Un sondage réalisé auprès d’un échantillon de 1.000 personnes par l’Institut Sigma Dos montre que 62% des Espagnols souhaitent une abdication du roi Juan Carlos, soit une hausse de 17 points en quelques mois. La monarchie est quant à elle soutenue par 49% des personnes interrogées. (merci à Anne P.)
YVELISE
6 janvier 2014 @ 07:36
Je ne pense pas que son abdication changerait quoique ce soit au Royaume d’Espagne.
Surtout, que sa belle-fille fait souvent la une de la presse pour son passé décrié par son cousin plus ses opérations de chirurgie esthétique, cela risque plutôt de s’aggraver pour la Monarchie.
Dans un tel contexte, on risque de voir l’armée s’emparer du pouvoir.
dradomir
7 janvier 2014 @ 10:10
« l’armée s’emparer du pouvoir »… j’aurai partagé cet avis il y a encore 40 ans… Aujourd’hui le contexte n’est plus le même au niveau politique, international, sociétal et économique…
D E B
6 janvier 2014 @ 08:17
Ce n’est pas le bon sondage.
Le vrai sondage devrait être » Voulez-vous toujours une monarchie? ».
Je lis que les Espagnols sont partagés sur ce sujet mais bien sûr, vu de loin, nous ne pouvons pas savoir si les héritiers sont appréciés .
Wait and see.
monica
26 janvier 2014 @ 18:23
DEB mais si on lit toute la presse espagnole(comme en France) ils veulent de leur prince mais ils s’inquiètent de l’influence néfaste de Letizia comme reine.
Claudia
6 janvier 2014 @ 08:52
Parce que ce sont les sondages qui font la loi ? Le roi abdiquera si lui et lui seul le décide.
Jean Pierre
6 janvier 2014 @ 14:23
Depuis Carlos IV, l’Espagne a l’habitude de chasser ses rois à coup de balai : seul Alfonso XII y échappa. Il faut dire que mort si jeune il n’eut pas le temps de déplaire.
Les rois ou les reines en Espagne n’ont vraiment pas besoin d’abdiquer pour quitter le trône. Même Alfonso XIII prit la fuite en bateau en oubliant d’abdiquer.
jul
6 janvier 2014 @ 14:31
Bravo ! Tout à fait d’accord.
Lutz
6 janvier 2014 @ 21:49
Tres d’accord! Merci Claudia
Louis
6 janvier 2014 @ 22:14
Entièrement d’accord avec vous Claudia ! Certains oublient ce que l’Espagne doit au Roy !
Kalistéa
7 janvier 2014 @ 00:53
A mon avis le roi n’abdiquera pas . Pourquoi le ferait-il? Parce qu’il a chassé l’éléphant ou parce qu’il s’est cassé la hanche ?
C’est d’un ridicule peu commun!
Mais il n’est pas SEUL à décider Claudia.Si la rue n’a rien à dire ,par contre ,les Cortès ,si!
Philibert
7 janvier 2014 @ 16:16
Quand le roi d’Espagne abdique, ce ne sera pas à cause de sa chasse à l’éléphant, mais parce qu’il a eu des tas de maîtresses, parce qu’il a un gendre (et peut-être aussi une fille) indélicat, parce qu’il a déjà 76 ans, parce que Beatrix et Albert II ont abdiqué avant lui et surtout parce qu’il multiplie les problèmes de santé depuis son fameux safari au Botswana.
Dans le fond, qu’a-t-il à gagner à continuer à s’accrocher au trône ?
monica
26 janvier 2014 @ 18:24
Claudia vous avez raison et j’espère qu’il pourra le faire le plus tard possible.
Zeugma
6 janvier 2014 @ 09:23
La monarchie espagnole survivra-t-elle au roi Juan Carlos ?
JAY
6 janvier 2014 @ 10:01
Comme beaucoup d’Espagnol je pense que le Roi devrait profiter que la Monarchie soit encore assez populaire et que son fils et sa belle fille toujours appréciés pour passer la main.
Les frasques du souverain, sa santé chancelante et la crise en Espagne sonnent la fin de son règne… il lui reste encore une porte de sortie honorable …. mais il va falloir aller vite …
Kalistéa
7 janvier 2014 @ 00:56
L’abdication d’un roi d’Espagne n’est pas une solution honorable Jay.Ce n’est pas du tout comme les petites monarchies du nord où les monarques prennent leur retraites.
