La Princesse Marie-Amélie de Bourbon-des-Deux-Siciles, Duchesse d’Orléans puis Reine des Français, née à Caserte le 24 avril 1782, est décédée en exil à Claremont en Angleterre le 24 mars 1866.
Marie-Amélie, fille du Roi Ferdinand IV et de la Reine Marie-Caroline des Deux-Siciles, et son époux le Roi Louis-Philippe ont eu dix enfants :
– Ferdinand-Philippe, Duc d’Orléans (1810-1842)
-Louise, Reine des Belges (1812-1850)
-Marie, Duchesse de Wurtemberg (1813-1839)
– Louis, Duc de Nemours (1814-1896)
– Françoise (1816-1818)
-Clémentine, Princesse de Saxe-Cobourg-Gotha (1817-1907)
– François, Prince de Joinville (1818-1900)
-Charles, Duc de Penthièvre (1820-1828)
– Henri, Duc d’Aumale (1822-1897)
– Antoine, Duc de Montpensier (1824-1890)
Après la chute de la Monarchie de Juillet en 1848 et le départ pour l’exil le Roi Louis-Philippe et la Reine Marie-Amélie s’installent au château de Claremont, dans le Surrey, en Angleterre. Le Roi Louis-Philippe s’éteint en 1850 et la Reine demeure le point de ralliement de ses enfants et de ses nombreux petits-enfants.
La descendance de la Reine Marie-Amélie est immense. Aujourd’hui on note parmi ses descendants de nombreux Souverains et Chefs de Maison tels que le Roi Felipe VI d’Espagne, le Roi Philippe des Belges, le Grand-Duc Henri de Luxembourg, le Roi Siméon des Bulgares, le Comte de Paris, le Prince Napoléon, le Duc de Bragance, le Prince d’Orléans et Bragance, le Prince de Naples, le Duc de Wurtemberg, le Margrave de Misnie mais aussi la Princesse héritière Margareta de Roumanie et le Prince héritier de Serbie.
Après un mauvais rhume, la Reine Marie-Amélie s’endort pour l’éternité le 24 mars 1866 à onze heures du matin dans sa chambre du château de Claremont entourée des portraits du Roi Louis-Philippe et de ses enfants comme en témoigne cette aquarelle de Nash réalisée à l’époque du décès de la Souveraine.
Selon son désir, la Reine a été ensevelie dans la petite robe noire usée qu’elle portait 18 ans auparavant lorsqu’elle quitta précipitamment les Tuileries pour l’exil.
Marie-Amélie fut ensevelie au côté de Louis-Philippe dans la chapelle de Weybridge et ce n’est que 10 ans plus tard que le Roi et la Reine purent rejoindre la Chapelle Royale Saint-Louis de Dreux comme ils l’avaient souhaité.
Gageons qu’aujourd’hui, jour du 150ème anniversaire de sa mort, le Duc et la Duchesse de Vendôme, le Prince Gaston et les Princesses Antoinette et Louise-Marguerite se recueilleront devant le tombeau de Marie-Amélie, que Talleyrand qualifia de « dernière grande dame d’Europe ». (Merci à Charles – Photos DR)
framboiz07
24 mars 2016 @ 05:34
Point de Vue lui consacre un article .
LAUS'ANNE
24 mars 2016 @ 19:03
PDV a écrit un article intéressant sur elle, cette semaine.
jul
24 mars 2016 @ 05:57
Merci pour cet article Charles.
Nous n’avions cependant pas besoin de l’avis de Talleyrand pour savoir que Marie Amélie de Bourbon était une grande dame. Et de là à laisser croire qu’elle serait la dernière… Donner de l’autorité aux avis de Talleyrand peut faire sourire :) quand on connait son opportunisme. Il devait en faire des tonnes pour plaire lol
De plus il injuriait l’avenir de l’Europe en écrivant cela. Tant de reines et de princesses ont été de grandes dames ! A commencer par la Reine Victoria et toutes ses descendantes, de nombreuses princesses de la Maison de Bourbon, Orléans comprises.
Ce que Talleyrand écrit relève de la flagornerie à l’égard des Orléans. Ce n’est pas une référence.
Cosmo
24 mars 2016 @ 09:53
Jul,
Vous oubliez que Louis XVIII devait son retour en France au prince de Talleyrand. Et ce ne fut pas de sa faute si Charles X perdit son trône. Les régimes passaient et Talleyrand restait. On peut se poser la question de savoir de quel côté était l’intelligence. Girouette, certes, mais Français avant tout, tel fut le prince de Talleyrand !
Cosmo
jul
24 mars 2016 @ 13:11
Cosmo
de la à faire des avis de Talleyrand des références…ne trouvez-vous pas cela excessif ?
« Louis XVIII devait son retour en France au prince de Talleyrand »
Je suis d’accord qu’il fut un acteur important dans cette époque.
