C’est le prince Rémy de Bourbon-Parme qui représentera le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou au sanctuaire Saint Bonaventure de Lyon le samedi 23 janvier 2016 à 10h30 pour une messe en mémoire du roi Louis XVI, célébrée par le Père Antoine Adam et animée par les trompes de chasses des Echos du Lyonnais.
Severina
15 janvier 2016 @ 09:07
Le prince Rémy de Bourbon-Parme est-il le fils de la princesse Maria Francesca de Savoie? On n’entend plus parler de cette branche.
Pierre-Yves
15 janvier 2016 @ 10:04
Si en plus il y a les TCEL, je craque !!! Déjà que je suis fan des messes à la mémoire de Louis XVI, mais là, j’y cours ! Vite, mon billet de TGV pour Lyon ! Et ensuite, je retourne à Monaco, pour la clôture du Festival du Cirque, mon festival préféré.
Leonor
15 janvier 2016 @ 21:47
Je ne sais pas ce qui lui est arrivé, à notre Pierre-Yves.
Mais, depuis la début de la nouvelle année, on dirait qu’il a bouffé du lion ! ;-)
Gérard
15 janvier 2016 @ 10:26
Son deuxième fils.
Severina
15 janvier 2016 @ 12:36
Merci, Gerard
Danielle
15 janvier 2016 @ 15:56
Messe animée par les trompes de chasse, quel honneur !! ne pourrait il pas y en avoir à Paris ?
COLETTE C.
15 janvier 2016 @ 18:18
Quelle est la parenté avec les fils de la,princesse Irène ?
Merlines
16 janvier 2016 @ 07:22
Chère Danielle il y a à Paris le « Débuché de Paris » qui sonne sa messe de st Hubert chaque année, malheureusement je ne peux vous en dire la date, mais vous trouverez facilement sur leur site internet. Moi-même ayant sonné de longue années, je suis touourjs enchantée d’écouter des trompes. Bon week-end.
Danielle
16 janvier 2016 @ 17:39
Merlines, pour le renseignement, je regarde sur la toile.
En août 2014, j’ai découvert une fête de la chasse dans un château bourguignon proche de chez moi avec en plus une messe de St Hubert et comme cette manifestation n’a malheureusement lieu que tous les deux ans, inutile de vous dire que je ne la manquerai pas cette année, même par mauvais temps !!
Bien cordialement.
Jean Pierre
16 janvier 2016 @ 08:26
Ils descendent du dernier duc de Parme, Robert.
Gérard
16 janvier 2016 @ 08:48
Le beau-père d’Irène, Xavier, duc de Parme, était frère de Louis, époux de Marie de Savoie et père de deux fils et deux filles.
Albane
15 janvier 2016 @ 18:52
Lion, une très belle ville. Et qui est ce prince ?
Albane
16 janvier 2016 @ 17:15
Oups, Lyon pas Lion !! Excusez-moi.
vieillebranche
15 janvier 2016 @ 20:44
bon, ok pour l’humour de « Pierre-Yves » dans l’air du temps.
mais je trouve tout à fait émouvant qu’il demeure de vraies messes avec de vraies prières pour celui qui fut quand même un martyre. pas sûr que j’ai le courage d’un déplacement, mais une prière ce jour-là, en y associant toutes le têtes de morts au bout des piques , ( dont beaucoup de révolutionnaires) , oui!
souvenir que la France c’est aussi cela : l’époque où nous étions un peu daesch.
aubert
16 janvier 2016 @ 13:38
Le sanctuaire Saint Bonaventure est l’église lyonnaise qui accueille tout au long de l’année les messes des associations lyonnaises, anciens combattants, professionnelles, écoles, etc. On y voit alors de nombreux drapeaux s’incliner à l’Elévation et on y entend les clairons sonner.
Les homélies des oratoriens à commencer le Père Adam sont toutefois plus proches de l’enseignement du Pape François que des déclarations du Pape Pie X citées par Zorro.
Pour répondre aux voeux exprimés par plusieurs correspondants, les prières qui s’élèveront samedi prochain à Lyon et ailleurs, conduiront-elles au premier miracle du roi Louis XVI essentiel sur le chemin de sa canonisation. Peut-être la conversion spirituelle et morale de la République française…!?
Il aura du travail, mais sait-on jamais.
L’économiste Philippe Dessertine a écrit un petit bouquin sur les similitudes dans la vie politique du Roi et de l’actuel Président. Celui-ci avec la grâce de Dieu et les mérites du défunt souverain sera peut-être le premier converti.
aubert
17 janvier 2016 @ 13:22
Sur le feuillet d’information du sanctuaire du 17 Janvier cette messe n’est pas mentionnée alors que l’est celle des poètes et écrivains.
La messe à la mémoire de Louis XVI est-elle réservée aux invités ?
Zorro
18 janvier 2016 @ 12:20
Bien sûr Aubert,
Les paroles de Pie X que je citais intervenaient dans un contexte particulier : le vote de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 et la re-laïcisation de la République française (et par là l’abrogation unilatérale du Concordat de 1801).
Depuis lors l’Eglise française a, en quelque sorte, métabolisé à la fois la laïcisation à la française (moyennant des aménagements notamment en matière d’enseignement) et les réformes de Vatican II. Aujourd’hui l’Eglise catholique française est plus que jamais conciliaire.