Marie de Cessy
7 janvier 2014 @ 11:18
N’empêche Kalistéa que le roi Juan Carlos a 75 ans et qu’il est donc en âge de prendre sa retraite lui aussi fusse t’il un monarque d’une monarchie du sud de l’Europe.
Il n’y pas de honte à abdiquer, de dire « je n’en peux plus, je suis fatigué », place aux jeunes ce que Albert II de Belgique et Béatrix des Pays Bas ont eu l’intelligence de faire.
Juan Carlos est devenu roi à 37 ans, son fils Felipe aura 46 ans le 30 janvier.
Il va attendre encore combien de temps pour monter sur le trône ?
Comme le prince Charles qui a 65 ans est devenu le plus vieux prince héritier en exercice ?franchement, ça devient ridicule.
Personnellement je plaide pour du sang neuf car là en Espagne c’est tout le pays qui est chancelant du sommet de l’état à la base.
Bonne journée.
Cordialement
Marie
Milena K
7 janvier 2014 @ 14:14
+ 1!
monica
26 janvier 2014 @ 18:29
Mde Cessy, Juan Carlos a eut 76a le 5/1/14.
Philippe
9 janvier 2014 @ 17:30
Vous avez tort de parler de petites
monarchies du nord.
Ce n’est pas parce Juan-Carlos est un Bourbon (d’ailleurs, en est-il vraiment un ?
… vous savez bien que des doutes sérieux existent !), et qu’il descendrait donc en ligne directe de Louis XIV, qu’il doit aujourd’hui être considéré comme supérieur aux princes des Maisons d’Orange-Nassau, de Saxe-Cobourg-Gotha, ou de Nassau.
Juliana et Beatrix des Pays-Bas, Baudouin et Albert de Belgique, Jean de Luxembourg,
n’ont pas de leçon de majesté royale à recevoir de lui, que je sache.
Et surtout, leurs sujets bataves, belges et luxembourgeois n’ont pas de leçons à recevoir quant à la manière de faire respecter
chez eux le jeu démocratique.
Ce n’est pas dans leurs monarchies que l’on
a vu une reine consort faire des remarques déplacées sur telle ou telle évolution sociétale…
Jean-François GAILLARD
6 janvier 2014 @ 10:31
Je suis d’avis que le Souverain Espagnol devrait laisser sa place à son fils S.A.R. le Prince Felipe il fera un excellent Monarque
COLETTE C.
6 janvier 2014 @ 10:41
En faveur du prince Felipe, quand même ?
Kalistéa
6 janvier 2014 @ 11:05
Peut-être que 62/100 des espagnols interrogés, sont des gens complêtement jobards?
PhilParis
6 janvier 2014 @ 11:29
Stop au Jean-Charles bashing !
Shellsea
6 janvier 2014 @ 11:37
Je ne sais pas si cette photo est (très) récente, mais si elle l’est le roi a fameusement repris du poil de la bete (physiquement). Quand à son abdication, j’ai des doutes quant à ces sondages (remunerés par qui?) . Le roi a toujours été pour son peuple l’image de l’homme fort et droit, loyal envers son peuple et ses pecadilles sont regardées avec une certaine indulgence car elles se limitent à des histoires féminines — ce que tout male espagnol qui se respecte peut comprendre. Des plus, c’est un battant. Les détournements financiers de son gendre, ça, c’est autre chose et Inaki restera probablement en exil, mais je ne vois pas le roi abdiquer à cause d’un petit escroc arrogant. Quant à Felipe et Laetizia, je n’ai pas l’impression qu’ils sont très pressés de succéder.
Madi
6 janvier 2014 @ 14:17
qu’il ait repris « du poil de la bête », çà..c’est certain…
Anne-Cécile
6 janvier 2014 @ 22:18
Le couple héritier passait ecore l’an dernier pour peu pressé d’hériter tant que leurs filles sont encore à l’âge tendre.
Cette année, mode du Letizia bashing (certains ne suportant pas que la « roturière » n’ait pas encore si lourdement fauté que ses beaux-parents et surtout l’impérissable couple Palma) oblige, l’héritière pousserait son chéri en ambition et son beau-père fait attention à sa soupe de peur que sa bru l’ait empoissonée et se retourne dans les escaliers pour vérifier qu’elle ne le pousse pas! pour ceindre la couronne, établir une république et couper les vivres aux Bourbon!
