Voici quelques détails supplémentaires de la cérémonie du mariage civil du prince Léka et de Mademoiselle Elia Zaharia. On distingue sur cette photo un coussin où ont été déposées les alliances.
Ce coussin cadeau personnel de Mademoiselle Cécile des Jars de Keranrouë aux mariés, a été brodé par elle et inclus dans le cérémonial la veille du mariage après avoir été présenté au prince Leka à la résidence royale.
Voici la maquette du dessin de la broderie. Le coussin brodé au chiffre du roi couronné entouré du grand collier de l’Ordre royal de la Bessa. Chaque aigle du collier mesure seulement un centimètre. La maquette du chiffre royal couronné qui sera repris sur les menus du dîner.
Après la cérémonie, les proches du couple et les invités royaux se sont retrouvés dans les salons d’honneur du palais pour prendre part aux premières photos officielles sur l’escalier d’honneur. Après avoir reçus les premières félicitations, le prince et la princesse ont posé avec leurs invités pendant un long moment, ils sont ensuite sortis sur le perron du palais pour d’autres photos seuls puis avec les témoins et demoiselles d’honneur. On remarquera l’affection témoignée par la reine Sophie d’Espagne aux mariés.
Les félicitations du prince et de la princesse Michael de Kent aux jeunes mariés.
Après le départ des invités, le prince Leka et la princesse Elia ont gagné leur voiture pour gagner la Résidence royale au centre de Tirana où ils vivent. C’est là qu’une fête en extérieur était donnée pour une foule très nombreuse.
La sortie des mariés sous les yeux de quelques proches, la princesse Isabelle Toptani en jaune, le Grand-Duc Georges de Russie, Sadije Berisha en rose, Roger Lundgren et Odin Libohova, l’un des témoins qui aide la princesse à s’installer dans la voiture. (Photos : H. de K. & Panorama Albania – Tous droits réservés)
Trianon
17 octobre 2016 @ 08:10
Travail de broderie magnifique comme on n’en voit plus de nos jours…tout un savoir faire , je suis admirative
Corsica
17 octobre 2016 @ 15:51
Moi aussi. Des heures et des heures de travail.
Severina
17 octobre 2016 @ 08:27
Merci pour toutes ces magnifiques photos. La dame qu’on aperçoit derrière le duc de Bragance dans la première photo n’est pas Maria Gabriella de Savoie?
patricio
17 octobre 2016 @ 12:05
Oui c’est bien elle
Amitiés
Patricio
Anne-Claire
17 octobre 2016 @ 14:06
C’est bien elle. Bien vu.
Gérard
17 octobre 2016 @ 15:34
Oui en effet.
Pascal
17 octobre 2016 @ 08:34
Jolie haie de Phalaenopsis de part et d’autre de l’escalier mais pourquoi diantre ne sont-ils pas montés dans la Rolls ?
Léonor si vous nous lisez encore , combien faut-il de temps pour réaliser une telle broderie ?
FILOSIN
17 octobre 2016 @ 12:25
La Rolls, le diadème, etc et ça vient d’où tout ça? Quelle est l’origine de cette fortune? Quelqu’un se pose la question avant de « s’extasier » sur la robe etc..? Sinon on n’est pas sérieux et ce site devient « Voilà » quoi.
Moi je suis atterré. Nooon mais c’est juste pathétique!
JAY
18 octobre 2016 @ 13:11
Il semblerait que tout cela soit « sponsorisé » par le gouvernement albanais pour faire la promotion du pays dont on ne parle pas beaucoup sur « voila » !
Donner une image « glam » à ce pays très meurtri par le régime communiste.
Jean Pierre
18 octobre 2016 @ 17:52
Je n’irai pas jusque là mais la question mérite d’être posée.
Pascal
19 octobre 2016 @ 06:01
Les Rolls ça se loue et même d’occasion ça peut se trouver pour pas trop cher , quant à rouler …c’est une autre histoire.
Les Phalaenopsis sont devenus presqu’aussi courants que les pélargoniums grâce à la multiplication in vitro mais ceux là sont assez beaux quand même.
Sur l’une des photos on a l’impression qu’on les dirige vers la Rolls alors qu’ensuite ils montent dans une auto beaucoup plus ordinaire…d’où mon commentaire.
Mais vous avez raison , cette Rolls doit bien avoir une histoire ?
