Fiche wiki intéressante , je note qu’il a peint Elizabeth II, jeune princesse en 1933. (site : les petits maîtres ) Ses tableaux étaient si ressemblants, que les familles les gardaient chez elle ,il y en aurait , donc , peu dans les musées…
S’agit-il du même portrait qui a été montré à l’occasion de l’exposition Dior aux arts décoratifs ? Je n’avais encore jamais vu cette toile mais en la voyant de près, j’ai été fascinée par la restitution du regard.
Quelle belle femme ! Quoique les 2 doigts de la main gauche et toute la main gauche feraient bonne figure dans un film d’épouvante .Je préfère la droite ,marmoréenne .
La femme du group captain Townsend cher au coeur de Margaret d ‘ Angleterre l’a quitté pour le fils de ce peintre. Gérard sait peut-être ce qu’il faisait dans la vie.
Avec Boldrini, les deux plus talentueux portraitistes des dames de cette époque.
Et pas seulement des dames, l’image de Verdi que nous avons en mémoire est sûrement celle du pastel de Boldrini. Quel regard, fascinant!
A mon avis c’est l’aîeule du Baron Baeyens , ancien ambassadeur de France, sans doute mort à présent, qui a écrit le savoureux « Au bout du Quai », un recueil savoureux de mémoires de son temps d’ambassadeur. A mourir de rire. Par exemple, l’ambassadeur de France nommé « de Fontenay » qui arrive à Buenos Aires et attend de présenter ses lettres de créances. L’ennui, c’est que le bordel le plus chic de la ville s’appelle « Madame de Fontenay ». Finalement il est reparti en France et a dû être nommé ambassadeur ailleurs.
Il y avait aussi au Japon un diplomate de l’ambassade de France qui logeait là-bas dans une maison close, sans doute plus accueillante qu’un hôtel. Et le mec qui a envoyé par la valise diplomatique son chien mort dans un recipient de verre et de formol ou alcool, et le bocal s’est cassé.
Si vous trouvez ce livre sur internet, commandez-le, il en vaut la peine.
Il y a aussi à la fin, une nomenclature de noms de diplomates etrangers avec des consonnances très olé olé. Baeyens dit qu’il est d’origine belge et que sa grand mère (peut etre la dame du portrait) lui a appris à lire un journal dans le train sans incommoder ses voisins en le dépliant. Je pense tjs à lui qd je lis mon journal dans un train.
Ce portrait reflète une personnalité remarquable et est doté d’un rare dynamisme. On dirait que cette jeune femme est déterminée à ‘interact’ avec nous, communiquer, entamer ou poursuivre une conversation et qu’elle est prête à sortir du tableau pour venir à notre rencontre. Elle semble être une force de la nature en dépit de son extrême sophistication. On parle beaucoup du spectateur qui veut entrer dans un tableau, (il y a des livres pour enfants très mignons à ce sujet), moins de la figure représentée qui veut en sortir.
Philip Alexius de Laszlo, Portrait de la baronne Marcel Baeyens, 1911, collection privée.
Le peintre l’a représentée également en 1912 (mais la trace de cette œuvre semble perdue).
Marcel baron Baeyens en 1910 (Ixelles, Belgique, 1870-Mandelieu, Alpes-Maritimes, 1954), administrateur de la Compagnie internationale des wagons-lits, chevalier de la Légion d’honneur, était fils de Ferdinand, baron Baeyens (1837-1914), gouverneur de la Société générale de Belgique, titré baron en 1904, et de Rose Quenon, époux en 1903 de Suzanne Desmons (1883-1949), dont postérité.
La famille d’origine modeste est connue en Flandre depuis 1600.
Il y eut concession à Ferdinand de la noblesse et du titre de baron transmissible par ordre de primogéniture masculine par le roi Léopold II à Ostende le 3 septembre 1904
Et concession motu proprio à Marcel du titre de baron héréditaire par primogéniture, le 30 janvier 1910 à Bruxelles par le roi Albert Ier.
Les armoiries pour le père comme pour le fils sont : coupé d’argent au lion issant d’azur et de gueules à trois besants d’argent.
Devise : « In labore quies ».
Le 27 février 2004 mourut à Londres Rosie, marquise Camden, elle était âgée de 82 ans. https://i.pinimg.com/236x/fc/ae/e5/fcaee5ae82f095bc273d6632c156c9eb–marquess-giles.jpg
Elle était née Rosemary Cecil Pawle à Londres le 9 mai 1921 fille du brigadier Hanbury Pawle et appartenait par son père comme par sa mère à de bonnes familles.
Elle s’était fiancée en 1941 avec le group captain Peter Townsend. Ils se marièrent le 17 juillet 1941, rapidement car c’était la guerre et ils eurent deux fils, Giles Townsend (1942-2015), président de la Cambridge Bomber and Fighter Society, et Hugo Townsend (né en 1945), époux de S. A. la princesse Yolande de Ligne septième et dernier enfant d’Antoine, 13e prince de Ligne et de la princesse Alix de Luxembourg, de Bourbon de Parme et de Nassau.
