Cliquez ici pour prendre connaissance des messes qui seront célébrées en mémoire du roi Louis XVI guillotiné le 21 janvier 1793. (Merci à Anne p.)
Cliquez ici pour prendre connaissance des messes qui seront célébrées en mémoire du roi Louis XVI guillotiné le 21 janvier 1793. (Merci à Anne p.)
jul
12 janvier 2016 @ 05:57
La liste est vraiment impressionnante !
Aramis
12 janvier 2016 @ 07:13
Certes mais Il y a des doublons…. Pourquoi pas plutôt des messes pour Robespierre, Danton et Saint Just ?Théoriquement ils en ont plus besoin que le fils de Saint Louis monté au ciel ! Mais il s’agit moins de prier pour le repos d’une âme que de se retrouver entre royalistes pour le seul événement régulier qui en rassemble quelques uns…la messe est un prétexte à un rassemblement qui relève plus du politique. Elle est instrumentalisee pour une mondanité.
Au fait, Sert on de la tête de veau chez Mollard ou déjeunera Luis Borbon ? Ce serait le comble….
jul
12 janvier 2016 @ 12:34
Vous n’avez pas tort Aramis lol
Malheureusement je crois que Robespierre, Danton et Saint Just ne peuvent pas être avec Jésus au Ciel vu qu’ils n’avaient pas la Foi. Ce serait un comble qu’un anti-chrétien soit avec Dieu.
Tout à fait c’est un moment de retrouvailles mais ce n’est pas pour cela qu’il ne faut voir dans les messes qu’une mondanité : il y aura une majorité de gens qui prieront sincèrement. Il ne faut pas être cynique non plus.
will34
12 janvier 2016 @ 17:50
Cher Jul,
N’oubliez pas la miséricorde, c’est fondamental, à commencer pour vous et pour moi, avant de parler d’autrui…
Bien cordialement,
jul
13 janvier 2016 @ 13:22
Bonjour Will34
Je suis touché par votre message. Votre pitié, votre grand coeur à l’égard de personnes dont tout indique qu’ils méprisaient Jésus m’impressionne :)
Qu’on parle de vous et de moi, je veux bien mais défendre l’indéfendable pour me contredire, c’est un peu fort :D
Aramis
12 janvier 2016 @ 19:30
Comment pouvez vous désespèrer du salut de tel ou tel homme ? Bernanos : peut on se retrouver sans repentir devant la face qui pardonne ? Et les ouvriers de la dernière heure ? Et le : ce n’est pas en disant seigneur, seigneur…. Etc.
Ça alors c’est incroyable : autrement dit, ne prions que pour les cathos (et en plus prions pour le salut d’un roi dont tous ceux qui participent s ces messes considèrent qu’il est un martyr et donc deja dans la compagnie de Jésus !!!!). de toute façon les autres sont au diable… Même des baptisés comme l’étaient les trois révolutionnaires dont je parlais !
Bon eh bien on va se retrouver un certain nombre hors de la compagnie de Jésus !
Moi je suis de ceux qui croiraient plutôt que Loyis XVI lui même, s’il y a un dieu de miséricorde et s’il est auprès de lui, prie pour eux et à intercèdé pour eux dès leur mort par application du pardon des offenses dont son testament est empreint contrairement à votre commentaire.
En tout cas vous faites une entrée fracassante dans l’année de la miséricorde, M. Jul !
Cosmo
13 janvier 2016 @ 10:26
Cher Aramis,
Sonnez hautbois, résonnez trompettes !
Au fond, Jul pose le débat de ce qu’il advient des plus grands criminels face à la Miséricorde divine. Mais ce débat est vain car il n’existe aucune réponse dans ce monde-ci. Quant à l’autre, c’est une question de Foi…
Alors, jugeons comme criminels ceux qui ont commis des crimes ( Robespierre, Danton, Saint-Just et cie ont payé leurs crimes de leur vie…et pour faire bonne mesure n’oublions pas Louis XIV, Louis XV, Napoléon et cie…) et laissons à Dieu le soin de faire son travail dans l’Au-delà. Jusqu’à présent, Il ne nous a jamais tenus informés de ses décisions. Et j’ai bien peur que cela continue ainsi jusqu’à la fin des Temps.
Amicalement
Cosmo
jul
13 janvier 2016 @ 13:25
Ah Aramis
Je crois que Robespierre, Saint Just et compagnie ne seront pas jugés d’après leurs péchés comme nous tous.
Je crois que tous les Hommes sont pécheurs
(même s’il y a des aussi des criminels).
Seule la Foi en Jésus sauve. Et je doute que ces messieurs l’avaient.
Aramis
13 janvier 2016 @ 20:15
Vous avez raison Cosmo !
Le Grand Muet depuis le début des temps le restera sans doute jusqu’à la fin si fin il y a …mais comme les hommes savent le faire parler en tous sens et à toutes fins !
Leonor
12 janvier 2016 @ 20:45
C’est quoi, cette vision du christianisme ?
Si Christ Sauveur il y a , il n’est pas venu pour les saints, il est venu pour les pécheurs.
Il n’est pas venu pour le pharisien du premier rang. Il est venu pour le publicain du fond du temple.
Enfin, en tout cas , c’est ce que j’ai lu. Dans les Evangiles.
Alors, ce qui serait un comble, c’est que Marc-Jean-Matthieu-Luc nous aient, ce disant, raconté des salades.
jul
13 janvier 2016 @ 13:32
Bonjour Léonor
Dans l’Evangile, Christ a sauvé effectivement les pécheurs mais SEULEMENT les pécheurs qui se sont tournés vers lui comme le publicain, la prostituée ou le larron crucifié et tous les autres exemples.
C’est ainsi qu’il justifiait auprès de ses disciples ou des pharisiens les contacts qu’il avait avec des personnes qu’ils considéraient comme impures.
Jésus a dit dans Jean 3,36 « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Jean 3:16
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »
Jean 6:51
« Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde. »
de même dans Marc 16:16 le seigneur a dit :
« Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné ».
ect… etc…
Cosmo
13 janvier 2016 @ 10:14
Jul, que faites-vous de la Miséricorde du Christ ?
jul
13 janvier 2016 @ 13:34
Bonjour Cosmo
Le Christ est miséricordieux envers ceux qui se tournent vers lui, pas envers ceux qui ne croient pas en lui.
Cosmo
14 janvier 2016 @ 12:14
Jul,
Il fut un temps où pour les Catholiques, être Protestant excluait ipso facto de la Miséricorde du Christ. Et être Catholique avait le même effet sur les Protestants. Etre papiste était être complice des horreurs romaines. Ne pas abjurer la foi de Luther ou de Calvin sur le bûcher ou sur la roue conduisait directement en Enfer, du moins c’est ce que les Catholiques de l’époque disaient.
Ceux qui ont vu Jeanne sur le bûcher étaient certains qu’elle finirait en Enfer ( je ne parle pas des autorités qui la sachant innocentes l’ont condamnée)…Et pourtant…
Toutefois le débat sur la rédemption des criminels est aussi vieux que le monde chrétien. Il est certain que voir Hitler ou Staline, ou tout monstre de moindre envergure, dans un coin, même petit, du Paradis a de quoi faire frémir.
Tout cela pose le débat de l’existence du Mal dans le monde. Comme Dieu le permet-il ? Mais il est vrai que l’homme a la liberté du choix entre le Bien et le Mal, ce qui nous conduit à croire à l’existence du Paradis et de l’Enfer.
Et quid de ceux qui ne sont pas Chrétiens ?
Les athées résolvent le problème en l’esquivant, ce qui rend le Mal encore plus terrible.
Le débat est sans fin. Une chose est certaine, les Bien et le Mal sont des notions universelles malgré des variante, entre les religions et les civilisation, souvent minimes.
Prenez le Christ, Socrate, Epictète, Marc-Aurèle, Bouddha ou Confucius et quelques autres ! Ils disent tous la même chose. Et c’est rassurant.
Bonne journée
Cosmo
jul
14 janvier 2016 @ 16:29
Ah Cosmo
Il y a toujours eu des gens qui, faisant fi des dénominations, ont regardé d’abord le cœur des gens. Quand la Foi est sincère les vrais croyants la reconnaissent.
Chez les Catholiques et les Protestants, chez ceux qui regardaient Jeanne d’Arc sur le bûcher également.
L’Homme est mauvais par nature : vous avez remarqué que nous sommes tous sujets à l’orgueil : vouloir vivre sans Dieu pour être notre propre dieu. Notre nature nous porte vers le mal et même nos prétendues bonnes actions ne sont pas entièrement bonnes car elles portent la trace de la vanité.
Ce qui est contre la volonté et le projet de Dieu.
Dieu permet l’existence du mal pour nous montrer que sans lui, nous causons des catastrophes, pour nous montrer que toutes les autres philosophies (polythéismes des forces de la Nature ou racisme, matérialisme historique ou libéral, cynisme etc…) sont des erreurs dangereuses pour l’Humanité et rendent nos vies inhumaines.
Dieu veut qu’on reconnaisse que comme dit Jésus : « Je suis la Vérité et la Vie ».
Attention, vous dites que l’Homme a le choix mais je pense que ce n’est pas toujours le cas. A cause de notre nature corrompue, nous faisons souvent de mauvaises choses que nous ne voulons pas faire sans le vouloir, sans même en être conscients.