Peut être était-ce celle d’ Enver Hoxha ?
Lénine en possédait bien une lui aussi …
CAROLINE VM
17 octobre 2016 @ 10:49
Sophie , Farah étaient surement amies de la reine Géraldine et/ou de sa belle-fille . Leur fidélité les honorent à ainsi entourer le marié alors que sa mère et sa grand-mère ne sont plus là pour le faire…
Danielle
17 octobre 2016 @ 10:56
Je suis toujours admirative devant des broderies et ce coussin sera un beau souvenir.
Mélusine
17 octobre 2016 @ 11:24
Superbe mariée ! Montrer les maquettes de la jolie broderie du coussin est une excellente idée.
chicarde
17 octobre 2016 @ 11:33
Très jolies photos ! La robe de la belle et charmante mariée est magnifique, la broderie d’un luxe vraiment raffiné, le decolleté superbe ! Et quel bonheur que d’être entouré par d’adorables Dames comme Sofia d’Espagne, Farah… !!
laure 2
17 octobre 2016 @ 11:48
Merveilleuse broderie quel travail!
Ce mariage semble une réussite sur tous les plans , mondain , affectif et sans doute aussi politique .
FILOSIN
17 octobre 2016 @ 12:29
Un train de vie plus que douteux sachant que l’Albanie n’est pas une monarchie alors je me demande (suis-je donc le seul?) qu’est-ce que cette « résidence royale »? Moi je voudrais juste savoir, m’instruire, parce qu’il y a des choses qui m’échappent.
framboiz 07
18 octobre 2016 @ 12:28
Comme Vous, je me demande , qui a payé , puisqu’on nous dit que la Reine Géraldine avait vendu ses bijoux , en grande partie , pour survivre …
Mais je trouve quand même bien agréable de voir un joli mariage …Car je ne suis pas albanaise …C’est peut-être la raison , je me demande , si la monarchie n’est pas bien oubliée , après la dictature subie , par les Albanais…
JAY
18 octobre 2016 @ 13:13
La famille est partie en 1938 mais certains bâtiments, dit royaux » n ont pas étaient détruit comme le « palais » ou habite Leka et qui semble avoir était la maison d une des sœur du Roi.
Quand la famille est revenue officiellement en 2002, l état a donné/prêté cette maison à la famille royale qui y vit toujours.
Pascal
19 octobre 2016 @ 06:16
Je crois que les habitants des pays qui ont connu le joug communiste on été très largement privés de la connaissance de leur histoire .
Ils en sont aujourd’hui comme affamés et les anciennes familles régnantes sont comme un pont par dessus les années de plomb.
Il y a sans doute comme une sorte de gentleman agreement qui autorise les « prétendants » à jouir d’une partie du domaine de leurs ancêtres en échange de quoi ils font la promotion du pays et lui assurent une certaine respectabilité historique et institutionnelle .
C’est manifeste en Serbie , un peu moins en Roumanie et peut être que les Hongrois auraient souhaité en faire autant ?
Par ailleurs il ne faut pas oublier que les anciens pays de l’Est ont fait des restitutions de biens confisqués , je crois que même le dernier duc de Talleyrand avait ainsi récupéré un domaine en Pologne ou en Bohème .
Il ne faut pas négliger non plus le rôle de la diaspora dans ces cas là…
Mais dans le même ordre d’idée je me demande ce qu’il est advenu des dépôts de 2 millions de roubles or que le Tsar avait effectué dans des banques anglaises au nom de ses filles et qui furent les seuls avoirs qu’il ne rapatria pas au début de la guerre ?
Je ne pense pas que les survivants de la famille Romanov en bénéficie …
Arnaud
17 octobre 2016 @ 12:34
bonjour,
pourquoi n’a t-on pas vu de photos de Renaud Muselier et sa mère alors qu’ils sont membres proches du marié?
Laurent F
18 octobre 2016 @ 15:58
Renaud Muselier était présent, on le voit lors du mariage civil au premier rang à côté d’une dame en rouge portant une coiffure avec des plumes rouge
Gérard
19 octobre 2016 @ 10:47
La dame est sa mère Sylviane Girault veuve du Dr Maurice Muselier, lui-même fils de l’amiral Muselier, grand officier de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération, et Sylviane bien sûr est la demi-sœur de Géraldine.
