Il y a 30 ans aujourd’hui, la reine Hélène de Roumanie s’éteignait à Lausanne à l’âge de 86 ans. La reine Hélène est née princesse de Grèce le 3 mai 1896 à Athènes. Elle est la fille du roi Constantin I et de la reine Sophie de Grèce, née princesse de Prusse; soeur des rois Georges II, Alexandre et Paul (père de l’actuel roi Constantin). Elle épouse le futur roi Carol II de Roumanie le 10 mars 1921 à Athènes. Une union malheureuse qui se soldera par un divorce en 1928. La reine fut toujours extrêmement proche de son fils unique le roi Michel et de ses cinq petites-filles les princesses Margareta, Elena, Sophie, Irene et Marie. (Copyright photo : site du prince Radu de Roumanie)
JOSEPHINE
28 novembre 2012 @ 14:08
Quelle était belle ! Ce bandeau de diamants est sublime !
visder
28 novembre 2012 @ 14:56
merci au fringant époux de la princesse -Héritière du diadème d’exhumer pour nous ces photos
Leonor
29 novembre 2012 @ 00:08
Non seulemùent la Reine était belle, mais la photo est belle.
Dire qu’aujourd’hui, on critique Photoshop….
visder
29 novembre 2012 @ 18:42
parce que vous croyez vraiment qu’avant photoshop on ne retouchait pas les photos??? vous êtes très très mal informée!!!
les Windsor étaient des champions de la retouche photo pour gommer les rides
et cette photo , aujourd hui, est retouchée a fond!!! les photographes travaillaient au pinceau directement sur les epreuves, ainsi qu au crayon blanc
quant à l’éclairage en halo, fait pour flouter, c est deja du masquage
Photoshop est juste un progrès technique de plus
Leonor
29 novembre 2012 @ 23:01
Mais …. c’est bien ce que j’entendais, Visder.
Ou je me suis mal exprimée, ou vous ‘mavez mal lue.
*gustave de montréal
30 novembre 2012 @ 01:16
On utilisait le « airbrush » dit aérographe.
Jean Pierre
28 novembre 2012 @ 15:40
Dans « The Telegraph » du 9 février 2006 on peut lire suite au décès de Carol de Hohenzollern prince de Roumanie, beau fils de la reine Elena et demi-frère du roi Michel, une description du roi Carol fort flatteuse :
« Le Prince héritier était beau et intelligent, mais assez instable de caractère. Il avait aussi une forte libido, on peut penser qu’il souffrait de satyriasis. Quand certains entendirent des descriptions anatomiques le concernant, ils les prirent pour des descriptions de la Tour Eiffel. »
Visiblement cela ne suffit pas au bonheur de la reine, ni à celui de la Roumanie.
Elle préféra la douceur toscane et vécut près de sa soeur la duchesse d’Aoste.
Leonor
29 novembre 2012 @ 00:06
Vous nous en direz tant, Jean-Pierre !
D’ailleurs, ce serait plutôt la Reine son épouse , qui ne lui suffisait pas, au satyre .
A propos de Tour Eiffel et du reste ( auto-censuré, le reste): qu’on se demande un peu le pourquoi du comment de cette tour-là…
Nous y sommes habitués, elle fait partie du paysage, c’est devenu un symbole de la France et de Paris.
Nombreux sont ceux – j’en suis – qui la considèrent comme un symbole furieusement phallique !
En effet, Eiffel, Gustave de son ( petit ) nom, , donnait en général plutôt dans le mégalo.
aubert
29 novembre 2012 @ 15:26
Avec L’origine du monde, Courbet a donné un autre aspect de notre humanité mais avec moins de volume. Normal puisqu’il s’agit-là du sexe faible!!!
Leonor
29 novembre 2012 @ 23:02
Ou c’est de la provoc, cher Aubert, ou je n’y connais rien ! ;-)
aubert
1 décembre 2012 @ 14:26
Soyez rassurée chère Leonor vous avez bien et tout compris.
MoniqueDN
28 novembre 2012 @ 16:20
Une très belle reine ! Et quels bijoux !
*gustave de montréal
28 novembre 2012 @ 18:11
La pauvre, une union qui n’aura duré que 7 ans et avec un mari qui était déjà père. Le roi George V de Gde-Bretagne, traitait son cousin Carol de goujat (bounder en anglais).