Voilà pourquoi Jésus a donné sa vie pour racheter tous ceux qui croiraient en lui, car tous sont pécheurs.
Bonne soirée !
Jul
aubert
13 janvier 2016 @ 10:44
Votre raisonnement ne tient que parce que Dieu est chrétien. Ceux qui n’ont pas la Foi, la vôtre donc la vraie, ont peut-être un autre paradis…celui des 70 vierges ?!
jul
13 janvier 2016 @ 13:35
Bonjour Aubert
je vous renvoie aux citations indiquées plus haut.
Après c’est question de Foi. Si vous ne croyez pas en l’Evangile, on aura du mal à se comprendre :D
Leonor
14 janvier 2016 @ 00:27
Quand les crétins assassins de janvier 2015 sont arrivés au paradis, et ont demandé à consommer illico subito les 70 vierges promises, Mahomet leur a répondu qu’il n’y en avait plus , de vierges, vu que els gars de chez Charlie s’en étaient déjà occupés.
kalistéa
14 janvier 2016 @ 17:08
Et Mahomet, cher Cosmo ?vous avez peur de le citer ou il n’a pas d’avis sur la question?
Cosmo
15 janvier 2016 @ 10:44
Dear K,
Je n’ai pas cité Mahomet volontairement car je ne connais pas assez le Coran pour en déterminer la sagesse. La religion catholique a connu ses heures sombres, de par la volonté des hommes et non de par l’application des Evangiles. Suivre les Evangiles à la lettre ne peut conduire qu’au Bien, suivre le Coran à la lettre…je ne sais pas car je ne l’ai pas lu.
Amitiés
Cosmo
aubert
12 janvier 2016 @ 13:15
Aramis, Gérard vous expliquera mieux que moi, ce qu’est la Communion des Saints. La théologie est sa spécialité.
Après tout rien ne garantit que Louis XVI soit monté au Ciel malgré les voeux de l’abbé….peut-être est-il encore en chemin.
Robespierre, Danton, Saint-Just n’étaient que des enfants de choeur à côté de…qui ? de qui ? de Philippe-Egalité bien sûr. C’est pour lui qu’il faut prier. Mais Némausus et Mayg qui savent bien qu’on ne revient pas de l’enfer, même duc d’Orléans, ne perdent pas leur temps à égrainer des chapelets pour cette âme perdue.
aubert
12 janvier 2016 @ 13:17
l’abbé Edgeworth
Gérard
12 janvier 2016 @ 22:03
Mon Cher ne nous mettons pas à la place de Dieu… Prions en effet pour les âmes considérées comme perdues et en particulier pour ces pauvres enfants abusés qui croient gagner leur Ciel en massacrant les innocents et en se suicidant.
Il n’y a pas de limite à la puissance de Dieu et ça nous défrise quand nous pensons être les ouvriers de la première heure. Et vous avez raison comptons aussi pour nous sur la Communion des Saints.
Le premier à avoir été assuré du Ciel cher Jul n’était-il pas un larron ?
On peut sans doute prier pour Robespierre ou Danton mais qui voudrait prier pour les bourreaux du XXe siècle…
Il faut un certain repentir du plus grand criminel et le larron avait reconnu la divinité du Christ et sa propre culpabilité. Mais Dieu ne céda-t-il pas aux prières des Justes ?
jul
13 janvier 2016 @ 13:36
Bonjour Gérard
exactement, ces âmes sont considérées comme perdues
Tout à fait, un larron mais un seul des deux : celui qui s’est tourné vers Jésus
pas celui qui lui a craché dessus.
Ce double cas est un parfait résumé des Vérités de l’Evangile.
Aramis
14 janvier 2016 @ 14:03
Jésus a promis au bon larron d’être avec lui le jour même au paradis ; il n’a pas dit à l’autre larron que le royaume lui était définitivement fermé ! D’ailleurs l’Eglise en sa bonté d’âme a découvert ensuite le purgatoire !
jul
14 janvier 2016 @ 16:36
Ah Aramis
Il me semble que Jésus n’a pas parlé du purgatoire.
Je me contente de ses paroles. S’il avait voulu donner d’autres précisions, il l’aurait assurément fait.
Aramis
15 janvier 2016 @ 07:24
Jul vous m’étonnez ! Je sais bien que le purgatoire est une invention d’Eglise…. Êtes vous protestant en fait ? Votre seule la foi sauve me le faisait deja penser…
jul
15 janvier 2016 @ 13:08
Vous ne saviez pas Aramis ? :)
ARAMIS
16 janvier 2016 @ 08:35
non Jul je l’ignorais…mais l’avais compris dans les commentaires.
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:16
On se souvient avec Jacques Le Goff de La naissance du Purgatoire, purgatoire en germe dans l’Écriture.
Zorro
12 janvier 2016 @ 13:46
Vous oubliez que les rois de France ont été les lieutenants du Christ depuis le baptême de Clovis et ce jusqu’en 1793, et la France, fille aînée de l’Eglise.
Depuis la décapitation du roi Louis XVI par des révolutionnaires et après un procès totalement inique, la France est en état de pêché mortel (tout comme la Russie d’ailleurs). Les apparitions de la Sainte Vierge qui ont eu lieu par après ne disaient pas autre chose (ex. : Apparitions de la Salette). La France d’aujourd’hui est l’héritière de ce basculement.
Aramis
12 janvier 2016 @ 19:35
Oh ciel la France en état de pêché mortel ! Et comment en sortir ? En rétablissant la royauté ? Bon ben on n’en est pas sorti, alors !
Admirable instrumentalisation des « messages » des « apparitions » ! La Vierge à vraiment dit ça ? Vos sources ?
Zorro
13 janvier 2016 @ 14:06
Mes sources ? Un voici au moins une :
Prophétie et prière de Saint Pie X pour la France.
Saint Pie X, qui aimait beaucoup la France et fut très affecté par les évènements douloureux qui affectèrent les catholiques français au cours de son pontificat (expulsion des congrégations, loi dite de « séparation des églises et de l’état », inventaires et vexations contre le clergé…), prononça un jour ces paroles que l’on considère comme une prophétie sur l’avenir de la France :
« Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux Fonts Baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation.
Les mérites de tant de ses Fils qui prêchent la vérité de l’Evangile dans le monde presque entier et dont beaucoup l’ont scellée de leur sang, les prières de tant de Saints qui désirent ardemment avoir pour compagnons dans la Gloire Céleste les frères bien-aimés de leur patrie, la piété généreuse de tant de ses Fils, qui, sans s’arrêter à aucun sacrifice, pourvoient à la dignité du clergé et à la splendeur du culte catholique, et, par dessus tout, les gémissements de tant de petits enfants qui, devant les Tabernacles répandent leur âme dans les expressions que Dieu même met sur leurs lèvres, appelleront certainement sur cette nation les miséricordes Divines. Les fautes ne resteront pas impunies, mais elle ne périra jamais, la Fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes.
Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas très éloigné, où la France, comme Saül sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une Lumière Céleste et entendra une voix qui lui répètera : « Ma Fille, pourquoi Me persécutes-tu ? » . Et, sur sa réponse : « Qui es-tu, Seigneur ? », la voix répliquera : « Je suis Jésus, que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même « . Et elle, tremblante, étonnée, dira : » Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? ». Et Lui : « Lève-toi, lave-toi des souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, Fille Aînée de l’Eglise, nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et devant les rois de la Terre ».
A l’occasion de la béatification de Jeanne d’Arc, le saint Pontife prononça aussi les paroles suivantes :
« Je n’ai pas seulement l’espérance, j’ai la certitude du plein Triomphe… Je suis affermi dans cette certitude par la protection des martyrs qui ont donné leur sang pour la foi, et par l’intercession de Jeanne d’Arc, qui, comme elle vit dans le Coeur des Français, répète aussi sans cesse au Ciel la prière : Grand Dieu, sauvez la France ! ».
C’est une source historique. A vous de tirer vos propres conclusions selon vos croyances ou perceptions
Aramis
14 janvier 2016 @ 14:00
Vu que tout ça a grosso modo plus d’un siècle, on peut dire que la réalisation de tout ça prend du temps ….
Zorro
14 janvier 2016 @ 17:37
Une foi d’inquisiteur, n’exagérons rien ! Je connais (bien imparfaitement) mes fondamentaux c’est tout. Ainsi, je suis le premier à reconnaître que je suis pêcheur cher Aubert.
Large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. (Matthieu 7:13)
Je prie pour l’humanité, mais ça ne suffit pas pour enlever le pêcher des autres, étant donné que je suis pêcheur. Seul le Sacrement de pénitence et de réconciliation peut réconcilier le croyant avec son Père.
Leonor
12 janvier 2016 @ 20:49
On rêve, là.
C’est quoi, ce charabia ?
Zorro, vous ne nous aviez pas habitués à cela.
Clovis s’est converti parce qu’il y avait intérêt. L’alliance de l’Eglise était politiquement déterminante, c’est tout.
Alors, le cirque » fille aînée de l’Eglise », Mon Dieu (oui), de grâce (oui), qu’on nous l’épargne.
NB : je suis croyante. Jusqu’à un certain point . M
Zorro
13 janvier 2016 @ 13:56
Voyons, Leonor,
Un peu de respect ! Vous m’aviez habitué à mieux.
