Voici le menu du dîner donné au Château de Charlottenburg à Berlin par le roi Carl Gustav et la reine Silvia de Suède.
Cocktail avec canapés
Omble chevalier cuit avec chou de Savoie et citron
Filet de renne sur une terrine de pommes de terre et céléri rave avec carottes jaunes et betteraves marinées, sauce aux girolles noires
Trio de fromages suédois de Drottningholm avec chutney de prune et bâtons de biscottes
Mousse de chocolat, framboise de Solliden et pann acotta
Laurent F
7 octobre 2016 @ 07:47
Miam miam ! tout cela a l’air délicieux
CLAIRE
7 octobre 2016 @ 08:10
On peut comprendre la minceur de Silvia…à sa place, je n’aurai envie que de picorer le dessert et encore…!
AnneLise
9 octobre 2016 @ 12:03
Ah ! l’omble chevalier, je ne dirais pas non, tout en me demandant ce qu’est le chou de Savoie, je connaissais le gâteau mais le crucifère ?
l'Alsacienne
7 octobre 2016 @ 08:14
PARFAIT ! Tout y est ! Les arts de la table fabuleux et le menu qui donne envie de participer à ce dîner.
P.S. perso, plutôt un petit pain que des bâtons de biscottes. C’est un détail.
Je suis sûre que du côté vins, ce ne devait pas être pas mal non plus.
Vous aurez tous remarqué le surtout de table au monogramme du roi Carl Gustav et les coupes fleuries.
Antoine
9 octobre 2016 @ 10:20
La table est superbe, mais gagnerait en élégance sans le surtout monogrammé que je ne trouve pas du meilleur goût (dans mon jeune temps on mettait aussi des initiales voire des armoiries sur les tentures funèbres et sur les corbillards…).
Leonor
7 octobre 2016 @ 08:56
Mazette de mazette, quelle splendeur.
Les maîtres d’hôtel ont fait fort.
Dire que la France se veut la représentante du luxe dans le monde.
Alors que son président affecte de faire cheap pour les réceptions officielles, …pendant que son coiffeur personnel à ce Môssieur est payé des fortunes. Un Môssieur qui se dit socialiste de surcroît. Cherchez l’erreur.
Pierre-Yves
8 octobre 2016 @ 08:09
Il me semble équitable de nuancer le tableau toujours négatif qui est fait des réceptions officielles sous Hollande. Le service est impeccable, la table de grande qualité, idem pour les vins, et la solennité du cadre est conforme à l’évènement. Il n’y a que le dress-code qui soit revu à la baisse.
Mais en dehors de ce point précis, qui a pour vous – et pour pas mal d’autres ici- une grande importance mais qui n’est qu’un point parmi d’autres, les dîners d’Etat de l’Elysée sont à la hauteur de ce qu’ils doivent être.
Robespierre
9 octobre 2016 @ 08:10
Si aux diners officiels danois on pouvait manger comme à l’Elysée, ce serait une grande amélioration. La cuisine est divine chez F. Hollande.
Corsica
9 octobre 2016 @ 18:44
Pierre-Yves, je vais abonder dans votre sens. J’ai vu un documentaire qui a été réalisé avant la réception donnée à l’Élysée pour le couple royal suédois. Les caméras ont suivi pendant plusieurs jours les corps de métier concernés
(cuisiniers, sommeliers, lingères, fleuristes etc.) et ce que j’en ai vu, c’est que tous ces gens ont fait leur travail dans les règles de l’art. La reine Silvia a été fatiguée après le repas, cela peut arriver sans intoxication alimentaire et personne n’est à l’abri, mais sur ce site, certaines personnes accusaient pratiquement l’Élysée d’utiliser des produits de piètre qualité, produits qui auraient intoxiqué la reine. Tous les produits servis, soigneusement choisis et achetés, semblaient de qualité. On a d’ailleurs vu le chef de la brigade élyséenne acheter aux Halles de Rungis de magnifiques homards fraîchement arrivés de Bretagne et nous les avons vu préparer, nous avons vu le repassage des nappes, le dressage de la table au millimètre près etc. Et rien, absolument rien, ne donnait l’impression que cela était fait à rabais et de manière différente des autres mandats.