Kalistéa
7 janvier 2014 @ 12:47
Schellsea, je trouve votre paragraphe très pertinent.Le couple princier non plus n’a aucun intérêt à reprendre le flambeau en temps de crise.Quant à imaginer que les ibériques voudraient l’abdication de leur souverain à cause de sa prédilection pour des aventures amoureuses de peu d’importance, c’est tout simplement hilarant!
Bonne journée. K.
monica
26 janvier 2014 @ 18:33
Shellsea, je suis d’accord avec vous sur tout sauf pour la dernière phrase.
Pierre-Yves
6 janvier 2014 @ 12:01
Je suis bien placé pour savoir que ce qui sort des sondages n’est pas toujours la pleine et entière vérité, ou plutôt n’est souvent que la vérité d’un instant.
Que se répande une réaction d’agacement, de lassitude, de ras-le-bol et vous la retrouverez dans le sondage du moment, sachant que la réponse donnée n’est pas toujours celle que l’on ferait si on prenait le temps de réfléchir posément au sujet.
Il m’est déjà arrivé de penser, et d’écrire, que Juan Carlos, en effet, serait bien inspiré de laisser la place à son fils. La dernière partie de son règne me semblait pénible, lui-même était fatigué, usé par les ennuis de santé et la dégradation de son image, bref, le moment était venu de se retirer.
Mais en même temps, je comprends qu’il ne veuille pas partir dans cette période délicate. Il vaut toujours mieux sortir la tête haute, en laissant une situation assainie et pacifiée, plutôt que poussé par la pression des évènements.
Le tout est de savoir s’il aura, avec les forces et l’autorité qu’il lui reste, la capacité de restaurer la confiance des gens en l’institution royale.
Ca n’est pas gagné.
monica
26 janvier 2014 @ 18:39
P.Yves, vous avez trés bien exposé le problème du roi.
Caroline
6 janvier 2014 @ 12:56
Anne P., bien merci pour votre article tiré du Figaro!
Malgré sa mauvaise santé et son ‘annus horribilis’,Juan Carlos d’Espagne n’est cependant pas près d’abdiquer pour ses raisons personnelles!
Tonton Soupic
6 janvier 2014 @ 14:54
Vous m’inquiétez, Caroline ! Je croyais que S.M. le roi Juan Carlos avait seulement des problèmes de hanche.
Kamila
7 janvier 2014 @ 03:30
Ne vous inquiétez pas Aubert, il y a des pommades très efficaces pour ce genre de problème!
aubert
7 janvier 2014 @ 17:40
Je hante, j’obsède… quand on ne sait plus qui citer on se sert de mon nom !! et après que ne dit-on de moi !
Vite Kamila, le nom de ces pommades, mes chevilles enflent.
JAusten
6 janvier 2014 @ 19:29
le journal Les Echos (!!!) d’aujourd’hui présentaient ceci sous le titre » Le roi pressé d’abdiquer » : » 62% des Espagnols souhaitent que le roi Juan Carlos abdique et à peine 1 sur 2 soutient désormais la monarchie, selon un sondage publié par le journal de centre droit « El Mundo », le jour du 76 ème anniversaire du souverain. Mais ils sont 66% à soutenir le prince héritier Felipe »
Nemausus
6 janvier 2014 @ 19:48
Si la monarchie est abolie en Espagne, sous les coups de butoirs de certains arrivistes indépendantistes (comme en Belgique), c’est la fin de l’Espagne et son démembrement qui se profilera…d’autant plus que la traitre commission européenne a donné un avis favorable de principe à une indépendance de la Catalogne (cette scandaleuse prise de position n’a été soulevée par aucun hommes politiques, preuve de leur aveuglement)…et on devine que si cela arrive c’est l’Espagne entière qui explose suivi de près par la Belgique puis pourquoi pas les autres pays européens à commencer par la France avec ses indépendantistes bretons, basques, savoyards, corses, lorrains, alsaciens etc puis l’Italie et ainsi de suite…. comme cela cette ignoble commission européenne, qui a enfin jeté le masque en montrant qu’elle était pour la destruction des grands Etats Nations, aura les coudées franches complètement car elle n’aura plus en face que des petits états bien trop faibles pour s’opposer à elle et aux lobbies industrio-financiers qui la gouvernent !
c’est la mort des Nations et des grands Etats pour laisser place à des trusts financiers à la tête d’une Europe déjà bien corrompue !
hélas nos hommes politiques ne voient pas plus loin que ….la prochaine élection et les bulletins de vote à récolter à tout prix, sans se rendre compte qu’ils tendent eux même le coup à la hache du bourreau européen qui agit pour les grandes multinationales ….
