Les plus beaux bijoux de femmes joaillières par Juliet Weir – de La Rochefoucauld. Ce somptueux ouvrage célèbre le travail de femmes joaillières du monde entier, du XXe siècle et de ces deux dernières décennies. Si beaucoup de livres ont été consacrés aux créateurs de bijoux, très peu ont été dédiés aux femmes designers et réalisatrices de bijoux.
Commençant avec le mouvement Arts & Crafts en Grande-Bretagne (à l’origine du modern style et de son correspondant continental l’Art nouveau), l’auteur étudie les figures-clefs de la période d’avant-guerre dont Coco Chanel et ses légendaires « Bijoux de diamants » ; sont évoqués aussi les dessins de Suzanne Belperron pour Boivin, le rôle de Jeanne Toussaint chez Cartier et celui de Renée Puissant chez Van Cleef & Arpels. Pour la période allant des années 1950 jusqu’à aujourd’hui, l’auteur a sélectionné un large éventail de femmes designers internationales parmi les plus talentueuses et qui sont représentées par de nombreux exemples de leurs créations, toutes magnifiquement reproduites et qui font l’objet d’une légende explicative permettant une identification des composantes de chaque bijou.
A côté de la part laissée à ces fabuleuses illustrations, la présentation individuelle de chacune des créatrices retrace le cheminement de chacune d’entre elles dans le processus de la création. Le lecteur est amené à partager l’expérience de ces femmes souvent confrontées à la difficile maîtrise des métaux, des pierres précieuses et des perles, ainsi que de matériaux tels que certains bois rares.
Juliet Weir-de La Rochefoucauld, auteur à La Bibliothèque des Arts de « Haute joaillerie – Bijoux exceptionnels du XXIe siècle » (2013), est née dans l’univers fascinant des bijoux : elle est la petite-fille du fondateur de Weir & Sons à Dublin, maison de joailliers toujours en mains de la famille. Elle est Fellow of the Gemmological Association of Great Britain.
« Les plus beaux bijoux de femmes joaillières », Juliet Weir-de La Rochefoucauld, La bibliothèque des arts, 2017, 360 p. , 500 illustrations, 85 €
Muscate-Valeska de Lisabé
16 octobre 2017 @ 08:15
Qui mieux qu’une femme peut en ce domaine savoir ce qui va plaire à une autre femme?… Les hommes pour décoder nos désirs sont parfois hélas si maladroits. ..^^
Leonor
17 octobre 2017 @ 11:25
:-DD !
Oh que oui.
En fait, les hommes sont des êtres simples ( euphémisme).
Après » un certain nombre » d’années de mariage, j’ai fini par comprendre ceci :
Quand on ( = bibi) souhaite quelque chos
1., éviter de faire des suggestions ( ils sont sourds), des allusions ( ils ne décodent pas).;
2. indiquer précisément, voire par écrit ce qu’on désire, avec description précise de l’objet ( poids, taille, matière), les références, l’adresse où le trouver ( rue, n°, ville, nom du commerce, coordonnées GPS, heures d’ouverture, à quelle vendeuse s’adresser — avoir prévenu la vendeuse), le prix HT et TTC, la disponibilité de l’objet ( pas d’excuse possible).
3. demander un accusé de réception type » Zoulou Boubou à Tango Charlie, bien compris Tango Charlie ». Faire répéter.
4. prévoir les modalités de remise au bon destinataire ( = bibi, personne d’autre : avoir retenu le restau ou le traiteur, jour et heure.
Monsieur sera heureux, ravi de vous faire plaisir.
Ce n’est pas romantique ? Ben non. Mais le Prince Charmant étant une illusion de petite fille et ayant de toute façon viré mari, il convient de changer son fusil d’épaule et de lui parler un langage qu’il comprend: un langage SIMPLE, vous l’aurez compris.
JAusten
17 octobre 2017 @ 18:38
à la lecture de votre commentaire, j’ai entendu du verre se briser en moi …….
Stella
17 octobre 2017 @ 20:58
Oui, enfin…Quand on a envie de quelque chose, n’est-il pas plus simple de se l’acheter?
Je n’apprécie pas, pour ma part ces mic macs qui font que monsieur se doive de nous « combler ».
Je revendique de désirer quelque chose et de me l’offrir sans autre forme de procès.
Cette façon de faire est encore moins romantique, certes, mais a le goût de l’indépendance et c’est une forme de victoire .
Muscate-Valeska de Lisabé
18 octobre 2017 @ 14:33
Léo-chérie, entre Pierre-Yves et vous,je ne sais plus à qui remettre le premier prix d’excellence…BRAVO!…je suis pliée de rire!…vous avez une plume inspirée d’éditorialiste! ;-))))
Alinéas
16 octobre 2017 @ 09:39
Wouah que ce livre a l’air vraiment passionnant.. Achat à prévoir dans mes prochains achats.!