Mais c’est donner bien trop d’importance à un seul homme.
Les évènements ayant toujours plusieurs causes, je vous propose de ne pas négliger la victoire des Alliés, l’importance militaire et diplomatique qu’avait acquise la Russie, des défaites et erreurs de Napoléon sans oublier la volonté des Français, surtout dans les campagnes, épuisés par les guerres qui prélevaient sur eux beaucoup de leurs jeunes. La Garde nationale de Paris criait à ce moment « Vive le Roi » ou « Vive les Bourbons » au point de se donner le Comte d’Artois, lieutenant général du Royaume dans l’attente de l’arrivée de Louis XVIII, comme commandant.
Cosmo
24 mars 2016 @ 19:34
Jul,
Je suis d’accord, un homme seul ne suffit pas. Mais sans Talleyrand au Congrès de Vienne, la France eût été en mauvaise posture. Le Tsar ne voulait pas de Louis XVIII. Les Français n’en voulaient pas non plus, mis à part une minorité. Mais tout le monde voulait la paix et les Bourbons rentrèrent, faute de mieux. L’Europe de la Sainte-Alliance n’allait tout de même pas rétablir la république…
Les mêmes gardes criaient « Vive l’Empereur » et « Vive le Roi de Rome » quelques jours auparavant. Et le Sénat, dans sa grande lâcheté, et dans son intérêt bien compris, rappela les Bourbons.
Mais tout cela ne doit pas faire illusion. Et Louis XVIII le savait, lui qui chaussa si aisément les pantoufles de l’Empereur, en gardant non seulement les institutions, mais aussi les hommes.
Alors Talleyrand fit comme tout le monde. Et il compte, ne vous en déplaise, comme l’un des plus grands Français de l’Histoire, même si la petite histoire raconte que Napoléon dit de lui qu’il était de la « M…dans un bas de soie ».
Cosmo
jul
26 mars 2016 @ 05:36
Cosmo,
Si on demandait de donner les noms des plus grands Français de l’Histoire je pense que peu de gens répondrait Talleyrand…
Les noms de Charles de Gaulle, François Mitterrand, Pierre et Marie Curie, Saint Saint-Exupéry, Jean Moulin, Louis Pasteur, Jean Jaurès, Victor Hugo, Molière…seraient bien plus souvent prononcés.
Cosmo
26 mars 2016 @ 11:55
Jul,
Vous avez raison mais la mémoire des peuples est souvent sélective, parfois à tort.
Joyeuses Pâques
Cosmo
Gérard
26 mars 2016 @ 19:31
Un sondage avait été réalisé à travers les médias en 2005 à la demande du Sénat et semble avoir été considéré comme sérieux, au sujet des 100 Français considérés comme les plus grands dans l’histoire.
Ce sondage est affligeant tant il montre l’inculture des Français et le peu de recul qu’ils manifestent, l’influence de la télévision, de la société spectacle et le relatif oubli de ce qui a fait pendant des siècles la civilisation française. Personne dans le domaine de la science, de l’art, pratiquement pas de philosophes ou de grands religieux, peu d’écrivains et d’artistes, peintres, musiciens… mais beaucoup d’artistes de cinéma, de variété, de sportifs.
Des tas de gens de talent que bien sûr nous aimons beaucoup mais ce n’est pas l’objet du sondage.
Bref les premiers qu’on trouve sont dans l’ordre : De Gaulle, Pasteur, l’Abbé Pierre, Marie Curie, Coluche, Hugo, Bourvil, Molière, Cousteau, Piaf, Pagnol, Brassens, Fernandel, La Fontaine, Jules Verne, Napoléon Ier qui précède Louis de Funès. Le premier roi est en 22e position Charlemagne entre Zidane et Lino Ventura. En 31 nous avons Jeanne d’Arc qui précède de peu le Maréchal Leclerc ce que celui-ci aurait aimé, et le 50e est Louis XIV après Tabarly. Pas sûr que le roi aurait apprécié.
Quand on interroge en revanche des amateurs d’histoire ainsi que l’avait fait une revue historique en 2007 on trouve dans l’ordre : Napoléon Ier, De Gaulle, Louis XIV, Henri IV, Pasteur, Hugo, François Ier, Saint-Louis, Jaurès et Mitterrand.
Philippe Gain d'Enquin
24 mars 2016 @ 14:17
Son « vent », si je ne m’abuse, cher Cosmo, allait « Béné »…. A vous, Philippe.
Cosmo
24 mars 2016 @ 19:35
Oh que oui, Cher Philippe, et il allait si Béné qu’il le portait là où son intérêt l’appelait…Mais jamais Béné…vole
Grand personnage de l’Histoire de France, malgré tout !
Amitiés
Cosmo
kalistéa
25 mars 2016 @ 09:39
Il allait surtout Bene fice , je crois!