Quand le mari de Rosie devint écuyer du roi, qui l’aimait comme un fils, il fut de plus en plus absent de la maison et en particulier pendant la longue visite royale en Afrique du Sud en 1947. Et puis il y eut l’attraction croissante de la princesse Margaret et le désarroi de celle-ci après la mort de son père. En décembre 1952 le jugement de divorce fut prononcé contre Rosie en raison de son adultère avec John de Laszlo, https://www.google.fr/search?rlz=1C1CHIK_frFR455FR455&biw=1094&bih=484&tbm=isch&sa=1&ei=W9hYWp6VCsObgAankLnYDw&q=JOHN++DE+LASZLO&oq=JOHN++DE+LASZLO&gs_l=psy-ab.3..0i19k1.6857.9568.0.10405.7.6.1.0.0.0.93.481.6.6.0….0…1c.1.64.psy-ab..0.6.407…0i7i30k1.0.bQuyQSoCfqk#imgrc=40tOMo-qOA4b3M:
le cinquième et dernier fils du peintre Philip Alexius de László de Lombos (né Laub, anobli par François-Joseph roi de Hongrie en 1912) qui fréquentait toute l’aristocratie européenne, et de Lucy Madeline Guinness. Ils se marièrent début 1953.
John Adolphus (1912-1990) après une belle carrière militaire travailla dans une grosse boîte de Mayfair. Il était commandant d’escadre dans la réserve de la Royal Air Force en 1943, il fut pendant la guerre officier de liaison avec les Forces aériennes françaises libres et norvégiennes. Puis il coordonna le soutien à la Résistance française. Il était titulaire de la croix de guerre avec palme, officier de Légion d’honneur et croix de la Liberté du roi Haakon VII de Norvège.
Il mourut à Ibiza chez Lady Penelope Aitken (1910-2005), personnalité très en vue en Angleterre.
John et Rosie eurent un fils Piers et une fille Charlotte et avaient divorcé en 1977.
John s’était marié une première fois en 1939 avec Peggy, fille de Sir Richard Cruise, ophtalmologiste de George V, dont il a eu Martin, Lavinia et Camilla. Il se maria en troisièmes noces en 1986 avec Judy Price fille de Sir John Slessor, maréchal de la Royal Air Force.
Rosie fut également un peintre de talent, spécialiste du portrait, elle représenta notamment la princesse de Liège. En 1978 elle devint la troisième épouse du cinquième marquis de Camden, John Charles Henry Pratt, riche propriétaire terrien du Kent et grand sportif. Il mourut en 1983 après cinq heureuses années.
Martin de Laszlo épousa en 1967 Mary Gwendolen Freeman, fille de Lady Winifred Freeman née Fitzalan-Howard (1914-2006), plus jeune fille du 15e duc de Norfolk, d’où Rupert (1968), Oliver (1971) et Lydia de Laszlo (1980).
Piers de Laszlo est un artiste qui s’occupe du musée familial au Portugal,
Charlotte de Laszlo aurait épousé Jezza Saucisson-Salmon.
Hugo Townsend, né en 1945, est père de Marie (1995), George (1997), James (1998) et Bartholomew (2001).
Merci Gérard.
Vous êtes mieux que tonton Google.
Je me disais bien que le nom Bayens avait des consonances belges et je connaissais l’histoire de Ferdinand Bayens mais sans la relier à cette dame.
Merci Gérard, l’ex ambassadeur Baeyens dit dans « Au bout du Quai » que Leopold II donna le titre de baron à un aïeul. Cette famille belge emigra apparemment en France.
J’ai lu aussi les mémoires du Group Captain Townsend. Il parle de son mariage éclair pendant la guerre et insinue que l’attraction sexuelle était à l’époque un piège qui conduisait à conclure des mariages peu judicieux. Mais c’est écrit d’une façon très élégante. Jamais un mot désagréable sur Margaret. Et gentleman jusqu’au bout, il ne dit pas que la princesse a renoncé à l’épouser pour ne pas perdre ses privilèges.
Il ne dit pas non plus que son second mariage etait « a shotgun marriage ». J’ai eu l’occasion de rencontrer un membre de la famille de cette seconde épouse qui le rendit très heureux et lui donna trois enfants. Le père de Marie-Luce Jamagne exigea que Townsend épouse sa fille qu’il avait emmenée en expédition en Extrême-Orient comme « photographe « . Après avoir quitté le service diplomatique anglais. Il disait que Townsend avait compromis sa fille. Mais l’ex de Margaret ne se fit pas prier longtemps. Il y avait une grande différence d’âge entre eux. Il l’avait connue adolescente dans le milieu hippique. Comme beaucoup de familles francophones d’Anvers, la famille Jamagne était très francophile et Marie-Luce demanda a Peter d’aller vivre en France.
