Le saviez-vous ? La préparation culinaire « bouchée à la reine » fut imaginée par Maria Leszcynska, épouse du roi Louis XV. L’idée était de pouvoir déguster une petite pâte feuilletée individuelle que l’on garnit de ris de veau mais peut aussi l’être de champignons, poulet et quenelle de veau. En Belgique, on appelle cela plus généralement « Vol-au-Vent ».
sylvaine
27 août 2013 @ 06:07
Je l’ai appris…cette semaine grâce à la rediffusion de la formidable émission « Secrets d’Histoire », animée par Stéphane Bern et consacrée à l’épouse de Louis XV;
Yannick
25 septembre 2013 @ 05:25
Ca me donne faim !
louise.k
25 septembre 2013 @ 07:11
Bonjour, en France aussi on appelle ça « vol au vent »…et c’est très bon!
Anastasie
25 septembre 2013 @ 11:46
… et en Suisse aussi !
*gustave de montréal
25 septembre 2013 @ 18:02
Au Québec itou!
Francine du Canada
25 septembre 2013 @ 18:26
Et au Canada également. FdC
Framboise2
25 septembre 2013 @ 08:00
Marie Leszcynska fine gourmette a aussi , enfin son cuisinier..imaginé le baba au rhum, soit d’agrémenter un savarin de fruits confits, crème fouettée, sirop de sucre parfumé au rhum..
Clémentine1
25 septembre 2013 @ 15:45
il me semble qu’une gourmette est plutôt un bracelet à maillons de chaîne.
Framboise2
25 septembre 2013 @ 08:02
enfin celui qui l’a inventé c’est son père plutôt, Stanislas, celui de la place du même prénom à Nancy où il vécut en exil et sa fille l’a introduit à Versailles…
amaia
25 septembre 2013 @ 08:23
Vous pouvez mettre aussi de la brandade de Nîmes dedans, c’est délicieux !!!!!!
VERSAILLAISE
25 septembre 2013 @ 15:15
excellente et originale l’idée de la brandade en garniture
merci!
amaia
25 septembre 2013 @ 19:03
Couper des olives en morceaux dedans, cela n’en sera que meilleur !!! Bon appétit !!
VERSAILLAISE
26 septembre 2013 @ 17:13
@Amaia: grand merci car j’adore les petites innovations (simples de préférence) en matière culinaire. J’ai ramené du Québec une recette » huronne »?? délicieuse, encore un joli souvenir du beau pays de cousine Francine.
Francine du Canada
28 septembre 2013 @ 04:51
Petite cachottière… dites m’en plus; de quoi s’agit-il? Amicalement, FdC
Clémentine1
25 septembre 2013 @ 15:49
Et quand on n’a pas de bouchées à la reine sous la main ont peut aussi garnir des gougères.
Pierre-Yves
25 septembre 2013 @ 09:35
Dans mon enfance, les bouchées à la reine faisaient partie des plats qui garnissaient volontiers la table du dimanche. Je détestais cela.
Aussi, quand, plus tard, j’ai constaté que la mode en était passée et qu’elles avaient progressivement disparu de la circulation, j’ai pensé: bon débarras.
Esquiline
25 septembre 2013 @ 13:51
Et moi aussi je salue l’oubli progressif des mets dont l’absence de goût est compensée par une avalanche de sauces étouffantes.
A mon humble avis c’est genre de lourde cuisine qui a engendré le mouvement <> qui est tombé dans l’excès inverse.
Une tomate bien mûre, quelques feuilles de basilic, un peu d’ail et de l’huile d’olive EVO … quel délice pour un antipasto!
Ce n’est pas une cuisine élaborée mais la saveur de chaque ingrédient est un plaisir pour le palais.
Malheuresement avec la fin de l’été ….
Esquiline
25 septembre 2013 @ 13:57
mouvement nouvelle cuisine, que je remercie, en tant qu’enseignante de chimie, pour m’avoir donné nombre d’exemples concrets sur la structure des aliments!
Dame Tartine
25 septembre 2013 @ 16:49
votre post m’a laissée perplexe, car le vol au vent est un plat très fédérateur. Alors, je me suis posé la question suivante : la maman de Pierre-Yves, que mettait-elle dans ses bouchées pour que le petit Pierre-Yves renâcle ? Mes enfants ont toujours raffolé de mes vols au vent, mais j’admets que j’en a mangé de mauvais dans certains restaurant. Le meilleur de tous, fut celui d’un banquet de mariage avec des ris de veau, de la crème et des champignons. C’était il y a tres tres longtemps et je m’en souviens encore.
flabemont8
25 septembre 2013 @ 19:18
J’ai la même opinion que Pierre-Yves, car je déteste le ris de veau…
Pierre-Yves
26 septembre 2013 @ 09:49
Je suis content qu’on m’invite à me pencher sur mes traumas d’enfance. Cela va sans nul doute me faire grand bien.
Je ne raffole pas de la pâte feuilletée, et encore moins des quenelles (une de mes bêtes noires en cuisine). Quant à la béchamel qui noie le tout, j’ai toujours trouvé ça lourd et de peu d’intérêt.
Ma maman ne faisait pas ce genre de trucs à la maison. Les bouchées venaient de chez le traiteur. Ce qu’elle réussissait à merveille et dont j’ai encore le souvenir ému en bouche au moment où je vous en parle, c’est la tarte au citron.
