Époux de la princesse Marie-Caroline des Deux-Siciles, le duc de Berry a eu une fille la princesse Louise née en 1819.
Le 13 février 1820 vers onze heures du soir, le duc de Berry est poignardé à la sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu à Paris alors que le prince accompagnait son épouse à sa voiture.
Le coup fut porté par Louis Pierre Louvel, un ouvrier qui voulait éteindre la race des Bourbons de France. Le prince crut d’abord n’avoir reçu qu’un coup de poing puis s’écrit « Je suis assassiné » lorsqu’il s’aperçut du manche du poignard enfoncé dans son corps.
Le duc de Berry, porté dans la salle de l’administration du théâtre, est d’abord placé sur un fauteuil. On court chercher du secours, on est allé chercher les docteurs Dupuytren, Dubois et Roux à leur domicile.
On plaça ensuite le prince sur un lit de sangles dressé à la hâte. Le duc de Berry demande qu’on fasse venir sa fille la princesse Louise et l’évêque d’Amyclée.
Au cours de sa longue agonie du duc de Berry révèle que son épouse est enceinte, le prince avoue aussi avoir deux filles naturelles et demande que son assassin soit gracié. Le prince décède le 14 février 1820 à six heures du matin entouré de tous les membres de la famille royale en pleurs.(Merci à Charles)
Kardaillac
13 février 2020 @ 09:01
Une thèse documentée soutient que Louvel n’était autre que l’enfant du Temple exfiltré en 1795 par un révolutionnaire. Au vu du travail fourni, cette thèse mérite un détour :
https://maria-antonia.forumactif.com/t20060-synthese-elements-positifs-louis-xvii-pilayrou
aubert
14 février 2020 @ 14:54
La ligne droite est préférable au détour.
Kardaillac
13 février 2020 @ 09:03
*plutôt en 1794*
Jean Pierre
13 février 2020 @ 09:38
Comme l’écrit la comtesse de Boigne, la duchesse de Berry fût fidèle à l’engagement « pris au lit de mort, les a élevées, dotées, mariées, placées près d’elle et leur a montré une affection qui ne s’est jamais démentie. Nous les avons vues paraître à la Cour, d’abord comme mesdemoiselles d’Issoudun et de Vierzon, puis comme princesse de Lucinge et comtesse de Charette ».
Puis Mme de Boigne continue en disant qu’il confia à son frère le duc d’Angoulême « le soin d’un. enfant qu’il avait eu tout récemment d’une danseuse de l’Opéra, Virginie ».
A l’époque où les analyses ADN n’existaient pas on reconnaissait ses enfants in articulo mortis.
Robespierre
13 février 2020 @ 13:22
Il y a une autre anecdote. Après la mort de son mari, la sémillante duchesse de Berry reçut une délégation de femmes du peuple de Bordeaux où le duc avait fait un court séjour quelque temps avant sa mort. Elles disaient qu’elles étaient enceintes des oeuvres du défunt. Marie-Caroline ne les a pas fichues dehors, non. Elle a vérifié les dates, compté et en considérant les plaignantes ( je pense qu’il y en avait plus que 4 ou 5) leur a dit » c’est tout à fait possible ».
Anacharsis
14 février 2020 @ 18:59
Je lis dans l’Intermédiaire des Chercheurs et curieux (XLVI colonne 355 du 10 septembre 1902) une note de Charles Nauroy :
Le duc de Berry a eu d’autres enfants naturels [la discussion portait sur la descendance La Roche du duc de Berry], témoins ces paroles de la duchesse de Berry à Ménière en présence de Deneux le 24 avril 1833 : « Monseigneur (le duc de Berry) a laissé son cachet dans plusieurs maisons que connaît bien M. Deneux. » (Ménière, I, 311).
Charles
13 février 2020 @ 21:51
C’est exact Jean-Pierre, le Duc de Berry a eu avec Eugénie-Virginie Oreille, chanteuse à l’opéra connue sous le nom de Virginie Letellier, un fils posthume prénommé Ferdinand comme son père. La descendance de cet enfant posthume existe toujours et vit en France.
Robespierre
14 février 2020 @ 12:28
et les descendants s’appellent comment ? Oreille ? Gérard, svp !
Comte de Saint-Germain
14 février 2020 @ 15:31
Ferdinand Oreille de Carrière, leur fils, a épousé Louise Ancel.
