A Bruxelles, la reine Mathilde a visité l’exposition « Nervia/ Laethem-St-Martin – Traits d’union au Musée d’Ixelles : une découverte passionnante de deux mouvements marquants de la scène artistique belge du début du 20e siècle. » (Copyright photos : palais royal)
marielouise
9 janvier 2016 @ 07:41
Intéressant tableau sur la deuxième photo…
Une Mathilde, toujours et de plus en plus, vêtue d’un classicisme vieillot!
ml
ghighi
9 janvier 2016 @ 12:58
marielouise, vous avez bien raison . Il serait temps que Mathilde change de couturier . Nathan est vraiment en panne d’ imagination .
Leonor
9 janvier 2016 @ 13:49
Marielouise, expliquez, s’il vous plaît : que trouvez-vous de vieillot dans sa tenue ?
lila
10 janvier 2016 @ 20:04
Leonor ,
Je décode si Marielouise me le permet : Mathilde se mémérise. voilà !
Leonor
11 janvier 2016 @ 19:07
Oui oui oui oui, ça,; j’avais bien compris l’idée .
Mais comme j’ai un esprit salement analytique et critique, j’aimerais bien qu’on me donne des éléments de description précis >>>
En quoi se vieillotte-t-elle, en quoi se mémérise-t-elle ? cheveux ? tour de taille ? couleurs de tenue ? tour de mollet ? coupe de vêtements , en ce cas quelle coupe plutôt que telle autre ? etc.
Donc, svp, pas juste une épithète. Une analyse critique précise et argumentée.
Sinon, l’épithète ne vaut pas.
Je vous aime quand même , marielouise.
adriana
9 janvier 2016 @ 15:34
je fais mien votre commentaire !!! bon samedi à tous
Un petit Belge
9 janvier 2016 @ 17:05
Tenue déjà portée en novembre 2015 lors d’une séance de lecture à haute voix avec des enfants au palais royal de Bruxelles.
Pauline
9 janvier 2016 @ 08:18
Très élégante et sobre et on sent un intérêt pour l’exposition non feint.
Cheveux méchés et coupe au carré long lui vont à ravir.
Philippe Gain d'Enquin
9 janvier 2016 @ 10:01
Musée méconnu, à l’écart des grands axes et circuits, et d’une extraordinaire richesse. Non loin de là, une librairie Oxfam très bien pourvue et à l’accueil remarquable. En poursuivant la promenade l’on prend un réel plaisir à se promener – je l’ai encore fait cet été – le long des étangs. Pas de bling-bling ni de « grandes boutiques » mais au contraire un Bruxelles populaire qui délivre ses charmes à qui sait les approcher. Merci Régine de cet article. Philippe.
Xavier
10 janvier 2016 @ 23:27
Superbe musée méconnu en effet, installé dans l’ancien abattoir d’Ixelles.
Le quartier a changé ces dix dernières années: si le quartier dit des Etangs d’Ixelles (en bordure immédiate de ces étangs) n’a jamais été un quartier populaire (voyez les nombreuses maisons Art Nouveau construites par la haute bourgeoisie libérale au tournant du XXème siècle, et aujourd’hui le prix du mètre carré qui est proprement vertigineux), les alentours de la place Flagey sont devenus le nouveau refuge d’une certaine jeunesse dorée, qui ont transformé un lieu populaire jusque dans les années 50, puis habité en grande partie par une forte population immigrée, en lieu branché.
Gibbs
9 janvier 2016 @ 13:09
Source : Musée d’Ixelles
NERVIA / LAETHEM-SAINT-MARTIN. Traits d’union
22.10.2015 > 17.01.2016
(Re)découvrez deux groupes artistiques belges de l’entre-deux-guerres
L’exposition NERVIA / LAETHEM-SAINT-MARTIN, Traits d’union vous invite à (re)découvrir deux groupes qui ont joué un rôle important sur la scène artistique belge durant l’entre-deux-guerres : au Nord du pays, le groupe de Laethem avec, entre autres, Gustave Van de Woestyne et Valérius De Saedeleer et, au sud, le groupe hennuyer Nervia, avec notamment Anto Carte et Léon Navez.
Des œuvres de ces artistes, qui privilégient une atmosphère sereine et une palette feutrée, sont pour la première fois mises en dialogue et révèlent les nombreux points de convergence entre les deux groupes, ainsi que leurs différences…
Laethem – Nervia, Regards croisés
L’exposition Traits d’union qu’abrite aujourd’hui le Musée d’Ixelles a été élaborée sous la houlette de Cathérine Verleysen (Musée de Gand) et Michel De Reymaeker (Mons). Les deux commissaires ont en effet souhaité souligner les convergences – d’inspiration, de forme, de facture… – entre les peintres de Laethem-Saint-Martin et ceux du groupe Nervia. Faire résonner les parentés plutôt que pointer les différences : c’est à l’évidence cette histoire-là qu’ils entendent nous raconter. Et, dès lors, solliciter bien plus le regard du spectateur que convoquer le savoir académique traditionnel. Il y faut de l’information, une chronologie et un rappel de l’air du temps, des influences et des postérités diverses; mais, au-delà, s’affirme le souhait de faire voir, d’inviter à regarder et s’affranchir des notices pour mieux appréhender l’image.
