Voici la carte postale de Gilles Bourquin de Segeste en Sicle. « Avez-vous déjà entendu parler des Elymes? Il s’agit d’un peuple qui a vécu en Sicile, quelque 600 ans avant J.-C., fuyant la ville de Troies après son occupation, et qui s’est fondu avec les habitants locaux. Les Elymes habitèrent entre autres dans une cité, sise à 40 kilomètres de Trapani, où quelques vestiges peuvent être admirés aujourd’hui au milieu des collines de l’Ouest sicilien; il s’agit de Ségeste (Segesta).
On y découvre un théâtre splendide et un très beau temple, en partie reconstitué. Le temple de Ségeste, dont le début de la construction daterait de 425 av. J.-C., est fait de pierres calcaires trouvées sur place. Il a probablement été érigé avec l’aide de colons grecs.
Le théâtre datant du IIIe siècle av. J.-C. a été construit pour pouvoir accueillir 4 000 spectateurs; il domine le temple et les magnifiques lieux environnants.
Malheureusement, ces édifices furent en partie détruits par les Vandales au Ve siècle et la ville dévastée au IXe siècle durant les invasions arabes. »
ml
16 août 2017 @ 07:09
Merci Gilles, une très belle carte postale de plus!
ml
Olivier d'Abington
16 août 2017 @ 07:27
Cher Gilles,
Merci pour ces magnifiques photos! et cette carte postale historique d’un grand intérêt…
On aimerait en savoir plus sur ces Elymes et leur culture! Était-elle très différente de la culture grecque?
Esquiline
16 août 2017 @ 12:40
Les Elymes, les Sicanes et les Sicules formaient les populations aborigènes de l’île avant l’arrivée des Phéniciens, des Grecs, des Carthaginois et des Romains.
Leonor
16 août 2017 @ 07:50
Aaah, Ségeste, Ségeste …
Le temple est maintenant entouré d’une barrière … :-((
Nous avons jadis bivouaqué au pied même du temple, et, insomniaque devant tant de beauté, je m’y suis longuement promenée la nuit, sous la lune, en toute liberté…
A l’aube, des moutons vaquaient alentours.
Souvenirs, souvenirs.
Corsica
16 août 2017 @ 14:29
Amie Leonor, comme vous, je peux dire aah Segeste ! La vision de ce site fut pour moi un véritable choc. Non seulement c’était la première fois que je voyais un temple grec in situ, mais quand, soudain, au détour du chemin, il est apparu dans sa majestueuse solitude, j’ai été bouleversée par tant de beauté. Le souvenir de cette émotion ancienne est encore très vivace dans ma mémoire et pourtant il y a bien longtemps. C’est vraiment triste de savoir que l’on ne peut plus se promener à l’intérieur. Quant au théâtre que l’on atteint après une montée d’environ deux kilomètres, il offre une vue magnifique sur toute la région et le golf de Castellammare. Merci Gilles Bourquin.
Corsica
16 août 2017 @ 14:42
Pardon, il fallait lire « c’était la première fois que je voyais un temple antique in situ ». En effet, en écrivant je pensais aux merveilleux temples de Paestum eux-aussi entourés de barrières et j’ai écrit grec.
Leonor
17 août 2017 @ 21:01
Corsica, nous partageons cela. Ce bouleversement devant cette » merveilleuse solitude ». On ne saurait mieux dire. C’est exactement cel, vous décrivez à merveille . cette » émotion » inoubliable. Merci.
Concernant Paestum, vous ne vous êtes pas trompée en écrivant » temples grecs ».
Car c’est bien de temples grecs qu’il s’agit, et non romains.
Les temples datent des VIe et Ve siècles av. J;-Christ, cette cité faisait alors partie de la » Grande Grèce ».
Les Romains ne l’ont conquise qu’en 293 avant Jésus-Christ.
Ce sont mes fistons qui s’étaient trouvés béats devant les temples de Paestum. Le plus jeune avait alors 6 ans, et, fasciné, n’a ensuite cessé de dessiner les temples encore et encore , pendant tout le voyage, et longtemps après. Comme quoi, les enfants peuvent être plus que sensibles à la beauté, pour peu qu’on leur en permette ‘laccès.
Amitiés, Corsica.
Corsica
18 août 2017 @ 12:40
Ma chère Leonor, c’est justement parce que je pensais aux temples grecs de Paestum que j’ai qualifié de grec celui de Segesta. Comme vos fistons, j’aime Paestum que je fréquente régulièrement et égoïstement en hiver car le site est souvent désert. Amitiés.
Caroline
16 août 2017 @ 09:07
Gilles Bourquin,
Merci pour votre carte postale ‘ sicilienne ‘ avec des explications sur les vestiges de la ville antique de Segeste !
Erato
16 août 2017 @ 11:08
Merci à Gilles pour ce voyage dans l’antiquité. Magnifique.
Ghislaine-Perrynn
16 août 2017 @ 14:12
Merci Gilles pour cet aperçu de qualité qui me fait encore plus regretter de n’avoir qu’effleuré la Sicile c’est à dire Palerme et sa région
Je découvre les Elymes !
Le temple me paraît être très bien conservé et remis en état avec respect .
Alinéas
16 août 2017 @ 14:54
Merci pour ces belles images et explications historiques sur les vestiges de cette ville antique.!
ciboulette
16 août 2017 @ 15:57
Merci , Gilles , pour ces magnifiques images des vestiges antiques et du paysage !
robespierre
17 août 2017 @ 07:58
Il y a aussi Selinonte, je les confonds toujours Segeste et Selinonte, les ayant vus tous les deux il y a longtemps.
Leonor
17 août 2017 @ 20:44
Robespierre, les deux sont dans la pointe ouest de la Sicile. Mais Sélinonte est sur la côte sud, et vraiment en bord de mer. Ségeste est au nord, dans cette sorte de pointe, et plutôt à l’intérieur des terres, même si on aperçoit la mer depuis le site.
Gilles de Bise
17 août 2017 @ 21:42
Segeste a naturellement entretenu des relations, essentiellement commerciales, avec l’importante cité de Selinonte fondée, elle, par des colons grecs provenant de la ville de Megare, proche d’Athènes. Les Elymes avaient de la peine à survivre à côté de la grande influence de Selinonte, à ce point qu’ils demandèrent l’appui des Athéniens et des Carthaginois pour vaincre la cité rivale qui tenait l’Ouest de la Sicile. Selinonte se situe sur les rives sud-ouest de l’île, en face de la pointe tunisienne de Al Haouaria.
Gérard
17 août 2017 @ 20:02
Les monuments antiques ne manquent pas en Sicile avec par exemple bien entendu les ruines d’Agrigente, divers vestiges à Syracuse et le splendide théâtre de Taormine et les merveilles du musée archéologique de l’île Lipari.
Leonor
18 août 2017 @ 21:33
… etc… etc….