Sarita
10 octobre 2016 @ 21:20
Que voulez vous Pierre-Yves, c’est de bon ton de TOUT reprocher à F.Hollande. A entendre certains, il aurait reçu cette pauvre Maxima avec des apericubes dans sa caravane ;-)
Corsica
11 octobre 2016 @ 18:49
Et elle n’était vraiment pas grande car il faut pouvoir la tirer avec un scooter ! :):)
Sarita
12 octobre 2016 @ 13:00
:-D
bianca
7 octobre 2016 @ 09:08
Superbe décoration de table, pour le menu je m’abstiens de manger du Renne, un si bel animal (enfin on dit cela quand on n’est pas tenaillé par la faim)…
CLAIRE
8 octobre 2016 @ 07:59
Tout à fait Bianca et je ne pense pas que les invités étaient tenaillé par la faim !
Curieux dressage où l’on voit que les couverts ne semblent pas identiques (3 ou 4 fourchettes…!)
Pascal
7 octobre 2016 @ 09:14
Un menu « original » et sans doute savoureux, avec la petite pointe d’emphase qui va bien dans ce genre d’exercice : girolles noires , je suppose que ce sont des « trompettes de mort » (Craterellus cornucopioides) , inattendue et sans doute intéressante l’alliance de l’omble chevalier , ce poisson délicieux, et du chou , mais pourquoi « de Savoie » ?
En revanche on ne sait pas cequ’ils ont eu à boire…
Un petit verre de Vodka » à la russe » avec les canapés ?
Ensuite j’aurais bien vu un bon champagne….
Baboula
8 octobre 2016 @ 13:14
Ça vaut ce que ça vaut: l’omble chevalier est aussi l’hôte du lac d’Annecy (Haute Savoie) Il est à la carte d’un 3 étoiles et autres restaurants des rives du lac .C’est peut-être une recette savoyarde …Le chou d’où qu’il vienne est un excellent faire-valoir pour bien des plats .
Pascal
10 octobre 2016 @ 16:06
Oui encore que je ne sache plus s’il s’agit de Fera ou de Lavaret , des nuances dans l’espèce omble , mais c’est le chou qui est dit « de Savoie » me semble t’il or je ne sache pas que la Savoie possède une variété particulière de cet excellent légume ou un terroir particulier?
AnneLise
8 octobre 2016 @ 16:38
J’allais le dire, donc je m’abstiens…en ce qui concerne les trompettes de mort, que beaucoup ne connaissent pas et qui sont pourtant délicieuses, que l’on peut faire sécher et réhydrater quand besoin est, en accompagnement d’un civet et même broyées pour agrémenter une sauce. Mais bon nous ne sommes pas dans une rubrique culinaire.
pit
7 octobre 2016 @ 09:20
Parfait : original mais laissant la place au terroir.
J’arrive !
Antoine
7 octobre 2016 @ 09:39
Menu modeste… A titre anecdotique ci-dessous celui d’un mariage en 1894, imprimé sur soie (c’est à Lyon) :
Turbot sauce crevette
Roomsteack Windsor
Dindonneaux du Mans à la Toulouse
Cuissots de chevreuil à la St-Hubert
Patés de foie gras truffés de Strasbourg
Punch à la romaine
Faisans de Hollande bardés
Buisson d’Ecrevisses de la Coise
Corbeilles de fruits glacés
Croquante parisienne
Bombes plombières panachées
Dessert
Café, fine Champagne, liqueurs
Madère, Volnay, Charmes-Chambertin, St-Estèphe, Champagne
D’où le succès des cures à Vichy en ce temps-là.
Robespierre
8 octobre 2016 @ 08:52
Le roi Edouard VII qui mangeait un peu comme ça tous les jours n’est pas mort vieux.
Gérard
9 octobre 2016 @ 13:17
Il avait 68 ans ce qui à l’époque n’était pas si jeune. Mais c’est surtout qu’il fumait comme un pompier et qu’il avait une bronchite qui devenait chronique et qui l’épuisait.
Baboula
8 octobre 2016 @ 12:57
Mais enfin pas de fromage,ça manque.