Jean Pierre
9 janvier 2016 @ 13:13
Pourquoi prononce t’on Ixxxxxxelles et Brussssssselles ?
Gibbs
10 janvier 2016 @ 09:40
Jean Pierre,
Un premier élément de réponse
La prononciation originelle est \bʁy.sɛl\, et non \bʁyk.sɛl\.
Le latin a donné à la lettre x la seule valeur [s] et c’est en vertu de cette valeur phonétique qu’ont été écrits six, dix, ou un acronyme pour la suite de sons [us] (cf. les marques de pluriel en -oux), ou encore certains toponymes comme Bruxelles \bʁy.sɛl\ ou Auxerre \o.sɛʁ\.
Le Moyen-Âge a donné ensuite au x la valeur [ʃ], sous l’influence des transcriptions ibériques de l’arabe. C’est ainsi que l’emploi d’x comme inconnue en mathématiques est la simple translittération de la lettre arabe chin (šin).
Ce n’est qu’à la Renaissance que la lettre x a commencé à prendre la prononciation \ks\, avec le renouveau des études grecques, à cause des nombreux emprunts faits à cette langue depuis.
Gibbs
10 janvier 2016 @ 09:41
Étymologie
(966) Bruocsella ; (XIe siècle) Bruocesll ; (1047) Brucselle ; (1062) Brvsela ; (1095) Brucsella ; (XIIe siècle) Brussella ; (XIIIe siècle) Bruxelle.
Toponyme germanique composé de bruoc (« marais ») et sella (« salle, habitation »), littéralement « habitation au marais ». Voir le néerlandais broek (« marais ») et Selles, Broxeele pour d’autres toponymes construits avec *sella. Il est apparenté à l’allemand Bruchsal (ville du Bade-Wurtemberg).
Jean Pierre
10 janvier 2016 @ 10:56
Merci beaucoup Gibbs d’avoir éclairé ma lanterne.
J’ai déjeuné le mois dernier à Bruchsal, une ville moche et triste et qui à part l’origine étymologique ne saurait valoir Brussels.
Gibbs
10 janvier 2016 @ 12:08
Avec plaisir Jean Pierre.
Leonor
10 janvier 2016 @ 13:54
Mais le nom Bruchsal , la ville allemande, dit par un Français, se prononcerait ~ brourr- saal.
Les 2 rr que j’utilise ici ne rendent pas totalement compte de la prononciation exacte du » ch » allemand.
C’est volontairement que j’écris la transposition phonétique autrement qu’en alphabet phonétique international.
Gibbs
10 janvier 2016 @ 18:50
Jean Pierre,
Brussels telle que vous l’écrivez est en néerlandais.
ghighi
11 janvier 2016 @ 13:11
Brussels est en anglais . En néerlandais, c’ est BRUSSEL .
Philippe Gain d'Enquin
10 janvier 2016 @ 17:42
Parce qu’il s’agit d’une commune « XXXL »…
LAUS'ANNE
9 janvier 2016 @ 18:43
Qu’elle belle femme!
Albane
9 janvier 2016 @ 23:21
La Reine semble visiblement fort intéressée par cette exposition. Il n’y a qu’à bien regarder les photographies : sur la première, elle semble poser une question et en même temps j’ai l’impression qu’elle fait un effort de concentration ou de mémoire. Ce doit être une questions précise ou alors difficile à formuler. Sur la deuxième photo, la reine Mathilde a l’air fascinée par les deux combattants à cheval au premier plan au milieu de la cour.
Franchement, elle semble sincèrement intéressée et prise par ce qu’elle voit. Je crois qu’elle ne feint rien, et montre une certaine sensibilité pour cet art ou moins pour les œuvres qu’elle a contemplées.
Albane
9 janvier 2016 @ 23:22
Pardon : ou au moins pour…
Gibbs
10 janvier 2016 @ 10:00
Ixelles [iksɛl] (en néerlandais Elsene) est l’une des 589 communes de Belgique et une des 19 communes de Bruxelles-Capitale. Comme toutes les communes de Bruxelles, elle est officiellement bilingue. L’Université libre de Bruxelles est, en partie, située dans la commune.
J’ajouterai qu’il faut prononcer le « s » de Anvers et pour Molenbeek-Saint-Jean, il faut traîner sur les deux « e » et prononcer le son « é » tout comme pour Schaerbeek dont le (« Sch se prononce « Ska »), idem pour les deux « e » de Molenbeek, …
La difficulté vient de noms français et d’autres flamands (Anvers est en réalité Antwerpen), tout comme Gand qui est Gent, Courtrai qui est Kortrijk, …
C’est cela la Belgique : trois langues officielles et trois communautés.