Le musée Carnavalet à Paris abrite désormais un exemplaire d’une fontaine Wallace en cette année où l’on célèbre les 150 ans de la première fontaine installée à Paris par Sir Richard Wallace (1818-1890)sur le boulevard de la Villette (19e), en 1872.
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Lunaforever
15 avril 2022 @ 01:36
Beau cadeau !!!
Baboula
15 avril 2022 @ 03:01
L’article en entier .
https://www.cnews.fr/france/2022-04-13/paris-pour-feter-ses-150-ans-la-fontaine-wallace-entre-au-musee-carnavalet-1203872
Benoite
15 avril 2022 @ 03:36
Quand j’étais une jeune Parisienne, et heureuse de l’être professionnellement — ces fontaines découvertes à Paris faisaient ma joie. Elles sont belles, fines, sur mes parcours vers le travail, souvent fait à pied, je les voyais présentes. Par la suite, j’ai sû leur histoire à ces fontaines. c’est bien que ce soit un Aristocrate Anglais qui en fit cadeau à la belle ville de Paris. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise. ci dessous résumé de sa personne sur Wikkipédia :
Richard Wallace, 1er baronnet, né à Londres le 26 juillet 1818 et mort à Neuilly-sur-Seine le 20 juillet 1890, est un collectionneur, philanthrope et membre du parlement britannique. :
Son nom reste attaché à l’une des plus prestigieuses collections d’art, la Wallace Collection, et aux fontaines urbaines présentes, notamment, à Paris.
Leonor
16 avril 2022 @ 21:05
J’ignorais tout de cela. Merci , Benoîte.
Leonor
16 avril 2022 @ 21:05
Et merci, Baboula.
septentrion
15 avril 2022 @ 06:50
Merci Baboula pour ce partage;
La ville de Hyères dans le Var (comme d’autres aussi en France) possède sa fontaine Wallace, dans le quartier des Iles d’Or.
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/fontaine-wallace-hyeres/
Baboula
15 avril 2022 @ 11:21
Merci Septentrion de nous remettre en mémoire l’oublié sieur Godillot . 🥾
l'Alsacienne
15 avril 2022 @ 08:26
La Ville de Paris peut manifester sa reconnaissance à Sir Wallace.
Faire don de 50 fontaines, 50 oeuvres d’art.
JAusten
15 avril 2022 @ 09:04
Il me semble que Wallace est celui qui finança les fontaines, il n’en fut pas le sculpteur.
Sacré vie de patachon argenté ce Wallace.
Beque
15 avril 2022 @ 09:46
En octobre 1871, Sir Richard Wallace avait obtenu du préfet de la Seine, Léon Say, qui venait de remplacer le baron Haussmann, l’autorisation de faire construire, à ses propres frais, dans tous les quartiers de Paris, des fontaines publiques alimentées par l’eau de la Dhuys ; la Ville n’aurait à prendre à sa charge que la pose et les travaux de plomberie. Sir Richard commandera cinquante fontaines au sculpteur Charles Lebourg, trente-cinq avec cariatides et quinze d’applique.
Il avait fait partie des mécènes qui permirent la reconstruction du palais de la Légion d’Honneur, incendié sous la Commune.
Richard étail le fils naturel du 4e marquis de Hertford et de Mrs Agnes Jackson. Il s’appela Jackson jusqu’en 1842 et prit, alors le nom de jeune fille de sa mère (Elizabeth Agnes Wallace, fille de sir Thomas Dunlop-Wallace, 6e baronnet de Craigie).
Le 4e marquis de Hertford avait une grande admiration pour Napoléon et avait acheté des œuvres d’art illustrant l’Empereur et sa vie et de nombreuses miniatures de la famille impériale française et de ses proches. Sir Richard, son seul fils, hérita de lui à sa mort en 1870.
Le nom de la collection Wallace est dû à sa veuve française (Amélie Julie Castelnau, qu’il épousera sur le tard, après la mort de son père). Beaucoup d’œuvres de la Wallace Collection avaient été acquises par le 4e marquis de Hertford mais également par ses ancêtres, les 1er et 3eme marquis.
Par son testament rédigé en 1880 il avait fait de sa femme sa légataire universelle. A sa mort à Londres, en 1897, elle lègue toute les collections (porcelaines de Sèvres, tapisseries d’Oudry, tableaux de Guardi, Canaletto, Reynols, Gainsborough, Greuze, Watteau, Rubens, Velasquez, Titien, Van Dyck…) à l’État britannique à condition que les oeuvres ne quittent jamais les cimaises et les vitrines du musée.Toutes les œuvres ont été gardées à Hertford House, devenue musée, la Wallace Collection.
Ciboulette
15 avril 2022 @ 12:24
Merci , Baboula , de nous présenter cet article , et à Beque pour les précisions . Une histoire très intéressante .
Beque
15 avril 2022 @ 17:39
Merci, Ciboulette. Je ne sais pas si vous connaissez la Wallace Collection. Parmi les trésors (y compris des plats de Bernard Palissy) il y a donc toute une collection de miniatures ravissantes de la famille impériale (1e et 2d Empire). Elles sont placées sous vitrines qu’il faut soulever pour les voir car elles sont protégées de la lumière.
Claude patricia
15 avril 2022 @ 12:42
Merci beaucoup.