Francine du Canada
25 septembre 2013 @ 18:55
Contrairement à vous Pierre-Yves, j’adorais les vol-au-vent que ma mère nous servait. J’en sers toujours à l’occasion pour terminer un restant de poulet ou de saumon avec une béchamel ultra légère et j’ajoute des légumes verts.
Toutefois, je comprends votre agacement; moi c’était les oeufs durs dans la béchamel qui nous étaient servis tous les vendredis midis; je détestais (et je déteste toujours) l’odeur de cette mixture. Pas chez moi non, non, non, jamais, jamais. Amitiés, FdC
VERSAILLAISE
26 septembre 2013 @ 17:23
Chère Francine, avez-vous essayé les vol-au-vent ou gougères aux ris d’agneau??
J’ai ramené ce « truc » d’Algérie.
Moins onéreux que le ris de veau mais également très fin ( à commander à l’avance chez son boucher préféré) un commerçant à chouchouter car on obtient des merveilles avec un sourire!!
Francine du Canada
28 septembre 2013 @ 05:15
Non, je ne connais pas VERSAILLAISE mais je reste ouverte. Tout ce que je connais du veau sont les cubes (que je cuisinais pour préparer les purées de mes bébés) et les escalopes (que mon ami Ricardo réussi si bien) et les schnitzels que j’ai mangés à Vienne. J’avoues que les mots « abats » et « glandes » me rebutent un peu mais… j’essaierai le ris de veau lorsque l’occasion m’en sera donnée. Amitiés, FdC
Francine du Canada
28 septembre 2013 @ 05:23
Bon, je n’ai pas terminé mon idée : Une amie marocaine m’a servi un jour de l’agneau (je ne sais pas s’il s’agissait d’un ris d’agneau) mais… c’était un réel délice. FdC
Philippe gain d'enquin
29 septembre 2013 @ 10:14
Bianca Castafiore au Palais Royal syldave, à Klow, nous a servi un excellent : « Ah, je ris… » dont SM Muskar XII et moi qui ne fûmes pas tintin sur ce coup là, parlons encore avec gourmandise… A vous, PGE
Francine du Canada
30 septembre 2013 @ 03:20
Ah PGE, ce que la « Castafiore » a pu vous servir??? Je n’en sais rien mais… tous les plats servis par mon amie Leila sont de réelles délices hahahahaha! Bisous, FdC
Renée
25 septembre 2013 @ 10:54
Je crois que la garniture du vol au vent est différente de celle de la bouchée à la reine.
Palatine
25 septembre 2013 @ 11:34
La reine Marie était très gourmande et mangeait comme quatre. Comme elle prenait ses repas en public, les courtisans l’observaient. L’un d’eux, très flagorneur, pour lui montrer comme il s’intéressait au moindre de ses gestes, lui énuméra la liste impressionnante d’aliments ingérés au cours d’un repas. Un truc de « ouf » comme diraient mes enfants. La reine ne lui adressa jamais plus la parole.
Comme quoi, être courtisan, c’est aussi ne pas voir ce qu’on voit.
JAusten
25 septembre 2013 @ 18:15
Il me semble aussi Renée, ma mère en tout cas fait la différence, mais comme ce n’est pas mon plat préféré non plus, je n’en dirai pas plus.
Mélusine
25 septembre 2013 @ 11:56
Ce « vol au vent » ou « bouchée à la reine », garni de champignons, accompagné d’une salade verte, suivie d’un… baba au rhum,( que nous devons au père de la reine, le roi de Pologne Stanislas Lesczynski) ensemble délicieux pour un repas léger « à la Lesczynski ».
Pour ce qui concerne l’histoire du « baba », je recommande la lecture du site de la pâtisserie STOHRER de Paris, qui retrace la carrière de Nicolas Stohrer, initiateur du baba (au Malaga), pâtissier du roi Stanislas qu’il suivit à Versailles et dont les descendants assurent la continuité, dans la même boutique réputée, au 51, rue Montorgueil.
Très alléchant !
Isabelle Maltais
25 septembre 2013 @ 12:28
Au Québec aussi ce plat est appelé Vol au vent.
Yannick
25 septembre 2013 @ 15:41
Apparemment, on l’appelle vol-au-vent lorsqu’il est pour plusieurs personnes et bouchée à la reine pour les parts individuelles.
Nana
25 septembre 2013 @ 18:55
Vous avez raison ; une de mes tantes, qui avait été cuisinière dans une « grande maison », les appelait ainsi. Je me souviens encore du vol-au-vent confectionné par ses soins pour mon repas de communion !
marianne
25 septembre 2013 @ 22:12
Exact.
Danielle
25 septembre 2013 @ 19:14
J’aime bien ce plat, les ris de veaux, un délice.
Actarus
26 septembre 2013 @ 01:03
Miam ! Un vol-au-vent, je n’en fait qu’une bouchée ! :D
Actarus
26 septembre 2013 @ 01:03
fais* (il se fait tard…)
Mélusine
26 septembre 2013 @ 12:38
Bof, une heure du mat’ c’est…matinal !
Philippe gain d'enquin
26 septembre 2013 @ 12:41
Petit grain de sel à l’affaire, j’ôserai dire que le terme de « Vol au vent », à la belle et bonne connotation « égalitaire et républicaine », s’est substitué à » l’élitiste et naturellement oppressif « Bouchée à la Reine ». Mais sans doute suis-je dans l’erreur… Bon Ap! PGE