Ce n’est pas cette Europe qui a été construite par les pères fondateurs ni voulue par les peuples….
annjav
7 janvier 2014 @ 06:57
Excellente analyse. Actuellement, en Espagne et en Belgique la monarchie est probablement le dernier rempart avant le chaos.
D E B
7 janvier 2014 @ 09:18
D’accord avec vous. L’Europe est en déliquescence et les groupes de pression sont trop puissants.
ARAMIS
7 janvier 2014 @ 08:25
Il y a de certaines gens qui aiment à se faire peur en usant de grands mots.
Il y en a aussi qui ne cessent d en appeler a l europe des peres fondateurs, mais qui a l epoque des peres fondateurs n auraient pas manqué d etre de ceux qui se sont opposés a leur projet.
HRC
7 janvier 2014 @ 12:09
d’accord avec vous, Nemausus.
Kalistéa
7 janvier 2014 @ 12:52
« il y a du vrai dans ce que vous dites » cher Nemausus. Je serais assez d’accord avec vous sous certains aspects et je me contrefiche de ce que vont en penser certains intervenants.
BAV K.
Livia
7 janvier 2014 @ 20:11
Némausus votre analyse est extrêmement réaliste même si elle est refusée par beaucoup qui ne voient pas qu’un affaiblissement des nations par leur éclatement épuisera à terme leur culture et leur originalité et ceux à l’instigation de quelques lobbies qui ne cherchent pour leur profit qu’un nivellement par le bas de tous les pays.
L’acceptation par la commission européenne d’examiner avec bienveillance le désir d’indépendance de la Catalogne est très inquiétant et pas seulement pour l’Espagne…mais j’y vois un avantage: elle se dévoile!Et il sera difficile à certains de dire « je ne savais pas » ou « je ne pensais pas que »…ce qui ne manque pas, n’est ce pas, de nous rappeler de fâcheux moments historiques…
Livia
7 janvier 2014 @ 22:17
et ce
inquiétante
désolée…
Philibert
7 janvier 2014 @ 16:42
Nemausus, vous écrivez : « la commission européenne, qui a enfin jeté le masque en montrant qu’elle était pour la destruction des grands Etats Nations, aura les coudées franches complètement car elle n’aura plus en face que des petits états bien trop faibles pour s’opposer à elle ».
Sur ce but ultime de la commission, je vous rejoins. Mais il ne faut pas surestimer les volontés d’indépendance en Europe. Elle sont réelles en Ecosse, en Flandre, en Catalogne, dans les Antilles françaises et peut-être au pays basque, mais elles sont faibles en Galice, dans le pays de Galles, en Bavière, en Corse et en Italie du nord. Et surtout elles sont quasi nulles partout ailleurs, surtout en France continentale.
L’Europe des 28 ne deviendra jamais une Europe des 60 ou des 80 !
aubert
7 janvier 2014 @ 17:59
Espérons que le commentaire de Némausus, qui ne cite pas le Royame-Uni, n’est pas prémonitoire bien que certains propos puissent le laisser craindre.
Il faut ajouter à la suite de plusieurs commentaires que lier royauté et abdication est une erreur historique. Un roi n’abdique pas.
C’est avoir une notion erronée de ce système que de souhaiter l’abdication.
Les royautés n’ont déjà plus grand sens lorsque le souverain ne dispose que d’un rang protocolaire, vouloir en plus qu’il prenne une retraite est un comble.
Quoi de plus inexplicable que de réserver un rang hors du commun à une famille à titre héréditaire si ayant ses années de cotisation le souverain démissionne.
Sur ce site l’on s’attend à trouver des commentateurs ayant une autre idée de la Royauté.
aubert
8 janvier 2014 @ 15:25
Je suis étonné que personne n’ait encore fait remarquer que Charles-Quint avait abdiqué.
Juan-Carlos I° de Bourbon serait-il prêt à suivre l’exemple de Charles I° de Habsbourg ? …le couvent c’est pas tentant !
Livia
8 janvier 2014 @ 21:47
Aubert je ne pense pas qu’il y ait souhait de l’abdication du roi mais interrogation dans une situation exceptionnelle de son utilité.
