Parution le 16 mai prochain chez Perrin de cette biographie « Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV » par Elisabetta Lurgo. En voici le descriptif : « Peu de figures ont été autant maltraitées que celle de Monsieur, Philippe de France, duc d’Orléans et frère de Louis XIV. Sa personnalité, assez complexe et fascinante, est écrasée par celle du Roi-Soleil, qui occupe le devant de la scène. Presque toutes les sources lui sont hostiles.
Sa première épouse, Henriette-Anne Stuart, en parle avec une hostilité acharnée; dans les lettres débordantes de sa seconde femme, Elisabeth-Charlotte de Bavière, le mépris se mêle à l’indulgence et à la tendresse. Pour sa cousine, la Grande Mademoiselle, il demeure le prince gâté de son enfance. Ses précepteurs et conseillers se désespèrent de ne pas retrouver en lui les ambitions qu’ils s’empresseraient de cultiver à sa place. Il est vrai que son homosexualité, qu’il cultivait ouvertement, l’a beaucoup desservi chez ses contemporains et auprès de la postérité.
La présente biographie s’emploie précisément à extraire Philippe d’Orléans de cette image pesante et déformante et à montrer un prince en action, par ailleurs mécène remarquable, valant bien davantage que sa trouble réputation. Elle nous restitue aussi la voix de Monsieur, qui s’est retrouvé muet au rendez-vous de l’Histoire. »
« Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV », Elisabetta Lurgo, Perrin, 2018, 450 p.
framboiz 07
26 avril 2018 @ 04:13
Quelle ressemblance avec le roi ! Même s’il parait moins royal et moins autoritaire …Un livre bien venu !
Val
26 avril 2018 @ 06:35
Avec sa chère Liselotte il ont formé un couple dingue, que j’aime beaucoup !!!! Liselotte et ses courriers à sa cousine de Hanovre, et son art de chier à Fontainebleau !!!!!! Et sa description de son physique à la fois drôle et bien triste….. Et de leur ébats sexuels, avec le prince qui se couvrait de médailles, oui il était homosexuel, mais ils on eut 3 enfants !!!
Leonor
26 avril 2018 @ 10:41
L’un n’empêche pas l’autre ! Monsieur était à voile et à vapeur. Il était ainsi, ou on l’avait fait ainsi. Il ne fallait pas faire d’ombre au futur Soleil.
Leonor
26 avril 2018 @ 10:47
Val, vous me faites rire … !
Ca me rappelle une prof’ d’histoire géniale, qui nous racontait Versailles et son manque de chiottes. Ben oui, lâchons… le mot. Elle nous décrivait avec force détails les belles robes des dames, ces énormes machins à vertugadins, comme étant parfaites pour servir de gogues portables, et encore plus parfaites pour balayer ensuite leur production d’étrons sur les marches du Grand Escalier .
C’était une telle rigolade dans la classe ! Je m’en souviendrai toujours. Depuis, quand je vois les toilettes XVIIe, je vois des balais-chiottes, et quand je vois le Grand Escalier, je vois… enfin bon..
Excusez-moi, faut que j’y aille, ça presse.
Val
26 avril 2018 @ 22:02
Leonor,
J’adore Liselotte ! ?
Auberi
27 avril 2018 @ 17:42
Beurk. ’gogues portables’ ? What is that ?
Leonor
28 avril 2018 @ 19:11
Auberi, mon petit, faut tout vous expliquer ! ;-)
GOGUES : synonyme de toilettes, WC, chiottes, cabinets, latrines, petit coin, petit coin, bathroom (!) si vous êtes américain
cf. http://www.tranchesdunet.com/les-gogues-toilettes-chiottes-latrines-wc-cabinets-etc/ ( Attention, site hilarant, mais âmes délicates s’abstenir)
C’est Daniel Pennac dans » Comme un roman » qui explique de façon gondolante que, pendant son temps de bidasse, il s’était toujours porté volontaire pour la corvée de chiottes ( sic dixit ce grand écrivain), car ainsi, cela lui assurait une paix royale toute la journée une fois la corvée accomplie. Il pouvait ainsi … trôner tout le reste de la journée . » C’est ainsi que j’ai lu tout Gogol aux gogues » !
» PORTABLES » : adjectif qualificatif, féminin pluriel , qualifie un objet qu’on peut transporter, déménager, déplacer.
