Voici la carte postale de l’abbaye Sainte-Marie de la Pierre qui Vire par Danielle. « En 1850, la famille de Chastellux donne au père Muard, prêtre du diocèse de Sens, un domaine où celui-ci érige l’abbaye Sainte Marie de la Pierre qui Vire, monastère régit sous la règle de Saint Benoit.
La construction de l’église est achevée en 1871 et l’ensemble en 1953, toutefois d’autres bâtiments ont été construit au fil du temps, 85 moines y vivent.
L’Abbaye se situe dans le Morvan sur la commune de St Léger Vauban, à 30 km d’Avallon, on peut si rendre par l’autoroute A6.
Son nom provient d’une pierre posée en équilibre sur un rocher que l’on pouvait soit disant faire osciller d’une pression de la main et les moines pensant que c’était un effet satanique la scellèrent ; au-dessus, une statue de la Vierge Marie puisque ce site lui est dédié.
La rivière Trinquelin traverse le monastère dont on peut faire le tour à pied en une heure, sur un sentier un peu accidenté par des pierres et des racines d’arbres.
Un chemin de croix en fer forgé est accroché sur l’enceinte de l’abbaye. Les moines accueillent des personnes pour des séjours ou des retraites religieuses.
Ils vivent de l’artisanat de poteries qui a remplacé les éditions du Zodiaque qui éditaient des livres sur l’art roman mais le père en charge de cette activité demanda à être déchargé de celle-ci sur la fin de sa vie et elle fut vendue à un éditeur.
Une ferme avec des vaches de type brune des Alpes produit du fromage qui est commercialisé au magasin, à la ferme, dans les supermarchés et fromageries aux alentours et peut être dans des épiceries fines françaises.
En été, il y a foule dans le magasin qui offre à la vente des livres, des objets religieux et même d’autres produits alimentaires en provenance de divers monastères.
J’ai eu la chance d’assister à la bénédiction de mariage d’une amie car son beau père travaillait à la ferme ; un moine agrémenta l’office de flûte traversière puis un vin d’honneur nous fut offert sur une table agrémentée de branches de sapin, un évènement très émouvant. Il n’est pas du tout nécessaire d’être croyant pour visiter ce lieu. »
Baboula
1 septembre 2019 @ 11:43
Merci Danielle .C’est injuste d’ignorer ce lieu de recueillement mais c’est le bout du monde .
Je suis contente que l’abbaye vivent de ses productions ; de tels endroits aident tellement ceux qui sont en recherche de paix .
arnaud
1 septembre 2019 @ 13:06
Mauvais souvenir pour moi…J’y fus pensionnaire. La discipline y était très strict ; on y pratiquait les châtiments corporels
Danielle
2 septembre 2019 @ 18:03
Arnaud, en effet quels souvenirs !! dommage pour vous.
Berlioz
1 septembre 2019 @ 16:23
Merci Danielle pour votre beau reportage.
Je ne connaissais pas la race Brune des Alpes. Dans ma région, on voit des tarines,des abondances,des montbéliardes.
Depuis quelques années, l’attention est attirée sur la vache d’Hérens pour les combats des reines.
Merci aussi pour tous vos autres reportages toujours très intéressants.
arnaud
3 septembre 2019 @ 16:29
Le Duc d’Orléans dans son livre « les Ténébreuses affaires du Comte de Paris raconte les méthodes éducatives de l’internat de La pierre qui vire. Pour moi c’était dix ans plus tard, mais rien n’avait changé…Nous étions impitoyablement punis
Doudou
1 septembre 2019 @ 18:12
Merci infiniment , Danielle , pour vos envois toujours très intéressants .
ET 45
2 septembre 2019 @ 11:28
Merci pour ce reportage, une abbaye découverte par hasard il y a plus de dix ans.
Un cadre apaisant dans une belle région, un lieu de recueillement qui mélange l’architecture moderne et classique.
Un excellent souvenir, c’est avec plaisir que j’y retournerais
particule
2 septembre 2019 @ 18:44
Un lieu magique.
Anne75
3 septembre 2019 @ 09:29
Merci pour ce reportage et les belles photos, je connaissais de nom, j’ai travaillé un temps dans les éditions religieuses, mais je n’ai pas eu la chance d’y aller.