La reine de Hollande a abdiqué, le roi des Belges aussi.Avaient ils une curieuse vision de cette notion ou bien ont ils agi avec lucidité compte tenu de l’allongement de la vie à votre avis?
Kalistéa
8 janvier 2014 @ 19:59
Vous avez raison Aubert.
Anne-Cécile
6 janvier 2014 @ 21:09
Une bonne nouvelle tout de même dans cette fin de règne et de vie pénible pour le Roi comme pour sa famille.
Enfin une majorité dans un sondage (mais pour que cela vaut…..) pour envisager Felipe sur le trône.
Sa mère doit se sentir peut-être un peu consolée même provisoirement, elle qui depuis la majorité de son fils crie sur tous les toits au combien son fils, sa vie son oeuvre, est le mieux préparé d’Europe (sympa pour les autres) et sera un grand Roi.
Le grand dadais, ressenti comme froid et mal à l’aise par l’opinion nationale, trainait, et l’on peut le comprendre, mal son fardeau parmi ses semblables espagnols, très sensibles à ce genre de choses, d’hériter d’une place sans avoir eu la moindre autre chose à faire que de naître.
Zeugma
6 janvier 2014 @ 22:03
Selon le titre d’un article de « El Mundo », le soutien du peuple Espagnol à la monarchie chute (sigue cayendo) alors que la faveur du prince héritier monte.
Pour la première fois, à peine la moitié des sondés approuve la monarchie comme système de gouvernement,
mais, paradoxalement,
66% ont une bonne opinion du prince des Asturies,
57% pensent que Philippe pourra redonner son prestige à la couronne,
62% demandent l’abdication de Juan Carlos (le chiffre monte à 78,5% pour les jeunes de 18 à 29 ans)
69,4% pensent que le roi ne pourra pas récupérer le prestige perdu.
Au début 2012, il y a seulement un an, 76% avaient une opinion positive du roi, 70% du prince héritier et 60% de la monarchie comme forme de gouvernement.
Selon ce sondage, il apparaît que c’est la reine Sophie et son fils Philippe qui maintiennent la monarchie « à flot ». Ils montent d’ailleurs tous les deux dans les sondages, ce qui est, selon le journal, le résultat du soin avec lequel ils remplissent leurs obligations officielles et de l’absence de scandale dans leur vie privée.
Opinion est mitigée sur le princesse Letizia.
Elle ne recueille qu’une petite moitié d’opinions favorables.
Pourquoi ce manque d’enthousiasme alors que personne ne reproche à la princesse quoi que ce soit de scandaleux, ni d’avoir agi en rien au détriment de l’institution monarchique ?
L’hostilité de la moitié des espagnols semble concomitante avec son opération de chirurgie esthétique et à une attitude que les sondés jugent froide et distante.
Toujours selon la même source, la « presse du coeur » espagnole alimenterait un « front anti-Letizia » plus émotionnel que rationnel.
Pour « El Mundo » l’année 2014 sera cruciale pour la monarchie espagnole.
monica
26 janvier 2014 @ 19:01
Zeugma, les différentes presses ont toujours été d’accord sur un point: les espagnols ont du début trouvé Letizia trop dirigiste avec son entourage, arriviste par tous les moyens et désireuse d’être républicaine mais en menant la vie de reine !!!!!!
Cosmo
6 janvier 2014 @ 23:18
Je trouve indécent que l’on fasse ce genre de sondage. S’il y a une volonté d’instaurer la république en Espagne, que cela soit clair et vienne du Parlement ! Le peuple espagnol trancherait et il n’est pas sûr que malgré les difficultés de ces dernières années la monarchie soit abolie.
Zeugma
7 janvier 2014 @ 12:33
Les sondages d’opinion sont un élément de la vie politique d’aujourd’hui et il n’y a rien d' »indécent » à utiliser cette technique.
Si les sondages n’avaient aucune valeur, personne ne les commenterait comme nous le faisons ici.
Où va l’Espagne ?
La question de son unité est posée par les revendications séparatistes dont personne ne sait sur quoi elles déboucheront.
Quant à l’avenir de la monarchie ….
Elle survivra si le Peuple Espagnol le souhaite.
Cosmo
7 janvier 2014 @ 20:02
Zeugma,
Je ne trouve pas normal que l’on fasse un sondage sur le principe de souveraineté car cela laisse supposer une possibilité de changement.
