Voilà une biographie d’une destinée pas comme les autres. L’auteure Stéphanie des Horts retrace la vie mais surtout la vie amoureuse de Pamela Harriman (1920-1997). Une vie menée tambour battant de Londres, à Rome, Genève, Paris et New York.
Pamela Beryl Digby voit le jour en mars 1920 à Farnborough en Angleterre. Elle est la fille du 11ème baron Digby et la petite-fille du 2ème baron d’Aberdare. Elle reçoit une éducation propre à l’aristocratie anglaise dans le château familial du Dorset.
A 18 ans, Pamela qui attire déjà tous les regards de la gente masculine, fugue à paris avec un lord plus âgé qu’elle. L’affaire suscite bien des remous familiaux. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, elle fait la connaissance de Randolph, fils de Winston Churchill. Elle l’épouse plus probablement pour son statut que par inclinaison sentimentale. L’homme est un noceur alcoolique. Le couple a un fils prénommé comme son grand-père. Mais Pamela tisse alors une solide relation d’affection avec son beau-père, s’installant au 10, Downing street à ses côtés pendant que son époux est au front.
Elle a une aventure avec William Harriman, riche héritier américain qui est alors chef de la mission militaire de son pays à Londres. En 1945, Pamela qui gardera toujours l’estime de Sir Winston Churchill, divorce. On lui prête plusieurs liaisons notamment avec Franck Sinatra et le pilote Alfonso de Portago.
Elle devient ensuite la compagne attirée du prince Ali Khan qui la quittera pour épouser l’actrice Rita Hayworth. Pamela jette alors son dévolu sur le magnat de l’automobile Gianni Agnelli qu’elle veillera jour et nuit lors d’un grave accident de la route. Lui aussi quittera Pamela pour épouser la princesse Marella Caraccciolo di Castagneto.
Pamela poursuit ses conquêtes avec le baron Elie de Rothschild, Maurice Druon de l’Académie française et l’armateur grec Stavros Niarchos. Elle est de toutes les mondanités de Londres, à Paris en passant par la Riviera. Raffinée, élégante, elle a le bagout qui plaît en société. Mais il lui manque quelque chose pour que sa vie soit pleinement épanouie. Toujours en quête de ce bonheur privé et d’une pleine consécration sociale, Pamela quitte l’Europe en 1960 pour s’établir aux Etats-Unis. Elle épouse un riche agent artistique Lelan Hayward avec qui elle restera mariée jusqu’à sa mort en 1971.
Après son veuvage, elle reprend contact avec William Harriman qu’elle fréquenta pendant la guerre à Londres. Très investi en politique, son époux lui ouvre un nouveau carnet mondain. Pamela Harriman comme elle se fait désormais appeler, devient citoyenne américaine et lève des fonds pour les campagnes présidentielles du parti démocrate.
En 1992, elle se démène pour Bill Clinton qui brigue le poste à la Maison Blanche. En remerciement, le nouveau président la nommera ambassadrice des Etats-Unis à Paris. Située à l’angle de la place de la Concorde, l’ambassade devient l’un des lieux les plus fréquentés des mondanités parisiennes. Pamela Harriman qui parle le français (certes avec un accent anglais) a rapidement conquis les personnalités du monde culturel, politique et économique.
En 1997 alors qu’elle nage dans la piscine du Ritz, elle est victime d’une hémorragie cérébrale. Le président Clinton enverra l’avion Air Force One pour rapatrier sa dépouille vers les Etats-Unis.
« Pamela Harriman. Ils l’ont tous désirée, elle les a tous aimés », Stéphanie des Horts, Albin Michel, 2017, 288 p.
framboiz07
3 avril 2017 @ 03:13
Un livre, dont on parle beaucoup, qui aura du succès .Il est des femmes , qui savent attirer tous les hommes célèbres, autour d’elles, ainsi Alma Mahler ,à qui Françoise Giroud consacra un ouvrage …
val
3 avril 2017 @ 07:03
Sacrée Pam !!!!!
