Cliquez ici pour prendre connaissance de l’entretien du prince héritier Aloïs de Liechtenstein au quotidien suisse « Le temps ». Le prince revient sur son rôle politique et économique dans la principauté, sur la place qu’occupe la famille princière ainsi que sur le fait que si la Suisse faisait partie de l’EEE (espace économique européen), cela « faciliterait la vie du Liechtenstein ». (Merci à Anne)
Guy Coquille
14 janvier 2019 @ 05:30
Les suisses respectent infiniment la principauté, mais ils se sont prononcés par référendum contre l’intégration dans l’EEE, et leurs motivations sont toujours bien présentes aujourd’hui.
Karabakh
14 janvier 2019 @ 12:22
La Suisse est membre de l’Association Européenne de Libre Echange, par contre elle n’a jamais ratifié la convention de l’EEE, suite au référendum du 6 décembre 1992. La Confédération est néanmoins observatrice et peut, en application de l’article 128 de la Convention EEE, intégrer cet espace dès qu’elle le souhaite. Elle n’aurait alors aucune obligation de réorganiser un référendum, puisqu’il ne s’agit pas d’une adhésion à une organisation internationale. Elle n’avait déjà pas cette obligation en 1992.
Moules-Frites
14 janvier 2019 @ 13:52
Un peu spécieux l’argument pour justifier l’exclusion des femmes de la succession…
Gérard
14 janvier 2019 @ 21:19
Pas tout à fait spécieux car effectivement on pourrait arriver à une famille tentaculaire et ce pour un tout petit pays qui n’est pas l’Angleterre et puis sauf exceptions chacun est très attaché à sa famille paternelle non pas tellement forcément d’un point de vue purement affectif mais d’un point de vue justement généalogique, patrimonial, si l’on a l’impression qu’à chaque génération la famille change il n’y a plus de dynastie véritable. En écrivant cela je ne vais pas dans le sens de l’histoire je le sais bien mais le sens de l’histoire se retourne souvent.
Actarus
15 janvier 2019 @ 01:36
Peut-être, mais il faut reconnaître qu’il a raison sur ce point. A cela il convient d’ajouter le statut spécial de la maison princière au sein de cette principauté qui est un petit État. Lorsque la succession par les femmes est autorisée, bien des choses changent. Le prince souverain (au fait, Jean-Adam est-il à la retraite ?) est en quelque sorte le PDG d’une entreprise dont les membres de sa famille sont actionnaires. La taille de la principauté permet cela. La situation est différente au Royaume-Uni où la succession par les femmes est autorisée depuis longtemps (bien avant la primogéniture absolue qui n’a eu d’impact que sur l’ordre successoral dans la descendance de l’actuel prince de Galles, pour commencer), et il existe deux ou trois mille dynastes, bien plus nombreux que les 150 membres de la famille princière de et à Liechtenstein, dont bien des centaines sont inconnus du grand public et ne sont pas entretenus au frais de la Reine (fortune personnelle) ou de l’État (finances publiques).
Un petit Belge
14 janvier 2019 @ 20:36
Très intéressante interview, car on n’a pas souvent l’occasion de connaître ses idées et on y aborde de nombreux sujets.