Biographie en italien consacrée au roi François II des Deux-Siciles (1836-1894) qui fut le dernier roi des Deux-Siciles de 1859 à 1861. François est le fils du roi Ferdinand II et de la princesse Marie Christine de Savoie, fille du roi de Sardaigne. Elle meurt en mettant son fils au monde.
François est élevé par la seconde épouse de son père l’archiduchesse Marie Thérèse d’Autriche.
En 1859, François épouse la duchesse Marie en Bavière, sœur de l’impératrice Sissi. Le couple n’eut qu’une fille Christine qui en vécut que 3 mois. Pour (re)lire le portrait de la reine Marie-Sophie sous la plume de Patrick Germain, cliquez ici. (merci à Alberto)
Cosmo
26 février 2019 @ 11:16
Les monarchies ne disparaissent jamais par hasard ou par accident. Le dernier souverain y a souvent une large part de responsabilité, même si dans le cas de François II, le royaume de Piémont-Sardaigne a joué un rôle important. François II avait malgré tout des chances de sauver son royaume, chances qu’il a laissées passer.
L’auteur Gigi di Fiore est un journaliste spécialiste du sud de l’Italie.
aubert
28 février 2019 @ 12:05
Les peuples ne se révoltent pas sans raison, pas plus que les gouvernements voisins constituent des coalitions.
Les rois, vous avez raison, perdent leur trône par incapacité.
L’entretien du comte de Paris rapporté aujourd’hui démontre l’irréalisme de cet homme de ses quelques partisans comme du journaliste.
Que l’on soit royaliste est respectable, mais penser qu’après une interruption de 200 ans le trône de France appartient toujours aux capétiens, d’ici et d’ailleurs, est une inconséquence. Si ce système de gouvernement devait revenir pourquoi au bénéfice de ceux qui n’ont pas su le conserver ?
Karabakh
1 mars 2019 @ 15:59
J’abonde, cher Aubert.
Guy Coquille
26 février 2019 @ 12:35
Le grand problème de ces monarchies (Naples, Parme, Modène) est de n’avoir pas eu de politique extérieure, donc pas d’alliances, ni de projet intérieur pouvant rivaliser avec le projet libéral soutenu par les Savoie. Pourtant les peuples ne les avaient pas abandonnées comme les élites. Il aurait fallu le souffle du cardinal Ruffo pour résister efficacement. Le plébiscite de rattachement à l’Italie fut une mascarade cynique.
Cosmo
26 février 2019 @ 13:16
Si le royaume de Naples avait une réalité politique, il n’en était pas de même de Parme et de Modène, qui ont toujours dépendu d’un plus fort.
Vous avez raison, le plébiscite fut une mascarade, car le peuple aimait les Bourbons. Ils ont rapidement compris combien ils avaient perdu au change.
FILOSIN
26 février 2019 @ 18:56
Oui à M. Guy et à ce « marché » que fut celui de cet échange opéré entre le petit empereur et Cavour sans que le souverain Savoie ne bouge. Le peuple niçois ( je veux dire par là les niçois d’origine) a encore une dent contre ce souverain car le Comté de Nice n’était pas l’apanage des Savoie, les niçois ayant simplement demandé au Comte Amédée sa protection. Dans l’acte de dédition de 1388, il est bien stipulé que ce qui s’appellera « le Comté de Nice » ne sera pas la propriété des Savoie et que le souverain ne pourra donc jamais le céder à quiconque.
Quant au « vote-plebiscite » de 1860, il faut se souvenir quand même qu’il a eu lieu avec une armada de bateaux de guerre envoyés par la France patrouillant dans la Baie des Anges au cas où… Ils ont même fait voter des soldats qui étaient…morts!
Cecicela
27 février 2019 @ 16:41
Il était prévu que 100 ans plus tard, en 1960 donc, les niçois soient soumis à un autre référendum pour confirmer ou infirmer le rattachement du comté à la France ce dont le général de Gaulle a allègrement fait l’économie.
Clara
26 février 2019 @ 22:41
Franceschiello, pour l’appeler par son surnom, n’avait ni la stature d’un homme d’État ni celle d’un foudre de guerre . Il monta sur le trône jeune, trop jeune, après une enfance et une adolescence vécues sous un père écrasant et une belle-mère archibigote. (Laquelle d’autre part mourut de sa bigoterie) Son principal allié en politique extérieure était le Pape (le pape-roi et le pape-pontife) et il n’eut pas le temps de concevoir et proposer à ses sujets un contrat social opposable au projet des Savoie. Lesquels peuvent être considérés en grande partie comme responsables de la ruine de l’Italie du Sud.
Caroline
27 février 2019 @ 00:01
Ce livre ne sera-t-il pas traduit en français ? Sa femme ressemble beaucoup à sa grande soeur Sissi d’ Autriche.