Je ne suis absolument pas d’accord avec vous concernant la conversion par intérêt de Clovis. Il a épousé une Sainte (Sainte-Clotilde) ne l’oublions pas.
La France était la fille aînée de l’Eglise, c’est un fait. Sous l’Ancien Régime, c’était le cas. c’est un fait historique.
Sans doute voulez-vous mettre en doute mes capacités d’historien?
Accrochez vous car j’ai de la bouteille.
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:20
Beaucoup se convertissent non seulement parce qu’ils ont la foi mais aussi parce qu’ils considèrent qu’il est de leur intérêt pour leur salut de se convertir.
Leonor
12 janvier 2016 @ 21:22
» La France est en état de péché mortel » .
Comment peut-on dire une telle insanité ! Zorro ! Reprenez-vous !
C’est tellement inconcevable que je ne vais pas me donner la peine d’argumenter.
Zorro
13 janvier 2016 @ 14:00
Et pourtant Leonor, c’est la vérité.
Il n’y a qu’a constater les dirigeants actuels et futurs.
Gérard
12 janvier 2016 @ 22:37
Il me semble que le message de La Salette porte plus sur l’impiété de ce temps et de l’avenir que du passé et les dangers qu’elles évoquent ne devaient pas arriver en cas de conversion.
aubert
13 janvier 2016 @ 10:40
D’autant plus Zorro que c’est le Saint-Esprit lui-même qui, depuis le Ciel transporta dans son bec la Sainte Ampoule pour sacrer les Très Chrétiens, Fils aînés de l’Eglise et lieutenants du Christ qui dès le Sacre reçu guérissaient les écrouelles.
Louons le Très Haut de compter encore, malgré la damnation de la France et de la gueuse, des Ames comme la vôtre qui par leur piété nous assurent le Salut éternel.
Je comprends votre pseudo, vous êtes au service des bons pour châtier les méchants.
Zorro
13 janvier 2016 @ 14:58
Je sais que le pêché n’est plus pris en compte dans nos sociétés avide de consumérisme et de divertissements. D’un point de vue théologique, la notion de pêché et de pêché mortel est une réalité. Ainsi, la France en état de pêché mortel depuis l’exécution du roi en 1793 était une réalité pour une écrasante majorité de français de cette époque. En effet, les Français sous l’Ancien régime étaient très pieux et eurent beaucoup de mal à accepter les idées révolutionnaires et la laïcité anticatholique (Cf. le génocide des vendéens par exemple) contrairement à ce que la propagande républicaine s’évertue à proclamer depuis deux siècles (genre : « la révolution, c’est le bonheur ; l’Ancien régime, c’est l’obscurantisme »).
Mais rassurez-vous, être en état de pêché mortel est une notion qui n’a pas d’impact sur le réel pour les incroyants, les incrédules ou ceux qui sont adeptes du « new age » ou de la légèreté. Pour préciser je dis que la France est en état de pêché mortel, pas les français à titre individuel. Quoi que, je me demande si se moquer de ou ironiser sur Jésus ou l’Esprit-Saint ne serait pas quand même faire acte de pêcher mortel. Si j’étais vous j’irai me confesser.
aubert
14 janvier 2016 @ 12:32
Dieu créa l’homme à son image. On a ici l’impression que Zorro crée Dieu à son image.
La Charité que vous semblez ignorer au profit d’une Foi d’inquisiteur vous impose de ne pas m’accuser de péchés, même véniels mais qu’au contraire vous priiez pour moi ce dont vous ne m’avez pas encore fait part.
Allez remontez sur votre cheval et tracer votre Z.
Zorro
14 janvier 2016 @ 17:38
Une foi d’inquisiteur, n’exagérons rien ! Je connais (bien imparfaitement) mes fondamentaux c’est tout. Ainsi, je suis le premier à reconnaître que je suis pêcheur cher Aubert.
Large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. (Matthieu 7:13)
Je prie pour l’humanité, mais ça ne suffit pas pour enlever le pêcher des autres, étant donné que je suis pêcheur. Seul le Sacrement de pénitence et de réconciliation peut réconcilier le croyant avec son Père.
will34
12 janvier 2016 @ 17:42
Aramis, je comprends votre souci…
Soyez sûr que Dieu esr
Aramis
12 janvier 2016 @ 08:04
Après vérification sur le site Web Mollard, il semble qu’on n’y serve pas de tête de veau. Louis ne subira donc pas cet affront !
Jean Pierre
12 janvier 2016 @ 08:07
Plus possible de trouver une excuse valable pour ne pas aller à la messe LouisXVI. Il y en a sûrement une près de chez vous.
Je constate juste que le comte de Paris ou Rémy de BP préfèrent honorer la mémoire d’un homme – roi certes – dédédé il y a 220 ans que celle de leur beau-frère ou proche cousin mort l’automne dernier.
Je ne suis pas loin de penser que l’assassinat de ce malheureux Louis XVI est instrumentalisé.
Pierre-Yves
12 janvier 2016 @ 12:21
Vous avez raison, c’est plus facile de trouver une messe à la mémoire de Louis XVI qu’un poissonnier ou un marchand de couleurs…
Gérard
12 janvier 2016 @ 22:14
Au bord de la mer nous avons ici deux messes pour Louis mais beaucoup de poissonniers et quelques marchands de couleur.
jul
12 janvier 2016 @ 12:36
Hélas Jean Pierre !
Si cela peut vous rassurer dites-vous que le Prince Louis représentait les Bourbons dont les Orléans font partie.
Gérard
12 janvier 2016 @ 22:19
Les Chrétiens savent bien que Louis mort pour sa foi et parce qu’il était le roi est mort en martyr pour Dieu mais aussi pour l’idée qu’il avait de la France. On sait depuis Pie VI qu’il faut prier avec lui plus que pour lui.
Cosmo
13 janvier 2016 @ 10:30
En effet, cher Gérard, on oublie que c’est le refus de la Constitution civile du Clergé qui est à l’origine des malheurs de Louis XVI. Le reste ne fut qu’un enchaînement funeste des évènements. Il est étonnant de voir que Louis XVI est mort pour une idée qui n’aurait pas déplu à Louis XIV.
Amicalement
Cosmo
Aramis
14 janvier 2016 @ 13:57
Et chacun sait Cosmo que si la France est en état de péché mortel comme le dit zorro c’est à cause de Louis Dieudonné XIV qui malgré son nom refusa de satisfaire aux exigences du Sacre Cœur !
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:26
Certes Cher Cosmo mais tout pécheur qu’était Louis XIV il était moins dangereux pour l’Église que ceux qui allaient prendre le pouvoir en France en cette fin du XVIIIe siècle…
aubert
13 janvier 2016 @ 10:50
1. Mort pour sa foi, pour sa foi ??? peut-être aussi à cause de son incapacité.
2. il n’y a pas besoin de Pie VI pour savoir que tous nos frères, tous, méritent nos prières.
Antoine
13 janvier 2016 @ 11:15
Pour une fois, Aubert, je vous rejoins. On peut être royaliste, honorer la mémoire du roi martyr, mais pour moi c’est aussi une chiffe martyre !
Leonor
14 janvier 2016 @ 00:43
Et j’approuve Aubert mille fois.
Nos frères, tous nos frères.
Je ne vois tout simplement pas comment un Dieu, s’il existe , si c’est bien lui qui est à l’origine de la Création, donc des hommes, pourrait renier l’un quelconque de ses enfants. Que cet enfant soit papou , zoulou ou eskimo. Qu’il parle latin, javanais ou verlan.
Car si ce Dieu-là reniait l’un de ses petits, il ne mériterait pas d’être Dieu.
Pas besoin d’une fac de théologie pour comprendre cela.
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:33
Non ils ne l’ont pas tué pour l’avoir jugé incapable. Il a peut-être été tué pour ne pas avoir étouffé la Révolution dans l’œuf mais cela Louis le juste ne le pouvait.
Pie VI a dit que Louis était mort martyr et qu’on devait le prier plus que prier pour lui car il est près de Dieu. Il ne sera pas canonisé parce que chez ses bourreaux il y avait non seulement la haine de l’Église mais la haine du roi.
Leonor
14 janvier 2016 @ 00:35
Mort pour sa foi ?
Vous allez bien ?
Louis XVI était un brave homme , qui n’avait pas l’étoffe d’être roi.
Ca, c’est une des raisons.
L’autre raison est qu’il a eu le malheur en pleine période dite des Lumières, qui prétendaient tout savoir mieux que tout le monde.
Je résume…..
La foi n’a rien à voir là-dedans. Hormis dans l’enchaînement de circonstances décrit par Cosmo. Mais qui n’est qu’une des étincelles ayant mis le feu aux poudres.
Cosmo
14 janvier 2016 @ 12:35
Chère Leonor,
Le débat est complexe. Oui, Louis XVI est mort pour sa Foi, sa foi en la suprématie de la Sainte Eglise Catholique sur la société civile. Et c’est pour cela que la Constitution civile du Clergé lui faisait horreur, comme à Marie-Antoinette. Ils ont bien sûr eu du mal à accepter la fin de l’idée du « Roi source de la loi », mais somme toute, une fois la surprise passée, la monarchie constitutionnelle allait bien à Louis XVI, moins à Marie-Antoinette, qui pourtant venait d ‘une famille qui ne régnait qu’avec de grandes limitations à son pouvoir.