Léonie Oreille, la fille de Ferdinand, a épouse Jules Chalamel.
Ils ont eu un garçon, Paul et une fille, Elisabeth.
La fille a épousé, en 1912 (pour situer), Louis Roulleau de la Roussière, dont descendance toujours à ce jour.
Paul (1899-1969) a épousé Marthe Poisson.
Ils ont eu un fils et 4 fille, et ont toujours une descendance.
emy
14 février 2020 @ 17:17
Il y a sa descendance ici :
https://gw.geneanet.org/saxo306?lang=fr&p=eugenie+virginie&n=oreille
emy
14 février 2020 @ 17:19
Avant Ferdinand, ils avaient donc eu un fils prénommé Charles, selon ce site.
Gérard
15 février 2020 @ 12:48
Virginie Oreille (1795-1875), fut ballerine à l’opéra de Paris sous le nom de Virginie Letellier. Sa mère était Marie-Louise Bourguignon non mariée et dans son acte de mariage Virginie est dite fille de Jean Oreille en sorte qu’elle s’appela d’abord Bourguignon puis Oreille. Dans son ouvrage sur la Descendance inédite du duc de Berry Christophe Brun estime qu’elle était sûrement fille naturelle d’Alexandre Maupin, négociant, qui vivait avec Marie-Louise, qui la déclara à la naissance et demeurait 111 rue Saint-Roch. Néanmoins Jean Oreille qui était originaire de Valuéjols dans le Cantal mourut à Paris le 21 mai 1846 à l’âge de 76 ans et il est déclaré comme veuf. Il laissait son mobilier à sa fille Virginie son unique héritière. Jean Oreille avait été coiffeur à l’Opéra de Paris et il l’était à l’époque où le duc de Berry rencontra Virginie. Virginie épousa en 1843 François Touchard (1795-1880) qui fut administrateur de la Société du chemin de fer de l’Est et chevalier de la Légion d’honneur, et était fils de Philippe François Touchard administrateur de l’Entreprise générale des messageries et chevalier lui aussi de la Légion d’honneur. De ce mariage naquit Pauline Touchard qui épousa le capitaine Pierre Civiale, de Brioude, dont le père, Jean, était de l’Académie de médecine.
Virginie eut du duc de Berry deux enfants Charles et Ferdinand.
Charles dit le chevalier de Carrière naquit à Paris le 4 mars 1815 et il y mourut rentier 51 avenue de la Porte Maillot à Passy le 30 août 1858. Il épousa Élisabeth Jugan, demoiselle de compagnie, fille d’un dragon à pied de l’armée impériale et royale autrichienne. Il était sous-officier autrichien en 1835.
Charles n’eut qu’un fils, Charles Oreille de Carrière, né en 1842 et mort en 1903, qui fut artiste lyrique. Il épousa Marguerite Chausseblanche, artiste dramatique (après veuvage elle épousa le négociant Bernard Probst), fille d’un directeur de théâtre, lui-même fils d’un imprimeur révolutionnaire.
De ce mariage naquit un seul enfant Raoul Oreille de Carrière en 1877 qui était soldat au premier régiment d’infanterie coloniale. Il fut en 1900 membre du corps expéditionnaire de Chine avant de passer au premier régiment d’infanterie coloniale et mourut quatre mois plus tard de paludisme chronique à Paris le 13 août 1904 célibataire. Il avait combattu pendant la Guerre des Boxers en Chine puis à Madagascar contre les Malgaches partisans de la reine détrônée Ranavalona III.
Le frère cadet de Charles Oreille, Ferdinand Oreille naquit en 1820, le 10 octobre, à Paris et il fut notamment déclaré par Philippe-François Touchard, futur beau-père de Virginie Oreille.
Il fut alors écrit par un pamphlétaire :
« Le bon Duc fut des plus féconds.
Il était pour la bagatelle :
C’était là son unique fonds.
La cour s’en scandalisa-t-elle ?
Quand vint ce prince là :
‘Pour le coup, voilà la merveille,
Dit Louis XVII à la Du Cayla :
Nos enfants sont faits par l’Oreille !’ »
Virginie était très belle, du vivant du duc elle pouvait compter sur 1 500 francs par mois, elle avait semble-t-il deux immeubles à Paris dont l’un depuis 1816 au 6 rue Richelieu. Elle habita la Villa de Madrid à Neuilly.
