, pour le meilleur et pour le pire.
Chacun pense, croit penser, veut penser – ça l’arrange de penser – que l’autre se » protège » ( quels mots !) . Et , chacun pensant ce qui l’arrange, personne ne le fait. En tout cas, il arrive, la preuve, personne ne le fasse.
Alors, la faute à un seul ?
Ceci en-dehors même de l’hypothèse du piège, à l’évidence utilisé par certaines femmes, dans des cas connus sans parler des autres.
Je peux comprendre l’homme qui refuse une paternité qu’il n’a pas voulue. Voire qu’on lui a imposée.
Ca ne le dispense pas de » prendre ses responsabilités » selon la formule consacrée, mais je le comprends au moins autant que les femmes.
Car… concrètement , notre » protection » peut être beaucoup plus discrète tout en étant efficace, ce qui n’est pas le cas des messieurs ( *). Dont la « protection » a encore moins de glamour.
(*) sauf vasectomie !
Amitiés Cosmo
Cosmo
30 décembre 2015 @ 13:35
Chère Leonor et Cher Gérard,
Je ne me prononce pas sur le fond car les seuls à savoir ce qui s’est passé sont les parents de l’enfant. Et il est probable qu’ils ne s’accorderont jamais sur la même version des faits.
Le seul fait qui ne laisse aucune place au doute est l’existence de cet enfant. Conçu par erreur, par inadvertance, par oubli ou par tout ce que l’on veut, il a droit à la dignité de tout être et je trouve dommage que le duc de Parme, si les tests ADN ont bien confirmé sa paternité, n’ait pas eu la grandeur de le reconnaître, car tout rapport sexuel peut avoir une naissance comme résultat, sans que cela en soit la finalité. Et il faut bien assumer la conséquence de ses actes.
Par décence donc, le prince aurait dû considérer la dignité de son enfant venu au monde, sans rien demander à personne, et éviter ce déballage.
Amicalement
Cosmo
Ami des Bataves
30 décembre 2015 @ 18:00
vous avez mis dans le mille, Cosmo, l’homme que d’aucuns appellent duc de Parme n’a aucunement considéré la dignité de son enfant. Point barre.
J’aime beaucoup ce point de votre analyse.
Gérard
30 décembre 2015 @ 18:23
C’est peut-être cette histoire qui a poussé un sien cousin avec un associé (on les aurait crus tous deux plus attentifs aux conseils pontificaux) à se lancer dans la production ou la distribution de préservatifs en laissant entendre qu’ils étaient fabriqués dans une commune du sud-ouest auquel on les associe souvent, ce qui lui valut quelques déboires judiciaires, ladite commune n’étant pas associée aux bénéfices.
Cosmo
31 décembre 2015 @ 11:14
Ami des Bataves,
Merci pour votre commentaire !
Ce prince ne semble pas se souvenir qu’il doit son titre à la reconnaissance que son ancêtre le Pape Paul III a faite du fils, Pier Luigi Farnese, né de sa relation, plus qu’illégitime, avec Silvia Ruffini. Le duché de Parme est revenu à Elisabeth Farnese, reine d’Espagne, en sa qualité d’arrière-arièrre etc…petite-fille du pape. Elle l’a transmis à son fils Philippe de Bourbon, ancêtre de tous les Bourbons de Parme.
Comme quoi, quand çà les arrange, les princes peuvent avoir la mémoire sélective.
Bonnes Fêtes de fin d’année
Cosmo
Francine du Canada
31 décembre 2015 @ 12:44
« tout rapport sexuel peut avoir une naissance comme résultat… » vous en êtes bien certain Cosmo? ;-))) Je vous taquine bien sûr. Bonne fin d’année et Bonne et Heureuse Année 2016! Amitiés, FdC
Cosmo
31 décembre 2015 @ 15:57
Vous taquinez le goujon, chère Francine…
Bonnes Fêtes de fin d’année à vous aussi
Amicalement
Cosmo
Lisa
29 décembre 2015 @ 12:00
Voici une photo de l’enfant plus jeune, son père ne peut pas le renier
http://edwinjanssen.photoshelter.com/image/I0000bYDVUAerc8U
Pour l’instant le prince Carlos n’a que des filles, et Hugo est son seul fils
Juliette
29 décembre 2015 @ 16:54
Il ressemble à son père et à sa grand-mère, la princesse Irène. Il a le visage allongé et les traits fins comme eux.