Les évènements de 1789 sont la conséquence de la faiblesse du roi, de la frivolité politique de la reine, de l’incurie du gouvernement, de l’inconscience de la noblesse, de l’appétit de la bourgeoisie montante et de la pauvreté du peuple…Cela fait beaucoup pour une même période.
Je crois que la Foi n’a rien à voir avec les causes qui ont mené Louis XVI à l’échafaud. Mais c’est le refus de la Constitution civile du Clergé qui a été l’ultime cause de la décision révolutionnaire. Si le roi n’adhérait pas à tout le Credo de la Nation, il ne pouvait en être le chef. Et pour pouvoir maintenir la Foi de ses pères, Louis XVI a consenti à ce que la reine fasse appel à sa famille, autrement dit l’Etranger. Attitude à laquelle jamais Louis XIV n’aurait consenti, lui qui se serait bien vu comme le souverain anglais, Chef de l’Eglise Gallicane.
La mort de Louis XVI fut un acte hautement symbolique, éradiquant du même coup la monarchie et la religion romaine. Celle de Marie-Antoinette fut la basse vengeance d’un peuple qui souffrait de la faim.
Je crois que la France actuelle vit encore sous ce double crime. Reconnaître officiellement l’iniquité des leurs procès serait une bonne chose et permettrait à la République de se remettre d’aplomb. La différence entre la République française, et les autres, Russie mise à part, est qu’elle est née dans le sang de son peuple.
Amicalement
Cosmo
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:36
Magistral mon Cher Cosmo. Tout est dit.
Charles
12 janvier 2016 @ 09:49
Rassurant de constater que plus de 200 ans après les faits, les Français se souviennent de la mort atroce du Roi Louis XVI.
Pour ma part, le 21 janvier je serai présent à l’office de Saint Germain l’Auxerrois en présence de Mgr le Comte de Paris et de Madame.
Aramis
12 janvier 2016 @ 13:34
Quelques français Charles quelques milliers sur 60 millions ..
Gérard
12 janvier 2016 @ 22:16
Les messes pour Louis XVI sont aussi un rappel des méfaits du totalitarisme et du seul matérialisme.
Albane
12 janvier 2016 @ 22:04
Allez-vous chaque année à une messe pour le repos de Louis XVI, Charles ?
Je vous l’avoue, je n’ai pas le temps, alors je fais juste une prière et je rappelle à des connaissances cet anniversaire, car contrairement à ce que vous affirmez, les Français ne s’en souviennent pas tous. Comme c’est triste de ne pas faire mémoire de ce décès qui est un crime réel !
J’ai aussi une pensée émue pour les autres victimes de la famille royale : Marie-Antoinette, le pauvre petit Dauphin (s’il est mort à la prison du Temple) et Madame Élisabeth, sœur du Roi. Et Mme de Lamballe, dont la tête a été promenée sur une pique !
Non, il faut arrêter de toujours prendre en exemple la Révolution, et on doit penser à l’énorme saignée qu’elle a opéré dans toute la société.
Antoine
13 janvier 2016 @ 11:17
Bien d’accord avec Vous, Albane. Et s’il en est une qui mériterait d’être béatifiée, c’est Mme Elisabeth, « le seul homme de la famille ».
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:40
Admirable en effet Madame Élisabeth et l’on voit la chape qui pèse sur le pays depuis si longtemps alors que les canonisations se sont multipliées en Espagne ou dans l’Europe de l’Est. La sérénité n’est hélas pas souvent française.
Charles
13 janvier 2016 @ 15:59
Albane,
Je fais en sorte d’être présent chaque année à la messe pour le repos de Louis XVI, célébrée en l’église Saint Germain l’Auxerrois.
C’est un moment unique dans l’année pour se souvenir et pour prier pour Louis XVI, Marie-Antoinette et les autres victimes de la révolution comme le souhaite le Comte de Paris.
C’est aussi une occasion de retrouver les Princes et de déjeuner avec des amis à la sortie de la messe.
Je garde chaque année une place pour cette messe dans mon carnet de rendez-vous, afin de rendre hommage à Louis XVI.
Albane
14 janvier 2016 @ 21:22
C’est très bien de votre part, Charles.
MILENA
12 janvier 2016 @ 10:34
Paix à son âme, Les révolutionnaires français, tellement sanguinaires qui n’avaient rien à envier aux SS, l’ont bien sûr non seulement guillontiné mais ont sali sa mémoire, ils ont donné une image tellement fausse de ce roi, pour justifier leurs crimes atroces. A ce sujet, Il faut lire le dernier livre paru sur louis le 17ème….Il y a eu des cruautés innomables perpetrés à l’époque que l’inquisition à côté c’était de la rigolade (façon de parler bien sûr). Je suis très contente de savoir que la mémoire de ce Roi est encore honorée de nos jours.
Licorne
12 janvier 2016 @ 13:22
Comparer les révolutionnaires et les SS…c’est vraiment absurde!
Je n’ai pour ma part aucune sympathie pour la période dite de « la terreur », mais nul ne peut nier qu’il s’est aussi écrit de belles pages d’histoire pendant la révolution. Je n’aurais pas pour ma part voté la mort du roi, mais on ne doit pas perdre de vue qu’avant de perdre la tête, Louis XVI roi de France et de Navarre, devenu entre temps « roi des français », n’a pas perdu sa couronne en 1789, il l’a -à mon avis- laissée tomber stupidement, déguisé en valet, dans une épicerie de Varennes…
Luise
12 janvier 2016 @ 18:12
« La terreur » a été terrible ! Combien de mères de famille ont été guillitoné, pour la seule raison qu’elles étaient nobles ?
Antoine
13 janvier 2016 @ 11:25
Luise, contrairement à une idée reçue les aristocrates ont été bien moins nombreux à monter sur l’échafaud que les simples gens du peuple. C’était une période abominable où tout le monde dénonçait tout le monde, parce qu’on convoitait la femme de son voisin, ou ses champs, ou sa maison, et que l’envoyer à la guillotine permettait de satisfaire ses basses envies ou de régler ses comptes. Je simplifie, mais c’était l’esprit. Une tache indélébile de notre histoire que la république s’est ensuite chargée de bien ripoliner et de nous présenter sous de riantes couleurs.
Luise
14 janvier 2016 @ 07:12
Antoine,
oui période abominable, mais mes ancetres ont été guillotinés
Leur faute unique était d’etre aristocratiques
Antoine
14 janvier 2016 @ 11:58
Je vous comprends, Luise, car trois guillotinés dans ma famille : un prêtre réfractaire, sa soeur religieuse et son frère meunier (dont je descends). Aucun aristocrate…
Luise
14 janvier 2016 @ 12:25
Antoine, je suis desolée pour votre famille.Les liens de famille sont sacrés. Peu import aristocrate ou non, nous sommes tous fils de Dieu
Leonor
12 janvier 2016 @ 21:29
Ce qu’on continue à appeler la Révolution française était en fait une guerre civile .
Nous crions d’indignation au vu de ce qui se passe en Syrie et en Libye, avec toutes les conséquences. Or, c’est assez semblable à ce qui s’est passé en France .
Mais nous ne voulons pas le voir, pas le savoir, et continuons à l’enseigner via tous les manuels scolaires. C’est un mensonge national.
Je ne vois pas trop où sont les belles pages d’histoire que vous évoquez, Licorne, sans vouloir vous offenser.
Licorne
13 janvier 2016 @ 10:00
Vous ne m’offensez pas Leonor, mais je pense que des représentants de la nation, réunis en assemblée et décidés à donner une constitution à leur pays, c’est une belle page d’histoire. C’est un acte politique d’une grande modernité, une forme de maturité qui s’exprime. Je crois que le 14 juillet 1790 est une belle date, on ne devait pas trouver beaucoup de républicains à cette époque! un peuple aux libertés garanties par une constitution, des français égaux devant la loi et réunis autour de leur roi..c’est ce que j’appelle « de belles pages d’histoire ». Comme souvent, (et cela fait écho aux événements contemporains que vous évoquez), les extrémistes des deux bords ont tout gâté! ultra-royalistes intransigeants et idéologues du genre de Marat sont les deux faces d’une même médaille qui se nourrissent des haines, des peurs et des ignorances et dont les victimes ne sont pas que le roi et sa famille, mais le peuple tout entier, entrainé sans le vouloir dans une folie sanguinaire collective. Se sont toujours les modérés, les gens éclairés et les plus fragiles qui sont les victimes de ces gens. On ne refait pas l’histoire mais la politique des capétiens a toujours été de protéger les plus faibles face aux intérêts politiques, économiques et particuliers des puissants, ce n’était plus le cas sous Louis XV, la monarchie éloignée des réalités du pays, coupée du peuple dans le carcan doré de Versailles, n’a pas su se reformer, évoluer et s’est trouvée piégée, on ne pouvait plus régner en 1789 comme en 1670!