Après son mariage, Townsend ne trouva pas en France une situation stable, il s’essaya au commerce du vin, mais sans succès. Alors il décida d’écrire sur la guerre et l’Angleterre et il devint écrivain à part entière. Marie-Luce alla travailler un temps pour une maison de couture à Paris. La famille ne roulait pas sur l’or mais ils étaient heureux, et il y avait trois enfants, deux filles et un garçon.
Jacques ou James Ferdinand baron Baeyens né 14 avril 1905 à Compiègne et mort le 17 février 1997 était fils en effet de Marcel et de Suzanne Desmons. Il fut directeur d’Amérique au ministère français des Affaires étrangères
puis ambassadeur en particulier au Brésil et en Grèce.
Il a écrit plusieurs ouvrages historiques remarqués et en effet ses souvenirs intitulés Au bout du quai, souvenirs d’un retraité des postes ou souvenirs irrespectueux d’un diplomate… dans lesquels il se moque sans méchanceté de plusieurs de ses collègues prétentieux.
Il s’était marié à Paris XVIe le 16 octobre 1929 avec Mary-Cecilia Clark. Le mariage religieux fut célébré en la basilique Sainte-Clotilde à Paris. La mariée était fille de Charles-William Clark et de Tobin Clark.
Elle était la nièce d’Huguette Clark (1906-2011), ruchissime et mystérieuse philanthrope, photographe, artiste amateur, collectionneuse de poupées et de maisons de poupées, personnalité en vue de la vie new-yorkaise puis recluse et d’une importante famille catholique devenue très riche du fait du cuivre.
La famille Baeyens et en particulier Jacques était propriétaire d’un domaine des Yvelines à Port-Villez en bord de Seine où elle accueillit avec le concours de la princesse Jean de Merode née princesse Marie-Louise de Bauffremont-Courtenay, des soldats belges réfugiés et des familles belges qui avaient quitté le pays en 1914. Cette propriété avait été achetée en 1910 près du manoir que le roi Léopold II avait fait construire à Rolleboise pour abriter dit-on ses amours avec Blanche Delacroix, le Domaine de la Corniche aujourd’hui hôtel.
Merci à vous aussi. Dans son livre, Jacques Baeyens ne fait jamais du name dropping et on ne devine pas qu’il a une certaine surface financière. Oui, il mentionne de son poste à Athènes et dit que le roi Constantin ne parlait pas français pcq sa mère Frederika ne le parlant pas, elle ne voulait pas que ses enfants parlent une langue qu’elle ne connaissait pas. J’ai trouvé cette assertion curieuse, car le français a toujours été enseigné et parlé dans les classes supérieures allemandes. C’est meme aujourd ‘hui un marqueur social en Allemagne.
Les mémoires nous en disent long sur le caractère de l’auteur. Baeyens devait être une agreable personne, bon vivant et pas du tout vantard.
Les mémoires de Townsend nous font connaître un homme d’une certaine classe morale, bien élevé et toujours bienveillant. Et discret. Il a refusé d’écrire dans ses livres les confidences du roi Georges VI .
On a su récemment que Townsend et Margaret s’étaient promis de ne jamais se marier. Promesse risible… Quand Townsend, qui ne le dit pas, fut mis en demeure d’épouser Marie-Luce (qui bien sûr ne lui déplaisait pas du tout) il écrivit à Margaret qu’il se mariait. Sans expliquer pourquoi. Elle fut verte de rage et décidé d’épouser son admirateur du moment et demanda a Peter de differer l’annonce de son mariage avec la jeune Belge.
Le Tony Armstrong ne cessa jamais de la tromper, on le sait à présent, et les mariages « fève pour pois », ce n’est jamais très malin.
Baronne Marcel Baeyens, née Suzanne Desmons 1911
Standing almost full-length, and slightly to the right, her head turned and looking full face to the viewer, wearing an evening gown, and a bandeau in her hair
Oil on canvas, 180 x 110 cm (70¾ x 39¾ in.)