Cosmo
25 mars 2016 @ 15:38
Après avoir donné sa dernière Béné…diction en 1790 (après tout, il avait été évêque…et un de mes lointains cousins, son Grand Vicaire à Autun…avant de jeter comme lui, la soutane aux orties)
aubert
24 mars 2016 @ 12:42
Comme vous y allez !
» Injurier l’avenir de l’Europe » pour commenter un propos de 150 ans alors qu’aujourd’hui ce pauvre continent prend l’eau par tous les bords n’est-ce pas excessif donc…insignifiant !!
jul
24 mars 2016 @ 13:12
Et oui Aubert
On se demande comment M. de Talleyrand pouvait écrire pareille chose ! C’est mépriser l’avenir et même le présent dans son cas que de dire « la dernière grande dame ».
C’est le propos de Talleyrand qui est excessif.
Cosmo
24 mars 2016 @ 19:44
Jul,
Talleyrand ne se prenant pas pour Madame Soleil parlait probablement des dames de son époque. Il ne méprisait que la bêtise et il s’y connaissait en matière de grandeur.
N’oubliez pas que la reine Marie-Amélie, fille de Marie-Caroline, rien de Naples et petite-fille de Marie-Thérèse, reine de Hongrie, avait de qui tenir !
Cosmo
jul
26 mars 2016 @ 05:46
Cosmo,
Connaissant la subtilité de son intelligence, on peut quand même s’étonner qu’il ait prononcé une phrase aussi définitive.
Comme il n’était pas du genre à avoir ce genre d’avis stupide, la seule explication qui me vient est la flagornerie vis à vis des Orléans dont il espérait beaucoup lol.
Qu’est-ce qui vous fait dire que Marie Amélie de Bourbon tenait de sa mère et de sa grand-mère ?
Sa fécondité ?
Pour ce qui est du caractère, celui de Marie Amélie semble bien plus tempéré que celui de Marie Caroline…
Cosmo
26 mars 2016 @ 11:58
Jul,
Je ne faisais illusion qu’à la grandeur.
Marie-Caroline avait du tempérament…selon la terminologie de l’époque…Mais aussi le sens de la grandeur.
Cosmo
aubert
24 mars 2016 @ 22:37
je ne vous savais un tel admirateur de madame Merkel
Cosmo
24 mars 2016 @ 13:24
Cher Aubert,
Depuis la mort de la reine Marie-Amélie, notre pauvre continent a subi bien plus que des injures. Des guerres et des régimes criminels, l’anéantissement d’une population ont été son lot. Et aujourd’hui, comme vous le soulignez, l’Europe a bien du mal…
Mais pour certains, le crime de lèse-majesté est encore le plus garnd de tous les crimes..Comme quoi, rien appris, rien oublié est encore d’actualité !
Amicalement
Cosmo
val
24 mars 2016 @ 13:15
jul,
Comment parlez vous de mon cher Diable Boiteux ? :) :) :)
Philippe Gain d'Enquin
24 mars 2016 @ 14:19
Inadmissible ! Je suis tout comme vous : je « prothèse »!!!
kalistéa
25 mars 2016 @ 09:42
Ne me parlez pas de prothèse , Philippe GE!…Et vous, comment allez-vous?
Philippe Gain d'Enquin
25 mars 2016 @ 12:50
Qui va bene, va piano e sano…J’aime le Pont l’évêque , ma chère et tendre se prénomme Berthe, donc tout va bien… Merci de ce coucou pré-pascal. A vous, Philippe
Anna
24 mars 2016 @ 17:41
Si vous vous passez de l’avis de Talleyrand, on peut également se passer du votre.
Damien B.
24 mars 2016 @ 06:49
Merci cher Charles d’évoquer cette grande figure de l’Histoire laquelle a eu un destin hors du commun entre la palais de Caserte et le château de Claremont.
On sait généralement peu qu’elle nourrissait un vif intérêt pour la politique européenne dont témoigne son abondante correspondance.
Elle est morte le jour des 29 ans de son petit-fils Philippe comte de Flandre qu’elle aimait beaucoup et a survécu de quelques mois à son gendre le roi Léopold 1er.
En ces jours tragiques pour la Belgique, le rappel de l’histoire et de ses princes de valeur nous rappelle qui nous sommes et combien nous pouvons en être fiers.
En ce Jeudi saint je suis union de prières avec vous, avec ceux qui sont affligés et les amis de la démocratie.
Damien
Charles
24 mars 2016 @ 09:26
Merci Cher Damien
Mon cœur est egalement avec le peuple Belge, les victimes et leurs familles.
ARAMIS
24 mars 2016 @ 08:54
Et dire que, du point de vue légitimiste, tous ces souverains ou pretendants européens, sous les apparences trompeuses d’enfants de Bonne famille, sont les indignes descendants d’un ignoble régicide ! Allez hop, les 3/4 de l’Europe royale à la poubelle !
aubert
24 mars 2016 @ 12:48
…et les couronnes de France et d’Espagne sur la même tête. Synthèse imbattable.