On doit s’adapter, savoir sacrifier le superflu pour sauver l’essentiel. La révolution pouvait-elle être évitée? je le crois! la monarchie est un système en mouvement, « un organisme vivant » qui pour perdurer doit savoir coller aux réalités, sans sacrifier sa part de « magie » (sous peine d’être balayée par « le réel »), et parfois, comme le dit « le prince Salina », aider à ce que « tout change pour que rien ne change ». Louis XVI, malgré ses qualités humaines évidentes, n’était pas l’homme de la situation. J’aime notre histoire et il est évident qu’elle a sa part d’ombre, mais je persiste à penser que comparer les geôliers du temple et les SS d’Auschwitz est un non sens et une absurdité!
Pour terminer, je vous cite une phrase du précédent comte de Paris lors d’une interview télévisée, c’était je crois à l’époque ou la monarchie en Angleterre subissait de nombreuses attaques, dans les années 90: « La monarchie peut et doit et il est inévitable qu’elle s’adapte si elle veut rester, je pense que c’est ce que les anglais (la famille royale) comprendront sans tarder »!
Leonor
14 janvier 2016 @ 01:09
Comme cela, je peux à peu près vous suivre, Licorne. Pas sur le 14 juillet, qui était à mon sens une bêtise d’une foule surexcitée, mais sur les Etats-Généraux, oui, – sur le dérapage des ultras de tous bords, oui .
Nous sommes d’accord que le malheureux Louis XVI n’était pas apte à être roi – comme ailleurs et plus tard Nicolas II de Russie.
Par contre, je ne vous suis pas totalement sur » un peuple aux libertés garanties par une constitution ». Bien entendu, c’était l’idée d’ensemble; elle était fondamentale, et novatrice par rapport au passé et aux autres Etats d’Europe.
Mais ce concept était ,- et reste – lourdement contredit en France par la chape qu’a posée le jacobinisme sur les provinces françaises.
Liberté, libertés, à condition qu’elles soient conformes aux décisions prises par un gouvernement central, dans une France centralisée à l’extrême.
…….. Quand ma langue sera reconnue comme langue nationale, ainsi que d’autres langues autochtones du territoire français – je le revendiquerai toujours – , alors, et alors seulement, on pourra considérer que les libertés du peuple sont respectées et garanties.
Amputer des habitants du territoire de leur langue est une atteinte fondamentale à la personne et à sa liberté.
C’est pourtant ce qu’a fait la France, et ce qu’elle fait encore.
Je sais, Licorne : ça peut paraître moins grave que le Goulag, ou le droit d’embastiller sans jugement. Ca peut paraître exagéré, tant pis. Car, quelle souffrance ….
Cordialement, Licorne.
Zorro
14 janvier 2016 @ 12:06
Pour moi, la liberté telle que prônée en 1789 s’apparentait plus à celle de la liberté du loup dans le poulailler.
A titre d’exemple, la liberté de commerce a conduit à la spéculation sur le prix du grain (déjà encouragée par les Lumières et les Encyclopédistes et mise en pratique sous Louis XV sous pression des physiocrates). Quand Louis XVI a voulu remettre de l’ordre dans le commerce du grain et revenir en arrière, le chemin de croix a commencé pour lui !
Il faut lire l’article très intéressant (pour une fois !) consacré à la « Libéralisation du commerce des grains sous l’Ancien Régime » sur Wikipedia. Ça permet de mettre les choses en perspectives et de s’écarter enfin de la légende hagiographique !
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:53
Les geôliers ne sont pas les plus coupables et ils ont obéi aux ordres comme les SS et tant d’autres mais ces bras ont été armés. Bien sûr la monarchie devait se reformer et elle l’aurait fait comme les autres mais il y a encore beaucoup à faire pour faire régner la justice et la paix.
Albane
12 janvier 2016 @ 22:15
Licorne, les SS ont massacré systématiquement au nom de l’idéologie nazie qui préconisait la sélection des races. Là, une partie des révolutionnaires s’en est pris violemment à la population française, au nom de la République, ce qui était totalement absurde. Ils ont quand même promené un nombre incalculable de têtes au bout de leur pique, ils ont promis des procès pour le Roi et la Reine dont les avocats n’eurent pas le temps de se préparer, ils s’en sont pris pendant la Terreur à toute la population civile – la guillotine fonctionnait sans cesse -, ils se sont entretués eux-mêmes à la fin. La liste des horreurs n’est pas terminée, mais sans être aussi importante que celle perpétrée par les SS, cette boucherie a disséminé une grande partie de la population française, sans raison.
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:55
C’est vrai Albane. On a fini par demander pardon pour Vichy mais pas pour la Terreur ou pour la Vendée.
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:45
Non ce n’est pas absurde. La terreur n’est pas française, allemande, de gauche, de droite, la terreur est monstrueuse.
La question n’est pas de savoir comment Louis fut arrêté ou comment un Juif fut reconnu, la question est de savoir pourquoi ils ont été assassinés.
Zorro
12 janvier 2016 @ 13:54
Absolument Milena,
Le récit des témoins de la prise des Tuileries (journée du 10 août 1792) relate des faits abominables perpétrés par les insurgés : des viols, des massacres et même du cannibalisme ! Cet épisode déterminant de la révolution française a été perpétré par une bande d’excités en majorité des malfrats et des mercenaires recruté dans le port de Marseille
La révolution française a été un évènement atroce et la France d’aujourd’hui n’a pas fini d’en payer le prix.
Helka
12 janvier 2016 @ 19:44
Je suis tout à fait d’accord avec vous et vous ne parlez pas du génocide vendéen! C »est une tâche indélébile dont il est fait peu de cas et que nos enfants et a fortiori nos petits-enfants ignorent totalement, tant l’Histoire de France est malmenée depuis des lustres, au point de pratiquement de disparaître des programmes scolaires de nos jours!….
Naucratis
15 janvier 2016 @ 11:38
Il faut avoir un manque de culture historique certain pour oser comparer les révolutionnaires français aux SS de la Seconde Guerre mondiale.
Certains commentaires sont affligeants.
Aramis
15 janvier 2016 @ 13:42
Je vous rejoins Naucratis. A force de vouloir mettre le nazisme à toutes les sauces on édulcore son aspect pervers et organisé inédit dans l’histoire humaine…
Si l’on s’en tient simplement aux massacres il y en a eu dans à toutes les phases de l’histoire …la conversion des pays germaniques au christianisme par Charlemagne a été forcée au fil de l’épée !
Mais on ne peut pas tout ramener aux SS !
Au demeurant on peut s’interroger : la société d’avant 1789 était elle si Bonne et si douce pour tous pour susciter un tel désir de changement et en certains moments une telle haine ? Si la révolution est aussi monstrueuse qu’on le dit ici, on peut s’interroger sur la qualité de la société qui a engendré un tel monstre …
Gérard
17 janvier 2016 @ 00:04
Mais on peut aussi justifier les crimes du prétendu ÉI et de ceux qui s’en réclament. On peut se dire que tout est relatif, le bien, le mal…
On peut aussi se faire complice de toutes les abominations en voulant jouer les esprits forts.
Les hommes ne sont pas à condamner mais les crimes quels qu’aient été les époques ou les criminels.
Gérard
16 janvier 2016 @ 23:58
Je vous croyais légitimiste Naucratis !
Naucratis
17 janvier 2016 @ 08:38
Croyez bien que je le suis et le serai toujours !
Au passage, je vous remercie de ne pas user de termes méprisants comme le font certains.
framboiz07
12 janvier 2016 @ 11:06
Rien à Reims, ville des sacres , importance de l’Ouest & quelques cocktails dinatoires , apéro avec point d’exclamation ou repas chez les moniales : Expressions d’une sociabilité .
Aramis
12 janvier 2016 @ 13:39
Cérémonies mondaines ! Célébration hors sol de vaines espérances et de vraies chimeres
Gérard st-louis
12 janvier 2016 @ 12:21
Je viens de voir l’émission L’ombre d’un doute sur Louis XVII. Quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi le roi Louis XVI n’a t-il jamais été canonisé à l’instar de la famille impériale russe? Il me semble n’y avoir jamais eu de tentatives pour le rendre au moins vénérable ou bienheureux. Le roi-martyre mériterait cet hommage ainsi que son fils.
Leonor
12 janvier 2016 @ 21:34
On ne voit pas trop au nom de quelles actions ou autres la Congrégation pour les causes des Saints instruirait le procès en canonisation de Louis XVI et de son fils.
Ceci dit sans rien de péjoratif à ‘lencontre de Louis XVI.
Mais ça n’a simplement rien à voir.
Gérard
17 janvier 2016 @ 00:08
Louis est mort en martyr et son fils aussi et cela suffit pour une canonisation mais martyrs de la foi certes mais aussi de la politique et cela fut exposé par Rome dès la Restauration. L’Église orthodoxe russe est à cet égard moins regardante il faut le dire.
Albane
12 janvier 2016 @ 22:30
Gérard st-Louis, à la fin de son livre sur Louis XVI, aux éditions Perrin, Jean-Christian Petitfils accorde quelques pages à cette question de canonisation. C’est un ouvrage parmi d’autres, mais il résume assez bien l’état actuel des choses. Ce n’est pas impossible, mais il faudra un certain temps. C’est à l’archevêque de Paris d’ouvrir une procédure, il me semble.
