Dans l’entretien qu’elle accorda un jour à Bertrand Meyer-Stabley pour la rédaction de la première édition de son livre consacré aux Premières Dames de France, Claude Pompidou explique qu’elle a gardé des contacts étroits avec les chefs d’Etat et leurs épouses côtoyés tout au long des mandats de son époux à Matignon et à l’Elysée.
Claude Pompidou décédée en novembre 2011, déjeunait toujours avec l’impératrice Farah d’Iran lorsque celle-ci était en séjour à Paris. De même, elle explique qu’elle reçut à son domicile privé situé au n°24, quai de Béthune sur l’île Saint-Louis (face à l’Institut du Monde arabe), le roi Baudouin et la reine Fabiola, ainsi le grand-duc Jean et la grande-duchesse Joséphine-Charlotte de Luxembourg.
Source : « Première Dame. Huit femmes dans l’Histoire », Bertrand Meyer-Stabley, Bartillat, 2015, p.50
Sylvie-Laure
5 janvier 2016 @ 06:19
Le président Georges Pompidou est décédé dans cet appartement privé, le 2 avril 1974. Le couple vivait à l’Elysée, mais revenait très régulièrement à leur demeure privée.
Madame Pompidou était très grande classe, elle mettait tous ses invités à l’aise, savait aussi être discrète, et très active. Le couple Pompidou était harmonieux.
J’ai lu dernièrement un livre de Françoise Hardy, où elle dit notamment qu’elle et son mari Jacques Dutronc, étaient invités avec d’autres personnes, à un diner chez les Pompidou.
Si Madame Hardy tira son épingle du jeu, son mari eut beaucoup de mal à supporter la soirée, pourtant agréable, mais pour notre Dutronc tel qu’on le connait , et qu’on l’apprécie, celà fut insurmontable… mais il supporta « l’épreuve ».. :) en montant en voiture avec Françoise, il dit à sa femme : c’est dixit le chanteur : « c’etait qui le travelo à coté du président » ? voilà, comment une grande Dame qui fit Honneur à la France, peut être perçue… celà laisse pensif, sans mal, je pense, et sans doute, elle eût sourit, car elle était fort sympathique. Preuve le rôle social qu’elle garda longtemps avec Mme Chirac.
Leonor
6 janvier 2016 @ 15:20
Du Dutronc pur sucre ! ;-D
Ce Grand Jacques-là ne devait pas trop suivre les magazines avec photos, et il est exact que Madame ¨Pompidou avait un physique particulier.
antoine manos
5 janvier 2016 @ 07:29
Une grande premiere Dame ….. Une allure folle … Un look dingue … Je l’ai croisée à plusieurs reprises soit dans son quartier Quai de Bethune soit à Beaubourg dont une fois en 2008 ou je m’etais arreté devant un Soulages….. J’ai eu droit à une explication du tableau durant plus de 20 minutes … Un moment inoubliable …. Une tres Grande Dame !!!!!!!
Leonor
5 janvier 2016 @ 14:05
Voir le Musée Soulages à Rodez.
A Cajarc même, la Maison des Arts Georges Pompidou avait consacré une exposition à Pierre Soulages au début des années ’90.
Cet établissement continue sa croisade en faveur de l’art contemporain.
Marine2
5 janvier 2016 @ 08:51
Sait on ce qu’est devenu l’appartement du quai de Bethune (dernier étage et terrasse) dont les fenêtres sont toujours fermées depuis le décès de Claude Pompidou?
Gérard
5 janvier 2016 @ 11:48
Cet appartement de 180 m² n’était pas propriété des Pompidou et le loyer en été payé par l’État jusqu’à la mort de Mme Pompidou en l’état d’un décret de 1975 sur les veuves des présidents. Le fils du couple le professeur Alain Pompidou a hérité en revanche de la belle collection d’art contemporain du président et de son épouse dont il a vendu une partie pour payer les droits de succession. Il y avait également dans la succession La Maison blanche à Orvilliers qui a été conservée. Elle s’appelait la Yoyette quand les Pompidou l’avaient achetée en 1954 et c’était un ancien relais de poste.
Marine2
5 janvier 2016 @ 14:18
Merci de ces détails.