Robespierre
3 avril 2017 @ 07:06
Le fils de Churchill lui demanda de l’épouser le soir où il la rencontra. Une semaine après ils étaient mariés. C’était un mariage de guerre, expéditif. Elle eut raison de le quitter parce qu’il s’endetta au jeu pendant la guerre, et elle dut payer ses dettes pendant celle-ci et quand il revint, elle demanda le divorce. Mais elle pensait qu’elle se remarierait facilement et ce ne fut pas le cas. Elle eut quelques liaisons avec des hommes mariés, dont un célèbre journaliste, mais aucun ne voulut quitter femme et enfants pour elle. Elle dut attendre 1971 pour faire divorcer un producteur américain qui ne lui laissa pas beaucoup d’argent quand il mourut. Elle fut immonde avec la fille d’un premier mariage de son mari, en lui demandant, quand le père vivait encore, de lui confier deux bijoux qui venaient de la première épouse, « pour le mettre en securité ». Une emeraude et un collier, seuls biens que cette jeune femme héritait de sa mère décédée. Quand Hayward mourut , sa fille demanda à Pamela de lui rendre les bijoux. Pamela ne le fit pas et c’était d’autant plus minable qu’elle avait reçu de tous ses amants une belle collection de bijoux (sans doute pour se faire pardonner de ne pas épouser) et n’en manquait pas. Pourquoi ne pas rendre deux objets qui avaient une valeur affective pour sa belle-fille ? Je ne vois que la cupidité. La mort de Hayward la laissa un peu démunie et elle s’arrangea avec des amis pour rencontrer Harriman qui était entre-temps devenu veuf et n’avait jamais voulu divorcer. Elle parvint à épouser son ancien amant devenu octogénaire et put enfin devenir très riche. Tout vient à point à qui sait attendre.
Gianni Agnelli qu’elle aurait voulu épouser, et qui était le seul célibataire parmi ses amants, resta quatre ans avec elle. Elle en fut très amoureuse mais il préféra se marier avec une femme qui sans doute lui convenait mieux. Elle ne s’occupa jamais de son fils unique, le petit-fils de Winston Churchill et fut une mère indifférente.
Quand elle devint la riche veuve de Harriman, elle se lança dans les mondanités. Et ne rendit jamais la bague et le collier de la première femme de Hayward à la fille de celui-ci. Ces petits détails peignent bien une personne. Je trouve qu’Agnelli fut bien avisé de ne pas épouser une femme aussi peu intéressante. Pamela n’avait pas fait d’études, était assez inculte et elle en était consciente. Elle n’était pas non plus d’une beauté renversante, mais elle était opiniâtre et finit par obtenir, quoique tard, ce qu’elle désirait : un riche mari. Les hommes sans fortune ne l’avaient jamais intéressée. Après avoir été la belle-fille de W. Churchill, elle se considérait d’une essence supérieure et devait « hit the jackpotd » en convolant. Elle aurait pu rapidement se remarier après son divorce si elle n’avait pas à tout prix cherché le riche mari.
J’ai lu récemment le livre « Life of the Party » de Christopher Ogden. Il avait commencé ce livre du vivant de Pamela avec son accord. Mais à mi-chemin elle retira son accord et ne voulut jamais le rembourser pour les frais engagés. Donc il écrivit une biographie non-autorisée en interviewant un tas de gens qui l’avaient connue.
Je conseille la lecture du livre présenté ci-dessus. La vie d’une aventurière du XXe siècle est toujours amusante.
Stéphane G.
3 avril 2017 @ 12:10
J’ai lu Life of the party, c’est vraiment très bien, il y a aussi le livre de Sally Beden Smith. J’ai le catalogue de sa vente chez Sothebys, beaucoup d’autruche- en peinture, œufs montés- (venant de ses armes, une autruche tenant dans son bec un fer à cheval), de là à dire que c’était une poule…
Et elle finit sa vie avec de sérieux soucis d’argent et en procès avec les filles d’Averell Harriman, l’argent lui brûlait les doigts. Elle avait promis un Van Gogh au musée de Washington qui n’eut rien…
Mais je n’aime pas le style (biographie-roman) de cette auteur qui a déjà « massacrée » Jeanne Toussaint
Laure-Marie Sabre
5 avril 2017 @ 21:35
Les sœurs de Gianni Agnelli ne voulaient pas entendre parler d’une belle-soeur non seulement protestante mais qui en plus avait drôlement vécu avant de rencontrer l’héritier de Fiat. Ce sont elles qui ont choisi Marella Caracciolo, qui tenait plus de l’oie blanche, même si les faits ont prouvé qu’elle aussi pouvait être très libre à une époque et dans un milieu où cela ne se faisait pas, en se mariant enceinte. Elle était très inculte et peu sophistiquée, ce dont se moquaient beaucoup Clara, Susanna, Maria Sole et Cristiana Agnelli. Mais elle avait une réputation intacte et besoin/envie de la facilité qu’offre l’argent en grande quantité.
