Deux étoiles au Michelin dans son édition 2017, c’est la distinction parfaite pour le restaurant le Clarence après un an d’ouverture seulement. Une vraie consécration. Une joie pour son créateur, le prince Robert de Luxembourg, qui a réussi à faire de cette table au 31, avenue Franklin Roosevelt à deux pas des Champs-Elysées) un « must ».
Le prince (à droite sur la photo) est le cousin du grand-duc Henri, en gentleman-farmer de Haut-Brion a choisi un chef, Christophe Pelé, dont l’univers est aux antipodes du sien. On se délecte du lièvre de chasse, des langoustines de Guilvinec et truffe d’Alba. Le prince a surtout réussi à remettre à l’honneur l’art du service en salle, en gants blancs. Les trois étages haussmanniens décorés respirent l’élégance. (Merci à Bertrand Meyer)
Lili.M
22 février 2017 @ 05:35
Le prince est le cousin germain du Grand Duc Henri. Ses parents sont le prince Charles de Luxembourg, frère cadet du Grand Duc Jean, et Joan Dillon fille de Clarence Dillon.
Jean Pierre
22 février 2017 @ 13:26
Il se faisait appeler Douglas.
Robespierre
22 février 2017 @ 05:51
L’endroit est somptueux. A-t-il acheté cet hôtel particulier pour y installer un restaurant ou bien le possédait-il déja ?
Corsica
22 février 2017 @ 13:32
En 2013, le prince a acheté cet hôtel aux enchères pour le groupe familial Clarence Dillon dont il est président. Il avait la volonté d’en faire un restaurant gastronomique.
Bambou
22 février 2017 @ 06:54
Restaurant à la décoration feutrée et délicieusement rétro. J’aime beaucoup. Et les plats proposés…! Mes papilles salivent. Cet endroit délicieux doit être très couru. C’est le type même d’établissement que j’adore. (cela prouve que lorsqu’on est issu de familles princières, on peut réussir par soit même, en travaillant et en n’étant pas que dans la dilletance.
Corsica
22 février 2017 @ 13:39
Réussir par soi-même n’est peut-être pas tout à fait le terme exact puisque le domaine Haut Brion appartenait à la famille de la mère du prince, et ce depuis les années 30, par contre il a les capacités de faire fructifier cet héritage familial.
Philippe
22 février 2017 @ 14:36
Il n’a pas travaillé mais s’est seulement donné la peine d’hériter la fortune de sa famille maternelle américaine.
Je n’ai rien contre, soyons clairs, mais ne disons pas
que le prince a travaillé et réussi par lui-même !
Un peu de décence.
(Sans même parler du coup de pouce, et notamment dans la société qui constitue sa clientèle, que représente le fait de s’appeler Robert de Luxembourg et de descendre de Louis XIV en ligne masculine directe …)
Gérard
23 février 2017 @ 03:57
L’héritage ne fait pas tout. Encore faut-il le faire fructifier et le prince y a parfaitement réussi apparemment.
Robespierre
23 février 2017 @ 10:32
Oui, c’est vrai. Mais il faut aussi amortir l’achat de cet immeuble de prestige dans les revenus du restaurant, et ça peut prendre du temps, et pour voir venir, il faut avoir les reins solides.
Gérard
23 février 2017 @ 17:50
Avec deux étoiles et à Paris je pense qu’il est tranquille pour un moment. C’est la grâce qu’on peut lui souhaiter.
Pascal
23 février 2017 @ 08:50
Oui , et il y en a beaucoup qui n’ont tout simplement pas su conserver ce qu’ils avaient hérité …
Conserver un héritage , maintenir un capital demandent aussi des efforts .
Annmaule
22 février 2017 @ 08:34
« J irai bien refaire un tour du cote de chez Swann »? ..ahhh les langoustines de Gilvinec….
bianca
22 février 2017 @ 15:37
Moi aussi Annmaule, !!! Quelle est belle la Bretagne et aussi le débarcadère des bateaux de pêche !!!
JAY
22 février 2017 @ 08:55
Ce cousin germain du Grand Duc Henri a très bien su faire fructifier son héritage (son père était le frère du Grand Duc Jean). C est un véritable homme d’affaire.
Lui et sa sœur sont invités aux grands évènements de la famille grand ducale.
Antoine
22 février 2017 @ 10:28
Après bien des hésitations, je crois que je vais opter pour le Clarence au détriment du food-truck « prince de Venise »…
Mary
22 février 2017 @ 14:15
Ah ,Antoine , j’adore !!!
:-)))))))
Gérard
23 février 2017 @ 17:52
Ça vous fera des économies pour le transport Antoine.
JAusten
22 février 2017 @ 18:00
même pas j’hésite : manger dans une bibliothèque sur une table nappée (deux fois) et servie avec des gants …. même si au menu c’est soupe aux lentilles et carottes râpées j’y vais quand même. On pourra même peut-être, si on devient un fidèle des lieux, amener ses propres bouquins, il reste de la place sur les étagères.