Ferdinand fut capitaine de cavalerie et commandant des lanciers de la Garde impériale puis du 4e régiment des lanciers et fit la campagne d’Italie. Il était chevalier de la Légion d’honneur.
Il épousa Eugénie Ancelle (1833-1900) fille de Désirée Ancelle, notaire, maire de Neuilly-sur-Seine, chevalier de la Légion d’honneur, et il eut un seul enfant, Léonie Oreille née en 1861 et morte en 1923, qui avait épousé en 1884 Jules Challamel, docteur en droit, avocat près la cour d’appel de Paris, chevalier de la Légion d’honneur et de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
Pierre Challamel, le père de Jules, était dessinateur et lithographe ainsi que libraire, il fut président de l’Alliance catholique savoisienne de Paris et nommé par le duc d’Orléans président du Comité royaliste de la Haute-Savoie et de la Savoie.
De cette union naquirent neuf enfants :
1. Juliette Challamel qui entra en religion et mourut en 1917,
2. Madeleine qui mourut jeune en 1900,
3. Élisabeth (1891-1940), qui épousa Louis Roulleau de La Roussière, homme de lettres, dont une postérité masculine qui fut ensuite représentée dans les familles de Courtois, Dumas-Lairolle, Farret d’Astiès, Michaud, de Seguins-Pazzis d’Aubignan, Sourd et Van der Vegt,
4. Léon Challamel, mort sans alliance en 1914,
5. une fille morte à la naissance en 1894,
6. Jean, mort en 1915 sans alliance,
7. Étienne qui entra en religion et vécut de 1897 à 1996. Le père Étienne fut le dernier représentant des arrière-petits-enfants du duc de Berry, il était de la même génération que l’impératrice Zita sa cousine,
8. Paul Challamel (1899-1969) qui épousa Marthe Poisson dont une postérité masculine qui est représentée en ligne féminine par les familles Ardez, Baudriller, Bernet, Besse, Bohec, Carlier, Cauchois, du Crest, Deyrieux, Fénard, Galtier, Lawrenson, Nauts, Pagès, Prouvé,
9. Geneviève Challamel (1902-1985) qui épousa en 1929 Guy de La Brosse (1898-1970) donc elle eut un seul enfant Olivier de La Brosse né en 1931 prêtre, dominicain, professeur de théologie fondamentale, conseiller culturel à l’ambassade de France près le Saint-Siège, et en 1995 porte-parole de la Conférence des évêques de France. Il est l’auteur d’un ouvrage sur saint François de Sales, d’un Dictionnaire des mots de la foi chrétienne et d’une Chronologie universelle. Il fut aussi recteur de l’église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome. Il ensuite prieur du couvent parisien de l’Annonciation et mourut en 2009. Il avait été l’un des prêtres français les plus connus à Rome.
Paul Challamel, de Vichy, qui possède des souvenirs familiaux, doit être fils de Paul Challamel.
https://www.lamontagne.fr/vichy-03200/actualites/au-fil-de-ses-recherches-pierre-challamel-sest-decouvert-des-racines-dans-la-monarchie_1428575/
Menthe
13 février 2020 @ 11:01
Il paraît que ce prince fréquentait assez assidûment l’Opéra, son assassin savait où le trouver !
COLETTE C.
13 février 2020 @ 11:02
Où est-il inhumé ?
Gérard
13 février 2020 @ 13:31
À Saint-Denis.
Laurent
13 février 2020 @ 13:32
À Saint Denis
Jakob van Rijsel
13 février 2020 @ 17:14
Certains de ses viscères sont renfermés dans un monument funéraire dans l’ église Saint-Maurice à Lille.
JvR
Gérard
15 février 2020 @ 18:20
Oui ce sont bien les entrailles du duc de Berry qui sont en l’église Saint-Maurice de Lille, mais il est vrai que le prince souhaitait que son cœur reposât à Lille.
Le corps est dans la chapelle des princes de Saint-Denis.
Le cœur, lui, a été déposé dans la chapelle proche du château de Rosny. Il fut transporté de Saint-Denis à Rosny le 29 mars 1824.
À Rosny le cœur fut placé dans la chapelle Saint-Charles de l’hospice de Rosny-sur-Seine en présence de la duchesse et on mit l’urne dans un sarcophage de marbre blanc derrière l’autel et sous une statue de saint Charles Borromée. Cette chapelle avait été construite par l’architecte Joseph-Antoine Froelicher. Ce sujet avait été évoqué le 5 décembre 2017 ici même.