Babette de Chambrun
5 janvier 2016 @ 10:18
Claude Pompidou, ne grande dame bien au dessus de « la mère Chirac » qui puisait dans la caisse des parisiens comme dans la sienne propre et qui ne croyait ensuite reine de France…
Aramis
5 janvier 2016 @ 12:48
Pour vivre aux dépens d’autrui Mme Chirac n’a pas eu son pareil…. Jusqu’à maintenant, logée par les Hariri …incroyable à vrai dire…
JAusten
5 janvier 2016 @ 19:35
j’adorerai que mes amis me paient le loyer … pas demain la veille quand même
Antoine
5 janvier 2016 @ 10:56
Une bien belle adresse, où habitèrent aussi Hélèna Rubinstein, José-Maria Sert, Claude Mauriac et Louis de Funès. Dommage qu’il ait fallu démolir un bel hôtel construit par Le Vau (comme l’hôtel Lambert et maints autres dans l’île) pour édifier l’immeuble. Je recommande les visites-conférences de l’île St-Louis qui permettent de pénétrer dans maintes maisons prestigieuses qui, il faut le reconnaître, sont souvent dans un état lamentable côté cour.
Denis
5 janvier 2016 @ 11:16
Claude Pompidou est décédée en 2007 et non en 2011 …
Caroline
5 janvier 2016 @ 11:17
Claude Pompidou était une grande dame avec son chic parisien et sa passion de la culture. Elle n’avait pas le bonheur d’avoir des enfants, elle et son mari ont adopté un fils prénommé Alain.
Gustave de Montréal
5 janvier 2016 @ 13:54
de son nom de jeune fille, Claude Jacqueline Cahour.
Gérard
5 janvier 2016 @ 11:54
Alain Pompidou a raconté à cet égard : « Ma mère ne parvenait pas à avoir d’enfant, j’ai donc été adopté à quelques mois. À l’époque, c’était un sujet tabou. Mais je m’en doutais à cause d’un chauffeur de taxi qui, après m’avoir déposé quai de Béthune, m’avait dit : “ C’est ici que Mme Pompidou habite avec son fils adoptif. ” C’est parce que cette information circulait que je me suis décidé à aller voir ma tante, la sœur de maman, pour connaître la vérité. Elle m’a avoué que j’avais été adopté, mais mes parents ne m’en ont jamais parlé. Ce n’était pas l’usage, et j’ai respecté leur volonté. »
Gérard
5 janvier 2016 @ 11:57
Alain Pompidou a aussi précisé qu’il n’avait pas cherché à connaître ses origines car il avait l’amour de ses parents et risquait de ne pas avoir de réponse fiable pendant l’époque trouble de la guerre. « Ça ne s’est pas dit car c’était considéré comme une honte pour une femme de ne pas avoir d’enfant. »
Caroline
5 janvier 2016 @ 22:37
Gérard, je crois avoir lu que c’était une honte pour un homme de ne pas pouvoir donner un enfant!
Gérard
6 janvier 2016 @ 11:42
Si certainement. Je crois qu’Alain Pompidou évoquait une situation ancienne qui pouvait être celle parfois d’il y a 70 ans, mais aujourd’hui encore lorsque deux époux souhaitent avoir un enfant et n’y parviennent pas, ne peut-on pas dire que celui des deux qui rencontre des difficultés, car généralement aujourd’hui avec les examens médicaux et biologiques on peut savoir lequel rencontre ces difficultés, à moins que les difficultés ne soient réciproques, celui-là en tout cas vraisemblablement se sentira coupable au moins vis-à-vis de l’autre, voire vis-à-vis de ses propres parents, de sa famille. Peut-être se sentira-t-il humilié. Mais la société aujourd’hui comprend très bien qu’il peut exister des problèmes dont les époux sont pas responsables de toutes façons, et aussi que les époux peuvent faire le choix de ne pas avoir d’enfant. Il arrive aussi naturellement qu’aucune difficulté ne soit décelée et que pourtant aucun enfant ne survienne. Cependant parfois après de longues années un enfant vient.
Leonor
7 janvier 2016 @ 16:22
Oui, l’enfantement est un mystère.
Les générations d’après la libéralisation des moyens contraceptifs pensent souvent que, puisqu’on peut ne PAS avoir d’enfants, on PEUT aussi en avoir à volonté, voire « sur commande », le jour dit, à l’heure dite.
Or, ce n’est pas vrai. Hors toutes raisons » mécaniques », physiques, il est certainement des raisons psychologiques, ou d’autres encore (lesquelles ?) , qui permettent ou empêchent, d’avoir un enfant. Momentanément ou définitivement.