Sigismond
24 mars 2016 @ 15:13
L’Europe se serait mieux portée si le dauphin était devenu roi d’Espagne en 1700. Le bon air de Madrid lui aurait fait du bien, il aurait survécu à son père, auquel il aurait succédé en 1715. Les Orléans auraient eu la certitude d’être aussi éloignés du trône que les Condé (car les Anjou seraient restés à Versailles), et ils n’auraient pas tant intrigué contre Louis XVI. On aurait évité la ‘évolution et l’Ogre, et Charles-Emmanuel IV aurait uni la Sardaigne et la Grande-Bretagne en 1807. Un vice-roi Bourbon à Madrid, un vice-roi Savoie à Londres, Anita Stewart reine de Portugal, et une Amérique latinisée du pôle nord jusqu’au pôle sud :-)
Que demande le pape ? ;-)
Dominique-Gibbs
24 mars 2016 @ 17:03
Sigismond,
J’évite toujours de m’immiscer dans la querelle dynastique franco-française mais je constate un fait : il y a beaucoup de « si » dans votre commentaire.
Je ne pense pas que le pape François tiendrait de tels discours.
Bien à vous,
Cosmo
25 mars 2016 @ 15:39
Dans la série « Si ma tante en avait deux… » on ne saurait mieux faire, Sigismond !
Sigismond
24 mars 2016 @ 14:35
Aramis trolle, comme disent les jeunes, car nul n’est responsable des actions de son quadrisaïeul (LP) ou de son quintaïeul (LPJ), et comment ne pas respecter Louis, Anne, Hélène et Alexandre de Bourbon-Siciles (enfants du prince Casimir), le duc de Calabre (de droit roi de Jérusalem et de l’une et de l’autre Siciles) et ses sœurs, Pierre-Charles d’Orléans et Bragance (de droit empereur) et ses frères et sœurs, Pierre de Serbie et ses frères, Philippe, Lorraine, Alain, Michel, Éric, Sybil, Tania, Astrid et Axel de Bourbon-Parme, sans oublier le tsar Siméon II, et tant d’autres. Tous descendants de Louis XIII. Il faut arrêter avec ce folklore de mauvais goût sur les « descendants de régicides ». Rappelons les paroles d’Henri d’Orléans : « …Pour Louis Philippe Joseph, duc d’Orléans, qui fut l’un des instruments par lesquels le martyre s’accomplit, nous vous demandons grâce, Seigneur… »
Ne parlez pas au nom des légitimistes, Aramis, lisez plutôt l’État présent de la Maison de Bourbon, qui garde à vos princes toute leur place de dynastes, à la suite des princes de Bourbon.
Naucratis
24 mars 2016 @ 20:44
Sigismond, Aramis connaît bien peu les légitimistes mais parle souvent en leur nom, habitué de parler de ce qu’il ne connaît pas.
Il semble être bien malheureux de ne pas être légitimiste ne trouvant pas de consolation à n’être qu’orleaniste. On peut le comprendre… ;)
ARAMIS
25 mars 2016 @ 13:59
Très drôle, Naucratis ! vraiment….
aubert
25 mars 2016 @ 11:01
les cloches de Pâques vont passer sur toutes ces inepties.
Gérard
25 mars 2016 @ 17:48
Saluons tout de même quelques mots de bon sens et de bonne volonté.
Sigismond
29 mars 2016 @ 07:29
Que qualifiez-vous d’inepties ? Les paroles d’Henri ?
Beaucoup de Français ont parmi leurs ancêtres un régicide de 1793, la faute est COLLECTIVE et c’est bien pour cela qu’a été édifiée la Chapelle Expiatoire et qu’a été institué jour de deuil national le 21 janvier. Et c’est bien pour cela que la présence du Prince et de la Princesse est si importante chaque année ce jour-là. Le successeur de Louis XVI vient pardonner aux Français.
Gérard
29 mars 2016 @ 19:11
Le successeur de Louis XVI vient pardonner aux Français !
S’il est français ce prétendu successeur doit avoir besoin lui aussi d’être pardonné.
Sigismond
31 mars 2016 @ 17:45
Gérard,
Le duc d’Anjou est français, fils et neveu de Français et vous le savez bien, c’est même le premier des Français. Et il représente Louis XVI (même aux Cincinnati, comme vous le savez), ce qui fait qu’il n’a pas besoin d’être pardonné.