Trajan
28 novembre 2012 @ 20:23
La reine Maria,mère du roi Carol II, était le cousin du roi George V(Maria et George étaient petits-enfants de la reine Victoria).
COLETTE C.
28 novembre 2012 @ 18:33
Je pense que le bandeau était porté par la princesse Margareta lors de la soirée précédent le mariage du grand duc héritier du Luxembourg
Caroline
29 novembre 2012 @ 00:45
Colette C.,c’est exact!Je crois que Margarita de Roumanie l’a porté au mariage de Victoria de Suède!
La reine Hélène de Roumanie était-elle la tante ou la cousine du duc d’Edimbourg,le mari de la Reine Elizabeth d’Angleterre? Merci d’avance!
*gustave de montréal
29 novembre 2012 @ 13:32
cousins germains
Sylvie-Laure
28 novembre 2012 @ 19:52
le motif de ce bandeau royal, est composé de dessins « grecs », dont on trouve des similitudes, avec celui de la Princesse des Asturies, celui de la princesse Anne, et qui lui vient de sa grand mère paternelle, Alice de Grèce, sans doute, à cause de la naissance de la reine Hélène, en Grèce. On retrouve des bijoux royaux, comme celui ci en motifs grecs, dans un diadème porté par la reine Alexandrine de Danemark, et qu’elle à légué à un de ses petits fils, enfants du prince Knud, frère du roi Frédéric IX, et ce bijou a été transformé en bracelet, par la petite fille par alliance.
J’aime beaucoup de genre de dessins pour ces diadèmes, c’est plus « carré » et à mon gout personnel, plus facile à admirer, que des bijoux avec des motifs surchargés.
Trajan
29 novembre 2012 @ 09:30
En effet la tiare comporte des éléments de l’art grec, mais c’était un cadeau de la reine Maria de Roumanie fait a la princesse Elena de Grèce en 1921 lors du mariage avec le prince Carol de Roumanie.Tiara a été acheté par la reine Maria de sa soeur,la Grande-duchesse Victoria Melita de Russie
erwan
28 novembre 2012 @ 23:46
La reine Hélène, ayant donné la vie à un héritier, eut alors moins d’appétit sexuel pour l’inépuisable Carol. Le souvenir de Zizi la première épouse féconde fut remplacé par la Lupescu. Une troisième épouse comblée à laquelle Carol accorda quelques compensations financières soit l’essentiel de sa fortune.
Leonor
29 novembre 2012 @ 16:53
:-)
J’apprécie beaucoup le prénom ( surnom ? ) de Zizi pour l’une des dames de » l’inépuisable Carol » !
Trajan
30 novembre 2012 @ 06:48
Zizi était un diminutif,le vrai nom était Ioana Maria Valentina Lambrino ,1898-1953.Le 14 Février 2012, la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie,malheureusement, reconnu le petit-fils de Zizi,Paul,comme l’héritier du roi Carol II ,en ce qui concerne la richesse.
Leonor
1 décembre 2012 @ 00:22
Oui, j’ai lu ça;
Les biens privés devront être partagés, si c’est la loi aussi en Roumanie.
Dominique Charenton
29 novembre 2012 @ 00:10
Bonjour,
A propos de la « nature » de Carol II
» Carol, le fils aîné des souverains roumains , s’était signalé par des frasques retentissantes. …. Il vivait à Neuilly. On parlait beaucoup de ses réceptions qui s’achevaient en bacchanales et de sa virilité, absolument extraordinaire, à en croire ses intimes .
Le prince laissait raconter qu’il pouvait casser des noix d’une manière qui n’était pas à la portée de tout le monde ….. »
in Philippe Erlanger : Souvenirs de l’Avant Guerre et de l’Occupation, 1974 page 155
Dominique
dominique.charenton@wanadoo.fr
Leonor
29 novembre 2012 @ 17:16
Eh bé, ça devient hot, sur N & R !
Dire qu’il y a peu de temps, il se poussait des cris d’orfraie, parce que l’élastique du slip du jeune Harry l’avait lâché…
Bon, venons-en aux références en la matière : d’après mes lectures les plus sérieuses , étaient aussi équipés d’un casse-noix Porfirio Rubirosa, séducteur et gigolo de son état ( faut c’qu’y faut) , et Errol Flynn, acteur et séducteur patenté.
