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La princesse Esmeralda de Belgique était la marraine de la deuxième édition du Salon « Ecrire l’Histoire » qui se déroulait cette année à l’hôtel de Ville de Bruxelles. La princesse a participé à un échanges de vue avec Patrick Weber, organisateur de cet événement. En voici un résumé.

La princesse revient sur ses engagements, estimant que chacun en fonction de ses moyens, doit pouvoir s’investir dans les causes qui lui tiennent à coeur. En premier lieu, l’environnement. Et la princesse de rappeler que son père le roi Léopold III fut un pionnier dans ce domaine. Il conduisit d’innombrables missions scientifiques. Tout ce travail est aujourd’hui préservé grâce au Fonds Léopold III.

Esmeralda de Belgique déclare que son père a eu la chance d’avoir une deuxième vie qui s’offrit à lui après son abdication en 1951 que pour pouvoir assouvir ses passions scientifiques. Elle évoque aussi que dans les caves du musée des sciences naturelles à Bruxelles, on trouve des collections absolument extraordinaires.

La princesse a beaucoup voyagé mais confie ne pas encore avoir été au cœur de l’Amazonie comme le fit son père. Les tribus que Léopold III visita à l’époque sont restées en contact avec la princesse. Esmeralda a ainsi appris que l’une des tribus avait rendu hommage aux défunts et à son père qui était en fait le premier homme hors tribu à avoir cet honneur.

La princesse Esmeralda de Belgique était la semaine dernière à la Cop22 à Marrakech où elle a eu l’opportunité de rencontrer différentes associations de femmes qui sont, selon elle, les plus impactées par les bouleversements écologiques. La princesse évoqua aussi la présence de la délégation américaine très mal à l’aise suite à l’élection de Donald Trump.

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Pour Esmeralda de Belgique, féministe engagée, les droits des femmes de par le monde deviennent ces dernières années de plus en plus précaires.

Bien qu’installée à Londres avec son époux Sir Salvador Moncada, la princesse déclare être en Belgique au moins deux fois par mois. Sa fille Alexandra étudie la biologie marine qui la passionne.

Est-il plus facile de s’engager lorsque l’on est plus loin du trône comme c’est son cas ? Oui, forcément selon la princesse qui loue cependant les engagements de la reine Mathilde au sein de diverses associations (Unicef, Child Focus,…).

Actuellement, la princesse écrit un livre qui aura pour thème les femmes sans vouloir en dire plus. Journaliste de formation, Esmeralda de Belgique a à son actif plusieurs ouvrages notamment sur les femmes Prix Nobel mais aussi sur la famille royale belge. Grâce aux archives auxquelles elle a pu avoir accès, la princesse a permis de (re)découvrir le roi Léopold III sous sa facette de scientifique et de lui redonner une place dans l’Histoire de notre dynastie. Son dernier ouvrage en collaboration avec Christophe Vachaudez sur Albert I et Elisabeth ses grands-parents, devrait toutefois être le dernier sur le thème familial. La princesse estime que le sujet a été abordé en profondeur.

Comment la princesse s’organise-t-elle lorsqu’elle écrit ? Eh bien, elle écrit le matin, habitude qu’elle avait acquise lorsque ses enfants étaient plus petits et qu’elle allait les conduire à l’école, disposant ensuite de temps libre au cours de sa matinée. Et près d’elle, une bonne tasse de thé vert !

Patrick Weber évoque alors le souvenir de la reine Elisabeth, grand-mère paternelle de la princesse Esmeralda qui souligne le caractère à la fois moderne et révolutionnaire de son aieule mais aussi cette autorité naturelle et son sens du protocole. Esmeralda explique que la reine Elisabeth avait été baignée depuis sa jeunesse dans le contact social. Son père le duc Carl Théodore en Bavière était un ophtalmologue réputé qui soignait gratuitement les personnes les plus démunies.

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La reine Elisabeth était un « petit bout de femme » qui arrivait toujours à ses fins et qui avait recherchait l’harmonie entre les peuples, effectuant des voyages (à l’époque) controversés en URSS et en Chine.

Esmeralda souligne aussi les liens que la reine entretenait avec des personnalités comme Einstein avec qui elle échangea une correspondance très amicale.

Vivant en Angleterre, Patrick Weber lui demande son avis sur la monarchie britannique. La princesse estime qu’ils font cela remarquablement et que le gouvernement à bon escient utilise cette image positive lorsque les choses vont moins bien. Pas d’abdication pour Elizabeth II, qu’en pense la princesse ? Ironiquement Esmeralda se demande en fait qu’en pense le prince de Galles, ce qui amuse l’assemblée.

La princesse a ensuite remis le prix du Salon « Ecrire l’Histoire » à l’auteur Jean des Cars pour l’ensemble de sa carrière.