On connaît ces grossesses qui se déclenchent tardivement, une fois qu’elles ne sont plus attendues, après moult tentatives mécanistes pour forcer la nature, voire une adoption.
Deux cas, avec adoption, dans mon entourage très proche.
Comme si la tension de la volonté contredisait le bon gré de … de quoi ? de qui ? de l’ enfant ? on ne sait.
Un cas, plus ancien, après 17 ans de mariage. Surprise ! coucou me voilà !
Un autre, tout proche, avec 7 ans d’écart entre deux enfants, délai non voulu. Pourtant , les parents avaient déjà fait leurs preuves, ensemble, avec le premier ! Cet enfant-là s’appelait Désiré.
Je suis certaine que nombre d’entre nous ont de semblables exemples à fournir.
Gérard
8 janvier 2016 @ 20:05
Les blocages psychologiques existent évidemment et une pression trop forte n’est sûrement pas propice à la naissance de l’enfant.
france75
5 janvier 2016 @ 12:07
les Pompidou était locataire et non proprietaire du quai de bethune depuis le deces de claude Pompidou personne n habite l appartement j ai beaucoup aime ce couple
Marine2
5 janvier 2016 @ 14:16
Merci. Le mystère est en partie éclairci.
Cosmo
5 janvier 2016 @ 13:09
Lors d’une conversation privée avec elle, ma mère avait compris combien Claude Pompidou avait été blessée par les attaques subies de la part d’une certaine presse. Le général de Gaulle, quelque jours après le début de la campagne de presse, avait donné un repas en leur honneur.
Pierre-Yves
5 janvier 2016 @ 17:11
Lesdites attaques avaient été partiulièrement dégueulasses, si je puis oser ce terme. Il y avait donc de quoi en être blessé, mais il me semble me souvenir que De Gaulle n’avait pas été très prompt et empressé à témoigner son soutien Premier Ministre, du moins publiquement.
Cosmo
5 janvier 2016 @ 21:55
Cher Pierre-Yves,
Il est possible que ma mémoire me joue des tours quant à l’attitude du Général de Gaulle. Je vais vérifier.
Vous pouvez oser le terme.
Amicalement
Cosmo
Leonor
6 janvier 2016 @ 09:06
J’ai le même souvenir que Pierre-Yves .
Recherche rapide : taper » affaire Markovic » sur le moteur de recherche. Différents sites détaillent l’affaire, les dates, etc. Selon ces textes, De Gaulle , en effet, n’avait pas été un soutien pour les Pompidou pendant l’étalage des saletés et l’instruction.
Gérard
6 janvier 2016 @ 11:43
Les rapports entre De Gaulle et Pompidou n’ont pas été faciles toujours.
Gérard
6 janvier 2016 @ 11:44
Mais le général et son épouse avaient dîné quai de Béthune.
Marine2
6 janvier 2016 @ 22:13
Sur l’affaire et plus généralement les relations complexes entre de Gaulle et Georges Pompidou , on peut lire le témoignage d’Alain Pompidou
« Georges Pompidou « Lettres, notes et portraits, 1928/1974″ ( éditions Robert Laffont, 2012)
» On sait combien Georges Pompidou ressentit douloureusement ce montage odieux qui visait à l’ abattre à travers sa femme. Il est d’autant plus atteint qu’il sait que la machination est l’œuvre d’hommes sans scrupules mais non sans liens avec le pouvoir en place. En outre le soutien éclatant qu’il attend du Général de Gaulle ne vient pas…
» Mes parents en ressortent meurtris. Atteints dans leur honneur, leur confiance est ébranlée: celle qu’ils avaient mise dans le Général de Gaulle et ceux de son proche entourage qui avaient mené le même combat. Il constate en effet que de nombreux ministres n’ont rien fait pour les alerter ou les aider, certains mêmes ont alimenté la rumeur. Le fait que Couve de Murville lui-même n’ait rien manifesté est perçu comme une trahison personnelle. Quant à l’attitude du Général elle est profondément décevante d’autant que toute tentative d’obtenir une explication ne conduit à rien. Ni la rencontre en tête-à-tête, ni le dîner en petit comité avec Michel Debré et son épouse, ne permettent de rétablir cette confiance.