Inscribed lower right: P.A de László / London 1911. XII
Sitters’ Book I, f. 88: Desmons Baeyens Londres 6 Déc 1911
Private Collection
In May 1911, Gaston Calmette, Director of Le Figaro, wrote to de László to ask him whether he would paint Baroness Baeyens, explaining how this portrait could further his career in France: “I can guarantee you a great success for this portrait as for all your works, as Baroness Baeyens and her husband have an important situation [sic] in Paris, which will add to the attraction of a masterpiece”.[1] In winter that year, de László painted the present portrait in London. It was exhibited at the schismatic Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts in Paris in 1912, where de László participated from 1912 to 1914, although he usually exhibited at the Salon des Artistes Français. His painting was a success, which greatly contributed to his election as an associate of the Société Nationale des Beaux-Arts. The artist’s correspondence suggests that Gaston Calmette and Baroness Baeyens also played a part in this, Calmette being extremely influential in France.[2] In 1912, de László painted a study-portrait of the Baroness for him [111088], at her request it seems.[3]
De László apparently much enjoyed this formal commission and is reputed to have said that he could “never finish painting her”.[4] Williams wrote that the “charm” of the portrait “lies in the subtle refinement and harmony of its colour-sheme. The tall white figure is boldly silhouetted against a plain dark background. But the introduction of the soft scarf of Nattier[5] blue, the ribbon twisted into the coils of the chestnut hair, and the handful of soft pink roses in the girdle of the gown tempers the severity of a black and white effect. László’s predilection for a peculiarly soft tone of Nattier blue – in this portrait his sitter’s brilliant blue eyes no doubt prompted his choice – against a dark background is one of his happiest effects, for it always introduces a note of suavity and repose that delights the eye.”[6] He also made a fine head-and-shoulders study-portrait of the sitter the same year. A slight preparatory sketch for the present portrait remained in the artist’s studio on his death and was later destroyed by the executors, in accordance with his wishes not to preserve works unworthy of his reputation.[7]
Suzanne Desmons’ family came from Moissac in Southwestern France, but she was born in Paris in 1884, her parents being established at 25 Quai d’Orsay. This explains why Williams described her as “a true child of Paris”, “by birth, beauty, and verve”. Her father owned the Larose Trintaudon vineyard in the Bordeaux region, which he sold after his only son André was killed at the battle of the Marne in 1914. In 1903, Suzanne Desmons married Baron Marcel Baeyens (1870-1954), a Belgian financier from Ixelles.[8] The son of Baron Ferdinand Baeyens (1843-1928), Director of the Société Générale de Belgique, and his wife Rose Quenon, he was awarded the Légion d’honneur in 1910. Although they never divorced, Baron and Baroness Marcel Baeyens separated shortly after the birth of their son in 1905.
Known as a great beauty, Baroness Baeyens was not only an elegant and intelligent society figure in Paris: she also spent a great deal of her time riding to hounds in Normandy. She gained considerable expertise in 18th century furniture and engravings, and towards the end of her life dabbled successfully in the Paris stock market, which was quite rare for a Frenchwoman at the time. She died in 1969.
EXHIBITED:
•Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, Paris, Douxième exposition de la société nationale des Beaux-Arts, 1912, n° 787
•The French Gallery, London, A Series of Portraits and Studies By Philip A. de László, M.V.O., June 1923, n° 46
LITERATURE:
•The Art Chronicle, 31 May 1912, p. 319, ill.
•Mayfair, 18 July 1912, p. 865, ill.
•Velhagen & Klasing Monatshefte, September 1912, ill.
•Schleinitz, Otto (von), Künstler Monographien, n° 106, Ph A. von László, Bielefeld and Leipzig (Velhagen & Klasing), 1913, ill. pl. 96
•The Studio Magazine, London, 1913, vol. LIX, ill. p. 304
•Williams, Oakley (ed.), Selections from the Work of P.A. de László, Hutchinson, London, 1921, p. 173
•Clifford, Derek, The Paintings of P. A. de Laszlo, London, 1969, ill. pl. 29
•DLA005-0017, letter from Gaston Calmette to de László, 20 May 1911
Frame by F.C. Buck , Fine Art Dealer, of 48 Baker Street, London
framboiz 07
10 janvier 2018 @ 02:23
Fiche wiki intéressante , je note qu’il a peint Elizabeth II, jeune princesse en 1933. (site : les petits maîtres ) Ses tableaux étaient si ressemblants, que les familles les gardaient chez elle ,il y en aurait , donc , peu dans les musées…
framboiz 07
10 janvier 2018 @ 13:54
Pardon, chez elleS…
Bételgeuse70
10 janvier 2018 @ 08:00
S’agit-il du même portrait qui a été montré à l’occasion de l’exposition Dior aux arts décoratifs ? Je n’avais encore jamais vu cette toile mais en la voyant de près, j’ai été fascinée par la restitution du regard.
Opale
10 janvier 2018 @ 08:05
J’adore ce peintre. On reconnaît son coup de pinceau entre 1000.
Ludovina
10 janvier 2018 @ 08:39
Quel talent !
Baboula
10 janvier 2018 @ 11:21
Quelle belle femme ! Quoique les 2 doigts de la main gauche et toute la main gauche feraient bonne figure dans un film d’épouvante .Je préfère la droite ,marmoréenne .
JAY
10 janvier 2018 @ 09:40
Qui était elle?
Vitabel
10 janvier 2018 @ 10:42
Très beau tableau et très belle femme, j’apprécie aussi ce peintre.