Dominique Charenton, il est probable que de douces personnes seront choquées par ces échanges de vues, si j’ose dire.
Mais… c’est la vie, que diable !
*gustave de montréal
30 novembre 2012 @ 01:36
Il faudrait demander à Danielle Darrieux, ex Madame Rubirosa agée aujourd’hui de 95 ans.
Leonor
1 décembre 2012 @ 00:24
Je vous laisse aller au front, Gustave …. ;-)
Dire que ma mère , paix à son âme, a toujours rêvé de Danielle Darrieux dans » Mayerling »….. Si elle avait su….;-)
Dominique Charenton
29 novembre 2012 @ 00:46
Bonjour
Sur Carol II :
Lettre de Harold Nicolson à son épouse Vita Sackville West ( que voulait épouser le comte de Harewood qui se résigna en se mariant avec la fille de George V )
:
» 16 avril 1938
Ambassade britannique – Bucarest
En arrivant à la Légation, je fus accueilli par Rex Hoare.
Un homme hirsute et tout à fait charmant. Sa femme est la soeur de Bill Bentinck et a ce regard mécontent que portent sur le visage
les dames du monde anglaises qui ont épousé des diplomates anglais. J’ai reçu votre télégramme et une invitation du roi Carol
me priant à déjeuner aujourd’hui. Ce fut une cause de souci.
« »Mon Dieu, dis-je, je n’ai apporté ni jaquette, ni haut de forme !
– Voulez-vous dire, dit Hoare en suffoquant, que vous n’avez rien apporté ? – Je crains bien que non , répondis je « »
Il leva aux cieux des yeux désespérés : « » Et le roi est si pointilleux à ce sujet « » A vrai dire l’invitation portait les mots « » tenue-jaquette » »et je commençais mon tour des Balkans
par un « » manque de tenue « » Hoare était vraiment au désespoir.
Il m’emmena dans sa chambre pour voir si sa jaquette ferait l’affaire. Elle le fit plus ou moins bien, mais ne voulait pas se fermer. » » C’est mieux que rien « » dit-il en me contemplant avec une nette désapprobation. »
NB Sir Reginald Hoare était ambassadeur britannique à Bucarest de 1935 à 1941.
**************
Lettre de Harold Nicolson à son épouse Vita Sackville West
» 17 avril 1938
Ambassade britannique – Bucarest
A 12 h 30 je dis qu’il fallait que j’aille m’habiller pour le
déjeuner. Tandis que je montais, j’eus un étrange vertige.
L’escalier paraissait mouvant, vacillant. Je fus épouvanté :
n’allais pas m’évanouir durant le déjeuner ?
Quelle catastrophe. J’endossai, misérable, la jaquette de Rex Hoare, qui ne voulut pas, à mon regret, se fermer sur mon estomac. Mais l’ensemble avit de l’allure. Puis j’aperçus le
flacon de sels que j’avais acheté à Cambridge la fois où j’avais eu à faire une conférence après une séance de nuit.
Je le bouchai soigneusement et le glissai dans ma poche, en fait la seule poche à la propriété de laquelle je pouvais prétendre, la poche de mon pantalon. Puis je partis.
Au Palais, un aide de camp, corseté, couvert d’aiguilletes,me reçut et il me fit poliment la conversation. Puis un ascenceur bourdonna et deux petits pékinois en jaillirent
suivis par le roi portant l’uniforme de la marine. Je m’inclinai. Il m’accueillit avec amitié et considération . Nous passâmes dans la salle à manger. J’étais assis à sa droite. L’aide de camp à sa gauche. Les pékinois eux étaient assis sur ses genoux. Nous entamâmes la conversation.
Il me dit qu’il avait commandé un déjeuner typiquement roumain.
Dieu, que c’était bon ! Malgré une sensation de faiblesse, je dévorais. J’étais assis sur une chaise de peluche rose et mangeai les marinagi, les olovienic et les gruzaka. Nous parlions agréablement. C’est un rasta, mais il fait moins rasta chez lui qu’à Londres. Il est plus à son aise. Ses yeux bleus, du bleu des
Windsor, étaient pensifs et il y avait quelque chose dans ce regard. Etait ce de la tristesse, du surmenage ou du mysticisme ?