Antoine
9 octobre 2016 @ 10:05
Il y en avait, Baboula. Il est inclus dans la rubrique « dessert » qui comprenait fromages, fruits, mignardises, petits-fours, etc… L’ordonnancement des repas au XIXème n’était pas tout à fait la même qu’aujourd’hui où on ne le servirait évidemment pas après une bombe glacée.
Antoine
9 octobre 2016 @ 10:32
Précision amusante pour les petits-fours : dans les dîners lyonnais (ville réputée pour son sens de l’économie…), une bonne maison se devait de les servir en abondance. Il n’était pas rare de voir des dames de la meilleure société en enfourner gaillardement une demi-livre dans leur réticule (ou plus, cela dépendait de sa taille) pour leur « en-cas » du lendemain. Personne ne s’en formalisait outre mesure…
AnneLise
8 octobre 2016 @ 16:42
Quand même un » trou normand » romain, mais à l’époque on ne mangeait pas forcément de tout !
Magnifiques ces menus d’autrefois, peut être pas pour le cholestérol, diabète et autres joyeusetés, mais toutefois, pour la diversité des mets, je le répète au risque de lasser, chacun pouvait choisir et se faire plaisir, enfin c’est ce que je crois.
Corsica
8 octobre 2016 @ 22:55
Ça ce n’était pas un menu pour fillettes, ni pour moi d’ailleurs ; j’espère simplement que les mariés s’étaient éclipsés avant ! Je suppose que certains de ces plats étaient garnis de légumes car en dehors de la salade verte, il n’y a que des protéines animales.
Antoine
9 octobre 2016 @ 10:14
Rassurez-vous, Corsica, la plupart des plats étaient accompagnés de légumes (parfois plus abondants que les rôts et poissons de gala). Mais ils n’étaient pas mentionnés sur le menu, trop prosaïques, pas assez élégants à côté de Windsor ou de Grand veneur… De nos jours encore, sur des menus de grands dîners, on voit apparaître « et sa garniture » sans qu’il soit fait mention de carottes, choux (qui accompagnent souvent les pintadeaux) ou pommes de terre.
Danielle
9 octobre 2016 @ 16:43
Antoine, les menus de communions étaient aussi très chargés et souvent il y avait un repas le soir.
marie francois
7 octobre 2016 @ 10:03
On comprend aisement que le diner de retour ait lieu a Charlottenbourg et non à l’ambassade. Cette derniere est partagée, à Berlin, par les pays scandinaves?
Gérard
9 octobre 2016 @ 00:42
L’ambassade de Suède à Berlin est située dans le nord-est du quartier des ambassades sur Rauchstrasse en face du château Bellevue.
C’est un bâtiment typique du Swedish Modernism dû au cabinet d’architecte Wingårdh Arkitekskontor AB, avec de larges ouvertures en verre suédois, des pierres blanches de Gothie et du granit noir.
Cette ambassade a été construite dans le quartier dit Nordic Embassies et elle constitue l’un des six bâtiments du Pan Nordic Building avec les ambassades du Danemark, de l’Islande, de la Norvège et de la Finlande. L’ancienne ambassade qui était une villa de 1912 de l’architecte Fredrik Lilljekvist a été détruite par les raids aériens du 22 novembre 1943.
Quant à la résidence de l’ambassadeur elle est située dans le district berlinois de Dalhem, c’est une villa bâtie en 1939–1140 par l’architecte Wilhelm von Gumbertz-Rohnthal. La maison avait été offerte par le gouvernement allemand à un propriétaire qui avait vu la sienne démolie pour un plan d’aménagement souhaité par Hitler.
Cette maison a été acheté par la Suède en 1964 et redécorée en 1998-1999 et elle est occupée à nouveau depuis l’été 1999.
Mais dès 1966 elle avait servi pour des conférences secrètes entre l’Est et l’Ouest dans le cadre de l’Ostpolitik, contacts entre le maire de Berlin Willy Brandt et l’ambassadeur de l’URSS sous l’égide du consul général de Suède Sven Backlund à l’époque où l’ambassade était à Bonn.
Le rez-de-chaussée comprend les salles de réception. Les jardins sont dus à Herta Hammerbacher.