Robespierre
10 janvier 2018 @ 11:19
La femme du group captain Townsend cher au coeur de Margaret d ‘ Angleterre l’a quitté pour le fils de ce peintre. Gérard sait peut-être ce qu’il faisait dans la vie.
Patricio
10 janvier 2018 @ 13:15
Allez dans les archives, Régine avait consacré un sujet avec de nombreuses représentations de royaux peints par le peintre.
Amitié
Patricio
Esquiline
10 janvier 2018 @ 14:00
Avec Boldrini, les deux plus talentueux portraitistes des dames de cette époque.
Et pas seulement des dames, l’image de Verdi que nous avons en mémoire est sûrement celle du pastel de Boldrini. Quel regard, fascinant!
COLETTE C.
10 janvier 2018 @ 16:07
Un regard expressif.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 janvier 2018 @ 17:17
Un beau portrait,expressif et vivant.
bianca
10 janvier 2018 @ 17:50
C’est son regard que j’ai remarqué en premier comme vous Colette C.
Francois
10 janvier 2018 @ 18:51
Tres amateur de la peinture mondaine de cette époque
J’aime beaucoup
Il y a un peu de Boldini l’hysterie en moins
particule
10 janvier 2018 @ 19:06
L’art du peintre : sublime. Le modèle : sublime.
Caroline
10 janvier 2018 @ 23:03
J’ai cherche sa biographie chez Tonton Google et Uncle Google, en vain ! Qui etait cette baronne? Merci d’avance !
DEB
11 janvier 2018 @ 08:13
Comme vous Caroline, je n’ai jamais entendu parler d’elle et tonton Google est muet.
?
Robespierre
11 janvier 2018 @ 13:25
A mon avis c’est l’aîeule du Baron Baeyens , ancien ambassadeur de France, sans doute mort à présent, qui a écrit le savoureux « Au bout du Quai », un recueil savoureux de mémoires de son temps d’ambassadeur. A mourir de rire. Par exemple, l’ambassadeur de France nommé « de Fontenay » qui arrive à Buenos Aires et attend de présenter ses lettres de créances. L’ennui, c’est que le bordel le plus chic de la ville s’appelle « Madame de Fontenay ». Finalement il est reparti en France et a dû être nommé ambassadeur ailleurs.
Il y avait aussi au Japon un diplomate de l’ambassade de France qui logeait là-bas dans une maison close, sans doute plus accueillante qu’un hôtel. Et le mec qui a envoyé par la valise diplomatique son chien mort dans un recipient de verre et de formol ou alcool, et le bocal s’est cassé.
Si vous trouvez ce livre sur internet, commandez-le, il en vaut la peine.
Il y a aussi à la fin, une nomenclature de noms de diplomates etrangers avec des consonnances très olé olé. Baeyens dit qu’il est d’origine belge et que sa grand mère (peut etre la dame du portrait) lui a appris à lire un journal dans le train sans incommoder ses voisins en le dépliant. Je pense tjs à lui qd je lis mon journal dans un train.
Tourmaline
11 janvier 2018 @ 16:35
Ce portrait reflète une personnalité remarquable et est doté d’un rare dynamisme. On dirait que cette jeune femme est déterminée à ‘interact’ avec nous, communiquer, entamer ou poursuivre une conversation et qu’elle est prête à sortir du tableau pour venir à notre rencontre. Elle semble être une force de la nature en dépit de son extrême sophistication. On parle beaucoup du spectateur qui veut entrer dans un tableau, (il y a des livres pour enfants très mignons à ce sujet), moins de la figure représentée qui veut en sortir.
Gérard
12 janvier 2018 @ 17:38
Bonne année Robespierre.
Philip Alexius de Laszlo, Portrait de la baronne Marcel Baeyens, 1911, collection privée.
Le peintre l’a représentée également en 1912 (mais la trace de cette œuvre semble perdue).
Marcel baron Baeyens en 1910 (Ixelles, Belgique, 1870-Mandelieu, Alpes-Maritimes, 1954), administrateur de la Compagnie internationale des wagons-lits, chevalier de la Légion d’honneur, était fils de Ferdinand, baron Baeyens (1837-1914), gouverneur de la Société générale de Belgique, titré baron en 1904, et de Rose Quenon, époux en 1903 de Suzanne Desmons (1883-1949), dont postérité.
La famille d’origine modeste est connue en Flandre depuis 1600.
Il y eut concession à Ferdinand de la noblesse et du titre de baron transmissible par ordre de primogéniture masculine par le roi Léopold II à Ostende le 3 septembre 1904
Et concession motu proprio à Marcel du titre de baron héréditaire par primogéniture, le 30 janvier 1910 à Bruxelles par le roi Albert Ier.
Les armoiries pour le père comme pour le fils sont : coupé d’argent au lion issant d’azur et de gueules à trois besants d’argent.
Devise : « In labore quies ».
