A l’abbaye de Graville au Havre, exposition « Etre mécène à l’aube de la Renaissance – L’amiral Louis Malet de Graville ». En voici le descriptif : « Louis Malet de Graville (né vers 1440, mort en 1516), proche du roi Louis XI, amiral de France sous Charles VIII, Louis XII et François Ier, personnage très fameux en son temps, est aujourd’hui un grand oublié. Proche de quatre rois successifs, il eut pourtant un rôle politique de tout premier plan et se révéla être un mécène flamboyant au début de la Renaissance française.
La célébration du 500e anniversaire de la fondation du Havre par François Ier, port en partie édifié sur des terres (la seigneurie de Graville) ayant appartenu à l’amiral de Graville, offre l’occasion inédite de se pencher sur la figure d’un des plus importants commanditaires du début de la Renaissance en France et du contexte historique et artistique qu’il a connu.
Grand bâtisseur de châteaux et d’églises, amateur de belles tapisseries ou d’émouvantes sculptures, l’amiral de Graville fut surtout un éminent bibliophile. Des prêts exceptionnels accordés par la Bibliothèque nationale de France permettent d’exposer les chefs-d’œuvre enluminés qui formaient sa bibliothèque, peints par les artistes les plus talentueux du temps. Ces nombreux trésors sur parchemin (dont le procès de Jeanne d’Arc que possédait l’amiral de Graville !) sont complétés par des portraits des personnalités de la cour éprises d’Italie. Le début du XVIe siècle est en effet partagé entre les derniers feux d’un Moyen Âge flamboyant et la diffusion de l’art italien en France. L’exposition évoque enfin le contexte artistique du début de la Renaissance, notamment en Normandie, grâce à de nombreux prêts. (Copyright photo : abbaye de Graville)
Lord Mickael
5 juillet 2017 @ 09:23
Incroyable ! on parle de ma ville sur N&R !
bianca
5 juillet 2017 @ 13:00
…Et de la ville natale de ma Chère Maman disparue ! bianca
JAusten
5 juillet 2017 @ 19:21
souvent N&R c’est mieux que la gazette locale, is it not Mylord ?
Margaux ?
17 juillet 2017 @ 12:47
Plutôt « is not it », n’est-ce pas ? ?
Caroline
5 juillet 2017 @ 21:57
Tres intéressant !
Mais, en plein été, on préfère profiter de la plage normande au lieu d’aller visiter la ville du Havre ! Peut-etre, par temps pluvieux ?
Pierre-Yves
5 juillet 2017 @ 12:56
Chouette, je vais passer le we au Havre pour les festivités des 500 ans de la création du port par François Ier !
claudie
5 juillet 2017 @ 17:22
Je suis de Milly la Forêt (91) et la halle a été construite sur l’ordre du seigneur de Graville. Halle la plus grande de France en bois de châtaignier et sans grenier.
claudie
5 juillet 2017 @ 17:23
Petite anecdote c’est à Milly la Forêt que jean Cocteau est enterré
Haut-Landaise
7 juillet 2017 @ 11:32
Allez, vous aurez encore droit à un de mes poèmes « scolaires » parmi mes préférés.
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869)
Milly ou la terre natale (I)
Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
Dans son brillant exil mon coeur en a frémi ;
Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
Comme les pas connus ou la voix d’un ami.
Montagnes que voilait le brouillard de l’automne,
Vallons que tapissait le givre du matin,
Saules dont l’émondeur effeuillait la couronne,
Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain,
Murs noircis par les ans, coteaux, sentier rapide,
Fontaine où les pasteurs accroupis tour à tour
Attendaient goutte à goutte une eau rare et limpide,
Et, leur urne à la main, s’entretenaient du jour,
Chaumière où du foyer étincelait la flamme,
Toit que le pèlerin aimait à voir fumer,
Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?…
Bonne journée à tous. HL
bianca
8 juillet 2017 @ 14:56
Merci Haut Landaise, vous avez toujours de belles poésies à nous offrir…Dans ce monde de brutes, LOL !!!
Margaux ?
17 juillet 2017 @ 12:50
Le « Milly » de la poésie là est Milly-Lamartine, en Saône-et-Loire. Par l’allusion à Jean Cocteau, il était question de Milly-la-Forêt, en Essonne. Un lieu qui a effectivement bien connu l’Amiral de Graville. ?
Alinéas
6 juillet 2017 @ 09:28
Superbe jardin avec une touche sauvage.!
clement
8 juillet 2017 @ 13:11
Le Milly de Lamartine ( en Bourgogne ) n’est pas le Milly de Jean Cocteau , près de Fontainebleau !