Mayg
3 avril 2017 @ 14:45
Merci pour ce complément d’informations Robespierre.
pit
3 avril 2017 @ 07:26
Pour résumer, une « grande horizontale »…
Robespierre
3 avril 2017 @ 12:44
Je n’ai rien contre les allongées et les horizontales. Si elles ne font de mal à personne. Mais quand une dame de ce genre veut spolier les enfants des précédents mariages de ses riches maris, elle devient une belle-mère abusive et cupide. Il y a aussi des belles-mères qui font tout pour détacher leur mari des enfants d’un autre lit, et n’hésitent pas à calomnier. Pamela s’est mal conduite avec les beaux-enfants de ses deux derniers maris. Et faut déjà aimer l’argent pour se jeter à la tête d’un octogénaire comme Harriman. Ce n’était certainement pas pour s’allonger, mais pour palper, le magot.
June
4 avril 2017 @ 13:36
Une « chevalière d’industrie » aurait dit ma grand-mère ;) !
Cosmo
3 avril 2017 @ 09:05
Pamela Harriman fut la dernière des grandes allongées.
« Mais Pamela tisse alors une solide relation d’affection avec son beau-père, s’installant au 10, Downing street à ses côtés pendant que son époux est au front. » Elégante façon de dire qu’elle fut la maîtresse de son beau-père !
Elle devait être nommée ambassadeur des Etats-Unis à Londres mais il y eut un véto de la Cour de Saint James, en raison de son passé amoureux tumultueux au Royaume-Uni.
Elle eut aussi un procès avec les enfants de son mari qui l’accusaient d’avoir gardé des tableaux de grande valeur dépendant de sa succession, alors qu’il n’y avait pas droit.
Bref, un personnage haut en couleurs !
Robespierre
3 avril 2017 @ 11:27
C’est vrai qu’elle a eu des démêlés avec les enfants de Harriman, mais d’une femme aussi avide, c’est presque normal. C’est vrai aussi que la cour de St James ne voulut pas d’elle comme ambassadrice. Mais je ne crois pas qu’elle fut la maitresse de Churchill, le beau-père. Elle l’aida à recevoir ses amis et invités. Pendant cette époque, elle avait une liaison avec Harriman et ensuite aussi avec un celebre journaliste, Ed Murrow. Celui-ci failli quitter sa femme et leur enfant pour Pamela, mais après mûre réflexion il ne brisa pas son ménage et c’est après cela que Pamela alla vivre en France.
Le couple Winston et Clémentine aimait bcp Pamela et étaient désolé de la voir si mal mariée avec un mari coureur, alcoolique et joueur. Leur fils.
Robespierre
3 avril 2017 @ 15:42
…. failliT quitter
Mayg
3 avril 2017 @ 14:49
lol.
Gibbs ?
4 avril 2017 @ 08:58
Cher Cosmo,
L’expression « grande allongée » dans le contexte m’a toujours fait disons, sourire.
Votre phrase me fait beaucoup sourire.
Une question : que doit-on dire concernant les messieurs ??
Peut-être ne dit-on rien !! ?
Amicalement,
Gibbs-Dominique
Cosmo
4 avril 2017 @ 13:08
Chère Gibbs,
On dirait raton-laveur pour les messieurs…
Amitiés
Cosmo
Gibbs-Dominique ?
5 avril 2017 @ 12:25
Cher Cosmo,
Merci !
Amitiés
Dominique
Leonor
4 avril 2017 @ 16:03
A votre question, Gibbs, une réponse docte – mais oui… :
Il paraît que notre espèce humaine en est maintenant arrivée au stade de l’Homo sapiens . Mais on dirait bien que la moitié mâle de l’humanité en est souvent restée au stade de l’Homo erectus …
Bon. Pouvais pas la rater, celle-là.
Cosmo
5 avril 2017 @ 12:24
Excellente, chère Leonor…et si vrai !
CAROLINE VM
3 avril 2017 @ 09:45
Ce destin est exceptionnel comme la personnalité de « Pam »… Je viens juste d’en terminer la lecture mais …j’en ai été déçue et …choquée , : évidemment c’est une version « romancée » et non biographique que livre là l’auteur , qui s’est certes bien documentée mais sans être une « mère-la-pudeur » j’ai été très dérangée par le vocabulaire outrancier utilisé qui m’a gênée : « s……. » , « p……. » « son c… »…et j’en passe , à longueur de chapitres … trop c’est trop , pour moi c’est un manque de respect…
Je ne recommande pas la lecture de ce livre : ce serait une vingtaine d’euros gâchée…
Je l’avais acheté sur la foi d’un bon article paru dans Elle …mais j’ai été déçue.