« .. Tandis que la campagne pour le référendum ( d’avril 1969) commence, l’affaire Markovic connaît de nouveaux et pénibles développements…Cette fois le Général de Gaulle réagit en invitant Georges et Claude Pompidou à dîner au début du mois de mars. La rencontre – la dernière entre le Général et Georges Pompidou- se déroule dans un climat maussade. L’ancien Premier ministre souligne qu’il n’a pas reçu le soutien escompté au moment où il a été l’objet d’attaques particulièrement odieuses… »
Cosmo
9 janvier 2016 @ 22:06
Merci pour ces précisions !
Cosmo
limaya
7 janvier 2016 @ 17:42
Osez , osez , Pierre-Yves c’est le terme exact dégueulasse et j’approuve
Marine2
5 janvier 2016 @ 14:14
J’ai eu moi-même l’occasion d’un tête-à-tête avec elle, en marge d’une cérémonie officielle en 1997. Une grande dame en effet, simple et charmante. Elle s’inquietait de sa tenue, – un tres élégant tailleur Chanel peut-être trop léger pour la saison- « J’ai pourtant téléphoné à Bernadette Chirac ce matin pour lui demander ce qu’elle allait mettre ! »
Comme je lui disais combien j’admirais « L’anthologie de la poésie française » publié par son mari ( les pages d’introduction sont magnifiques), elle m’approuva et me révéla que l’ouvrage était destiné à l’origine à être un manuel scolaire. Petit point d histoire mais qui a son importance pour les amoureux de la littérature.
Leonor
5 janvier 2016 @ 23:16
Georges Pompidou était agrégé de lettres. Reçu premier à l’agrégation.
Fils d’enseignants, petit-fils de paysans.
Gérard
6 janvier 2016 @ 11:47
C’était un homme remarquable qui a beaucoup influencé ses élèves notamment au lycée Saint-Charles à Marseille.
Marine2
6 janvier 2016 @ 21:18
Dans le Who s who des années 70, il déclinait ses » simples » titres
» Agrégé de l’Université, Premier Ministre ».. Au milieu des vanités habituelles.
Ami des Bataves
12 janvier 2016 @ 14:48
J’ai ce livre depuis plusieurs décennies.
Un petit Belge
5 janvier 2016 @ 15:30
Au cours de leur règne, le roi Baudouin et la reine Baudouin se sont bien entendus avec les couples de Gaulle, Pompidou et Mitterrand. Par contre, le courant n’est jamais passé entre le roi Baudouin et Valéry Giscard d’Estaing qu’il trouvait trop snob.
Cosmo
5 janvier 2016 @ 21:57
Un petit Belge,
Le couple Giscard d’Estaing est d’un snobisme débridé, aussi débridé que leur noblesse est fausse et leur nom d’emprunt.
Le roi Baudouin savait juger les hommes.
Cosmo
Leonor
6 janvier 2016 @ 09:13
Au sujet du snobisme des Giscard , une anecdote vraie :
Lors de sa présidence, Giscard avait tenu à avoir son propre drapeau à ses armes (?!) , et à le faire monter sur l’Elysée. Comme la Reine d’Angleterre le sien, quand elle réside à Buckingham .
L’Alsace entière s’est immédiatement esclaffée :
» De Chisscar hétt e Fàhne ! « .
Traduction littérale : « Giscard a un drapeau ».
En alsacien, l’expression » avoir un drapeau » signifie » avoir une araignée au plafond » .
Cosmo
6 janvier 2016 @ 11:47
Et pourtant, chère Leonor, tous ceux qui ont approché le président Giscard d’Estaing – un ami de mes parents l’a même eu comme stagiaire – ont remarqué son intelligence, bien au-dessus du commun. Il n’en reste pas moins que le snobisme est sa faiblesse. Incompréhensible quand on a occupé sa position, quand on a leur fortune commune, quand on jouit de tant de relations. Aller jusqu’à racheter le château d’Estaing et en parler comme si c’était celui de sa famille, alors que tout le monde connait l’histoire de son nom. Incompréhensible ! En ce qui la concerne, pas de surprise, elle est bête.
Leonor
7 janvier 2016 @ 18:45
Bonjour Cosmo,
J’en suis tombée de ma chaise, de rire ( c’était un tabouret de piano quand même un peu instable) ! Vous n’y allez pas par quatre chemins concernant la ci-devant citoyenne Giscard . De votre part, d’habitude si mesuré, ça vaut son pesant de cacahuètes, et de sincérité ! Et cela correspond d’ailleurs à ce qu’on a déjà pu en lire dans divers témoignages.