Alinéas
16 octobre 2017 @ 09:42
Oh la la, mauvais réveil ; désolé, lire : Achat à prévoir dans mon prochain budget..
Bonne journée.!
Caroline
16 octobre 2017 @ 11:19
Alinéas,
Pensons à notre shopping pré-Noel ! C’est effectivement un nouveau livre en son genre. De nos jours, c’est devenu habituel de pratiquer le métier de ‘ créatrice de bijoux ‘ !
Carole 007
16 octobre 2017 @ 11:57
Cependant, créatrice de bijoux ne veut pas dire joaillière…
Caroline
17 octobre 2017 @ 09:38
Carole 007,
Vous n’avez pas tort ! J’ai cherché la définition du mot ‘ joaillier ‘, c’est donc la personne qui crée, fabrique et /ou vend des bijoux en métal précieux ornés plus souvent de pierreries (d’après le dictionnaire français Larousse).
Bon mardi !
Muscate-Valeska de Lisabé
18 octobre 2017 @ 14:34
Les filles,pour Noël, plutôt que le bouquin, réclamez un bijou! ;-))
Erato
16 octobre 2017 @ 09:55
Un ouvrage que je me ferais un plaisir de lire. L’exemplaire sur la photo, ici, est une merveille de modernité et beauté.
Gibbs
16 octobre 2017 @ 10:16
Ce magnifique collier est absolument exceptionnel.
Danielle
16 octobre 2017 @ 12:10
Si les photos sont aussi belles que ce collier, ce livre doit être un trésor à découvrir.
guizmo
16 octobre 2017 @ 15:37
Un livre qui me semble très intéressant et que je vais surement me procurer. Merci de nous l’avoir présente.
Claude-Patricia
16 octobre 2017 @ 16:43
Le collier est superbe. Une bonne idée ce livre!! J’aime beaucoup ceux de Chanel.
Gérard
17 octobre 2017 @ 15:30
François XII, septième duc de La Rochefoucauld (1747-1827), époux de Félicité Sophie de Lannion,
Fut père de François XIII, huitième duc de La Rochefoucauld (1765-1848), époux de Marie Françoise de Tott,
Qui fut père de François XIV, neuvième duc de La Rochefoucauld (1794-1874), époux de Zénaide Chapt de Rastignac,
Qui eurent pour deuxième fils Olivier Joseph Marie Alexandre de La Rochefoucauld (1797-1885), époux en deuxièmes noces d’Augustine Euphrosine Montgomery,
Dont il eut Guy Marie Henry (1855-1912), époux d’Anne Antoinette Marie Victurnienne de Rochechouart-Mortemart,
Qui furent les parents d’Olivier (1888-1965), époux de Consuélo de Maillé de La Tour-Landry,
D’où vint Pierre-Louis (1927-2011), époux de Solange d’Aubert.
Leur fils le comte Guy-Antoine de La Rochefoucauld né en 1957, directeur général de Lloyd’s France, a épousé à Whitechurch, Irlande en 1989 Juliet Weir, née à Dublin en 1960 et ils ont trois fils : Melchior, Josselin et Roland.
Juliet Weir-de La Rochefoucauld est une spécialiste reconnue en pierres précieuses. Elle est membre de l’Association de Gemmologie de Grande-Bretagne. Elle a commencé sa carrière chez Sotheby’s à Londres et vit actuellement en France avec sa famille.
Son arrière-grand-père, Thomas Weir, né à Glasgow en 1841, mort à Dublin en 1900, fut le fondateur en 1869 à Dublin de Weir & Sons Jewellers. Depuis, la firme a toujours été dirigée par des membres de la famille. James Weir était lui-même un horloger connu de Glasgow et son fils décida de s’installer dans une nouvelle boutique en 1865, avant de s’associer avec un joaillier écossais en 1869, Roberts.
En 1926 la maison dessina le trophée Aga Khan d’équitation, qui est en jeu chaque année en août. Weir & Sons Jewellers reçut plus tard les visites de Jacqueline Kennedy, du prince Rainier III et de la princesse Grace, de Walt Disney, et a ouvert plusieurs boutiques à Dublin et aux alentours mais son siège demeure dans le bâtiment historique de Grafton Street.
JAusten
17 octobre 2017 @ 18:44
Dear Gérard, vous êtes seul homme de N&R qui sait décoder nos désirs, des femminautes et des homminautes compris et ça c’est précieux :)
Moi je suis directement allé voir leurs bijoux … hihihi
Gérard
20 octobre 2017 @ 10:47
Chère Amie, ce fut une joie pour moi.
Stella
17 octobre 2017 @ 21:04
Ce collier aurait pu plaire à Cléopatre. C’est un bijou de la même facture que les joyaux d’Egypte si les aigues-marines avaient été remplacées par des lapis-lazuli
Gérard
17 octobre 2017 @ 23:59
Juliet Weir est fille de Donald Weir et de Brenda Plaistowe.