Et pour revenir aux Orléans, voici ce que disait Guy Augé (que M. le duc de Bauffremont considère comme « le meilleur penseur légitimiste de la seconde moitié du XXème siècle ») : « [les] princes [d’Orléans], contrairement à ce que pouvait penser un « droit haineux » et passionnel, ont toujours place dans la Maison de France, mais à leur rang, qui n’est pas, il s’en faut, le premier ». Et Guy Augé ajoutait : « quel légitimiste sérieux a jamais soutenu l’indignité dynastique des descendants de Philippe Égalité ? Le prétendre serait ignorer le principe de l’indisponibilité de la couronne. fondement de la nullité des renonciations d’Utrecht ».
Jérôme J.
24 mars 2016 @ 09:26
En ce 150e anniversaire de la mort de la reine Marie-Amélie, on se souviendra de l’affection particulière qu’elle éprouvait pour les enfants de sa fille aînée … « Mes petits Belges » comme elle les appelait.
Damien B.
24 mars 2016 @ 13:01
Oui Jérôme J. et plus tard la reine Marie-Amélie surnommait son petit-fils Philippe comte de Flandre, son « bon géant belge ».
Pierre-Yves
24 mars 2016 @ 09:36
De ce que j’ai lu, cependant, la reine Marie-Amélie n’était pas d’une intelligence brillante. Bonne mère, bonne catholique, mais à côté de ça, des vues étriquées sur la société de son temps et peu d’intuition politique.
Sa belle-soeur Adelaïde, soeur de Louis-Philippe, était sans doute une personnalité plus intéressante et plus riche.
Reconnaissons tout de même à Marie-Amélie le statut, parrtagé avec la reine Victoria, de »grand-mère » de toute l’Europe royale du XIXème et XXème siècle.
Damien B.
24 mars 2016 @ 19:14
Pierre-Yves, la reine Marie-Amélie valait davantage que les clichés qui lui sont ordinairement associés. Née à la fin du XVIII è siècle, elle est naturellement imprégnée des principes inhérents à sa condition et à son époque.
Elle n’est pas davantage conservatrice que ses contemporaines et sa riche correspondance révèle une personne très loin de manquer d’intelligence et curieuse de ce qui l’entoure : politique, arts, sciences.
Le roi Léopold I, son gendre, était très conscient de la personnalité peu ordinaire de sa belle-mère.
Quant aux erreurs, qui peut se targuer – hier comme aujourd’hui – de ne jamais s’être trompé ?
Cordialement
Jérôme J.
25 mars 2016 @ 09:24
Je partage votre avis Damien. Suzanne d’Huart a publié en 1980
chez Perrin le journal de la reine Marie-Amélie, préfacé par la défunte comtesse de Paris. On y devine une personnalité fine, intéressante, particulièrement attachante.
Damien B.
25 mars 2016 @ 17:35
Exactement, je songeais à ce journal et à l’importante correspondance familiale de la reine Marie-Amélie laquelle est restée curieuse de tout jusqu’à son dernier souffle, notamment les prémices de la tragédie mexicaine vécue par sa petite-fille l’impératrice Charlotte.
Pierre-Yves
25 mars 2016 @ 10:04
Damien,
Il est possible en effet que mon jugement manque de consistance. C’est sans doute qu’il est influencé par une biographie que j’avais parcourue il y a des années et qui m’avait laissé sur la reine Marie Amélie cette impression en demi-teinte. Mais si je le trouve, je lirai le journal de la reine, dont parle Jérôme.
Damien B.
25 mars 2016 @ 17:36
Ce journal est en effet très intéressant Pierre-Yves.
Leonor
26 mars 2016 @ 22:10
J’ignore si c’est une bonne édition, mais voilà une référence :
http://www.amazon.fr/Journal-Marie-Am%C3%A9lie-fran%C3%A7ais-Pr%C3%A9sent%C3%A9-Suzanne/dp/B00BC02DJ8
NB : le lien que j’indique ne signifie pas que je fais de la publicité pour Amazon. Voir à commander le titre chez son libraire.
Pierre-Yves
28 mars 2016 @ 10:11
merci Leonor.
aubert
25 mars 2016 @ 11:10
Vous avez probablement remarqué Pierre-Yves qu’aujourd’hui nous sommes gouvernés par des femmes et des hommes que la classe politique et médiatique trouve intelligents ce que s’empresse d’admettre l’opinion publique.
D’autres nous disent que si tout va mal c’est parce que nos dirigeants sont des techniciens alors qu’avant c’était des humanistes.
D’autres enfin, sans mandat ni responsabilité mais ravis de faire la promotion de leur dernier ouvrage, viennent sur les ondes nous expliquer ce que les gouvernants devraient faire.
Tous sont peut-être plus intelligents que l’était la reine Marie-Amélie, mais…!
Gérard
26 mars 2016 @ 19:40
Je crois hélas que nos hommes politiques sont surtout des hommes politiques… S’ils étaient de bons techniciens ça se verrait peut-être.
Gérard
27 mars 2016 @ 19:43
Et l’impératrice Joséphine elle aussi grand-mère de l’Europe. Ou la reine Louise de Danemark.