Leonor
16 janvier 2016 @ 15:14
Ce brave homme …
On pouvait le destituer, au lieu de le trucider.
Des sauvages.
On l’aurait laissé dans sa serrurerie, si ça se trouve, il en aurait été beaucoup plus heureux que d’être roi.
Tiens, s’il y avait eu un Henri de Monpezat à l’époque, on lui aurait proposé le rôle à la place du brave Louis, il aurait été RA-VI. Enfin ROI !
Ogier le Danois
16 janvier 2016 @ 17:47
Pourquoi n’est-il pas plus de la nostalgie pour la vie en France à l’ancien Régime ? Bien sûr pas pour les aspects les plus brutaux, mais suivant les lignes de la nostalgie sentimentale pour « Downton Abbey », qui, bien sûr n’a pas lieu à l’ancien régime du XVIII siècle, mais il faut se rappeler qu’en l’Angleterre (comme en l’Allemagne et Danemark), les derniers vestiges du système féodal n’étaient pas abolis qu’après la Grande Guerre. En France ce monde a disparu spirituellement, politiquement et socialement sinon économiquement avec la Révolution (est mon impression de « La Terre » de Zola !)
Était la France de l’ancien Régime si centré sur Versailles que les régions rurales et la vie aux petites villes sont totalement ignoré? A tant de la culture française classique été faite à propos de France du XIX siècle que la France pré-révolutionnaire est ignoré quant aux grandes épopées ?
Cela est d’autant plus étonnant, quand Talleyrand a dit: «Celui qui n’a pas vécu au dix-huitième siècle avant la Révolution ne connait pas la douceur de vivre ». Alors, bien sûr, il pensait seulement aux classes supérieures, mais la France était le pays le plus peuplé et riche d’Europe, alors pourquoi n’a-t-il y pas des grands histoires romanesques et nostalgiques de l’ancien régime ?
Et rappelez-vous, beaucoup de la fascination pour les vieilles institutions anglaises est parce qu’ils ont grandi, développé et survécu organiquement. Ajoutez à cela la faim de notre temps pour les aliments écologiques, pourquoi ne voyons-nous pas plus de nostalgie autour de la France pré-révolutionnaire, une société tellement organique ?
Zorro
18 janvier 2016 @ 12:35
Bonjour Ogier,
Je suis en partie d’accord avec vous. La vision que l’on a de la France d’Ancien Régime est biaisée, pour ne pas dire erronée. Pour autant, je ne crois pas qu’il faille être nostalgique de la France d’Ancien Régime.
Le problème selon moi c’est que la France ne marche plus que sur une jambe, sa jambe républicaine et a coupé sa deuxième jambe, la France d’avant 1789. Beaucoup de français pensent que tout a commencé en 1789 et qu’avant c’était le règne de l’arbitraire et de l’obscurantisme (par contre tous les français sont, à raison, très fiers de leur magnifique patrimoine ancien).
1789 a été une coupure radicale pour les Français. C’est à peu près le même traumatisme qui s’est opéré en Turquie en 1920 quand la Turquie kémaliste a renié son passé ottoman (en plus de la suppression du califat). Depuis la Turquie est en quelque sorte déracinée, pour ne pas dire paumée. Kénizé Mourad exprime cela très bien dans une interview qui est disponible sur youtube.
Zorro
18 janvier 2016 @ 17:29
L’interview de Kenizé Mourad (longue mais passionnante) vous donnera envie de lire ses romans : https://www.youtube.com/watch?v=YdTtq-HuHtk
Francine du Canada
19 janvier 2016 @ 02:51
Merci Zorro, c’est très intéressant. FdC
Ogier le Danois
18 janvier 2016 @ 23:42
Exactement, je m’étonne que cette fierté (ou plutôt l’intérêt) se base seulement aux grands édifices du patrimoine et à la haute culture, pas sur la terre, les fermes, les anciennes seigneuries devenues des communes rurales et toute la basse culture.
Enfin, tout avant 1789 n’était pas de la misère, comme tout après n’était pas le pays de cocagne républicain. (Preuve: « La Terre » de Zola). Mais avant 1789 on avait ces fines toiles d’interdépendance qui ont disparu pendant le XIX siècle. Et tout ce qu’est interdépendant, organique, poussé du sol doivent être intéressant pour les gens modernes cherchant un sens et un lien avec la terre.
Naturellement, les nouvelles élites bourgeoises de la république ont un intérêt en soulignant la rupture avec l’ancien régime, pour donner l’impression que tout est changé, même si quelques anciennes structures continuent. Tandis que les vieilles élites britanniques ont un intérêt en soulignant comme l’ancien régime anglais fonctionnait bien (et mieux que celui de la France), parce que ça leur donne de la légitimité d rester en pouvoir aujourd’hui.
PS Zorro – est-ce-que vous êtes la (?) même brilliante zorro comme dans le fil sur Henri III?
Zorro
19 janvier 2016 @ 14:25
Bien sûr que c’était moi ! Il n’y a qu’un seul Zorro sur N&R heureuement :-)
Et tout comme don Diego de la Vega, je suis un homme !