Mme Muselier est chevalier de l’Ordre national du Mérite, grand-cordon avec plaque de l’Ordre de Skanderbeg et dame de l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Aliénor
17 octobre 2016 @ 12:50
Le photographe doit pouvoir vous renseigner sur le coussin, temps mis, fil utilisé…, c’est sa soeur qui l’a brodé.
marielouise
17 octobre 2016 @ 13:28
Sans le voile , la robe et la mariée sont magnifiques!!!
Comme quoi, cet accessoire d’un autre temps- tout comme souvent le chapeau- gâche le plus souvent toutes tenues!
ml
JAusten
17 octobre 2016 @ 14:10
c’est un beau travail qui a été fait sur ce coussin ! et ce petit page est mignon comme tout
beji
17 octobre 2016 @ 14:28
Severina,oui ,c’est Marie-Gabrielle de savoie.
chantal75
17 octobre 2016 @ 15:07
et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants….comme dans les meilleurs contes de fée.
maman monique
17 octobre 2016 @ 15:45
Merci pour ce beau reportage
claudiazwei
17 octobre 2016 @ 16:13
MERCI pour ce magnifique reportage ; c’est un régal pour les yeux ; tout est beau , chaque détail a été pensé ; le coussin est un cadeau original et qui n’a pas de prix tant on sent de l’affection brodé avec le fil .
Lady Chatturlante
17 octobre 2016 @ 16:23
Je ne me lasse pas de voir cette magnifique robe de mariée sous toutes les coutures. Elle me rend nostalgique et amoureuse…
marcel
17 octobre 2016 @ 17:38
généalogie de la famille des JARS de KERANROUË et de ses alliances (DESIARS, DESJARS)
EVOLUTION DU PATRONYME :
DESIARS, DESIARS de QUERANROUË, des JARS, des JARS de KERANROUË, contraction en DESJARS après la révolution, aujourd’hui à l’état civil le nom se trouve sous la forme de DESJARS, DESJARD ou DESJARS de KERANROUË, DESJARS DE KERANROUE mais aussi DES JARS et DES-JARS. Par courtoisie le nom s’écrit : des JARS ou des JARS de KERANROUË.
-1- Patrice Charles Jean Marie DESJARS fait rectifier son état civil, par jugement du tribunal de grande instance de Guingamp le 2 juillet 1969, en ce sens que le nom patronymique DESJARS de KERANROUË sera substitué à celui de DESJARS.
-2- Jacqueline Marie Urbane DESJARS et ses frères Pierre Georges Pauline et Raoul Marie Jean ainsi que son neveu Emmanuel Pierre et ses nièces Catherine et Nathalie font rectifier leur état civil, par jugement du tribunal de grande instance de Morlaix en date du 19 janvier 1977, en ce sens que le nom patronymique DESJARS de KERANROUË sera substitué à celui de DESJARS.
-3-Armelle Christine Françoise Yvonne Marie DESJARS et son frère Hyacinthe Patrick Yves Marie ainsi que ses neuveux Hyacinthe, Cécile (celle qui a fait le coussin) Rémy Christine et Ghislaine Noëlle font rectifier leur état civil, par jugement du tribunal de grande instance de Brest en date du 7 février 1990, en ce sens que le nom patronymique DESJARS de KERANROUË sera substitué à celui de DESJARS.
Zeugma
17 octobre 2016 @ 18:21
Merci et bravo à Cécile pour le très beau coussin !
(Est-ce une coutume particulière à une région d’offrir un coussin à l’occasion d’un mariage ?)
La famille Desjars de Keranroué fut admise à l’ANF le 12 juin 1992.
Elle est originaire de Bretagne et d’extraction très ancienne.
Sa noblesse fut confirmée sous Louis XIV en 1670.
Sa devise – « res non verba » (« Ne parle pas, agis ! ») – pourrait inspirer certains de nos hommes politiques en France.
Deux familles Desjars de Keranroué figurent sur mon vieux Bottin.
Zeugma
17 octobre 2016 @ 19:00
Puis-je ajouter que, à l’instar de très nombreuses famille bretonnes, les Desjars de Keranrouë eurent des difficultés à faire reconnaître leur noblesse quand Louis XIV décida de vérifier l’authenticité des familles du second ordre.
Il voulait que la noblesse ne soit conférée – ou confirmée – que par le roi.
La noblesse des familles très anciennes provenait du fait qu’elles vivaient noblement et étaient reconnues nobles par tout le monde.