Danielle
29 décembre 2015 @ 21:52
Cette affaire qui aurait du rester privée fera les choux gras de la presse qui ne manquera pas de tirer sur l’ambulance ; cet enfant n’est ni le premier, ni le dernier dans les monarchies, pas de quoi en fabriquer une meule de Gouda.
Leonor
30 décembre 2015 @ 09:40
Finalement, ici, nous faisons tous, toutes opinions confondues, ce que le prince demande qu’on ne fasse pas : se mêler de sa vie privée.
clementine1
30 décembre 2015 @ 18:16
Leonor, je n’ai pas beaucoup « cancané » en 2015 et promets de ne plus le faire du tout en 2016 !
Robespierre
31 décembre 2015 @ 16:57
Pas d’accord, Leonor. Le duc de Parme, se pavane comme héritier de son duché fantôme, ameute la presse à son mariage, fait des communiqués aux naissances de ses files. Il veut qu’on parle de lui à Parme ou ailleurs, alors on parle. Mais de tout. Il ne peut avoir la notoriété sélective. Quand on veut faire le duc de Parme, ou la princesse de Hanovre, on est un personnage public et la vie privée n’est plus privée.
Un jugement de tribunal a débouté une princesse (Caroline ?) pour cette raison. Le « duc de Parme » tombe dans ce cas de figure.
Leonor
8 janvier 2016 @ 23:30
Pardonnez-moi, Robespierre de ne vous répondre qu’aujourd’hui, ainsi que Clémentine Je viens seulement de voir vos messages du 31 décembre.
Caroline et Robespierre, si vous lisez bien mon message, il n’y est dit nulle part qu’il fallait suivre les objurgations du prince. Et j’ai bien écrit » ce que NOUS faisons tous ». Parce que je suis assez d’accord avec vous.
Mais je conviens qu’on pouvait lire mon message sous un autre angle.
Ce sont les heurs et les malheurs d’Internet : l’on ne peut malgré tout pas y faire passer toutes les nuances de l’intention.
Cordialement, et bonne année à l’un comme à l’autre.
Gérard
30 décembre 2015 @ 18:48
Vous n’êtes guère aimable en effet Ogier de donner à ce tout jeune homme un bâton… péri (au moins l’aurez-vous mis en bande plutôt qu’en barre).
Car enfin du temps qu’il y avait des bâtards l’opprobre n’aurait pas dû les atteindre mais bien leurs parents.
Il faudra prendre l’avis du Conseil suprême de la noblesse, le Hoge Raad van Adel.
Nemausus
30 décembre 2015 @ 20:33
Certains orléanistes font feu de tous bois dès qu’il s’agit d’un Bourbon et blâment aussitôt un comportement qui est pourtant également adopté par les Orléans…. car quid de la reconnaissance de l’enfant né hors mariage de feu François d’Orléans ? Les orléanistes s’indignent aussi que des princes ne reconnaissent pas leurs enfants illégitimes pour leur donner leur patronyme….alors quid de la descendance illégitime norvégienne du roi Louis Philippe I, la famille Kollström, de la descendance de Ferdinand d’Orléans dit prince royal des Français, les actuels marquis de Tracy, etc…. seuls le régent et le duc Louis Philippe I d’Orléans reconnurent leurs bâtards et encore pas tous et sans leur donner le patronyme d’Orléans systématiquement…les autres Orléans oublièrent également de reconnaître leurs enfants illégitimes…alors avant de faire la morale aux autres, que ces gens là balayent devant la porte de leurs princes !
Cosmo
31 décembre 2015 @ 16:06
Nemausus met son armure, ajuste son heaume, saute sur son destrier et, lance en main, court défendre le Bourbon affreusement attaqué. A moins que coiffé d’un entonnoir, il ne s’en aille combattre les moulins à vent !
Quel bonheur que d’avoir un tel défenseur, à moins que l’effet voulu ne soit contreproductif…Et les Bourbons, toutes branches réunies et tous en choeur, ne disent « Encore lui ! »