Mais par crainte des pillages en 1830 le cœur fut enlevé. L’urne fut conservée dès lors par le marquis de Rosambo qui était le petit-fils du comte de Mesnard (1769-1842), gouverneur du château de Rosny et premier écuyer de la duchesse.
Le cœur fut retrouvé en 1889 chez le marquis de Rosambo et replacé dans la chapelle de Rosny.
Le château fut pillé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale mais un soldat SS voulut protéger cette urne de la profanation, ou la voler, et il l’enterra au pied d’un chêne à Coux en Charente-Maritime.
Retrouvée en juin 1966 l’urne a été placée le 17 novembre à Saint-Denis par Xavier de Bourbon-Parme.
Le cœur avait été retrouvé par le métayer Serge Bouchereau et son patron Perraud qui arrachaient des chênes pour y planter de la vigne.
Tout à coup ils virent une masse brune sous un vieux chêne, c’était en fait une masse de plomb qui portait une plaque d’or fin sur laquelle était gravé :
« Ici est le cœur de Très Grand et Très Puissant prince Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry, fils de France, mort à Paris le 13 février 1820, âgé de 42 ans et 20 jours, victime d’un attentat commis la veille sur sa personne. » Au-dessous est sans doute la signature du graveur : Carter.
L’urne est en forme de cœur. Elle fut portée chez le maire de Coux Charrassier qui prévint le préfet et les musées nationaux.
Antoine
13 février 2020 @ 11:04
Evidemment, si le duc de Berry avait vécu plus longtemps il est probable que sa femme (de vingt ans plus jeune que lui) aurait eu d’autres garçons. Ce faisant, le comte de Chambord aurait eu vraisemblablement un neveu Bourbon pour lui succéder et ainsi de suite. Ce faisant, il n’y aurait pas de guerre de succession pour le virtuel trône de France et nous serions privés sur N&R de nombreux commentaires enflammés. Serait-ce un bien ..?
Laurent F
13 février 2020 @ 18:24
C’est sans compter le Revolution de 1830 ! On ne refait pas l’histoire
Suzie
13 février 2020 @ 11:37
Moment émouvant pour la famille royale
JAY
13 février 2020 @ 11:55
2 filles naturelles ?
que sont elle devenues?
Charles
13 février 2020 @ 22:00
Caroline,
Par la Princesse Louise, Duchesse de Parme, le Comte de Paris, le Duc de Parme, l’archiduc Charles d’Autriche, le Roi Siméon de Bulgarie, le Duc de Wurtemberg, le Grand-Duc de Luxembourg, le Duc de Saxe et même la Princesse Margarita de Roumanie descendent du Duc de Berry mort tragiquement il y a tout juste 200 ans
Caroline
14 février 2020 @ 12:33
Charles,
Merci pour votre réponse détaillée !
Bon week- end !
Anacharsis
14 février 2020 @ 19:20
Les deux filles d’Amy Brown :
Charlotte-Marie-Augustine (1808-1886), créée comtesse d’Issoudun le 10 juin 1820, épouse le 8 octobre 1823 le prince Ferdinand Victoire Amédée de Faucigny Lucinge (1789-1866), dont postérité
Louise-Marie-Charlotte (1809-1891), créée comtesse de Vierzon le 10 juin 1820, épouse le 16 juin 1827 Charles Athanase Marie de Charette de La Contrie (1796-1848), baron de Charette, dont postérité
Robespierre
13 février 2020 @ 12:13
Certains historiens déplorent qu’à cause de la Révolution et l’Emigration, le duc de Berry et le duc d’Orleans se soient mariés si tard. S’ils s’étaient mariés dans la vingtaine comme tant d’autres princes, lors des révolutions de 1830 et 1848, un petit-fils du roi sortant aurait pu s’imposer et peut-être succéder à Charles X et/ou Louis-Philippe.
Une des raisons de ces mariages tardifs c’est peut-être que Berry et Orléans voulaient des filles de roi et ne daignaient pas épouser une jeune fille de famille noble pour ne pas déroger. Ils ont eu leur fille de roi chacun et la fille de roi a connu l’exil dans les deux cas.
Ceci dit, comme je l’ai remarqué précédemment, Berry qui était un homme bien n’a pas abandonné ses deux filles illegitimes et les a confiées sur son lit de mort à sa femme Marie-Caroline qui a accepté sans problème. Elle avait bon coeur.