Pour cela, il faudrait se focaliser surtout sur les dernières années de vie du Roi aux Tuileries, puis à la prison du Temple : il est resté ferme sur ses positions, a refusé des lois qui étaient contre sa conscience de chrétien alors qu’il aurait pu « collaborer » pour sauver sa famille et lui-même, a essayé de limiter sans trop de succès le nombre de victimes de ces horreurs, a aussi pris du temps pour éduquer ses enfants alors qu’il aurait pu pendant ce temps ourdir des plans. Il aimait la France, il était pacifique. Il est mort en Roi chrétien. On pourrait dire plein d’autres choses.
Bref c’est possible, mais quand ?
Beaucoup de livres et d’articles sur internet traitent de la question. Jetez-y un coup d’œil, c’est passionnant !
Albane
Albane
12 janvier 2016 @ 22:32
J’ajoute qu’il y a eu plusieurs tentatives pour lui donner au moins le titre de vénérable, mais cela a échoué. Cependant, cela est arrivé à de nombreuses personnes qui sont canonisées désormais, donc encore une fois tout est possible.
Antoine
13 janvier 2016 @ 11:33
Le titre de vénérable est le premier pas vers la canonisation, octroyé en général lors de l’introduction officielle de la cause. Puis l’impétrant parvient à celui de bienheureux (béatification) si la cause en est jugée digne. Et enfin, le summum, il devient saint (canonisation) si le procès en canonisation a une issue favorable. Mais on peut très bien rester coincé à une étape et n’en plus bouger. Ou alors les franchir à vitesse grand V comme Mère Thérésa ou Jean-Paul II.
Albane
14 janvier 2016 @ 21:24
Il faut d’ailleurs, Antoine, un miracle du futur saint pour une canonisation.
Gérard
17 janvier 2016 @ 00:11
Et même pour une béatification sauf pour les martyrs. Mais si Charles d’Autriche est bienheureux Louis peut l’être aussi disons-le…
Albane
12 janvier 2016 @ 22:36
Enfin, une des tantes de Louis XVI, Madame Louise de France, est vénérable. Certes, elle a vécu saintement au couvent, mais elle n’a pas subi la Révolution, alors que le Roi l’a subi et n’a pas cherché son intérêt personnel mais celui de la France et de Dieu. Il est en quelque sorte un martyr de sa foi, comme beaucoup de religieux guillotinés à la révolutions et qui ONT été canonisés ou béatifiés suite à cela.
Gérard
17 janvier 2016 @ 02:18
Sa sœur Marie-Clotilde, reine de Sardaigne, est également vénérable et l’héroïcité de ses vertus a été reconnue en 1982.
Ogier le Danois
12 janvier 2016 @ 22:43
L’église orthodoxe a toujours été outre-mondaine et maniée par l’état. Elle n’a jamais savoir vraiment guider les fidèles, mais les consoler quand l’état, aidé par l’église, leur a abusé.
L’église catholique, de l’autre côté, a évolvé avec les temps (avec quelque retard) et a vraiment pu et su guider les fidèles, souvent pour les mêmes buts que l’état, mais aussi contre l’état.
Alain Golliot
12 janvier 2016 @ 22:58
Aucun miracle ne s’est produit. A quel titre ? D’autres sont morts aussi, et certainement en chretiens
Gérard St-Louis
14 janvier 2016 @ 13:40
L’empereur Charles d’Autriche et Zita ont déjà débutés leurs procès de canonisation. En réalité, c’est le traitement différent entre la cause de Louis XVI et de Charles de Habsbourg qui me dérange le plus. On doit juger au Vatican que Louis XVI est un sujet encore trop politique.
Cosmo
15 janvier 2016 @ 10:52
Gérard Saint-Louis,
L’empereur Charles a été béatifié, l’impératrice Zita pas encore ou jamais. Le procès en canonisation de l’empereur est en cours.
On ne peut comparer les deux souverains car Louis XVI, mis à part les voeux de son testament, n’a pas épargné le sang de son peuple. L’empereur Charles l’a fait. Louis XVI n’était pas un mystique, l’empereur Charles l’était. L’empereur Charles a été pris dans la tourmente d’une guerre qu’il n’avait pas voulue, Louis XVI par la tourmente d’une guerre qu’il avait souhaitée.
Tout cela fait des différences notables.
Bonne journée
Cosmo
Gérard
17 janvier 2016 @ 21:11
C’est une question intéressante mon Cher Cosmo et peu abordée.
En y réfléchissant mon sentiment sur ce point est que la position de l’Église sur la guerre a varié au cours des siècles et il faut la se placer dans le contexte de l’époque que l’on considère. Saint Louis par exemple fit la guerre.
C’est précisément surtout l’horreur de la Première guerre mondiale qui a conduit Benoît XV à une position très pacifiste qui a prévalu ensuite après la Seconde guerre mondiale et au moins jusqu’à Paul VI. Cependant l’Église a toujours accepté, et le pape François le rappelle comme le Catéchisme de l’Église catholique, l’idée de guerres justes, qu’il faille résister à l’oppression et à la soumission sous peine de courir des dangers encore plus grand qui feraient encore plus de morts. On voit évidemment cela aujourd’hui.
Quant à Louis XVI je ne crois pas qu’il ait été un roi guerrier, on ne peut mettre à son compte la guerre contre l’Autriche dans le contexte de la Révolution française. Il y a certes la guerre d’Indépendance américaine à propos de laquelle il hésita beaucoup dans un contexte de traditionnelle rivalité avec l’Angleterre et alors que l’Amérique demandait le concours de la France.
Cosmo
18 janvier 2016 @ 18:51
Cher Gérard,
Vous avez raison. La position de l’Eglise sur la guerre n’a pas toujours été la même. La notion de guerre juste est récente, comme vous le précisez. Ne s’inspire-t-elle pas un peu de la Théorie de la Libération ?
Louis XVI n’était pas un roi guerrier et la Guerre d’Indépendance d’Amérique que l’on peut mettre à son actif était une aide portée à un pays en formation au nom des idées nouvelles. La guerre de 1792, qui fit perdre son trône et sa tête à Louis XVI, ne fut pas de son fait directement, mais je crois sincèrement qu’une victoire des Autrichiens aurait plu à la reine et donc au roi. Le problème avec Louis XVI est qu’il n’a jamais pris les bonnes décisions avant comme pendant la Révolution. Il a convoqué les Etats Généraux en désespoir de cause. Il aurait pu éviter de le faire en s’opposant à la Cour et aux privilégiés, et en imposant ses vues. Mais il lui a manqué ce qui fait les grands hommes, le courage et la ténacité.
On peut se souvenir de lui comme d’un homme bon, intelligent, cultivé et au fait des découvertes. Provence aurait peut-être fait un meilleur roi à l’époque, mais sans l’épreuve de l’exil aurait-il été capable de comprendre les nécessaires changements du temps, comme il l’a fait en 1814/1815. Artois n’aurait pas fait mieux qu’en 1824. Orléans, difficile de le dire car il était veule.
Bref, on ne refait pas l’Histoire. Rendons un simple hommage affectueux et triste à la mémoire de Louis XVI !
Amicalement
Cosmo
will34
12 janvier 2016 @ 17:46
will34
12 janvier 2016 @ 17:42
Votre commentaire est en attente de modération
Aramis, je comprends votre souci…
Soyez sûr que Dieu est plus grand que nos schémas….
David
12 janvier 2016 @ 18:52
Je viens de regarder la liste des messes en hommage au Roi Louis XVI et je suis étonné que la plupart soient dites en rite tridentin
Catholique pratiquant et royaliste, pour moi la messe doit être célébrée en Français selon le rite de Paul VI.
Je pense que célébrer en rite extraordinaire dessert la cause royaliste fait vraiment passéiste.
Dans les autres monarchies d’Europe où le Roi et la Reine sont catholiques, il n’y a pas de rites extraordinaires.
Excusez-moi, je vais certainement vous choquer mais ça fait réac.
Antoine
13 janvier 2016 @ 11:44
Ne vous excusez-pas, David, de toutes manières un royaliste français est forcément réac. Je le suis et j’assume. Pour ce qui est de la messe tridentine, je pense qu’elle est plus adaptée puisque c’est la seule qu’ait connu Louis XVI. Mais je n’ai rien contre la messe de Paul VI à laquelle j’assiste aussi tous les dimanches (et parfois en semaine) dans ma paroisse. Les trois lectures, la langue vernaculaire, les très belles traductions des prières eucharistiques me conviennent parfaitement. Ce sont les abus de certains curés d’après-concile adeptes d’un salmigondis d’initiatives douteuses que j’ai longtemps déploré. Mais la nouvelle génération de prêtres est très différente et redresse bien la barre.
Zorro
13 janvier 2016 @ 17:54
Le rite tridentin a été reconnu comme valide sous Benoit XVI, ou plutôt a reconnu que le rite tridentin n’avait jamais été interdit par Vatican II contrairement à ce que ces prédécesseurs avaient dit !