Ici, il s ‘agit des amples robes de ces dames, semblables à des cabines de bain , par définition mobiles.
Ces amples atours mobiles pouvaient donc parfaitement servir, moyennant une manoeuvre physique d’accroupissement , de cabinets d’aisance à toute heure et en tous lieux, dont les escaliers et les recoins de Versailles.
Ben oui, quoi, Auberi , nous les femmes, on ne peut pas juste déboutonner une braguette ! Freud s’est trompé. S’il y a un truc pour lequel ‘j’nvie les hommes, c’est pour cette parementure de culotte, et non pour son contenu.
Actarus
26 avril 2018 @ 07:24
Un prince homosexuel qui, contrairement à François d’Assise de Bourbon, a su honorer ses femmes, paraît-il. ^^
Comme le disait Pascal : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà ». ;-)
Leonor
26 avril 2018 @ 10:49
Euh… j’ai un manque de culture là, Actarus, help.
Les Pyrénées, ça vient faire quoi là-dedans ?
Leonor
28 avril 2018 @ 19:13
Bon, OK, trois jours après, j’ai fini par comprendre…. Il m’arrive d’avoir le cerf-volant.
Padraig
26 avril 2018 @ 11:11
Indépendamment de son homosexualité, Francisco de Asís avait une malformation de l’urètre, c’est-à-dire qu’il souffrait d’hypospadias, ce qui a occasionné beaucoup de moqueries et de caricatures malveillantes en Espagne tout au long de son « règne consort »… Les gens sont méchants « en deçà des Pyrénées, comme ailleurs » !
Actarus
27 avril 2018 @ 08:15
Je connaissais point cette malformation de la gouyette. ^^ Par conséquent une petite recherche sur Internet m’a permis de découvrir que le roi Henri II (de France) en souffrait aussi, mais qu’il fut opéré avec succès. C’est dingue : trois siècles plus tard, la médecine avait donc reculé ? ;-))
Kalistéa
29 avril 2018 @ 13:55
Le roi Henri II n’a pas été opéré car ce n’est pas opérable et n’empêche nullement la procréation , mais son épouse Catherine a été conseillée par son médecin pour qu’elle adopte certaines positions plus favorables à la conception , ce à quoi on attribua ses grossesses après 10 ans de mariage ;. C’est Louis XVI qui souffrait d’un phimosis , qui a été opéré .
Mayg
26 avril 2018 @ 13:16
Vous m’avez devancer Actarus.
A écouter les Orléanistes, François d’Assise de Bourbon ne pouvait être le père des enfants de son épouse car homosexuel, mais Philippe d’Orléans tout aussi homosexuel, lui était le père des enfants qu’il a eu avec Henriette d’Angleterre et la princesse Palatine… Cherchez l’erreur !
Actarus
27 avril 2018 @ 08:16
Bonjour Mayg, j’en ai une bonne qui va vous faire rire.
Il y a quelques jours, un vieil ami m’a révélé que sur la tombe de Gustave de Pierre de Bernis existait l’inscription suivante (dans les premières années, en tout cas) : « Ci-gît celui qui fit souvent l’amour à sa Guise » ! ^^
Mayg
29 avril 2018 @ 00:16
Lol.?
Gérard
29 avril 2018 @ 16:29
Mauvais bon mot mais qui n’a pas tout de même écrit sur sa tombe.
Gérard
30 avril 2018 @ 16:41
Les recherches de Matthias Beaufort établissent que pour des raisons de date au moins Bernis ne pouvait être le père du comte de Paris. Hervé Marie Roger Christian Gustave de Pierre de Bernis né à Marseille villa Luce au quartier Sainte-Anne le 27 novembre 1877 d’Hervé Marie de Pierre, marquis de Bernis, futur député, et de Marie-Jeanne Gustavie Charlotte Gabrielle Luce sans profession, fit son service militaire en 1897 avant d’être versé dans le cadre de l’armée de réserve et en conséquence de devoir faire parvenir jusqu’à ses cinquante ans, n’étant pas père de famille, ses adresses successives ce qu’il fit jusqu’à sa mort survenue à Larache le 17 février 1925. Or du 16 août au 12 septembre 1907 il était dans sa seconde période d’exercice au 55ème régiment d’infanterie à Aix-en-Provence puis retourna chez lui à Houlgate dans le Calvados avant de se rendre en décembre 1907 à Villamanrique de la Condesa en Andalousie chez la comtesse de Paris.