Mieux vaut lire sa biographie.
Robespierre
3 avril 2017 @ 11:28
J’ignorais qu’il s’agissait d’un roman. Alors je ne le conseille pas. La vie de Pamela étant déja très romanesque, je ne vois pas l’intérêt d’un roman. Sauf quand un sujet n’est pas « well researched » . Donc je conseillerais l’ouvrage de Christopher Ogden. Mais je ne sais pas s’il a été traduit en français.
June
3 avril 2017 @ 11:11
J’avais lu en effet qu’elle agrémentait les nuits d’insomnie de W.Churchill pendant la guerre mais j’hésitais à le croire… :O ??
Robespierre
3 avril 2017 @ 11:30
Moi je ne le crois pas, parce que Pamela avait toujours des amants dont elle était amoureuse. Mais elle profita largement de la proximité avec les Churchill pour avoir ses entrées partout et rencontrer des amants potentiels … et riches.
Corsica
3 avril 2017 @ 13:28
Une grande amoureuse ? À la lecture du nom de ses amants, Ali Khan, Gianni Agnelli, Elie de Rothschild, Stavros NIarchos etc., je me demande si elle n’était pas plus intéréssée par les comptes en banque de ses messieurs que par ces messieurs eux-même. Quoique la vénalité n’exclut pas les sentiments.
Leonor
4 avril 2017 @ 16:07
Corsica, à une question bien posée, la réponse est évidente !
Laure-Marie Sabre
5 avril 2017 @ 21:38
Elle était très amoureuse de Gianni Agnelli, semble-t-il. Et même prête à se convertir au catholicisme pour lui.
Leonor
4 avril 2017 @ 16:06
Churchill ( Churchill le Grand) avait pour compagne de ses nuits d’insomnie sa bouteille de whisky. Gloire au whisky.
Lui aussi il était un » grand allongé ». Dans sa baignoire. Et il y tétait son cigare, en alternance avec sa bouteille.
Faut ce qu’il faut pour gagner une guerre .
Carole 007
3 avril 2017 @ 11:57
« Clémentine Churchill, la femme du lion », livre présenté ici il y a quelques mois (merci !), retrace en arrière plan une petite partie de la vie de cette femme, qui à cette époque était relativement sage par rapport aux autres périodes résumées par Robespierre (merci).
Je lirai ce livre.
A propos de Clémentine Churchill, j’ai découvert une grande dame attachante.
Carole 007
4 avril 2017 @ 08:49
Ah, je n’avais pas vu le commentaire de Caroline VM, en effet, regrettable et bien inutile ce vocabulaire grossier, merci pour l’information.
Gibbs ?
4 avril 2017 @ 08:53
Carole OO7,
Je pense tout comme vous que Clémentine Churchill était une grande dame attachante.
Leonor
4 avril 2017 @ 16:09
Lady Clementine devait être sacrément solide, et sacrément zen, pour parvenir à supporter son énergumène de mari.
Nota : Je vénère Churchill. Et donc sa femme, pour l’avoir toléré comme il est.
Carole 007
5 avril 2017 @ 19:08
Tout à fait d’accord avec vous Leonor.
Quel couple !
beji
3 avril 2017 @ 13:54
Je n’ai pas lu le livre mais d’après les critiques cette dame n’était pas farouche et son
grand amour aurait été Gianni Agnelli.
Robespierre
3 avril 2017 @ 20:28
Exact.
Leonor
4 avril 2017 @ 16:10
Il faut dire que Gianni Agnelli était un seigneur . A tous points de vue.
Laure-Marie Sabre
5 avril 2017 @ 21:39
Pas vraiment non : c’était un mufle parfait, haïssable avec les femmes quand il les quittait.
Robespierre
6 avril 2017 @ 11:53
Oui, mais il a quand même versé pendant des années une rente à Pamela, qui avait aussi d’autres « rentes » de Harriman et Rotschild. Elle n’était pas épousée mais tirait de gros avantages pécuniaires de ses liaisons. Son coffret à bijoux était plein à craquer aussi.
guy
3 avril 2017 @ 14:12
Elle a toujours tapé dans le haut de gamme, jusqu’a mourir dans la piscine du Ritz a Paris , c’est d’un chic !
Carole 007
4 avril 2017 @ 08:45
En effet, « plus snob tu meurs » -:)
Gibbs-Dominique ?