En réalité, je trouve que c’est tout à fait cohérent avec une messe en l’honneur du roi Louis XVI. Si je me réfère à Monseigneur Lefebvre, il considérait la réforme de Vatican II comme la transposition des principes de la révolution française (et en passant de la Franc-maçonnerie) dans l’Eglise : liberté, égalité, fraternité. Ce qui a constitué un virage à 180° avec des principes qui remontaient à son origine, c’est-à-dire presque 2000 ans. Je ne parle pas de détail sur la liturgie, mais je parle vraiment de doctrine et de dogme. Par exemple, en admettant le principe d’égalité et de fraternité avec les autres religions (l’œcuménisme), l’Eglise s’est tiré une balle dans le pied car elle met sur le même pied toutes les courants religieux et philosophiques (ex. : Jean-Paul II avait prié avec tous les représentants des grandes religions à Assise en 1987, y compris avec le Dalai Lama !) Dans ce cas qu’elle est la vérité du message du Christ ? Si le message de Bouddha a autant de valeur que celui de Jésus Christ, l’Eglise catholique n’a plus de raison d’être.
C’est d’ailleurs je pense en partie la raison pour laquelle l’Eglise conciliaire ne fait plus beaucoup d’émules actuellement. L’Eglise n’a plus le monopole de la Vérité. Tout est devenu relatif dans un monde devenu globalisé.
Gérard
17 janvier 2016 @ 02:32
L’immense majorité des Catholiques a bien sûr accepté le concile et ses acquits. La question de la langue dans laquelle on célèbre la messe a été essentiellement un problème en France mais n’en est plus un surtout depuis Benoît XVI.
Ceux qui se disent légitimistes préfèrent faire célébrer les messes en latin mais il y a des exceptions des deux côtés.
Rappelons que l’Église c’est l’ensemble des Chrétiens fidèles et elle suit l’enseignement de l’Écriture, de la tradition, des papes et des conciles.
Sans cela évidemment il n’y aurait plus d’Église depuis longtemps.
Caroline
12 janvier 2016 @ 22:08
Anne P., merci pour votre article sur le roi Louis XVI ! La Belgique est-elle le seul pays au dehors de la France pour célébrer ces messes?
Dominique
13 janvier 2016 @ 01:53
Bonjour
j’ai relu cet été deux superbes biographies très complètes, il s’ agit de :
« Louis XVI » de l’historienne Evelyne Lever -ed.Pluriel
« Marie Antoinette l’insoumise de
l’historienne Simone Bertiere (ce
volume est le 4eme et dernier de la
série « les reines de France au temps
des Bourbons ». Ed Livre de poche
Deux documents complets et
complémentaires.
Bonne lecture….
Cosmo
13 janvier 2016 @ 10:46
Nous savons tous que la Révolution française comporte deux périodes articulées autour de l’année 1793. La Terreur fut une période terrible et l’ancêtre des totalitarisme que l’Histoire a connus ensuite. La période de 1789 à 1792 fut une réponse à l’absurdité dans laquelle la Monarchie s’était mise elle-même. Beaucoup de ceux qui critiquent la Révolution dès son origine, comme une atteinte aux droits sacrés de la Monarchie, font partie ceux qui aujourd’hui critiquent, et avec justesse selon moi, l’appropriation du pouvoir par les élites. Les Français aujourd’hui critiquent leur classe politico-administrative, qui jouit de privilège exorbitants et donne l’impression d ‘une insouciance absolue face à la réalité des problèmes. Cela devrait rappeler des choses à ceux qui critiquent la Révolution. Il n’y a pas beaucoup de différence entre les élites d’avant 1789 et celles d’aujourd’hui, les deux s’appuyant sur la défense de privilèges dont la population ne comprend pas la raison. A trop tarder de faire les réformes que tout le monde juge nécessaires, on finit par une révolution dont on ne sait jamais ce qu’elle donnera. Il en fut ainsi également dans la Russie Tsariste devenue bolchévique.
Antoine
13 janvier 2016 @ 12:13
Cosmo, je partage votre analyse. La monarchie vivait sur son nuage et les élites n’ont rien vu venir. Elles l’ont payé cher… Les inégalités étaient trop fortes. Y compris dans le clergé. Au début de la révolution, tout le bas-clergé adhérait aux idées nouvelles. Petits curés et vicaires de campagne vivaient souvent aussi mal que les plus pauvres des paysans alors que l’abondance régnait dans les grands monastères et chez les prélats. Paysannerie et bas-clergé attendaient beaucoup des Etats généraux. Dans ma province la terreur et la constitution civile du clergé ont ramené tout le monde ou presque dans le giron monarchique. Les excès ont eu raison des aspirations. Et l’on a vu ce que l’on a vu : une sanglante révolution bourgeoise menée par des bourgeois exaltés au bénéfice des seuls bourgeois.
Cosmo
14 janvier 2016 @ 12:42
Antoine,
La Révolution eut des effets pervers et terribles, voire criminels. Au bout du compte elle ne changea rien à l’inégalité sociale. Elle est aujourd’hui la même qu’en 1789, la différence est que l’on y fait consentir le peuple par des consultations pseudo-démocratiques.
Bonne journée
Cosmo
Aramis
15 janvier 2016 @ 07:27
Un peu sévère cher Cosmo !!
Cosmo
15 janvier 2016 @ 10:53
Volontairement provocateur, cher Aramis !
Aramis
15 janvier 2016 @ 13:30
Vous me rassurez mais j’aime bien un peu de provocation…. D’ailleurs je la pratique aussi un peu !
Francine du Canada
14 janvier 2016 @ 01:17
Merci Régine et Anne P. pour cet article qui a généré des commentaires très intéressants; j’ai bien apprécié. FdC
beji
14 janvier 2016 @ 08:45
Antoine d’accord avec votre message(11h25) s’agissant des martyrs des sanguinaires,il suffit pour cela de lire la liste des victimes et leur profession sur un mur de la chapelle du
cimetière de Picpus ,on se rend compte qu’il y avait beaucoup de gens du peuple.alors
quand j’en entends certains citer la révolution comme une grande époque de notre Histoire,ça me met en colère.
Aramis
14 janvier 2016 @ 13:53
Le déclaration des droits de l’homme vous met aussi en colère ?
Naucratis
15 janvier 2016 @ 11:40
Beji, l’abolition des privilèges vous donne-t-elle des boutons ?
beji
14 janvier 2016 @ 20:59
Aramis,il y aurait beaucoup à dire sur le fait que les hommes naissent égaux en droit .
Albane
14 janvier 2016 @ 21:30
Je voudrais rajouter qu’une majeure partie de la noblesse sous l’Ancien Régime était bien moins puissante et moins riche que la bourgeoisie sous la IIIème République.
Naucratis
15 janvier 2016 @ 11:41
Quel est le sens (voire l’intérêt), Albane, de cette comparaison ?
Naucratis
15 janvier 2016 @ 11:45
Quand on lit les commentaires (comment les qualifier ? Disons qu’intelligent n’est pas le premier adjectif qui me vient à l’esprit) de Zorro et de Milena, on comprend pourquoi la France n’est pas près de renouer avec la royauté !
Et finalement, on s’en accommode…
Zorro
15 janvier 2016 @ 13:49
Vous savez l’intelligence est relative. Pour moi par exemple l’intelligence c’est avoir de la rigueur et de la méthode dans son raisonnement. Chaque système à sa logique propre et son vocabulaire. La non intelligence pour moi c’est de méconnaitre ces systèmes sous-jacents et de juger à l’importe pièce en fonction de son ressenti ou de ses sentiments. D’ailleurs, la preuve ce genre de fonctionnement de pensée empêche toute formulation et confrontation d’arguments.
Par ailleurs, vous vous accommodez très bien de vivre en république, Grand bien vous fasse. Moi je suis Belge, peu me chauffe votre système politique. Je rends grâce au ciel que dans mon pays le chef d’Etat n’organise pas une mise en scène républicaine avec en « guest star » Johnny Halliday pour rendre hommage à des français mort dans des attentats terroristes. A titre individuel, je ne suis pas certain que ce genre de cérémonie pitoyable aurait été organisée sous Charles de Gaulle.
ARAMIS
16 janvier 2016 @ 08:31
48 ans après, il est normal qu’on ne fasse plus ce que faisait de Gaulle… faut-il toujours chercher à faire comme on aurait fait dans le passé ?
Naucratis
16 janvier 2016 @ 16:56
Zorro, quand on prétend être rigoureux et méthodique dans son raisonnement, pour vous paraphraser, et qu’on écrit que la France est en état de péché (et non « pêché » comme vous l’avez écrit à plusieurs reprises, le poisson n’étant pas le sujet de votre message) mortel, on se contredit quelque peu.
Mêler ce qui relève de l’histoire et ce qui relève de la foi est disqualifiant.
PS : j’aime bien votre « peu me chauffe ». En français de France on dit « peu me chaut », du verbe chaloir et non du verbe chauffer. Visiblement en Belgique l’expression est différente.
Zorro
17 janvier 2016 @ 16:59
Mea culpa, mea maxima culpa.
Merci Naucratis pour votre commentaire, grâce à vous je serai encore plus intelligent et rigoureux.
Il est vrai que la rigueur suppose également (mais pas exclusivement) l’orthographe. J’espère que votre rigueur ne se concentre pas exclusivement sur l’orthographe mais aussi sur la définition des mots et des concepts. A lire votre commentaire, ce n’est pas encore le cas.
Par ailleurs, vous qui semblez vous concentrer sur la forme plus que sur le fonds, vous devriez savoir que la grammaire est aussi importante que l’orthographe des mots. Je vous cite : « (…) la France étaient en état de péché mortel (…) ». Je ne l’aurais pas relevé cette faute de frappe (n’est-ce pas) sans votre appel à la rigueur. Ne dit-on pas : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. » ?