À cette époque là, qui était la période de la conception de leur fils (né le 5 juillet 1908 au château du Nouvion-en-Thiérache), les Guise habitaient le château du Nouvion dans l’Aisne et dans le huitième arrondissement de Paris 27, rue Jean Goujon. Gustave passa après l’Espagne par Naples où il séjourna au palais Capodimonte chez la princesse Hélène de France duchesse d’Aoste, sœur de la duchesse de Guise, puis il était à Saïgon pour le début d’une expédition princière en Indochine au début 1908. Ils arrivent en effet en février 1908 à Saïgon sur Le Polynésien afin de rallier en automobile Angkor.
L’expédition comprenait le duc de Montpensier, le chauffeur du prince Guérin, le comte de Bernis et un guide-interprète-cuisinier qui les quittera en cours de route. Bernis n’entra au service du duc et de la duchesse de Guise que le 26 juillet 1909.
Val Richer
3 mai 2018 @ 12:58
« On dit et peut-être sont les huissiers de la médisance » (Balzac, un légitimiste) . Je crains fort Gérard que votre démonstration ne serve à rien car cette faribole Bernis n’est qu’un contre-feu des » légitimistes » pour parer la question de la légitimité des enfants d’Isabelle II …
L’anecdote de l’épitaphe est une belle démonstration de pure imagination…Cette supposée épitaphe n’existe pas !
Mais, avec « on dit » et « peut-être », tout est permis ! Cela fait désormais vingt-cinq siècles que Thucydide a fondé la démarche historique sur d’autres principes…
Cosmo
27 avril 2018 @ 09:00
Mayg,
Nul n’a jamais douté douté de la paternité du duc d’Orléans alors que celle de François d’Assise faisait les gorges chaudes de l’Espagne et des chancelleries européennes. La princesse palatine et la reine d’Espagne savaient bien qui était le père de leurs enfants. En outre, nul n’a jamais connu d’amants à la princesse palatine alors que la reine Isabelle ne cachait pas les siens.
Les test ADN ont prouvé que Monsieur était bien l’auteur de sa descendance connue alors que les tests ADN concernant celle de François d’Assise n’ont jamais été faits ou publiés.
Cosmo
Mayg
29 avril 2018 @ 00:23
Cosmo,
Qui aurait osé non plus courir de telles rumeurs concernant Monsieur, frère du roi, sous le règne de Louis XIV ? C’est tellement plus facile de calomnier quand le souverain est une femme, comme c’était le cas en Espagne.
Et puis que l’on parle de test ADN, à t on pensé à en faire un sur les enfants du duc et de la duchesse de Guise ?
Cosmo
29 avril 2018 @ 10:06
Mayg,
Je suppose que vous plaisantez.
Les rumeurs à la Cour de France étaient foison. La vie de Monsieur était exposée au plein jour. A-t-on connu un ou des amants à la Princesse Palatine ?
Isabelle II calomniée ? Etonnant qu’elle ait été la seule souveraine à avoir une telle réputation. Elle était très ouverte sur sa vie privée, ce qui la rend tout-à-fait sympathique. Et les calomnies vinrent de sa fille, de ses cousins carlistes. L’Europe n’a fait que s’en amuser. Vous refaites l’histoire en essayant botter en touche. Votre amour du droit d’aînesse vous aveugle.
Cosmo
Gérard
29 avril 2018 @ 16:35
François d’Assise était malade et ne parvenait pas à accomplir l’acte sexuel malgré ses efforts. Ce n’était pas le cas de Monsieur malgré le peu de charmes de la Palatine dont la vertu n’a jamais été soupçonnée dans une Cour si cancanière.
Antoine
27 avril 2018 @ 09:22
J’ai lu quelque part (sans doute une « fake news » comme on dit maintenant) que le prince introduisait le chevalier de Lorraine dans le lit conjugal lorsqu’il venait présenter ses hommages à sa femme afin de le stimuler. La Palatine en a conçu de l’aigreur pour le chevalier, allez savoir pourquoi.