J étais passée complètement à côté des noms et origines. 😕
framboiz07
15 avril 2022 @ 12:16
A Reims , le chanoine Godinot a lui aussi, au XVIIème siècle , offert un circuit d’eau et des fontaines à la ville ,une belle statue reste à Tinqueux, 5ème ville de la Marne , limitrophe de Reims. Il était vigneron , il a aussi ouvert un hôpital pour les « cancérés « = cancéreux ( donc le mot était connu à cette époque , la maladie aussi …)
L’actuel centre Jean Godinot de Reims soigne les cancers , il est regrettable que les Marnais le connaissent bien mal , ce chanoine bienfaiteur …
Regardez la fiche wikipédia , courte et intéressante
Beque
15 avril 2022 @ 18:13
Merci, Framboiz07, je découvre que le chanoine Godinot, en semi-retraite, fit valoir ses vignes de champagne, améliora les procédés en usage pour la culture, le pressurage des vins. D’autres religieux s’intéressèrent aux alcools. Je pense à la liqueur (que Daudet appela « l’élixir du Père Gaucher ») élaborée à l’abbaye Saint-Michel de Frigolet par les Prémontrés . Et au Kir du chanoine de ce nom qui remplaça au pied levé le maire de Dijon, en juin 1940. Mais je ne crois pas que ce soit lui qui ait inventé la recette. On pourrait ajouter d’autres noms.
Beque
15 avril 2022 @ 21:29
Aux Chartreux on doit la Chartreuse verte et la Chartreuse jaune ainsi que la Gentiane, à un moine bénédictin vénitien de l’abbaye de Fécamp, la Bénédictine. Entre autres recettes plus récentes, la liqueur de verveine et de mandarine des Cisterciens de Lérins, la melonade et l’eau de vie poire Williams des Cisterciens d’Aiguebelle (Drôme), l’hydromel des Cisterciens de Sainte Marie du Désert (Haute-Garonne), etc…
Ciboulette
17 avril 2022 @ 17:29
Pas de fontaine à champagne à Reims ?
MlleGiuliana
15 avril 2022 @ 13:04
Belles fontaines, effectivement sculptées par Charles Lebourg, et financées par Sir Richard Wallace (pour la réalisation) mais que la maire actuelle se Paris avait un jour trouvées « décalées » de son projet urbanistique, et qui ont donc été en péril durant une bonne année. Finalement, ce sont les associations culturelles locales qui ont permis de sauver ces fontaines.
Baboula
15 avril 2022 @ 15:23
Misère de Misère cette femme !
Guillaume
15 avril 2022 @ 21:03
Décalée… Je me demande si ce n’est pas le maire qui est décalée
Cette rage de vouloir détruire l’ancien pour laisser place à des œuvres contemporaines pas toujours réussies…
Il y a aussi la qualité de ces fontaines qui résistent au temps et à la modernité…
MlleGiuliana
19 avril 2022 @ 12:48
C’est elle qui est décalée, bien sûr. Et le terme est même très faible la concernant.
Michelle
15 avril 2022 @ 14:05
À Québec (ville), il y a 2 fontaines Wallace. Je m’arrête toujours pour l’admirer quand j’en croise une.
Benoite
15 avril 2022 @ 14:46
Dès que l’on parle d’eau, de rivières, ou autres, le sujet plait.. On le lit avec intérêt, car l’eau c’est la vie.
ICI, les petites fontaines sont appréciées, leur histoire, celle de Sir Richard Wallace, aussi..
nck
15 avril 2022 @ 15:19
Et depuis 2014, une maire de gauche tendance déconstructiviste est en guerre contre l’esthétique bourgeoise que ses fontaines véhiculent, alors elle s’acharne à les colorier dans des couleurs criardes quand elle ne les fait pas carrément disparaître …
Danielle
15 avril 2022 @ 16:14
Ces fontaines que l’on peut voir dans Paris sont belles et désaltèrent bien.
Guizmo
15 avril 2022 @ 16:46
Quand j’étais enfant, il y en avait une au bout de ma rue, sur l’avenue Niel. Je me demande ce qu’elle est devenue.
Guillaume
15 avril 2022 @ 20:59
J’ai l’impression qu’il en reste de moins en moins dans Paris
C’est parfois bien utile et agréable de s’y rafraîchir en été.
J’aime Rome pour toutes ces fontaines qui offrent aux passants de l’eau fraîche…
Claude patricia
17 avril 2022 @ 18:51
Moi aussi !!
Elles sont superbes.
Baboula
17 avril 2022 @ 18:58
Oh oui ! Les fontaines de Rome . Y tremper les avant-bras jusqu’à la saignée du bras rafraîchit tout le corps . Les pieds aussi mais c’est parfois plus acrobatique .
Hervé J. VOLTO
18 avril 2022 @ 15:00
Conçu par Sir Richard Wallace, ce modèle s’inspire de la fontaine des Innocents.
Sur un soubassement de pierre de Hauteville, repose un socle à huit pans sur lequel vient s’ajuster la partie supérieure composée de quatre cariatides se tournant le dos et soutenant à bout de bras un dôme orné d’une pointe, et décoré de dauphins.
Les quatre cariatides représentent la bonté, la simplicité, la charité et la sobriété. Elles sont toutes différentes, soit par la position de leur genou et de leurs pieds, soit par la manière dont leur tunique est nouée au niveau du corsage.
Simplicité et Sobriété ont les yeux fermés ; Bonté et Charité les ont ouverts. Elles représentent également les 4 saisons : Simplicité symbolise le printemps, Charité l’été, Sobriété l’automne et Bonté l’hiver.
Le symbolisme est présent sur les huit faces du soubassement : les 4 plus larges sont décorées d’un trident autour duquel s’enroule un triton et les 4 autres montrent une conque de laquelle s’écoule un chapelet de perles. Conque et perles représentant l’ouïe et la parole. Ces quatre faces plus étroites sont en « excroissance » par rapport aux grandes faces ; de délicats roseaux les ornent latéralement.
Il en aurait fallu une au cente exacte de la Place des Voges…
Beque
18 avril 2022 @ 17:40
Volto, c’est intéressant cette description précise des fontaines.