Le 27 février 2004 mourut à Londres Rosie, marquise Camden, elle était âgée de 82 ans. https://i.pinimg.com/236x/fc/ae/e5/fcaee5ae82f095bc273d6632c156c9eb–marquess-giles.jpg
Elle était née Rosemary Cecil Pawle à Londres le 9 mai 1921 fille du brigadier Hanbury Pawle et appartenait par son père comme par sa mère à de bonnes familles.
Elle s’était fiancée en 1941 avec le group captain Peter Townsend. Ils se marièrent le 17 juillet 1941, rapidement car c’était la guerre et ils eurent deux fils, Giles Townsend (1942-2015), président de la Cambridge Bomber and Fighter Society, et Hugo Townsend (né en 1945), époux de S. A. la princesse Yolande de Ligne septième et dernier enfant d’Antoine, 13e prince de Ligne et de la princesse Alix de Luxembourg, de Bourbon de Parme et de Nassau.
Quand le mari de Rosie devint écuyer du roi, qui l’aimait comme un fils, il fut de plus en plus absent de la maison et en particulier pendant la longue visite royale en Afrique du Sud en 1947. Et puis il y eut l’attraction croissante de la princesse Margaret et le désarroi de celle-ci après la mort de son père. En décembre 1952 le jugement de divorce fut prononcé contre Rosie en raison de son adultère avec John de Laszlo, https://www.google.fr/search?rlz=1C1CHIK_frFR455FR455&biw=1094&bih=484&tbm=isch&sa=1&ei=W9hYWp6VCsObgAankLnYDw&q=JOHN++DE+LASZLO&oq=JOHN++DE+LASZLO&gs_l=psy-ab.3..0i19k1.6857.9568.0.10405.7.6.1.0.0.0.93.481.6.6.0….0…1c.1.64.psy-ab..0.6.407…0i7i30k1.0.bQuyQSoCfqk#imgrc=40tOMo-qOA4b3M:
le cinquième et dernier fils du peintre Philip Alexius de László de Lombos (né Laub, anobli par François-Joseph roi de Hongrie en 1912) qui fréquentait toute l’aristocratie européenne, et de Lucy Madeline Guinness. Ils se marièrent début 1953.
https://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualit%C3%A9/businessman-john-de-laszlo-at-his-wedding-to-photo-dactualit%C3%A9/3038790#businessman-john-de-laszlo-at-his-wedding-to-rosemary-townsend-the-picture-id3038790.
John Adolphus (1912-1990) après une belle carrière militaire travailla dans une grosse boîte de Mayfair. Il était commandant d’escadre dans la réserve de la Royal Air Force en 1943, il fut pendant la guerre officier de liaison avec les Forces aériennes françaises libres et norvégiennes. Puis il coordonna le soutien à la Résistance française. Il était titulaire de la croix de guerre avec palme, officier de Légion d’honneur et croix de la Liberté du roi Haakon VII de Norvège.
Il mourut à Ibiza chez Lady Penelope Aitken (1910-2005), personnalité très en vue en Angleterre.
John et Rosie eurent un fils Piers et une fille Charlotte et avaient divorcé en 1977.
John s’était marié une première fois en 1939 avec Peggy, fille de Sir Richard Cruise, ophtalmologiste de George V, dont il a eu Martin, Lavinia et Camilla. Il se maria en troisièmes noces en 1986 avec Judy Price fille de Sir John Slessor, maréchal de la Royal Air Force.
Rosie fut également un peintre de talent, spécialiste du portrait, elle représenta notamment la princesse de Liège. En 1978 elle devint la troisième épouse du cinquième marquis de Camden, John Charles Henry Pratt, riche propriétaire terrien du Kent et grand sportif. Il mourut en 1983 après cinq heureuses années.
Gérard
12 janvier 2018 @ 18:28
Martin de Laszlo épousa en 1967 Mary Gwendolen Freeman, fille de Lady Winifred Freeman née Fitzalan-Howard (1914-2006), plus jeune fille du 15e duc de Norfolk, d’où Rupert (1968), Oliver (1971) et Lydia de Laszlo (1980).
Piers de Laszlo est un artiste qui s’occupe du musée familial au Portugal,
Charlotte de Laszlo aurait épousé Jezza Saucisson-Salmon.
Hugo Townsend, né en 1945, est père de Marie (1995), George (1997), James (1998) et Bartholomew (2001).
DEB
13 janvier 2018 @ 07:09
Merci Gérard.
Vous êtes mieux que tonton Google.
Je me disais bien que le nom Bayens avait des consonances belges et je connaissais l’histoire de Ferdinand Bayens mais sans la relier à cette dame.
Robespierre
13 janvier 2018 @ 11:22
Merci Gérard, l’ex ambassadeur Baeyens dit dans « Au bout du Quai » que Leopold II donna le titre de baron à un aïeul. Cette famille belge emigra apparemment en France.