4 avril 2017 @ 15:38
Tellement vrai !
J’espère qu’elle avait une flûte de Champagne en main !!
Je suis atroce car je déteste ce qu’elle était. ?
Gibbs-Dominique ?
4 avril 2017 @ 15:38
…à la main… serait plus correct.
Alinéas
3 avril 2017 @ 14:58
Elle a bien vécu…
Erato
3 avril 2017 @ 17:09
Sa chance fut d’appartenir à un milieu où la mauvaise conduite est polissée par des faux semblants de langage et où les inconduites notoires se definissent par le mot « aventurier », mais en définitive ce ne fut rien de plus qu’une femme sans scrupules et peu de dignité.
Mary
3 avril 2017 @ 17:18
Écœurant l’histoire des bijoux volés à sa belle- fille !
Mary
3 avril 2017 @ 17:21
Écœurante l’histoire des bijoux volés à sa belle-fille !
Antoine
3 avril 2017 @ 18:24
Je conçois que l’on cascade par plaisir, mais pour l’appât du gain c’est assez vil.
Leonor
4 avril 2017 @ 16:18
» Cascader »… Ca faisait longtemps que je n’avais pas entendu ce terme.
Allez, hop, en fait de cascader et de petite vertu, un peu de zizique :
https://www.youtube.com/watch?v=xQ8G5eOIL_o
L’Invocation à Vénus, dans La Belle Hélène, Jacques Offenbach, chanté par Régine Crespin
» (…. ) J’ai fait quelque bruit dans le monde , Thésée, Arcas, etc
Et pourtant ma nature est bonne,
Mais le moyen de résister
Alors que Vénus la préponne ( friponne?)
Se complaît,à vous tourmenter
Dis-moi, Vénus, quel plaisir trouves-tu
A faire ainsi cascader, cascader la vertu (… ) «
Antoine
3 avril 2017 @ 18:27
Je parle évidemment pour les femmes du monde ou présumées telles, les professionnelles sans autre solution ont tout mon respect.
Ludovina
3 avril 2017 @ 19:40
J’ai regardé avec grand intérêt, il y a quelques années, sur la chaîne « Planète » une excellente rétrospective de la vie d’un de ses amants : Alfonso de Portago, pilote automobile.
Voici quelques extraits de son portrait tracé par un magazine sportif.
« Beau, brun et grand, Alfonso de Portago traînait une réputation de play-boy sur les circuits automobiles dans les années 50, gentleman-pilote qui a roulé aux côtés de Fangio.
Enzo Ferrari classait les pilotes en deux catégories : « ceux qui courent par passion » et « ceux qui courent par ambition ». Le marquis Alfonso de Portago, dit « Fon », appartenait à la première catégorie.
Né en 1928 dans une famille noble espagnole, établie en Amérique latine, le jeune homme aime le danger et la vitesse.
Ce sportif accompli, qui excelle en équitation et en bobsleigh, se lance donc dans la course automobile en 1954.
Le pilote s’illustre pendant deux ans au volant de Ferrari sur les circuits d’Argentine, du Venezuela et de Nassau.
Puis, il passe à la formule 1 en 1956, toujours pour l’écurie italienne.
Cette année-là, « Fon » remporte la seconde place au Grand Prix de Grande-Bretagne, derrière le roi Fangio.
Il n’aura pas le temps de s’illustrer dans le prestigieux monde de la formule Le 12 mai 1957, à la suite de l’éclatement d’un pneu, sa Ferrari 290 MM plonge dans le public massé au bord de la route.
Alfonso de Portago, son coéquipier Edmond Nelson et une dizaine de spectateurs perdent la vie : une catastrophe qui mettra un terme à la course, qui durait depuis 30 ans.
Sur les circuits, l’allure à la fois négligée et distinguée de « Fon » le faisait remarquer des femmes et des autres coureurs.
Les premières gardent de lui l’image d’un « clochard magnifique », probablement en raison de sa barbe mal rasée et de son éternel blouson de cuir, tandis que les seconds gardent de lui le souvenir d’une « allure de seigneur »».
Son père était un ami personnel du roi Alphonse XIII.
Son rival et néanmoins ami Stirling Moss, doyen des pilotes vainqueurs d’un Grand Prix du championnat du monde de Formule 1, a veillé sur la fille d’Alfonso Cabeza de Vaca y Leignton, qui était enfant lors du décès de son père.
ciboulette
4 avril 2017 @ 23:09
Merci , Ludovina , je ne connaissais pas ce pilote , mais Stirling Moss , oui .