Certaines fonctions anoblissaient – capitoul de Toulouse – pour ne prendre que cet exemple. C’était la « noblesse de cloche ».
Les membres des parlements étaient nobles ipso facto.
Je pense que c’est à partir du règne de François Ier que le roi confèra la noblesse au moyen de lettres patentes qui devaient être enregistrées par le parlement de Paris.
Les vieilles famlles Bretonnes n’avaient évidemment pas de lettres patentes et devaient se débrouiller pour apporter des preuves. Le meiller moyen était de prouver des « successions nobles ». Encore fallait-il avoir de bonnes archives.
Pascal
19 octobre 2016 @ 06:05
Pardonnez mon ignorance mais qu’appelez vous « familles du second ordre » ?
Zeugma
19 octobre 2016 @ 18:34
Sous l’ancien régime, la population se répartissait en trois ordres :
– le clergé : le premier ordre,
– la noblesse, le second,
– et le Tiers Etat, le troisième.
Le statut personnel de chaque personne dépendait de l’ordre auquel il appartenait.
La Révolution a supprimé les ordres et les privilèges (c’est à dire les « lois privées).
Nous sommes des citoyens – des citoyennes – qui participons à l’élaboration des lois en qualité d’électeurs – d’électrices – et sommes toutes et tous soumis à la loi de la République.
Pascal
19 octobre 2016 @ 21:09
C’est bien comme cela que je concevais les choses et je vous remercie de vos précisions , mais c’est votre expression « familles du second ordre » qui me laissait penser qu’il y aurait eu des familles « du premier ordre » ce que je m’expliquais difficilement .
En fait je me demandais s’il aurait existé en France comme en Grande Bretagne une différence entre la noblesse titrée et celle qui ne le serait pas , équivalent de la « gentry » je crois.
Zeugma
20 octobre 2016 @ 09:02
Je ne sais pas répondre à votre question mais je connais au moins une famille noble (ANF) sans titre et sans particule.
Mais cela me semble sans rapport avec la notion britannique de « gentry ».
Pascal
21 octobre 2016 @ 10:35
J’ai peut être une mauvaise définition de la « gentry » , je voulais parler de la noblesse non titrée qui n’est semble t’il qu’une des composantes de la « gentry » britannique.
Mon interrogation est la quasi inexistence , semble t’il ? , de la noblesse non titrée en France du moins de nos jours .
Il semble que la conception des « titres de noblesse » , baron ,comte, marquis, duc … ait été beaucoup plus souple chez nous dans les derniers siècles.
Ainsi je me rappelle avoir entendu un aristocrate français authentique raconter qu’à Versailles , une fois qu’on avait pu faire reconnaître son appartenance à la noblesse , et ce n’était je crois pas facile , on vous demandait sous quel titre vous souhaitiez être présenté et que pourvu qu’on respecte un minimum de vraisemblence on pouvait se faire comte ou marquis…
En revanche en Grande Bretagne on voit des titres « relevés » par des familles qui n’avait rien à voir avec celle qui le portait précédemment .
Merci de votre réponse et de vos précisions .
Je trouve le cas de cette famille noble sans titre et sans particule du dernier chic alors que tant on usurpé l’une ou l’autre !
Muscate-Valeska de Lisabé
17 octobre 2016 @ 19:20
Superbe photo de la mariée. ..digne de l’album…prise par un reporter N&R?
Ghislaine
18 octobre 2016 @ 16:21
Effectivement , la noblesse bretonne au Moyen âge était l’une des plus nombreuses de France de 8000 à 10 000 patronymes et Louis XIV eut bien des difficultés avec les bretons et pas seulement les nobles .
Dotée d’un caractère dont certains descendants bénéficient encore actuellement , elle ne voyait pas l’importance d’être reconnue par un non-breton . Fût il roi !
Pascal
19 octobre 2016 @ 06:04
« Roi ne puis , Prince ne daigne ,Rohan suis ! »
Sylvia2
18 octobre 2016 @ 19:50
Merci Régine de nous avoir fait partager ce reportage ses belles photos et intéressants commentaires. Cependant je ne me fais pas à cette robe de mariée. Trop brillante pour moi. Cela gâche tout.
COLETTE C.
18 octobre 2016 @ 20:38
Superbe broderie sur ce coussin. Etant brodeuse moi-même, j’apprécie.