2016 sera une année riche en anniversaires et commémorations nationales. Les événements de la Première Guerre mondiale seront célébrés à travers le souvenir des batailles de Verdun et de la Somme. On peut aussi noter la fondation du Mont-Saint-Michel (966), l’accession au trône d’Angleterre de Guillaume le Conquérant (1066), l’arrivée de Léonard de Vinci en France (1516), la mort de Nostradamus (1566), le naufrage de la Méduse, l’invention du stéthoscope par Laennec (1816), la naissance de Marcel Cerdan, Léo Ferré et François Mitterrand (1916). Une multitude de manifestations culturelles accompagnera ce calendrier. A l’étranger : les 25 ans de règne du roi de Norvège, les 90 ans de la reine Elizabeth et les 95 ans du duc d’Edimbourg. (Merci à Bertrand Meyer)
Pauline
5 janvier 2016 @ 07:33
Merci pour cet agenda utile.
Caroline
5 janvier 2016 @ 10:54
Bertrand Meyer,merci pour votre article culturel sur la nouvelle année 2016!
La reine d’Angleterre réunira-t-elle tous les royaux du monde à son prochain anniversaire?Que de festivités en perspective en Angleterre et dans le Commonwealth!
BERTRAND MEYER
5 janvier 2016 @ 12:34
Un banquet de 10 000 invités est prévu le 12 juin. Toutes les rues et avenues autour de Buckingham Palace seront réquisitionnées!
Juliette d
5 janvier 2016 @ 15:58
Qui seront les invités à ce banquet? Le peuple?
Il y aura une fête où les membres du Gotha seront invités?
Connaissant les goûts et les préférences de la jubilaire, il n’y aura rien d’ostentatoire.
domilys
5 janvier 2016 @ 20:42
Merci BERTRAND MEYER pour ces précisions, une année riche en émotions !
Nania
5 janvier 2016 @ 20:49
Merci pour l’information, Bertrand Meyer!
Caroline
5 janvier 2016 @ 22:43
Bertrand Meyer, amazing!!!
Albane
6 janvier 2016 @ 16:07
Merci, Bertrand Meyer ! La reine nous étonnera toujours !
Francine du Canada
5 janvier 2016 @ 13:05
Les 90 ans de la reine Elizabeth… j’ai hâte de voir ça; je pense que ce sera grandiose. FdC
Leonor
5 janvier 2016 @ 13:44
Bon, bon, bon. On va prendre ça dans l’ordre. On va avoir de quoi se raconter plein d’histoires. Et d’Histoire. Même si on n’a pas besoin d’anniversaires pour cela. Mais ces occasions sont trop belles pour les rater.
Gustave de Montréal
5 janvier 2016 @ 13:48
Guillaume le Conquérant, 950 ans. Vive Elizabeth DUC de Normandie !
Ogier le Danois
6 janvier 2016 @ 00:10
1066 (et tout ça !) n’est pas si longtemps, quand vous considérez que le duc d’Edimbourg a vécu 10% du temps que Guillaume le Conquérant est mort !
La biographe royale lady Antonia Fraser sur les châines humaines à travers les siècles :
Lorsque sa biographie de Charles II a été publiée, elle a décrit dans un interview un professeur très vieux à Oxford (ou peut-être Cambridge) quand elle était là: le grand-père de son père a souvent rappelé le souvenir d’une vieille bonne d’enfants qui avait vécu dans leur maison quand il était enfant lui-même (elle doit avoir été un vieux serviteur fidèle accordée hébergement) et qu’elle pouvait se souvenir d’être enfant et de voir le roi Charles II (1630–1685) en jouant avec ses chiens dans le parc de Saint-James.
Danielle
5 janvier 2016 @ 20:30
De beaux reportages en vue.
Je ne me lasse pas de voir le Mt St Michel.