Caroline
3 avril 2017 @ 22:57
Ce serait intéressant de tourner un film sur la vie aventureuse de cette Pamela !
Stéphane G.
6 avril 2017 @ 12:08
déjà fait avec Ann Margret! médiocre film TV, le dernier plan où elle nage avec un brushing gonflant et s’enfonce dans l’eau telle le Titanic!
un peu de graveleux avec son truc des glaçons dans la bouche pour satisfaire Averell, truc appris auprès de la duchesse de Windsor!
Antoine
4 avril 2017 @ 01:04
ce fut un « rastignac » en jupons doublé d’une mondaine sans scrupules qui à la fin de sa vie « aimait » les jeunes maître najeurs dans cette celebre piscine du Ritz….
Jean Pierre
4 avril 2017 @ 13:15
Une telle femme ne peut donc pas être mauvaise.
Gibbs ?
4 avril 2017 @ 10:10
Voici la concernant : source « Vanity Fair »
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0ahUKEwi9j-C5uYrTAhWE1xoKHTaLBFkQFggnMAE&url=http%3A%2F%2Fwww.vanityfair.fr%2Factualites%2Finternational%2Farticles%2Fpamela-harriman-john-von-sothen%2F28402&usg=AFQjCNEsfql_4iuQFHCcFT1MYeMSxQ6nIQ&sig2=vvhIGv5qQExQw9iZzxoR3g
Mayg
4 avril 2017 @ 17:51
Merci pour le lien Gibbs.
Gibbs-Dominique ?
5 avril 2017 @ 12:27
Avec plaisir Mesdames.
ciboulette
4 avril 2017 @ 23:10
Merci , Gibbs , pour cet article intéressant .
Carole 007
4 avril 2017 @ 12:35
Merci Gibbs,
Amusant le commentaire du Daily Mail :
« En parcourant le XXe siècle, les historiens trouveront partout des traces du rouge à lèvres de Pamela Harriman. »
Dorothée
4 avril 2017 @ 21:58
Je me permets de vous signaler, dans un autre registre mais dans la série « femme exceptionnelle » comme l’écrit…son fils, le livre de ce dernier (Alain Pompidou) : « Claude, c’était ma mère »
Je ne l’ai pas terminé mais on s’aperçoit que les Pompidou avait une vie extrêmement bling bling (comme on ne le disait pas, à l’époque) avant que Georges ne soit en charge du deuxième Gouvernement de De Gaulle, bien qu’ils se disaient simples…l’argent leur brûlaient les doigts.
Ils eurent au fil du temps vu leur situation s’améliorer et…le Président désira continuer de louer son appartement, quai de Béthune dès qu’il fût nommé Premier Ministre mais acheta deux propriétés (Orvilliers et Cajarc) où de gros travaux furent nécessaires, et Mme Pompidou allait chercher son époux le vendredi en Porshe… ils étaient un peu contradictoires mais certainement très plaisant à fréquenter.
Mme Pompidou (Claude) une femme au caractère très affirmé (scorpion) n’a pas hésité à jeter ses cartes au visage de la Baronne de Rothschild (Marie-Hélène) femme de l’employeur de son époux, à l’époque.
bref, ce livre est un récit avec de belles photos. l’une de ses tenues magnifique pourrait encore être portée aujourd’hui par une grande femme mince. (Charlène, Maxima)
Bon, je vais le reprendre ce soir ; on s’aperçoit bien sûr de l’immense admiration et de l’amour de son fils.
Gibbs-Dominique ?
5 avril 2017 @ 12:29
Avec plaisir Mesdames.
Carole 007
5 avril 2017 @ 19:13
Merci Dorothée pour ce résumé, je vais chercher ce livre.
Marie de Cessy
4 avril 2017 @ 23:24
Une femme du monde en somme !
Wallis Simpson passe pour une sainte à côté d’elle.
framboiz07
5 avril 2017 @ 01:53
Merci, Gibbs , c’est un article très intéressant à lire !
Gibbs-Dominique ?
5 avril 2017 @ 12:31
Dorothée,
Concernant Pompidou et son épouse, je viens de lire que leur fils adopté à l’âge de 3 mois n’a appris cette adoption que bien des années plus tard et pas par ses parents.
Surprenant ?
Mais, il y aurait pas mal à écrire.
Il est né en 1942 : une autre époque.
Cordialement,
Lili.M
9 avril 2017 @ 10:46
Sur la couverture du livre Pamela Harriman ressemble à l’actrice Julianne Moore !