C’est dans cet immeubel situé avenue Hoche (juste à côté de l’hôtel Royal Monceau) à proximité immédiate du rond-point de l’Etoile à Paris que vécut le prince Jaime/Jacques de Bourbon, duc d’Anjou, grand-père paternel du prince Louis de Bourbon, actuel duc d’Anjou.
chevau léger
9 janvier 2015 @ 06:15
Il y a erreur sur la personne.S’il s’agit bien de Jaime,duc d’Anjou,ce n’est pas son lointain neveu fils d’Alphonse XIII,mais le prétendant carliste fils de Carlos VII,le Charles XI des légitimistes français,et de la princesse Marguerite de Parme,nièce du comte de Chambord.
Il mourut célibataire en 1931 et son successeur dynastique fut son vieil oncle Alphonse-Charles dernier des princes de la ligne dite carliste.A noter que Jaime,dit aussi le roi Jacques ,s’était réconcilié avec Alphonse XIII alors en exil,mettant ainsi fin
à une brouille dynastique qui avait ensanglanté l’Espagne au cours du XIXe siècle.
Sa mort survint subitement peu après les accords entre les deux cousins.
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Pauline
9 janvier 2015 @ 07:48
En quoi cette information est intéressante, si ce n’est pour les proches ?
Philippe gain d'enquin
9 janvier 2015 @ 08:14
Remarque frappée au coin du bon sens…
agnes
9 janvier 2015 @ 08:32
une demeure princiere a sa place ici, c’est plus intéressant que votre commentaire.
Lady Chatturlante
9 janvier 2015 @ 09:27
Proches rime avec Hoche, et je trouve cette avenue moche. Même pas une belle robe de mariée à l’horizon.
Gérard
9 janvier 2015 @ 16:49
Vous préférez l’avenue Foch sans doute.
Lady Chatturlante
11 janvier 2015 @ 09:33
Tout à fait, darling.
Dame Tartine
9 janvier 2015 @ 10:04
je n’osais pas le dire…
Caroline
9 janvier 2015 @ 11:40
Pauline,tout à fait!
candy
9 janvier 2015 @ 18:58
Pauline, vous avez totalement raison
Aramis
9 janvier 2015 @ 08:17
J’ai hâte de découvrir aussi l’épicerie où il allait faire (ou faire faire) ses courses et le garage où il rangeait sa voiture, car rien de ce qui touche au roi de France ne peut m’être indifférent. Combien de pièces dans l’appartement ? Quel étage ? Quelle exposition ? Un classement comme monument historique est-il déjà fait ou envisagé ? Une plaque commémorative est-elle apposée sur l’immeuble ? Si non, lançons une souscription à cet effet.
Charles
9 janvier 2015 @ 14:42
Et la classe énergétique de l’appartement en question?
flabemont8
10 janvier 2015 @ 11:57
Comment est la salle de bains ?
Caroline
10 janvier 2015 @ 22:57
Flabemont,je crois qu’on a transformé une chambre en salle de bain avec de vilains tuyaux apparents à cette époque !
flabemont8
11 janvier 2015 @ 21:20
:-)))
Francine du Canada
10 janvier 2015 @ 02:29
;-)))
Laurent
9 janvier 2015 @ 09:49
Oui on se le demande
louismarie
9 janvier 2015 @ 10:25
ça c ‘est de l’info! on aurait aimé voir les parties communes, les caves, le local à poubelle………………pour pouvoir nous recueillir devant ce qui doit être pour les français , qui aujourd hui sont dans la nuit, un phare, une lumière, une promesse de bonheur
Kalistéa
9 janvier 2015 @ 11:04
Je suis bien de votre avis Pauline!
Gérard
9 janvier 2015 @ 18:46
Don Jaime mourut ici, au 43, d’une angine de poitrine, le 2 octobre 1931, quelques jours après s’être réconcilié avec Alphonse XIII auquel il avait remis le Saint-Esprit le 25 septembre dans ce même lieu. Deux jours après il rendit cette visite au roi et à la reine à l’hôtel Savoy d’Avon, un immeuble de bureaux et d’appartements aujourd’hui.
On nota sur son acte de décès « Jaime Charles Alphonse Philippe de Bourbon, Duc d’Anjou et de Madrid », et c’était un raccourci saisissant puisqu’il se nommait Jaime Pío Juan Carlos Bienvenido Sansón Pelayo Hermenegildo Recaredo Álvaro Fernando Gonzalo Alfonso María de los Dolores Enrique Luis Roberto Francisco Ramiro José Joaquín Isidro Leandro Miguel Gabriel Rafael Pedro Benito Felipe de Borbón y Borbón-Parma. Ses obsèques seront célébrées à Saint-Philippe-du- Roule en présence d’Alphonse XIII et la maison Bormiol s’occupa de ces funérailles ; il fut inhumé plus tard dans la chapelle de la Villa dei Borbone, la Tenuta Reale, au sud de Viareggio où pour l’éternité il est S.A.R. Jaime di Borbone duca di Madrid (http://www.royaltyguide.nl/images-countries/italy/viareggio/1870%20Jaime.JPG, et https://www.facebook.com/media/set/?set=a.669986933011916.1073741825.166331846710763&type=3).