Un sondage sur la popularité d’un personnage public, même le roi, ne semble pas anormal mais pas sur une institution.
Car là, nous ne sommes pas dans le politique mais dans le principe même de l’Etat.
Ferait-on un sondage en France sur la République ?
Mais si les Espagnols, par la voie de leurs représentants, d’abord, puis par référendum ensuite, décidaient de changer la forme de l’Etat, pourquoi pas ?
Cordialement
Cosmo
Pierre-Yves
7 janvier 2014 @ 15:14
Pourquoi est-ce indécent, Cosmo, de demander son sentiment à un échantillon de la population ?
La popularité des dirigeants se mesure partout, même en Corée du Nord où elle atteint 100 %. Alors pourquoi pas dans la démocratie espagnole ?
Après, ce n’est évidemment pas le sentiment instantané d’un échantillon de la population qui peut faire et défaire les rois (ou les présidents, d’ailleurs, auquel cas Hollande aurait sans doute dû prendre la fuite).
Mais franchement, parler d’indécence à propos de ce qui n’est qu’une consultation, j’avoue que je ne vous suis pas.
Cosmo
8 janvier 2014 @ 14:56
Pierre-Yves,
Je ne pense pas qu’il faille faire des sondages sur la forme de l’Etat. Sur les individus et leur popularité, oui, mais pas sur le principe de la souveraineté.
Imaginez que l’on fasse un sondage en France sur la République et que 60% des sondés se déclarent hostiles à notre système actuel et favorables à un régime fasciste…
Cordialement
Cosmo
Pierre-Yves
8 janvier 2014 @ 19:44
En France, on ferait un référendum. Comme lorsque le Général de Gaulle a consulté la population pour un changment de régime en 1958.
Pour ce qui concerne l’Espagne, la monarchie et la république se sont succédées au cours du XXème siècle alors que la France ne connait que la république depuis le XIXème.
De surcroît, en Espagne, la courant républicain représente quelque chose de significatif, alors qu’en France le courant monarchique ne pèse rien depuis longtemps. La question a donc du sens là-bas, mais pas ici.
Bien à vous
Cosmo
9 janvier 2014 @ 13:20
Pierre-Yves,
Le sondage peut parfois être considéré comme une tentative, ou tentation, de former l’opinion, sur une base parfois arbitraire, en aucun cas démocratique.
Le referendum permet l’expression de la volonté populaire. Il fut parfois un plébiscite.
Bien à Vous
Cosmo
Pierre-Yves
9 janvier 2014 @ 15:21
Cosmo
Les sondages sont et restent des instruments (parmi d’autres) d’analyse ou de prise d’une température instantanée face à une situation donnée.
Ils ont leur pleine utilité dans ce cadre-là.
Ce n’est pas parce qu’il arrive qu’ils soient dévoyés par ceux qui en rendent compte ou les commentent qu’il faut les discréditer définitivement et cesser d’en faire.
Ce qu’il faut, c’est toujours donner les clés de lecture afin qu’on puisse comprendre la portée réelle, et la limite, des réponses. C’est cela qui n’est pas souvent fait.
Yannick
7 janvier 2014 @ 01:53
1 000 personnes sur un pays de 50 et quelques millions d’âmes, ce n’est pas vraiment représentatif …
Il serait intéressant aussi de pondérer ces chiffres par rapport aux différentes communautés autonomes, le rejet de la monarchie doit être plus fort en Catalogne, Baléares, pays indépendantistes, et au contraire le plus fort dans les collectivités qui veulent marquer leur confiance en l’Espagne (enclaves espagnoles au Maroc).
Kalistéa
7 janvier 2014 @ 13:00
Les sondages c’est une vaste blague.On leur fait dire ce qu’on veut.Tout dépend de QUI on sonde.
(si on sonde des énurésiques …on va forcément trouver un malaise.)
Milena K
7 janvier 2014 @ 22:36
La monarchie espagnole vit de bien sombres heures,par la faute de certains de ses membres,le roi ,sa fille et son gendre en tete.Je crois que,pour une fois,les sondages ne mentent pas et qu’il y a un réel désamour envers le monarque.Pour le moment,la reine,l’infante Elena et le couple héritier sont épargnés alors,effectivement,peut-etre serait-il temps pour JC de passer la main.En tt cas,vu de l’exterieur,tout ça donne une bien piètre image de cette famille royale.JC fut un grand roi…qu’en reste-t-il?