J’ai lu aussi les mémoires du Group Captain Townsend. Il parle de son mariage éclair pendant la guerre et insinue que l’attraction sexuelle était à l’époque un piège qui conduisait à conclure des mariages peu judicieux. Mais c’est écrit d’une façon très élégante. Jamais un mot désagréable sur Margaret. Et gentleman jusqu’au bout, il ne dit pas que la princesse a renoncé à l’épouser pour ne pas perdre ses privilèges.
Il ne dit pas non plus que son second mariage etait « a shotgun marriage ». J’ai eu l’occasion de rencontrer un membre de la famille de cette seconde épouse qui le rendit très heureux et lui donna trois enfants. Le père de Marie-Luce Jamagne exigea que Townsend épouse sa fille qu’il avait emmenée en expédition en Extrême-Orient comme « photographe « . Après avoir quitté le service diplomatique anglais. Il disait que Townsend avait compromis sa fille. Mais l’ex de Margaret ne se fit pas prier longtemps. Il y avait une grande différence d’âge entre eux. Il l’avait connue adolescente dans le milieu hippique. Comme beaucoup de familles francophones d’Anvers, la famille Jamagne était très francophile et Marie-Luce demanda a Peter d’aller vivre en France.
Après son mariage, Townsend ne trouva pas en France une situation stable, il s’essaya au commerce du vin, mais sans succès. Alors il décida d’écrire sur la guerre et l’Angleterre et il devint écrivain à part entière. Marie-Luce alla travailler un temps pour une maison de couture à Paris. La famille ne roulait pas sur l’or mais ils étaient heureux, et il y avait trois enfants, deux filles et un garçon.
Gérard
14 janvier 2018 @ 17:21
Jacques ou James Ferdinand baron Baeyens né 14 avril 1905 à Compiègne et mort le 17 février 1997 était fils en effet de Marcel et de Suzanne Desmons. Il fut directeur d’Amérique au ministère français des Affaires étrangères
puis ambassadeur en particulier au Brésil et en Grèce.
Il a écrit plusieurs ouvrages historiques remarqués et en effet ses souvenirs intitulés Au bout du quai, souvenirs d’un retraité des postes ou souvenirs irrespectueux d’un diplomate… dans lesquels il se moque sans méchanceté de plusieurs de ses collègues prétentieux.
Il s’était marié à Paris XVIe le 16 octobre 1929 avec Mary-Cecilia Clark. Le mariage religieux fut célébré en la basilique Sainte-Clotilde à Paris. La mariée était fille de Charles-William Clark et de Tobin Clark.
Elle était la nièce d’Huguette Clark (1906-2011), ruchissime et mystérieuse philanthrope, photographe, artiste amateur, collectionneuse de poupées et de maisons de poupées, personnalité en vue de la vie new-yorkaise puis recluse et d’une importante famille catholique devenue très riche du fait du cuivre.
La famille Baeyens et en particulier Jacques était propriétaire d’un domaine des Yvelines à Port-Villez en bord de Seine où elle accueillit avec le concours de la princesse Jean de Merode née princesse Marie-Louise de Bauffremont-Courtenay, des soldats belges réfugiés et des familles belges qui avaient quitté le pays en 1914. Cette propriété avait été achetée en 1910 près du manoir que le roi Léopold II avait fait construire à Rolleboise pour abriter dit-on ses amours avec Blanche Delacroix, le Domaine de la Corniche aujourd’hui hôtel.
Gérard
14 janvier 2018 @ 17:24
Merci à Robespierre et à DEB.
Robespierre
15 janvier 2018 @ 14:10
Merci à vous aussi. Dans son livre, Jacques Baeyens ne fait jamais du name dropping et on ne devine pas qu’il a une certaine surface financière. Oui, il mentionne de son poste à Athènes et dit que le roi Constantin ne parlait pas français pcq sa mère Frederika ne le parlant pas, elle ne voulait pas que ses enfants parlent une langue qu’elle ne connaissait pas. J’ai trouvé cette assertion curieuse, car le français a toujours été enseigné et parlé dans les classes supérieures allemandes. C’est meme aujourd ‘hui un marqueur social en Allemagne.
Les mémoires nous en disent long sur le caractère de l’auteur. Baeyens devait être une agreable personne, bon vivant et pas du tout vantard.
Les mémoires de Townsend nous font connaître un homme d’une certaine classe morale, bien élevé et toujours bienveillant. Et discret. Il a refusé d’écrire dans ses livres les confidences du roi Georges VI .
On a su récemment que Townsend et Margaret s’étaient promis de ne jamais se marier. Promesse risible… Quand Townsend, qui ne le dit pas, fut mis en demeure d’épouser Marie-Luce (qui bien sûr ne lui déplaisait pas du tout) il écrivit à Margaret qu’il se mariait. Sans expliquer pourquoi. Elle fut verte de rage et décidé d’épouser son admirateur du moment et demanda a Peter de differer l’annonce de son mariage avec la jeune Belge.