Mayg
29 avril 2018 @ 00:25
En espérant que le chevalier de Lorraine ne s’est pas trompé en prenant la Palatine pour le duc d’Orléans (lol)
Philippe
27 avril 2018 @ 12:39
La différence est qu’on ne connait pas d’amant à Elisabeth-Charlotte, alors que ceux d’Isabelle II d’Espagne rempliraient un bottin !
Lady Chatturlante
28 avril 2018 @ 18:34
Ne serait-ce pas plutôt un popotin ? Si la reine d’Espagne avait pu divorcer et se remarier selon son bon plaisir, un peu comme moi, elle n’aurait pas eu autant d’amants mais beaucoup de maris, ce qui est mieux et plus convenable.
Philippe Gain d'Enquin
29 avril 2018 @ 11:15
A votre avis chère Lady, Félix (po) Potin ouin, ouin, chez qui l’on revenait, aurait-il pu être de ces éphémères embrasements sachant qu’i ne fut point nécessaire d’attendre les « Apollos » du XXe siècle pour découvrir et fouler la lune ???
Mayg
29 avril 2018 @ 00:27
Philippe,
Il paraît qu’Henriette d’Angleterre et Louis XIV étaient très proches, on parle même d’une liaison entre eux…
Philippe
29 avril 2018 @ 11:17
Quand bien même, cela n’aurait pas la même incidence, puisque les Orléans d’aujourd’hui ne descendent pas de la première épouse de Philippe, mais de la seconde !
Gérard
29 avril 2018 @ 17:01
Vous cassez pas la tête Mayg. Les Orléans ne descendent pas du 1er mais du deuxième mariage. Ce qui ne les empêche pas de descendre beaucoup plus souvent et plus sûrement de Louis XIV que Louis-Alphonse.
Leonor
28 avril 2018 @ 18:56
On lit de ces trucs, sur N&R, j’en suis écroulée de rire !
Et on élargit constamment son vocabulaire .
Par exemple, je ne connaissions point le terme de » gouyette » ! Ca manquait à mon répertoire ! :-)))
Philippe Gain d'Enquin
29 avril 2018 @ 11:07
Cependant que dans ma belle province la « Goyère » est une excellente gourmandise s’appréciant « chaude »…
Actarus
29 avril 2018 @ 11:20
C’est bien normal, Leonor, puisque j’ai inventé ce terme il y a quelques années. Il est encore assez confidentiel et se limite à mon cercle d’intimes, mais voici l’occasion de le populariser ! ^^
Kalistéa
4 mai 2018 @ 22:04
Et puis ils ne descendent pas de Franco cher Gérard , çà c’est sûr !
Philippe Gain d'Enquin
26 avril 2018 @ 17:48
ce qui se « vit » sous tous les horizons…
Leonor
28 avril 2018 @ 19:13
Sublime.
Philippe Gain d'Enquin
29 avril 2018 @ 11:04
Serviteur !
Lily
26 avril 2018 @ 07:43
Vous allez excuser ma grande ignorance, mais c’est aujourd’hui que j’apprends que le Roi Soleil n’était pas fils unique. Comme quoi, on apprend chaque jour.
Kylian de RENNES
26 avril 2018 @ 16:08
Lily, c’est pas un membre proche de votre famille, donc ne vous frappez pas, c’est loin d’être votre faute: Louis XIV était « Roi-Soleil « , Philippe, « Roi-Éclipse(é) ».
académicien
27 avril 2018 @ 19:14
c’est vrai ça! il préférait les lunes.
Leonor
28 avril 2018 @ 18:57
:-DDD ! C’est un festival, sur N&R, aujourd’hui !
Philippe Gain d'Enquin
28 avril 2018 @ 22:37
Ce pourquoi Madame s’est retrouvée mère, du moins à vous suivre…
Kalistéa
4 mai 2018 @ 22:05
Splendide , Académicien ! J’aime qu’on s’amuse sur N& R .
Philippe Gain d'Enquin
6 mai 2018 @ 19:13
Tel est aussi « Mon bon plaisir… » A vous « Philippe », l’autre, celui qui prince de Sang ne peut mais de coup de sang sait…
Leonor
26 avril 2018 @ 09:19
Le couple improbable de Monsieur et de la Palatine … !