Charles
24 mars 2016 @ 10:50
La Reine Marie-Amélie a été jusqu’à sa mort une femme aimée et respectée pas ses enfants et petits-enfants.
Aujourd’hui j’ai une pensée émue pour cette Grande Dame.
Lady Chatturlante
24 mars 2016 @ 12:07
Que vous avez sans doute bien connue, mon cher ex amour…
Mayg
24 mars 2016 @ 13:08
lol
*Gustave de Montréal
24 mars 2016 @ 12:33
Remettez vous de vos émotions Charles.
aubert
24 mars 2016 @ 12:50
cas rare en effet que d’être aimée et respectée par ses enfants et petits-enfants Orléans.
Charles
24 mars 2016 @ 14:06
Des princes de cette époque qui vivaient une vie familiale aussi harmonieuse, c’est fort rare.
Naucratis
24 mars 2016 @ 20:45
Excellent, Aubert !
Gérard
26 mars 2016 @ 19:41
La comtesse de Paris a été très aimée de sa descendance.
neoclassique
24 mars 2016 @ 22:40
vous êtes vraiment ridicule mon pauvre Charles avec « votre pensée émue pour cette grande dame » qui est morte il y a un siècle et demi….;
un peu plus de modération mon cher Charles dans votre orléanolatrie et l’on vous considérera peut être avec un peu plus de sérieux et d’objectivité.
mais de grâce arrêtez de sans cesse jeter vos flacon d’eau bénite et de manier l’encensoir dès que le premier Orléans montre le bout de sa queue….
Charles
25 mars 2016 @ 10:40
« Les chiens aboient, la caravane passe ».
aubert
25 mars 2016 @ 11:12
c’est pas le duc de Vendôme qui oserait montrer le bout de sa…queue
Actarus
25 mars 2016 @ 13:46
Ce n’est pas ce queue l’on m’a dit. ;-)
Ah zut, je confonds avec un autre prince, qui depuis est devenu roi. ^^
Et puis, l’ancêtre présumé du duc de Vendôme, Philippe d’Orléans, Monsieur, frère du Roi, a prouvé que l’on pouvait montrer le bout de sa queue (et l’autre extrémité) à la confrérie des bougres et bardaches, et accomplir son devoir de reproduction dynastique, même avec un laideron comme Madame Palatine, à une époque où n’existaient ni le viagra ni le cialis. Alors… Espérance ! ;-)
Gérard
26 mars 2016 @ 16:07
L’ancêtre non seulement présumé mais bien réel et combien de fois du duc de Vendôme.
Actarus
27 mars 2016 @ 11:57
Cher Gérard,
s’il faut en croire Claude Dufresne, la dynastie s’est éteinte en 1785 avec Louis-Philippe « le Gros » puisqu’il nous rapporte que la naissance du futur citoyen Égalité ne fut jamais reconnue par son grand-père putatif Louis « le Pieux », qui savait à quoi s’en tenir sur les écarts de conduite de sa belle-fille. ;-)
Cet auteur est pourtant orléaniste ! ^^
http://www.abebooks.fr/rechercher-livre/titre/les-orleans/auteur/claude-dufresne/
Gérard
29 mars 2016 @ 19:14
Cher Actarus il me semble que les analyses récentes ont balayé toutes ces suspicions.
ARAMIS
25 mars 2016 @ 13:56
N’est pas Harry qui veut… On regrettera l’intervention de Jeanne d’Arc qui nous prive en définitive d’un souverain et de princes dont bénéficient toujours nos cousins anglais..!
Gérard
26 mars 2016 @ 19:44
Nous aurions encore moins gardé un roi anglais qu’un roi français. Les Français sont ingouvernables.
rque
24 mars 2016 @ 12:47
Merci, Charles. Quel triste exil !
Jean Pierre
24 mars 2016 @ 13:24
Elle était bonne. Madame de Boigne en parle en ces termes.
Rien à voir avec sa belle-sœur qui était la conseillère de son frère le roi des français, comme l’évoque plus haut PY.
Le parfait exemple de la femme vue par Guizot.
cisca1
24 mars 2016 @ 13:43
Une grande dame, amoureuse de son mari, heureuse en ménage, reine un peu par accident et dont le journal temoigne de l’humour et de l’amour qu’elle portait à sa famille. Quant aux vues étriquées, elle avait celles de son temps mais a toujours soutenu Louis-Philippe dans ses actions.
Sigismond
24 mars 2016 @ 14:49
« a toujours soutenu Louis-Philippe dans ses actions » : tout est dit, et le terme de « grande dame » ne veut plus rien dire. La comtesse de Chambord fut une grande dame, Marie Leszczyńska et Marie-Thérèse de Habsbourg (la grande : madame Louis XIV) aussi.