Pascal
22 février 2017 @ 11:53
Haut-Brion est un domaine magnifique , le prince semble avoir très bon goût .
J’espère que ce souci d’ élégance et de qualité sera toujours récompensé.
J’aime beaucoup ce décor de boiseries mais je serais curieux de connaître la liste des livres qui s’alignent sur les étagères!
Jean Pierre
22 février 2017 @ 13:31
Cela reste un vignoble urbain, totalement enchâssé entre les maisons, les immeubles, l’université et les voies de chemin de fer de Pessac et de Talence. Pas grand chose à voir avec les châteaux médocains.
Mais le meilleur des Bordeaux quand même.
Antoine
22 février 2017 @ 19:12
Vous seriez certainement très déçu, Pascal, par les titres des ouvrages : généralement les décorateurs les achètent à petit prix au mètre linéaire en fonction de l’intérêt de la reliure. Les bouquinistes sont enchantés de refiler leurs « nanars » esthétiques, et comme de toutes manières ils ne sont pas destinés à être lus…
Gérard
23 février 2017 @ 04:01
Il existe aussi des libraires restaurateurs comme aux Arcenaulx à Marseille.
Pascal
23 février 2017 @ 08:53
Antoine
C’est un peu ce que je pensais , reste les boiseries si elles sont authentiques.
Jean Pierre
C’est en pensant à l’histoire et à la qualité de son vin que je qualifie Haut-Brion de domaine magnifique , tout comme vous semble t’il.
Danielle
22 février 2017 @ 12:42
Félicitations pour cette réussite ; ce cadre est très beau.
Mary
22 février 2017 @ 14:14
Attendons le commentaire de Zeugma qui est notre spécialiste.
Carole 007
24 février 2017 @ 14:36
Notre ami(e) Zeugma a « disparu » …
Marie-Françoise
22 février 2017 @ 21:02
Voilà qui nous change des pastas d’Emanuele Filiberto ! plus crédible et plus digne d’un prince surtout ! bel endroit et deux étoiles au Michelin ce n’est pas rien quand même !
Caroline
22 février 2017 @ 22:25
Ce beau cadre en bois massif plairait beaucoup aux rats de la bibliothèque !
Gérard
23 février 2017 @ 04:13
Sur la photographie à gauche Antoine Pétrus, le sommelier, meilleur ouvrier de France. Il a rejoint le groupe en 2015.
Cosmo
23 février 2017 @ 17:13
En prenant le premier menu et une bouteille de vin pas chère, on peut dépenser 310€ à deux. Mais on peut aussi se lâcher et prendre le menu le plus cher et une bouteille au prix extravagant et à deux on en a pour 16 000€. Bon appétit à tous !
Gérard
23 février 2017 @ 18:53
Cet hôtel aujourd’hui 31 avenue Franklin Roosevelt, à l’époque avenue d’Antin, était l’hôtel, néo-Renaissance, de Wecker, dû en 1884 à l’architecte Henri Parent qui le construisit pour Louis de Wecker, né Ludwig Wecker, créé par l’empereur François-Joseph baron le 1er juin 1870 sous le nom von Wecker, né à Francfort en 1932 et mort à Paris en 1906, qui fut d’abord allemand puis autrichien puis en 1870 français. On l’appela le père de l’ophtalmologie moderne. Il soigna notamment l’archiduc Maximilien le futur empereur du Mexique, le roi François II des Deux-Siciles, la reine Isabelle II d’Espagne et la famille impériale française. Il eut pour assistants à l’occasion le duc Charles-Théodore en Bavière, frère de l’impératrice Élisabeth, et son épouse Maria Josepha de Portugal. Il eut également à énucléer Gambetta.
Il avait aussi fait construire à Biarritz en 1878 la villa de Wecker face à la mer. Devenue plus tard la villa Béribou, elle fut détruite en 1978. On sait fêter les centenaires à Biarritz !
Le médecin qui était célibataire adopta son neveu et sa nièce, enfants de sa sœur dont le père, également ophtalmologue connu Joseph Gayat, qui fut le plus jeune chevalier de la Légion d’honneur, était décédé. Le neveu Louis qui était consul vécut de 1871 à 1965 et fut officiellement Gayat de Wecker le 27 mai 1903 et fut ensuite appelé baron de Wecker à la mort de son père adoptif.
L’hôtel parisien appartint au Dr Gustave Roussy à partir de 1910.
Lui était suisse et fut naturalisé français, il vécut de 1874 à 1948, fut neurologue, neuropathologiste et cancérologue.
Nous avions ici même évoqué cette maison et ses habitants le 22 février 2016.
Carole 007
23 février 2017 @ 19:57
J’aime beaucoup dîner dans ce genre de cadre.