Padraig
26 avril 2018 @ 10:33
Lilly : En ignorant comme vous l’écrivez ce lien fraternel existant entre Louis XIV né en 1638 et son frère Philippe d’Orléans né en 1640, beaucoup de « batailles » sur ce site ont dû vous échapper !
Philippe Gain d'Enquin
26 avril 2018 @ 11:00
Souvent décrié, jamais égalé, Monsieur fût beaucoup moins superficiel que ce que l’on a dit ! Je lirai ce nième ouvrage avec grand intérêt. Merci à Madame Lurgo.
Kalistéa
27 avril 2018 @ 12:37
Il parait même cher PH G d’E qu’il avait des dons de grand capitaine , ce dont son frère était jaloux !
Leonor
28 avril 2018 @ 18:59
Oui, c’était un excellent stratège , et qui montait au combat.
Je parle de VRAIS champs de bataille, ici …
( Euh, auprès de la Palatine son épouse, aussi. Là, le champ de bataille avait une certaine ampleur …)
admirable
29 avril 2018 @ 11:19
Une guerre de (re) tranchée (s) ??? L’Histoire nous a prouvé le contraire et le futur régent fût, homme et prince admirable !!!
Jean Pierre
26 avril 2018 @ 12:17
J’aime beaucoup aussi son favori le chevalier de Lorraine qui a su le débarrasser de sa première femme avec un petit bouillon de 11 heures.
Quant à la seconde femme, porter le titre de « Madame » valait bien d’avaler quelques couleuvres. C’était une union inespérée pour cette très disgracieuse Junon.
Mais lire et relire les Lettres de la Palatine est toujours un régal.
Gatienne
26 avril 2018 @ 12:30
Voilà une occasion de découvrir Philippe d’Orléans sous un autre angle que celui de sa bisexualité !
Le personnage haut en couleur voire truculent qu’était son épouse, la Palatine, me réjouit:
j’aime sa liberté d’esprit, sa lucidité, sa participation aux débats d’idées de l’époque et sa détestation de la courtisanerie autant que celle des dévots qui entouraient Madame de Maintenon qu’elle surnommait: « la vieille co..e »
Il est fort dommage que sa prolifique correspondance ait été partiellement expurgée…!
Antoine
27 avril 2018 @ 01:14
Il me semble que la Palatine surnommait Mme de Maintenon « la vieille guenipe » ce qui est tout de même plus relevé que « la vieille co..e ».
Gatienne
27 avril 2018 @ 08:04
..Mais qui veut strictement dire la même chose à une époque différente…?
Et elle a dit bien pire, mais je n’ai pas ses lettre sous les yeux, vouyez-vous !
Gatienne
27 avril 2018 @ 08:06
LesttreS…VoYez-vous…
Cosmo
29 avril 2018 @ 10:09
Je crois ripopée et salope faisaient partie de ses qualificatifs aimables envers sa belle-soeur.
giha
27 avril 2018 @ 14:20
Regardez la série Versailles sur Canal Plus, c’est romancé mais c’est très intéressant et il est plutôt sympathique à côté de son frère le roi qui lui était un « monstre ».
Kalistéa
26 avril 2018 @ 13:54
Ressemble à sa mère Anne de Habsbourg d’Espagne (dite Anne d’Autriche).
Robespierre
26 avril 2018 @ 16:17
Et en plus c’était un très bon père pour le futur Régent.
Caroline - Mathilde?
26 avril 2018 @ 16:54
Cet homme m a toujours intéressé. ..
Quel destin !
Sa petite fille Marie Adélaïde de Savoie épousa le petit fils de son frère le Roi et donna naissance à Louis xv.
La mère de celle ci, Anne Marie fille de Monsieur et d Henriette d Angleterre (quoique les rumeurs parlent d’enfant de Louis lui -même ). Était à la fois
Nièce du roi de France et de Rois d Angleterre …Juste après la restauration (Charles II et James II ).
Quelle descendance pour cet homme qui bien avant notre époque ne cachait pas ses préférences (et avait bien raison ).
De plus son second mariage avec la savoureuse Princesse Palatine (quelque peu atteinte de graphorée ) valait son pesant de cacahuètes.
Oh oui, ce livre sera mien.
Kalistéa
27 avril 2018 @ 12:40
J’aime bien « graphorée » .