Vincent
24 mars 2016 @ 20:20
La comtesse de Chambord une grande dame ? La fille du tyran de Modène refusait d’entendre le mot « Constitution ». Elle refusait de manger avec le Duc d’Orléans et son frère car ils étaient le fils d’une huguenote.
Gérard
25 mars 2016 @ 17:55
La reine Marie et la reine Marie-Thérèse furent en effet des reines tout à fait dignes même dans l’adversité et il est difficile d’en dire autant, malgré quelques circonstances atténuantes sans doute, de la comtesse de Chambord.
Lionel
24 mars 2016 @ 23:23
Il n’y a jamais eu de « Marie-Thérèse de Habsbourg ». L’épouse de Louis XIV était Marie-Thérèse d’Autriche, infante d’Espagne.
aubert
25 mars 2016 @ 11:14
voila que même en ce vendredi-saint les cloches ne se taisent pas.
Gérard
26 mars 2016 @ 20:03
Il est naturel qu’une femme soutienne son mari d’autant plus qu’elle l’aimait infiniment. Mais on sait que d’une part Louis-Philippe ne souhaitait pas usurper la couronne contrairement à tout ce qui a été dit souvent alors que tous les contemporains ont observé les réticences du duc d’Orléans. Marie-Amélie était encore plus déterminée que lui à refuser la couronne et aux parlementaires venant solliciter le prince elle disait » mais le roi est là « , Charles X était vivant.
Mais quand on lui dit que le duc d’Orléans se déshonorerait s’il n’accomplissait pas sa tâche pour sauver la France, elle fut bouleversée.
clementine1
24 mars 2016 @ 15:09
excellente occasion pour relire sa biographie.
Anna
24 mars 2016 @ 17:42
La biographie de la comtesse de Paris était excellente
corentine
24 mars 2016 @ 21:30
Merci Charles
Extrait de « Marie-Amélie » de Robert Burnand – Edition de Paris
« Marie-Amélie, princesse des Deux Siciles, reine des Français, s’en alla comme elle avait toujours vécu, discrètement, élégamment.
La plus douce fin : entourée de ceux qu’elle aimait, l’épouse fidèle allait retrouver celui qu’elle avait tant aimé. Elle avait demandé qu’on l’nsevelît dans sa robe grise à dentelles noires, la robe qu’elle portait le 24 février au départ des Tuileries. Selon son désir, ses enfants la mirent au cercueil vêtue de cette robe qu’elle avait elle-même dix huit auparavant enfermée au plus secret d’une armoire. On coiffa ses cheveux blancs de son premier bonnet de veuve.
Les obsèques furent célébrées le 3 avril. L’évèque de Surrey en chape noire coiffé de la mître blanche marchait en premier suivi de son clergé. Le corbillard cahotait aux ornières de la route. C’était un corbillard de campagne. Un double écusson l’ornait aux armes de Naples et d’Orleans. A l’arrière le monogramme couronné de la reine. Peu de couronnes. La reine Victoria en a envoyé trois en son nom.
Derrière le char marchent côte à côte en civil le roi des Belges, le jeune comte de Paris; derrière lui ses trois oncles Nemours, Joinville, Aumale, celui-ci tient à la main le petit duc de Guise. Au troisième rang les petits-fils : Chartres, Penthièvre, Alençon, le prince de Saxe Cobourg Gotha. Dans les voitures de deuil, les princesses.
La petite église est pleine à craquer. Non que les invitations aient été nombreuses. De Paris on est venu nombreux . Les journaux de Paris avaient publié des articles élogieux, courtois .
A Dreux, au centre de la chapelle funéraire, s’élève la statue de Louis-Philippe, debout en costume d’apparat, l’hermine aux épaules. A ses pieds est agenouillée Marie-Amélie. Elle ne porte ni manteau de cour, ni diadème. Elle est là telle qu’elle a toujours été avec sa coiffure accoutumée, ses boucles, sa robe simple. Elle s’incline dans l’ombre du roi mais elle sourit toujours à ceux qu’elle a tant aimés, qui gisent alentour. Au fond des ténèbres, sous leurs pierres, la tendresse maternelle continue de veiller sur eux.
L’essentiel pour Marie-Amélie, c’était la paix de son ménage, la tendresse conjugale, l’amour maternel »
Charles
25 mars 2016 @ 10:44
Merci Chère Corentine.
Le Duc et la Duchesse de Vendôme et leurs enfants ont rendu hommage à la Reine Marie-Amélie ce jeudi à la Chapelle Royale Saint Louis de Dreux.
Mary
25 mars 2016 @ 01:13
Étourdissant « papeau » !!!
Je préfère les reines en diadèmes .
kalistéa
25 mars 2016 @ 09:51
Il y a « à boire et à manger » avec cet article sur la reine Marie-Amélie.Pour ma part je lui suis reconnaissante d’avoir « lancé » la station thermale d’Améli-les_ bains où je vais me « ressourcer » c’est le cas de le dire.
aubert
25 mars 2016 @ 11:18
Heureusement, Letizia et Camilla les Bains n’existent pas car alors pas de ressourcement pour Kalistéa.