La mort du duc de Berry fut un coup de malchance, il aurait peut-être pu tempérer l’absolutisme de son père et le ramener à un peu plus de raison. Charles X n’avait plus comme interlocuteur que la fanatique duchesse d’Angoulême, et son mari qui faisait ses 4 volontés comme tous les maris qui adorent leur femme. Sur le bateau de l’exil vers l’Angleterre, ce pauvre homme disait au capitaine combien il aimait sa princesse. Il n’était pas bête, loin de là, mais son amour pour sa femme obnubilait sa volonté. Un peu comme Baudouin et Fabiola, et comme par hasard, Marie-Thérèse pudibonde comme pas deux était confite en dévotions.
Gérard
13 février 2020 @ 13:36
Louis XVIII en exil voulait que les membres de sa famille, Bourbons ou Bourbons Orléans, ne se marient que dans une famille royale en raison précisément de l’exil auquel ils étaient contraints. Il refusa au moins deux mariages qui auraient été inégaux, à Berry et à Montpensier tout en manifestant des sentiments de grande affection.
Nemausus
13 février 2020 @ 23:27
Bourbon Orléans kezaco ? ça n’existe que dans votre esprit et dans la volonté de certain de jeter la confusion. Il n’y a que des Orléans, la justice ayant refusé le changement de nom demandé par votre précédent prétendant alors respectez les décisions de justice !
Guy Coquille
14 février 2020 @ 13:44
Les Orléans sont une branche des Bourbons, que cela vous plaise ou non. Il n’y a sur ce point aucune confusion possible. La décision de justice dont vous parlez concerne le nom d’usage, mais ne peut changer ni la généalogie ni l’histoire.
Gérard
14 février 2020 @ 17:18
Comme à force de lire vos commentaires acerbes certains pourraient croire que les Orléans ne sont même pas des Capétiens ni des Bourbons, vous obligez les autres commentateurs à parler de Bourbon- Orléans, car évidemment il y avait des Bourbon-Condé mais avant eux dans l’ordre généalogique il y avait des Bourbon-Orléans. À l’époque on ne disait pas Bourbon parce que tout le monde savait que les Orléans étaient Bourbons. Je ne vous parle pas de l’état civil français actuel et peu nous importe le nom patronymique des membres de la famille royale. Je respecte les décisions de justice mais elles ne concernent pas l’histoire, en l’espèce elle concernait seulement l’état-civil du feu Comte de Paris.
Gérard
15 février 2020 @ 19:35
Marie-Thérèse était comme elle était mais nous devons pas la juger sévèrement parce qu’elle l’avait souffert la mort de toute sa famille, son père, sa mère, sa tante, son frère dans des conditions atroces, et qu’elle fut détenue dans des conditions épouvantables. C’est bien pourquoi on s’est demandé si elle était la même princesse que la jolie et enjouée gamine de Versailles.
Caroline
13 février 2020 @ 12:18
Merci pour les détails sur la fin tragique du duc de Berry !
Qui sont ses descendants par sa fille et ses deux filles naturelles? Merci d’ avance !
Jean Pierre
13 février 2020 @ 13:14
Anne Aymone Giscard d’Estaing….
Mais on oublie que la duchesse de Parme était aussi fille du duc de Berry donc tous les Parme en descendent.
Mayg
13 février 2020 @ 12:44
Les princes a l’époque ne bénéficiaient pas d’une garde rapprochée ? Comment son assassin a t-il pu s’approcher de lui d’aussi près ?
Qui sont ses deux filles naturelles et que sont elles devenues ?
Cosmo
13 février 2020 @ 14:00
Mayg,
Elles furent titrées et parfaitement mariées mais il faut dire qu’elles étaient nées d’un mariage légal mais non reconnu par le roi.
Une de mes amies figure dans la liste de leurs descendants. Une autre est Anne-Aymone Giscard d’Estaing mais la liste est longue.
Cosmo
Mayg
13 février 2020 @ 18:14
Cosmo,
En faisant ma petite enquête sur le net, j’ai lu qu’il avait en fait pleins d’enfants illégitimes, dont deux fils de La Roche.
Cosmo
14 février 2020 @ 17:08
Le prince était généreux. Il faisait don de sa personne assez facilement. Marie-Caroline aussi ! Un couple moderne en quelque sorte.