Il était demeuré célibataire et Zita de Bourbon-Parme ne lui prêta sa main, qu’il convoita en vain, que pour qu’il la conduisît à l’autel où furent célébrées ses noces avec l’archiduc Charles.
Thibaut le Chartrain
10 janvier 2015 @ 09:08
Merci Gérard pour ces intéressantes précisions.
Philippe gain d'enquin
10 janvier 2015 @ 19:38
Cher Gérard, vous lire m’a réjoui ; j’ai enfin un point commun avec les tenants de la « Légitimité », de « La Tradition » : la Maison Borniol qui mena en terre (naturellement consacrée) plusieurs des miens… Merci de l’info. Cordialement à vous, Philippe.
Gérard
11 janvier 2015 @ 09:14
Et le comte et la comtesse de Paris.
Merci à vous et à Thibaut.
Danielle
9 janvier 2015 @ 13:25
Cette avenue compte de très beaux bureaux installés dans des hôtels particuliers.
Laurent F
9 janvier 2015 @ 13:26
Eh bien vous avez été bien inspirée de présenter cet article !! Que de critiques qui ne servent à rien, autant ne rien écrire.
Aramis
9 janvier 2015 @ 14:23
Il ne craignait pas d’habiter dans une avenue portant le nom d’un général révolutionnaire . De même son petit fils n’a pas craint de porter les trois couleurs nationales sur sa vigoureuse poitrine. L’étanchéité entre la noble lignée de ces rois de France et les symboles de la grande Révolution française n’existe plus !. Henri V s’en retourne dans sa tombe, son épouse plus encore…et la contre révolution ne sait plus à quel saint se vouer….
Gérard
10 janvier 2015 @ 10:17
Lui n’a pas eu de petit-fils cher Aramis.
Aramis
10 janvier 2015 @ 13:07
D’accord Gérard. ! J’avais pas tout compris… ! Le légitimisme est plus compliquè quel ‘orléanisme …!
Gérard
11 janvier 2015 @ 09:15
Oui il est fait d’allers et de retours.
aubert
9 janvier 2015 @ 14:35
Pauline et ceux qui lui répondent ont d’autant plus raison qu’il ne s’agit pas du prince cité dans l’annonce. Ce qui n’est pas une référence pour la rédaction qui par ailleurs n’est toujours pas capable de rendre lisible la 1° page des commentaires .
Lorsqu’Agnès qualifie cette demeure de princière il faut lui rappeler qu’une demeure ne prend pas automatiquement la qualité de ceux qui l’habitent.
JAusten
9 janvier 2015 @ 16:12
OH comme vous êtes !!!! c’est un article qui pourrait être dédié à Jul par exemple.
Anna
9 janvier 2015 @ 16:14
Info d’importance
Cosmo
9 janvier 2015 @ 18:03
C’était le pied-à-terre du prince qui avait pour la capitale les yeux de Rodrigue.
Le prince, « duc d’Anjou et de Madrid », prétendait à la fois au trône de France et au trône d’Espagne. Fantaisie dynastique s’il en fût jamais car s’il est un principe intangible et reconnu de tous, c’est bien l’impossibilité d’être roi des deux royaumes.
L’Etat français ne prenait pas ses prétentions au sérieux car s’il l’avait cru dynaste, et prétendant au trône, il ne l’aurait pas laissé longtemps jouir du bon air de France. Il aurait été frappé par la loi d’exil qui dans le même temps tenait le comte de Paris et le prince Napoléon hors des frontières.
Héritier de la comtesse de Chambord, il dilapida la majorité des collections héritées du comte de Chambord. Des wagons entiers partirent de Froshdorf et n’arrivèrent jamais nulle part. Joueur le duc de Madrid avait d’ailleurs déjà vendu deux châteaux pour payer ses dettes.
Les héritiers de sa soeur, la princesse Massimo, les Wurmbrand-Stuppach, qui vivent dans un pavillon du parc, le lui reprochent encore. La princesse avait recueilli une coquille presque vide.
Le duc de Madrid mourut dans ce pied-à-terre bien différend du somptueux héritage de l’Oncle Chambord, un peu comme la Belle Otero qui mourut dans un pauvre studio à Nice. Ainsi finit la Belle Epoque.
Gérard
11 janvier 2015 @ 09:16
Très intéressant Cher Cosmo.
COLETTE C.
10 janvier 2015 @ 14:56
Certains commentaires sont vraiment déplacés.