Oui, on sait bien que Giscard était brillant, une tête. Une magnifique mécanique intellectuelle. Ce qui n’empêche pas une véritable bêtise occasionnelle dans le domaine de l’humain. Je partage votre étonnement .
Remarquez, il n’est pas le seul dans son cas – ce qui ne l’excuse pas . Je pense à un certain Galouzeau.
Vanitas vanitatum.
Anne-Cécile
9 janvier 2016 @ 15:44
Je confirme Madame VGE est bête, la descendance est aussi réjouissante.
Ami des Bataves
12 janvier 2016 @ 14:51
C’est vrai qu’il est aussi intelligent que snob. Beaucoup de gens brillants ont un côté ridicule. Françoise Giroud dans » la Comédie du Pouvoir », je crois, dit que le rêve de Giscard était que ses filles deviennent duchesses. Mais elles avaient d’autres idées.
Gérard
6 janvier 2016 @ 12:10
Le comte de Paris avait également évoqué ces dîners intimes de l’Élysée où le maître d’hôtel venait annoncer que Monsieur le président était servi et où celui-ci était servi le premier même en présence de dames, fussent-elles princesses ou duchesses.
Le drapeau que vous évoquez c’est une version plus développée du fanion de voiture que les présidents arboraient alors avec leur marque sur le blanc. Et ce fut pour Valéry Giscard d’Estaing le faisceau de licteur entouré d’un rameau d’olivier et d’un de chêne le tout d’or. Pour les armoiries de chevalier du Séraphin de Suède il fit reprendre le même emblème mais avec deux rameaux de laurier d’or et avec le faisceau tourné vers la dextre et sur un champ d’azur. Ce qui finalement est mieux que de prendre les armoiries des d’Estaing avec notamment les trois fleurs de lys d’or sur azur, ce que fait sa famille sans droit.
Gérard
6 janvier 2016 @ 20:42
On raconte que le président Giscard d’Estaing avait dit un jour au roi Juan Carlos : « Nous pourrions nous tutoyer » ce à quoi le roi avait répondu : « Mais je vous en prie Monsieur le président ».
l'Alsacienne
7 janvier 2016 @ 18:42
Merci Leonor pour la traduction du dialecte alsacien.
Stella
5 janvier 2016 @ 22:02
…Et l’on peut le comprendre…
Leonor
5 janvier 2016 @ 23:14
Le roi et la reine de Belgique étaient, eux, de vrais nobles, dans tous les sens du terme.
Il n’y a cependant pas de honte à être de la roture.
Par contre, il y en a à être dans l’imposture.
Danielle
5 janvier 2016 @ 20:38
Un membre de ma famille la croisait souvent dans l’Ile st Louis, il parait que Mme Pompidou était très très simple.
claudie
5 janvier 2016 @ 22:01
Pour moi celle qui avait le plus de classe de toutes les femmes de président c’est <madame Giscard d'Estaing. Je revois encore une photo d'elle en robe noire faisant la révérence à la reine d'Angleterre. Une classe folle
Leonor
6 janvier 2016 @ 09:15
Elle devait posséder à fond les codes de sa classe sociale.
Pour le reste ….
Cosmo
6 janvier 2016 @ 11:50
Claudie,
Madame Giscard d’Estaing n’a aucune classe. Elle a une certaine allure, est belle femme, a les moyens de s’habiller et comme le dit justement Leonor, elle connait les codes de son milieu.
Pour le reste, c’est une mégère vindicative.
Cosmo
Antoine
6 janvier 2016 @ 18:27
» Bête et mégère vindicative »… Un petit compte personnel à régler, Cosmo ..?
Cosmo
6 janvier 2016 @ 23:39
Non, Antoine ! Mais les quelques informations d’ordre privé que j’ai sur Madame Giscard d’Estaing n’en font pas un personnage sympathique, loin de là. Mégère est peut-être un peu fort, vindicative est la vérité. Avoir une haute conscience de son rang et le faire savoir, n’est-ce pas de la bêtise ?
En résumé, il n’est pas possible de comparer Madame Pompidou et Madame Giscard d’Estaing.
Bien cordialement
Cosmo
Gérard
6 janvier 2016 @ 12:11
Oui ce fut une photo splendide avec une vraie révérence de cour.
