La princesse héritière Elisabeth de Belgique ne sera pas le premier membre d’une famille royale européenne à passer un baccalauréat international à l’Atlantic College au Pays de Galles. Ici, Willem Alexander des Pays-Bas alors prince héritier, est accompagné par ses parents la reine Beatrix et le prince Claus à la rentrée 1983. (Copyright photo: RVD)
framboiz 07
27 mars 2018 @ 02:33
Il s’agit d’une école , fondée par le même inspirateur que celui de Gordonstoun , je me demande ce que le Prince hollandais en a pensé …
mariejeanne
27 mars 2018 @ 11:18
Roi néerlandais pas seulement de la province…Hollande !
framboiz 07
27 mars 2018 @ 12:27
Oui, Marie-Jeanne,mais dans ma région, on disait les hollandais , même à moi, fille d’une néerlandaise !
Gibbs
28 mars 2018 @ 06:48
mariejeanne,,
C’est une évidence.
On pense rarement à la province lorsque l’on dit la Hollande.
Christian
27 mars 2018 @ 22:14
L’ambiance est quand même différente de celle de Gordonstoun.
Gérard
28 mars 2018 @ 02:53
Le pédagogue allemand et juif Kurt Hahn, aussi à Salem au Pays de Bade. Il avait été secrétaire du chancelier Max de Bade dont il eut le soutien.
Silviamerci
27 mars 2018 @ 03:19
Merci pour cette photo
Mayg
27 mars 2018 @ 13:00
A part le prince Claus, on a du mal a les reconnaitre.
Leonor
27 mars 2018 @ 14:53
C’est bien, c’est bien, mais faut avoir les moyens. Je n’aime pas trop non-plus la notion d’entre-soi, dans les écoles. Quoique … Tout est relatif.
Jean Pierre
27 mars 2018 @ 15:31
J’ai du mal à comprendre l’engouement des familles royales pour la pédagogie de Kurt Hahn. J’ignore ce qu’elle a de particulier.
Je pense que la célébrité de Hahn doit beaucoup à son amitié avec le prince chancelier Max de Bade, beau-père de la sœur du duc d’Edinburgh et au fait que les Hanovre autres beaux frères de Philip firent leurs études à Salem.
Caroline
27 mars 2018 @ 22:20
L’ Atlantic College était-il un chateau désaffecté ?
Philibert
28 mars 2018 @ 06:05
Guillaume-Alexandre en jeans et baskets : je me demande ce qu’il faut en penser…
Clément II
28 mars 2018 @ 12:39
Ce qu’il faut penser de tout adolescent, dans un moment privé. Cette photo n’avait rien d’officielle, les convenances protocolaires n’ont donc pas leurs places. C’est comme si nous fustigions un président en short et tongs sur la plage de Brégançon (même s’ils n’y vont plus ces derniers temps).
Gatienne
28 mars 2018 @ 12:39
Rien…je vous le confirme: accessoires qu’il réserve, dorénavant, à ses apparitions non officielles. Ici, vous avez l’image d’un adolescent bien dans ses baskets et aujourd’hui celle d’un souverain bien dans sa peau, que vous faut-il en plus ou…en moins ?
Jackie
28 mars 2018 @ 14:43
Oui, comme ses copains sinon il aurait eu l’air d’un idiot ou d’un snob, choisissez !
Gibbs
28 mars 2018 @ 15:36
Il avait 16 ans…
Gibbs
28 mars 2018 @ 15:42
Voici pour Lola… et moi ! l’explication des deux années que fera Elisabeth de Belgique pour obtenir son bac. En Belgique, il ne lui restait qu’une année.
Kurt Hahn a été élève de la prestigieuse université d’Heidelberg.
Dubitative aussi les « nouvelles pédagogies » mais je ne connais pas celles de Hahn.
« Les United World Colleges (ou UWC) est un mouvement d’éducation comprenant 17 écoles internationales et des comités nationaux dans 130 pays. Il propose un programme sur deux ans équivalent aux deux dernières années du programme de l’enseignement secondaire, pendant lesquelles les élèves passent le Baccalauréat International (IB). Créés par le pédagogue allemand Kurt Hahn pendant la guerre froide, leur but est de favoriser les échanges culturels. La première école créée est le Atlantic College (Pays de Galles), inauguré en 1962. Les étudiants sont sélectionnés à travers le monde en fonction de leurs mérites et de leur potentiel. Les écoles UWC reçoivent des élèves boursiers ainsi que des élèves payant les frais de scolarité.