Je lui souhaite de tout cœur de ne jamais tarir.
Padraig
25 mars 2016 @ 11:02
Je suis toujours ému à la vue de ce beau portrait de la reine Marie-Amélie qui fut notre dernière reine (mais non l’ultime, je l’espère…)
Elle fut la grand-mère d’une bonne partie de l’Europe royale cette grande dame liant une fois de plus les deux Familles royales que sont les Orléans et les Bourbon-Siciles.
J’ai pu voir sur Facebook hier une photo du Duc et la Duchesse de Vendôme, accompagnés du Prince Gaston et des Princesses Antoinette et Louise-Marguerite se recueillant devant le tombeau de Marie-Amélie à Dreux, c’est très émouvant !
Leonor
25 mars 2016 @ 11:34
Personne ne relève que cette dame a eu dix enfants. DIX.
Je sais, je sais, ce n’était pas rare à l’époque. Et il y avait chez elle de ‘laide pour les élever.
Mais, mettre mettre dix enfants au monde ! Dix grossesses, dix accouchements !
Et à l’époque, survivre à cela. Un exploit physique et mental.
Il ne faudrait pas oublier de saluer cela.
Actarus
25 mars 2016 @ 13:49
Pfff… Mon ancêtre direct a aussi mis au monde dix enfants et cela plus d’un siècle avant Marie-Amélie des Deux-Siciles. Et elle a survécu à la plupart d’entre eux, alors l’exploit dont vous parlez n’est pas un cas isolé. ;-)
Cosmo
25 mars 2016 @ 15:45
Chère Leonor,
N’oubliez pas que Habsbourg par sa mère, elle était la petite-fille de la Grande Marie-Thérèse…qui se levait à peine de son fauteuil pour accoucher et mit au monde seize enfants. S’en est-elle seulement aperçue ?
Amicalement
Cosmo
Damien B.
25 mars 2016 @ 17:40
Oui Leonor. D’ailleurs Marie-Amélie est elle-même le dixième enfant d’une fratrie de dix-huit ayant la même mère, savoir Marie-Caroline reine consort de Naples et de Sicile.
Leonor
27 mars 2016 @ 22:11
Oui, bien sûr, Actarus, Cosmo, Damien B. , je sais bien.
Et la Comtesse de Paris, onze ; Aliénor d’Aquitaine, dix; Zita de Bourbon-Parme, 17e d’une fratrie de 24 ( 2 x 12) en eut elle-même huit ; Anna-Magdalena Bach treize , etc.
Bien sûr que ce n’est pas – que ce n’était pas – un cas isolé.
N’empêche qu’il faut le faire …. Messieurs ! ;-)
Cosmo
28 mars 2016 @ 09:10
Chère Leonor,
En effet, il fallait le faire. Mais beaucoup de femmes à l’époque étaient soumises à cette situation. Le père d’un de mes amis anglais est membre d’une fratrie de 14, et sa mère aussi. Mon ami a donc 26 oncles et tantes, sans parler des conjoints…Et nous sommes au XXIe siècle. Et le fait est rarissime de nos jours.
Amitiés pascales
Cosmo
Leonor
28 mars 2016 @ 11:53
Beau lundi de Pâques à vous , cher Cosmo.
Francois
25 mars 2016 @ 23:57
Le bien ne fait pas de bruit
Gérard
26 mars 2016 @ 16:09
À propos des petits-enfants de la reine Marie-Amélie souvenons-nous que la mort de la reine fut l’une des causes de la mort de l’un de ses petits-fils, le prince de Condé, Louis d’Orléans, fils du duc d’Aumale qui le 12 mai 1866 alors qu’il était en Australie apprit en lisant la presse le décès de sa grand-mère. Il était déjà atteint par la tuberculose mais cette nouvelle et le froid qui sévissait alors vinrent à bout de sa résistance et il mourut le 24 mai 1866.
Il avait été le premier prince européen à s’être rendu en Australie. Le 8 avril 1866, en provenance de Manille à bord du Bombay, le prince débarqua en compagnie du docteur Paul Gingeot, dans la baie de King George Sound en Australie occidentale d’où il devait se rendre à Albany tout d’abord.
Il mourut à Sydney au Petty’s Hotel à 22 heures. Cet hôtel situé anciennement 1 York Street puis 37 York Street, ouvert en 1842, n’existe plus aujourd’hui et le bâtiment a été démoli en 1976.
Damien B.
27 mars 2016 @ 19:43
Vous avez eu la bonne idée Gérard d’évoquer le prince de Condé, un petit-fils méconnu du roi Louis-Philippe.
Gérard
29 mars 2016 @ 19:21
Merci. Ce fut une tragédie pour les Aumale.