Helka
15 janvier 2016 @ 19:03
Naucratis, vous pensez vraiment que les privilèges on été abolis?!!… Ils perdurent pourtant de nos jours!…. il suffit de voir notre République et les « princes » qui la gouvernent (?) et s’accrochent avant tout à leur carrière et aux bénéfices qu’ils en tirent. Quant à votre appréciation sur les nombreux commentaires, pour ma part je mets en doute votre propre intelligence. Car nombre de propos font écho à l’Histoire de France , tellement malmenée justement depuis la révolution et dont des pans entiers sont occultés à dessein, ne vous en déplaise!
Naucratis
16 janvier 2016 @ 17:00
Helka, tous les privilèges n’ont certes pas disparu. En revanche, la méritocratie, inconnue de l’Ancien régime, malheureusement, existe aujourd’hui, heureusement, et je crois en être la preuve.
Quant à mon appréciation sur les commentaires, je précise que je faisais allusion à ceux qui annonçaient que la France étaient en état de « péché mortel » ou que les révolutionnaires étaient comparables aux SS. Dans les deux cas, je maintiens que je les trouve stupides.
Zorro
17 janvier 2016 @ 16:56
Naucratis
Avant de qualifier de stupide les commentaires d’intervenants honnêtes de ce site, je vous encourage à exercer la même rigueur que vous semblez appliquer à l’orthographe des mots qu’à la signification profonde des concepts et des raisonnements.
Le concept de péché mortel n’a rien à voir avec l’idée de foi (la foi étant la croyance individuelle aux dogmes révélés de la religion). Le péché mortel est une notion qui relève de la théologie (du grec : theos, dieu et logos, science). La théologie est donc une science avec ses principes sa logique et son vocabulaire propre.
Comment la théologie définit-elle le péché mortel ? Définition du Larousse : « péché par lequel la volonté accepte de renoncer à Dieu pour mettre sa fin dans une créature dont la possession suppose un refus de Dieu »
Vérifions si cette définition s’applique à la France au regard de son histoire et de la volonté de ceux qui ont mené sa destinée depuis la révolution française et le renversement de la monarchie absolue de droit divin.
Ainsi, on peut dire qu’à cet égard, la France a connu un basculement entre 1792-1795. Evidemment, ça a été crescendo :
1) Premier acte. Le 22 septembre 1792 : abolition de la monarchie de droit divin et proclamation de la république « laïque » car calendrier grégorien remplacé par le calendrier républicain sans référence aux fêtes religieuses. Pendant ce temps, toutes les Eglises de Paris furent fermées.
2) Le 21 janvier 1793 le roi Louis XVI, monarque de droit divin sacré à Reims, a été exécuté après un procès qui n’était pas un procès basé sur le droit mais était un acte de politique républicaine. L’exécution du roi (un régicide) a été votée par la Convention nationale et est donc un acte volontaire de la République. Quand il monta sur l’échafaud, Louis XVI proclama : « je meurs innocent et je pardonne. Je pardonne à mes ennemis et prie pour que mon sang serve à la France, pour qu’il apaise la colère divine ». Sitôt la tête du roi tranchée, la foule hurla : « Longue vie à la République ! Longue vie à la liberté et à l’égalité ».
3) Ensuite, le 10 novembre 1793, un culte antichrétien fut organisé par les hébertistes : le culte de la Raison. Sa première célébration fut organisée à Notre-Dame de Paris pour l’occasion désacralisée. Rappelons que l’Eglise de la Madeleine devint un temple de la Raison. Ce culte disparut en mars 1794 mais Robespierre créa dans la foulée le culte de l’Etre suprême, divinité républicaine qui personnifiait la vertu civique. Le 8 juin 1795, la fête de l’Etre suprême, qui correspondait à la célébration de la Pentecôte, avait pour but de marquer la fin du Christianisme et l’instauration du nouveau culte. Entretemps les paysans et les français qui refusaient de se soumettre à la République et au culte républicain anticatholique furent massacrés durant la Terreur qui les considérait comme des « traitres » à la République.
4) Enfin, le Concordat signé entre Bonaparte et Consalvi le 15 juillet 1801, devant normaliser la situation des chrétiens français et les relations entre la France et le Saint-Siège, a été abrogé unilatéralement par la France en vertu de la loi de Séparation en 1905 (excepté pour le Reichland d’Alsace-Lorraine intégré à l’Empire Allemand à cette époque). Notons également que la laïcité dans l’enseignement triompha avec Jules Ferry et le vote des lois scolaires instituant l’enseignement laïc entre 1881 et 1882 qui excluait l’Eglise de l’enseignement (et ce jusque dans les années ’50 date à laquelle l’Etat français accorda un soutien aux établissements scolaires religieux qui était demeurés strictement privés et non subsidiés).
On peut dire que la République, même si elle a évolué, est restée l’héritière des principes de ses débuts. A ma connaissance, la France d’aujourd’hui n’a jamais renié son passé ni sa fondation révolutionnaire. Au contraire. La République française célèbre 1789 et ses gloires révolutionnaires. En outre elle est rigoureusement laïque (c’est-à-dire antireligieuse). A titre d’exemple, le ministre l’instruction publique, Peillon, quand il proclame en 2013/14 que la Révolution française n’est pas terminée, il est dans la droite ligne et dans la filiation et l’exacte continuité de ceux qui prônait entre 1792 et 1795 une divinisation de la République (genre culte de l’Etre suprême à la Robespierre) et la mort définitive des valeurs chrétiennes. C’est ce que l’on appelle de la promotion de l’apostasie, voire sa mise en application étant donné qu’il est membre du gouvernement. On est donc bien dans l’ordre du péché mortel en vertu de la définition de la théologie catholique. Et on a bouclé la boucle.
Zorro
17 janvier 2016 @ 17:34
La méritocratie était un principe qui s’appliquait sous l’Ancien Régime.
A titre d’exemple, l’enseignement était accessible à tous (l’enseignement n’était pas obligatoire mais il était obligatoire que l’Eglise organise l’enseignement partout dans le royaume. Ainsi, pour les enfants, c’était les curés de paroisse qui donnaient la classe et qui apprenaient aux enfants à lire, écrire et compter. Jusqu’en 1763, les Jésuites français dispensaient un enseignement secondaire accessible à tous (ou plutôt aux enfants doués sur base de concours d’entrée) et gratuit (ou plutôt les élèves riches payaient pour que les pauvres puissent étudier gratuitement). L’enseignement jésuite est rigoureusement la manifestation de la méritocratie sous l’Ancien Régime. Rappelons que les Jésuites ont été expulsés sous pression des Jansénistes et des « Lumièrophiles ». C’est une erreur de croire que le système de l’élévation sociale était verrouillé par l’aristocratie. Ce n’était pas le cas.
Cosmo
16 janvier 2016 @ 12:05
De nouveau d’accord avec vous, Naucratis !
Naucratis
16 janvier 2016 @ 17:01
Je l’espérais presque ! ;)
Gérard
17 janvier 2016 @ 02:36
Naucratis avez-vous le monopole de l’intelligence et de la vérité ?
Ogier le Danois
15 janvier 2016 @ 20:02
À propos de ces très intéressants commentaires :
Pourquoi n’est-il pas plus de la nostalgie pour la vie en France à l’ancien Régime ? Bien sûr pas pour les aspects les plus brutaux, mais suivant les lignes de la nostalgie sentimentale pour « Downton Abbey », qui, bien sûr n’a pas lieu à l’ancien régime du XVIII siècle, mais il faut se rappeler qu’en l’Angleterre (comme en l’Allemagne et Danemark), les derniers vestiges du système féodal n’étaient pas abolis qu’après la Grande Guerre. En France ce monde a disparu spirituellement, politiquement et socialement sinon économiquement avec la Révolution (est mon impression de « La Terre » de Zola !)
Était la France de l’ancien Régime si centré sur Versailles que les régions rurales et la vie aux petites villes sont totalement ignoré? A tant de la culture française classique été faite à propos de France du XIX siècle que la France pré-révolutionnaire est ignoré quant aux grandes épopées ?
Cela est d’autant plus étonnant, quand Talleyrand a dit: «Celui qui n’a pas vécu au dix-huitième siècle avant la Révolution ne connait pas la douceur de vivre ». Alors, bien sûr, il pensait seulement aux classes supérieures, mais la France était le pays le plus peuplé et riche d’Europe, alors pourquoi n’a-t-il y pas des grands histoires romanesques et nostalgiques de l’ancien régime ?
Et rappelez-vous, beaucoup de la fascination pour les vieilles institutions anglaises est parce qu’ils ont grandi, développé et survécu organiquement. Ajoutez à cela la faim de notre temps pour les aliments écologiques, pourquoi ne voyons-nous pas plus de nostalgie autour de la France pré-révolutionnaire, une société tellement organique ?
Naucratis
17 janvier 2016 @ 08:44
Plus que celle du roi, ou au moins avant celle du roi, c’est la cause de Madame Élisabeth qu’il conviendrait sans doute de réexaminer en vue au moins d’une béatification.
Par ailleurs, quelqu’un sait-il si le procès en canonisation des bienheureuses carmélites de Compiègne est envisagé ? Incontestablement il mériterait de l’être.