Cosmo
6 janvier 2016 @ 23:43
Cher Gérard,
Selon moi, la femme du Président de la République française n’a pas de révérence de cour à faire, même à la reine d’Angleterre. La révérence de Madame Sarkozy fut parfaite, car juste.
Amicalement
Cosmo
Leonor
7 janvier 2016 @ 18:48
Carla Bruni-Sarkozy a été parfaite , à l’Elysée. Rien à redire.
Sa vie antécédente ne regarde qu’elle.
Marine2
7 janvier 2016 @ 20:27
J’approuve
Gérard
8 janvier 2016 @ 20:09
Cher Cosmo elle n’était pas encore la femme du président mais d’un ministre.
Cosmo
9 janvier 2016 @ 22:03
Je ne suis pas sûr, cher Gérard, que cela fasse une grande différence. Mais femme de ministre ou femme de président, le personnage reste le même.
Amicalement
Cosmo
bianca
9 janvier 2016 @ 16:29
Absolument de votre avis claudie, elle l’est encore malgré les années et le restera, la classe ne disparâit pas avec l’âge…!
Sylvie-Laure
6 janvier 2016 @ 05:40
On peut avoir de la classe, oui bien sûr. Mais le charisme, c’est autre chose. Et si quelques Dames, comme Diana en faisait partie, avec Farah, et Grace, Madame Georges Pompidou leur tenait compagnie, avec brio.
Baya
6 janvier 2016 @ 11:45
Pour compléter tous ces témoignages, je confirme que les Pompidou étaient et sont Les Pompidou sont restés toujours des gens très simples. La soeur de ma grand-mère a travaillé pour eux comme employée de maison, lorsque le président Pompidou était professeur au lycée Saint Charles, à Marseille. Quelques 40 années plus tard, il se trouve que ma grand tante avait ses habitudes de vacances dans le lot comme le Président Pompidou. Ce dernier quand il l’apercevait , faisait arrêter sa voiture et la ramenait conduite par le chauffeur, au côté du président, et ils faisaient la causette tout simplement. Des gens d’une rare simplicité
Leonor
7 janvier 2016 @ 18:49
Voilà un récit qui parle de la vraie noblesse, celle du coeur.
beji
6 janvier 2016 @ 19:04
je n’imaginais pas Anémone mégère vindicative,je la croyais plutôt timide.Lui alors avec
sa lubie d’aller dîner chez des gens,bon Hollande est bien allé boire le café chez Lucette.
Leonor
7 janvier 2016 @ 18:30
Anémone ! Beiji ! Voyons ….. Anémone, c’est d’un commun… ! :-)
Anne-Aymone. Si, si , c’est vrai.
Et leurs filles, c’est Valéry-Anne ( prononcez « valériane ») , et Jacinthe.
Qu’en termes fleuris ces choses-là sont dites.
Ghislaine
6 janvier 2016 @ 20:43
Mais il faut reconnaître que sous le « règne » de V.G.E. nous n’étions pas malheureux
l’inflation galopait mais les emplois étaient nombreux .
Nous avions droit aux voeux de Madame , les éboueurs petit-déjeunaient à l’Elysée , le regroupement familial fonctionnait à plein régime .
Les boutons d’uniformes étincelaient et Madame y veillait , la marseillaise ralentissait le mouvement , les laitiers étaient mis à l’honneur .
Nous avions des moments épiques à la télévision.
Les fiancés d’Auvergne prenait le pas , accordéon de notre Président oblige .
Il y avait un petit air canaille qui flottait sur Paname
j’aimais bien
Cosmo
7 janvier 2016 @ 17:28
Ce fut la fin des Trente Glorieuses…et le Président Giscard d’Estaing n’était pas le Deus ex Machina de cette période de prospérité. On lui doit toutefois quelques innovations comme le regroupement familial et les contrôles fiscaux, une petite resucée d’emprunt, des promenades présidentielles au petit matin…des voeux au coin du feu…
Bonne Journée
Cosmo
Gérard
8 janvier 2016 @ 20:16
Oui c’était le début de la fin et la grande intelligence de VGE ne nous a pas trop profité…
Antoine
7 janvier 2016 @ 17:52
Merci, Ghislaine, pour ce commentaire charmant et juste.
bianca
9 janvier 2016 @ 16:32
…Moi aussi Ghislaine, nostalgie…Aujourd’hui rien n’est comparable, la médiocrité a pris le pas…!