L’organisation internationale UWC a ses bureaux à Londres. Les comités nationaux existent dans plus de 150 pays et UWC a un réseau de plus de 40 000 anciens élèves de plus de 181 pays. »
Gérard
29 mars 2018 @ 16:53
L’Atlantic College est en effet installé dans le château de Saint Donat à 25 km à l’ouest de Cardiff, un château construit à partir de la fin du XIIe siècle par la famille de Harwey et passé par mariage à la famille Stradling, une famille de militaires aventureux venus de Suisse, de Strättligen (canton de Berne). Ils avaient suivi Otton de Grandson, venu avec plusieurs chevaliers savoyards se mettre au service du roi Édouard Ier dont Otton était l’ami.
Le château fut agrandi vers 1300 et cette famille y vécut pendant quatre siècles occupant des fonctions politiques, administratives ou judiciaires et parfois militaires avec par exemple Sir Edward qui se battit à Azincourt et avait épousé une arrière-petite-fille du roi Édouard III. La famille connut plusieurs personnages hauts en couleur, Henry, un captif de pirates dans le canal de Bristol, un érudit au XVIe siècle, Edward, qui avait la meilleure bibliothèque du pays de Galles. Ils furent de fervents royalistes qui se bâtirent pour Charles Ier.
La famille a conservé le château jusqu’à la mort dans un duel en France le 27 septembre 1738 de Sir Thomas III, sixième baronnet qui avait 28 ans. Il voyageait avec un ami d’université Sir John Tyrwhitt et, étant célibataires et sans enfants, ils s’étaient légué réciproquement tous leurs biens. Sir Thomas fut tué dans des circonstances demeurées mystérieuses à Montpellier et Sir John après quelque temps hérita, après quelque temps car la succession fut disputée et certains soupçonnaient Sir John d’être le meurtrier ; Sir John était cinquième baronnet de son nom. Ses descendants n’entretinrent guère le château qui déclina et qui était à la fin du XVIIIe siècle en partie ruinée mais en 1862 John Whitlock Nicholl Carne acheta aux héritiers, les Tyrwhitt-Drake, le château et il commença de le restaurer mais cette restauration fut critiquée car elle ne respectait semble-t-il pas la physionomie que le château avait un siècle plus tôt. En 1901 le château appartenait à Morgan Williams, un riche propriétaire de mines, qui fit appel à des architectes célèbres George Frederick Bodley et Thomas Garner pour une restauration dans les formes et minutieuse et avec un goût raffiné. Son fils malheureusement, Godfrey, détestait le château parce qu’il était réputé hanté et il le vendit à un Américain en 1922 Richard Pennoyer, dont l’épouse était la comtesse douairière de Shrewsbury. En 1925 le château fut acheté par William Randolph Hearst qui était un milliardaire qui agrandit encore grâce à son empire de presse la fortune familiale.
Il fit redécorer le château de Sir Charles Allom. Hearst y dépensa des fortunes, car c’était un grand collectionneur. Il incorpora au château des éléments du prieuré médiéval de Bradenstoke (Wiltshire) qui était un ancien prieuré des chanoines réguliers de Saint-Augustin qu’Hearst avait fait démanteler après l’avoir acheté malgré l’opinion publique à laquelle il n’attachait aucune importance. Il habita très peu le château mais il y reçut beaucoup d’acteurs et de personnalités comme Chaplin, Winston Churchill ou avec ses parents le jeune John Kennedy.
Bernard Shaw disait du château : « C’est ce que Dieu aurait construit s’il avait eu l’argent. » En 1937 après des difficultés financières Hearst mit en vente le château et une grande partie des collections. Mais il n’arriva pas à se défaire du château et il en était propriétaire à sa mort en 1951.
En 1960 le château fut acheté par Antonin Besse II, fils de Sir Antonin Besse (1877-1951, homme d’affaires français résidant à Aden, né à Carcassonne, qui fut fait chevalier commandeur honoraire de l’Ordre de l’Empire britannique et aurait obtenu d’être qualifié Sir comme s’il avait été britannique par autorisation spéciale du général de Gaulle) et Antonin Besse II acheta le château pour l’Atlantic College lequel ouvrit en 1962 avec 56 élèves. Le château conserve un grand monde d’éléments architecturaux décoratifs magnifiques intérieurs et extérieurs et un beau parc.
Gérard
29 mars 2018 @ 17:01
Aujourd’hui le collège accueille environ 350 étudiants venus de 90 pays.
Gérard
29 mars 2018 @ 17:17
Parmi les anciennes élèves la princesse Raiyah bint Hussein de Jordanie, plus jeune fille du roi Hussein et de la reine Nour, demi-sœur du roi Abdallah II.
Elle est allée ensuite à l’Université d’Édimbourg puis à l’Université Ritsumeikan au Japon.
Elle prépare aujourd’hui son doctorat au Département des langues et cultures asiatiques sur « la réception des récits guerriers médiévaux au Japon et dans le monde arabe et leur impact sur la construction des identités nationales » à
l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).