Fort intelligemment, il parla de Chamberlain , d’Eden, de l’accord avec les Italiens, du Cabinet français et de la Société des
Nations. Il était bien informé et fit preuve de bon sens. Nous laissâmes de côté les sujets épineux.
Néanmoins j’ai tenté de l’interroger et de l’accrocher au sujet de sa dictature et des minorités hongroises. J’abordai le premier
sujet en disant combien il était difficile pour nous de ne pas avoir une bonne Opposition ; que la base d’une démocratie
consistait à changer de gouvernement mais que l’alternative offerte par le Labour était impensable ; et que c’était bien
regrettable pour tout le monde. Il mordit à l’appât. Il dit que lui aussi avait rencontré cette difficulté . Qu’il avait dû balayer les hommes politiques des vieux partis ( qui entre nous ne valaient pas grand chose ) et qu’à présent il devait reconstruire en s’appuyant sur trois partis : « » Pourquoi trois ?
demandai-je la bouche pleine de lutchanika, Votre Majesté, ajoutai-je « » Il me dit que deux partis seraient voués à se disputer
l’assiette au beurre et qu’un troisième était nécessaire pour rétablir l’équilibre. L’idée n’était pas mauvaise.
Je commençais à m’amuser, quand j’éprouvai une sensation de froid et une bouffée d’ammoniaque monta à mes narines. Je glissai la main dans la poche, trop tard. Les sels avaient prouvé qu’ils étaient volatils et mon pantalon fut rapidement trempé. Je saisis ma serviette et commençai subrepticement à éponger. Mes remarques devinrent brillantes et plutôt fièvreuses, mais sans arrêt, et en secret, j’épongeais, tandis que l’arôme des sels volatils couvrait celui de la gruzhenkoia.
Ce fut atroce . J’entendais à peine ce qu’il disait : « » Avez vous demandait-il, retrouvé maintenant votre équilibre ? Après
trois jours de train, on a la sensation que tout tangue comme après trois jour de mer « »
C’était donc ça !
Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? Maintenant c’était trop tard.
Je retrouvai mon calme et jetai ma serviette trempée. La conversation se poursuivit normalement. A 2 h 45, il se leva soudain. Je me levai aussi, jettant un regard terrifié à la
peluche de ma chaise. Elle avait une large tache humide.
Oh ! qu’a dû penser le majordome ? Il n’aura pu croire qu’une seule chose !
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Ces lettres sont extraites du » Journal des années tragiques 1936-1942 » d’Harold Nicolson paru en 1971 chez Grasset
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A son propos Marcel PROUST écrivait au prince Antoine BIBESCO :
» Antoine, j’ai trouvé Nicholson exquis, d’une intelligence!…
Tout ceci n’est pas pour que tu l’amènes, car je serai navré qu’il me vît dans mon liège et mes tricots brûlés…. »
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dominique
dominique.charenton@wanadoo.fr
Palatine
29 novembre 2012 @ 12:51
Un des fils de Harold Nicolson (sans h ) a parlé du couple de ses parents dans « Portrait of a marriage » qui fut un best seller dans les années 70 et 80. Un couple qui resta uni jusqu’à la mort, malgré le goût de Vita pour les femmes et celui de Harold pour les hommes, mais qu’il n’afficha jamais. Ils étaient du même milieu, avaient les mêmes valeurs et ce fut un excellent mariage, tout compte fait. Harold était un homme exquis, fin, instruit.
aubert
29 novembre 2012 @ 15:08
…et si couple Charles et Diana avait eu la même intelligence que d’années horribles ils auraient épargnées à la Reine.
…mais N&R aurait manqué de substance.
aubert
29 novembre 2012 @ 15:12
Trop d’erreurs pour ne pas reprendre : si le couple Charles et Diana avait eu la même intelligence que d’années horribles il aurait épargné à la Reine.
Avec mes excuses.
Leonor
29 novembre 2012 @ 17:22
Aj, quel joli récit que celui de Mr. Nicolson, que vous nous rapportez, Dominique.
Mais…. attendu ce qu’on nous a dit plus haut de son activité amoureuse, de quel surmenage peut-il bien être question , concernant le roi Carol ? ;-)
aubert
1 décembre 2012 @ 14:31
reste à savoir Léonor si le surmenage est proportionnel ou inversement proportionnel à l’organe qui le suscite.