Danielle
7 octobre 2016 @ 10:49
Belle table, bon menu, tout me convient et j’espère que les vins étaient également parfaits.
Elise
7 octobre 2016 @ 11:29
Les girolles noires me sont inconnues , je pense qu’il s’agit de morilles noires ou blondes .
Certainement délicieuse cette sauce !
AnneLise
8 octobre 2016 @ 16:43
Comme dit plus haut, ce soit être ce que l’on appelle chez nous les trompettes de mort.
AnneLise
8 octobre 2016 @ 16:44
ce Doit être !
Zeugma
7 octobre 2016 @ 12:17
Merci à » Noblesse & royautés » de nous communiquer les menus servis à l’occasion des dîners d’Etat.
Severina
7 octobre 2016 @ 14:09
Magnifique mise en place, mais le menu ce n’est pas pour moi!
Roselila
7 octobre 2016 @ 16:43
Tout me convient aussi bien la table magnifiquement dressée et fleurie que le menu.
*Gustave de Montréal
7 octobre 2016 @ 16:52
oh là, le renne, ça sait pas être mauvais ça, yam yam
bianca
10 octobre 2016 @ 13:21
Mangez copieusement du renne plutôt que des petits n’enfants !Bien à vous, M. G. de Montréal !!!
jo de st vic
7 octobre 2016 @ 17:35
Magnifique chateau de Sophie Charlotte conservant de magnifiques porcelaines, verreries, argenterie etc…les jardins redessinés par Linné sont absolument superbes ainsi que le parc. Le mausolee renferme les tombeaux de Frederic Guillaume III, son épouse Louise, de l’empereur Guillaume Ier…a visiter sans faute lors d’un sejour a Berlin…je suppose que le prince George Friedrich de Prusse et son epouse Sophie seront bien sur conviés a ce diner
Philippe Gain d'Enquin
7 octobre 2016 @ 18:24
Leur aura t’on montré, à eux heureux grand-parents, le berceau d’ « Alt Fritz » ? Perso, j’adore cette résidence qui me voit chaque année déambuler dans ses galeries et ses jardins.
Muscate-Valeska de Lisabé
7 octobre 2016 @ 19:43
Je réserve les rennes pour le Père Noël, mais sinon, ça à l’air d’être bien bon.
cisca1
8 octobre 2016 @ 06:04
Je gouterais bien.
Marie1
8 octobre 2016 @ 10:13
Omble chevalier j’adore simplement en papillote, mais avec du chou ?
Philippe Gain d'Enquin
9 octobre 2016 @ 11:28
et qu’en dire lorsqu’il est avec genou, caillou, hibou … Faut-il avoir fait l’ « X », pour l’apprécier ? PGE qui se tire plus vite que son « omble »…
Marie1
12 octobre 2016 @ 09:06
:)
jo de st vic
8 octobre 2016 @ 13:21
Philippe Gain d’Enquin…comme vous avez raison, ensuite un petit tour a Sanssouci son jardin (Linné encore) aux chinoiseries et surtout ses vignes…magnifiques
Anna Claudia
8 octobre 2016 @ 15:16
Les tables des dîners royaux suédois se signalent toujours par leur élégance. Ce fut le cas une fois encore. Quelle perfection !
Gérard
8 octobre 2016 @ 18:54
Magnifique surtout de table au chiffre du roi.
lorraine 1
8 octobre 2016 @ 22:41
Il y a encore des pays qui ont un savoir-faire protocolaire pour recevoir des hôtes de marque. Ce n’est pas comme la France, je me souviens avec honte du « plantage » de Hollande envers les souverains de …. Hollande !
AnneLise
8 octobre 2016 @ 23:19
Bon je recommence bien que m’ayant fait tacler dans la rubrique concernant le premier dîner officiel donné par le Président de la République d’Allemagne en l’honneur des Souverains Suédois, notre Président « normal » considère qu’il invite à dîner ses hôtes en toute simplicité…
framboiz 07
9 octobre 2016 @ 12:46
Renne, céleri , chou & betteraves , c’est systématique , je n’en raffole pas , ce n’est pas exceptionnel , pour un repas princier & présidentiel .
Bon ,je ne suis pas invitée, non plus …