Mayg
15 février 2020 @ 13:19
Faire don de sa personne ? Lol. C’était trop gentil de sa part ,😅
Anacharsis
14 février 2020 @ 19:11
Toujours dans l’Intermédiaire des chercheurs et curieux XLVI du 10 septembre 1902 un échange au sujet de cette descendance La Roche (la discussion complète « descendance du duc de Berry » a duré de 1870 à 1904).
Il y est dit que le duc a eu un fils avec Mlle Laroche, artiste au Théâtre Français sous la Restauration. C’est le vicomte de Reisset, dont il était personnellement connu, qui en parle.
Il est dit que c’était (à l’époque) un vieillard très digne et discret, connu et respecté par plusieurs membres de la famille de Bourbon.
Il est aussi fait état d’un entretien paru dans Le Temps du 29 août 1902 du comte de La Roche avec Marius Gabion.
On reproduit l’acte de naissance, le 1er avril 1820, de Charles Ferdinand Laroche.
Il servit dans l’armée autrichienne puis se fit peintre (Dictionnaire général des artistes français, de Bellier de la Chavignerie, 1871, I, 387) ; il exposa au Salon de 1857 des portraits de l’empereur et de l’impératrice, et au Salon de 1861 un portrait de son fils Ferdinand.
De son mariage avec Julie Dolé il eut deux fils (actes de naissance transcrits) Charles Ferdinand en 1844 et Charles Ferdinand Jules en 1849, tous deux peintres.
Gérard
15 février 2020 @ 19:25
Cette descendance du duc de Berry issue de Marie-Sophie de La Roche semble éteinte aujourd’hui.
Le premier fils Ferdinand dit le comte de La Roche n’eut pas d’enfant de son mariage avec Claudine de Bachet de Méziriac et Charles de La Roche son frère épousa Julie Dolé et ils eurent Caroline sans alliance morte en 1902 et Ferdinand dit le comte de La Roche mort en 1922 qui n’eut pas d’enfant de son mariage avec Walfrieda von oder zu Sunnegg und Morberg, de noblesse autrichienne,
enfin Marie et Charles tous deux sans alliance.
Ferdinand est décédé à Paris 8e le 13 avril 1922 et il était donc le dernier de sa famille encore que son épouse soit décédée après 1926.
Cosmo
13 février 2020 @ 12:47
Le duc de Berry aurait-il sauvé la monarchie ? Il est difficile de le dire. Une chose est certaine, sa mort a engendré une réaction portant les Ultras au pouvoir, à la chute du Ministère Decazes, prélude à la fin de la monarchie en 1830 et des Bourbons de la branche aînée sur le trône de France. Sic Transit Gloria Mundi !
Gérard
13 février 2020 @ 14:00
Il y a eu des ouvrages en 1950 puis en 1968 sur le sujet qui voudraient attribuer en effet à Louvel l’identité de Louis XVII.
Il n’y a évidemment aucune preuve de cette théorie que l’on peut qualifier d’extraordinaire au sens propre et ce qui me paraît le plus triste c’est que l’on veuille faire de cet enfant sacrifié le meurtrier de son cousin comme si le sort du pauvre Louis XVII n’était pas déjà assez horrible.
Cosmo
13 février 2020 @ 15:18
Erreur de destinataire, cher Gérard !
Robespierre
13 février 2020 @ 21:08
D’accord avec vous.
Actarus
13 février 2020 @ 19:20
Je saisis cette occasion pour rappeler que son coeur repose à Lille, en l’église Saint-Maurice.
aubert
14 février 2020 @ 15:05
Son oncle ne sait-il pas fait appeler comte de Lille ? Y a-t-il un rapport ?
Il aurait été difficile de trouver un point de chute pour une autre partie du corps de ce prince tant elle avait laissé des souvenirs ici et ailleurs.
Robespierre
15 février 2020 @ 09:16
Coquin !
aubert
15 février 2020 @ 13:27
en relisant j’ai honte pour le « sait-il « .
…un moment de honte est vite passé !
Ghislaine-Perrynn
14 février 2020 @ 11:20
Pour ceux que l’histoire, fût-elle partiellement bretonne, présente un quelconque intérêt voici un texte http://www.infobretagne.com/nantes-duchesse-de-berry.htm assez complet sur l’itinéraire de la « charmante » veuve du duc de Berry
Comte de Saint-Germain
15 février 2020 @ 17:51
En effet, mais la descendance de ce fils s’est éteinte à ce jour.