Ogier le Danois
6 janvier 2016 @ 00:32
Les Britanniques fêtent les jubilées de leur Reine en grande façon, parce qu’elle constitue (en parlement) leur constitution non écrite. Nous Norvégiens ne allons pas nous appliquer à fêter les 25 ans de regne de notre roi en une telle manière, parce que nous avons notre constitution, la plus vieille écrite toujours en fonction en Europe et il y a juste un an que nous ont en fêté le bicentenaire. Voilà notre « république couronnée » (comme en France, mais à l’inverse !) – la constitution était là avant que le roi (en 1814 et en 1905).
Ogier le Danois
6 janvier 2016 @ 00:33
Correction – j’oublie encore que nous avons 2016 !
et il y a juste DEUX anS que nous ont en fêté le bicentenaire….
Gérard
8 janvier 2016 @ 16:31
Cette année est également celle du 250e anniversaire de la mort de Stanislas Leszczynski au château de Lunéville, le château des 13 incendies, le 23 février 1766. Il avait 88 ans.
Sa robe de chambre avait pris feu accidentellement alors qu’il se tenait devant la cheminée le 5 février au matin pour raviver la braise. Il fut atrocement brûlé. Il aurait néanmoins dit à la jeune femme de chambre occupée à l’étage à nettoyer les vitres, et qui accourut pour essayer d’éteindre les flammes : « Qui eût dit, Madame, qu’un jour nous brûlerions des mêmes feux ? ».
Et dans sa souffrance il devait adresser l’un de ses derniers billets à sa fille la reine qu’il dicta ainsi : « Vous m’avez conseillé de me garder du froid. Vous auriez mieux fait de me dire de me préserver du chaud ».
Le corps de Stanislas, par la grâce de Dieu, Roi de Pologne, Grand-Duc de Lituanie, Russie, Prusse, Mazovie, Samogirle, Kiovie, Volhinie, Podlachie, Livonie, Smolensko, Sévérie, Czernichovie, Duc de Lorraine et de Bar, Marquis de Pont-à-Mousson et de Nomeny, Comte de Vaudemont, de Blamont, de Sarwerden, et de Salm a été inhumé en l’église Notre-Dame de Bonsecours à Nancy. Comme il l’avait également demandé son cœur et ses entrailles furent portés dans un monument près de l’entrée de l’église Saint-Jacques de Lunéville, monument qui fut profané à la Révolution et qui est aujourd’hui un cénotaphe.
Cette année est aussi celle du 350e anniversaire de la mort d’Anne d’Autriche qui mourut au Louvre d’un cancer du sein à 64 ans le 20 janvier 1666. L’acharnement et les incertitudes des médecins pendant deux années rendirent plus douloureuse la fin de la reine.
Le roi, qui attendait dans l’antichambre pendant l’agonie de sa mère, s’évanouit en l’apprenant. Philippe resta avec sa mère jusqu’à la fin.
Un conseiller tenta de réconforter le roi : « Ce fut une grande reine ! », Louis répondit : « Non Monsieur, plus qu’une grande reine, elle fut un grand roi ». Comme elle l’avait demandé son cœur fut porté à la chapelle Sainte-Anne du Val-de-Grâce qu’elle avait fondé et où elle aurait aimé finir ses jours. Le reliquaire en vermeil en fut volé en 1793. Alors les cœurs d’autres reines étaient conservés dans la crypte, le sien était dans le chœur de l’église.
Gérard
9 janvier 2016 @ 13:25
La reine Anne d’Autriche mourut dans la nuit du 20 janvier 1666 entre quatre et cinq heures du matin. Elle avait eu peur de s’endormir car elle ne voulait ne pas être inconsciente au moment de sa mort. Elle souffrit mais mourut avec toute sa conscience et sa foi. Après le roi dût faire sortir de force son frère le duc d’Orléans qui ne voulait pas quitter le chevet de sa mère.
Au Val-de-Grâce son cœur fut déposé près du cœur de sa première petite-fille Anne Élisabeth de France, morte d’une fluxion de poitrine à 44 jours en ce même Louvre le 30 décembre 1662.