Leonor
28 avril 2018 @ 19:15
Moi itou. Connaissais pas le terme. Euh… On en est tous un peu atteints, sur ce site, non ?
admirable
29 avril 2018 @ 22:08
Que nenni, nous n’écrivons pas, nous frappons les touches d’un clavier… p
admirable
29 avril 2018 @ 22:11
A défaut de graphorrhée, parfois nous arrive t’il séant de croiser – mais fort rarement il est vrai – la logorrhée…
Philippe Gain d'Enquin
29 avril 2018 @ 22:14
Je ne sais comment mais j’apparais sous le pseudo « admirable », mon inconscient sans doute ou plus certainement une erreur dont je vous prie de m’excuser. Pge
clement
26 avril 2018 @ 17:20
Le frère du roi était infiniment supérieur à Louis XIV sur le terrain en temps de guerre ce qui a beaucoup déplu au souverain qui en était jaloux !
Robespierre
26 avril 2018 @ 22:42
Le futur Régent a eu le même problème. On essaya d étouffer ses dons pour ne pas faire ombre à la progéniture du roi. Aujourd’hui on appelle ca le placard. Je crois que Monsieur eut une apoplexie après s’être plaint auprès de son frère du traitement infligé à son fils. Cette jalousie ne grandit pas Louis XIV ( ni la Maintenon)
Caroline - Mathilde?
27 avril 2018 @ 09:52
C est cela Robespierre.
Le roi avait imposé le mariage du fils de son frère avec une de ses filles née de la Montespan (la Duchesse de Blois me semble t il. ) le ton monta,
Le petit frère fini par sortir tout ce qu il pensait au soleil. …En s empiffrant toute la journée.
Au soir il commenca à présenter des troubles d’élocution etc…
Néanmoins Louis du se sentir tout seul sans son turbulent frérot !
Antoine
27 avril 2018 @ 01:24
Exactement, Clément. C’était un excellent stratège et Louis XIV en a pris ombrage et s’est bien gardé de lui donner d’autres commandements. Néanmoins, il s’est toujours montré conciliant avec son cadet, lui a marqué en tous temps beaucoup de considération et pardonné tous ses égarements. Il reprenait vertement ceux qui se hasardaient d’en mal parler devant lui.
Gérard
29 avril 2018 @ 17:07
Oui il s’aimaient beaucoup l’un et l’autre mais le roi ne pouvait pas avoir de rival et avait été élevé dans cette perspective.
Robespierre
26 avril 2018 @ 22:43
Le futur Régent a eu le même problème. On essaya d étouffer ses dons pour ne pas faire ombre à la progéniture du roi. Aujourd’hui on appelle ca le placard. Je crois que Monsieur eut une apoplexie après s’être plaint auprès de son frère du traitement infligé à son fils. Cette jalousie ne grandit pas Louis XIV ( ni la Maintenon)
Francois
27 avril 2018 @ 03:13
Comment exister auprès de son astre solaire de frère
Certes hommosexuel mais ce qui est drôle reste
que les prétendants actuels sont ses descendants directs
de mâle en mâle
Même s’ils descendent de Louis XIV par les femmes
Ce prince ne fut guère heureux
Robespierre
27 avril 2018 @ 07:26
On oublie qu’il fut l’arriere-grand-père de Marie-Antoinette. En passant par la Lorraine.
Leonor
28 avril 2018 @ 19:20
Attendre, attendez, attendez ….. Donc, il aurait été le grand-père de François-Etienne de Lorraine, l’époux de la grande Marie-Thérèse ?
Hou là… Et c’est qui, les chaînons manquants ?
Robespierre
30 avril 2018 @ 12:38
La fille de la Palatine a épousé le duc de Lorraine.
Philippe Gain d'Enquin
28 avril 2018 @ 22:39
Avec ou sans sabots ???
Gérard
29 avril 2018 @ 17:19
Philippe d’Orléans > Élisabeth-Charlotte x Léopold Ier de Lorraine > François Ier empereur > Marie-Antoinette.
Caroline-mathilde
30 avril 2018 @ 15:55
et en passant par l’autre côté … :-)
Philippe > arrière grand père de Louis XV ->grand père de Louis XVI.
d’où
son arrière arrière arrière petit fils a épousé son arrière arrière petite fille ???
Misère!!