Le Tony Armstrong ne cessa jamais de la tromper, on le sait à présent, et les mariages « fève pour pois », ce n’est jamais très malin.
Patate douce
30 janvier 2018 @ 12:24
Baronne Marcel Baeyens, née Suzanne Desmons 1911
Standing almost full-length, and slightly to the right, her head turned and looking full face to the viewer, wearing an evening gown, and a bandeau in her hair
Oil on canvas, 180 x 110 cm (70¾ x 39¾ in.)
Inscribed lower right: P.A de László / London 1911. XII
Sitters’ Book I, f. 88: Desmons Baeyens Londres 6 Déc 1911
Private Collection
In May 1911, Gaston Calmette, Director of Le Figaro, wrote to de László to ask him whether he would paint Baroness Baeyens, explaining how this portrait could further his career in France: “I can guarantee you a great success for this portrait as for all your works, as Baroness Baeyens and her husband have an important situation [sic] in Paris, which will add to the attraction of a masterpiece”.[1] In winter that year, de László painted the present portrait in London. It was exhibited at the schismatic Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts in Paris in 1912, where de László participated from 1912 to 1914, although he usually exhibited at the Salon des Artistes Français. His painting was a success, which greatly contributed to his election as an associate of the Société Nationale des Beaux-Arts. The artist’s correspondence suggests that Gaston Calmette and Baroness Baeyens also played a part in this, Calmette being extremely influential in France.[2] In 1912, de László painted a study-portrait of the Baroness for him [111088], at her request it seems.[3]
De László apparently much enjoyed this formal commission and is reputed to have said that he could “never finish painting her”.[4] Williams wrote that the “charm” of the portrait “lies in the subtle refinement and harmony of its colour-sheme. The tall white figure is boldly silhouetted against a plain dark background. But the introduction of the soft scarf of Nattier[5] blue, the ribbon twisted into the coils of the chestnut hair, and the handful of soft pink roses in the girdle of the gown tempers the severity of a black and white effect. László’s predilection for a peculiarly soft tone of Nattier blue – in this portrait his sitter’s brilliant blue eyes no doubt prompted his choice – against a dark background is one of his happiest effects, for it always introduces a note of suavity and repose that delights the eye.”[6] He also made a fine head-and-shoulders study-portrait of the sitter the same year. A slight preparatory sketch for the present portrait remained in the artist’s studio on his death and was later destroyed by the executors, in accordance with his wishes not to preserve works unworthy of his reputation.[7]
Suzanne Desmons’ family came from Moissac in Southwestern France, but she was born in Paris in 1884, her parents being established at 25 Quai d’Orsay. This explains why Williams described her as “a true child of Paris”, “by birth, beauty, and verve”. Her father owned the Larose Trintaudon vineyard in the Bordeaux region, which he sold after his only son André was killed at the battle of the Marne in 1914. In 1903, Suzanne Desmons married Baron Marcel Baeyens (1870-1954), a Belgian financier from Ixelles.[8] The son of Baron Ferdinand Baeyens (1843-1928), Director of the Société Générale de Belgique, and his wife Rose Quenon, he was awarded the Légion d’honneur in 1910. Although they never divorced, Baron and Baroness Marcel Baeyens separated shortly after the birth of their son in 1905.
Known as a great beauty, Baroness Baeyens was not only an elegant and intelligent society figure in Paris: she also spent a great deal of her time riding to hounds in Normandy. She gained considerable expertise in 18th century furniture and engravings, and towards the end of her life dabbled successfully in the Paris stock market, which was quite rare for a Frenchwoman at the time. She died in 1969.
EXHIBITED:
•Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, Paris, Douxième exposition de la société nationale des Beaux-Arts, 1912, n° 787
•The French Gallery, London, A Series of Portraits and Studies By Philip A. de László, M.V.O., June 1923, n° 46
LITERATURE:
•The Art Chronicle, 31 May 1912, p. 319, ill.
•Mayfair, 18 July 1912, p. 865, ill.
•Velhagen & Klasing Monatshefte, September 1912, ill.
•Schleinitz, Otto (von), Künstler Monographien, n° 106, Ph A. von László, Bielefeld and Leipzig (Velhagen & Klasing), 1913, ill. pl. 96
•The Studio Magazine, London, 1913, vol. LIX, ill. p. 304
•Williams, Oakley (ed.), Selections from the Work of P.A. de László, Hutchinson, London, 1921, p. 173
•Clifford, Derek, The Paintings of P. A. de Laszlo, London, 1969, ill. pl. 29
•DLA005-0017, letter from Gaston Calmette to de László, 20 May 1911
Frame by F.C. Buck , Fine Art Dealer, of 48 Baker Street, London