Parution de ce très intéressant ouvrage sur les mémoires de la princesse Louise de Prusse, princesse Radziwill. Fille du prince Ferdinand de Prusse et de la princesse Anna de Brandebourg-Schwedt, épouse du prince Antoine Radziwill, Louise de Prusse (1770-1836) a assisté en direct aux dernières secousses du règne de son oncle Frédéric II le Grand, puis à l’effondrement de la Prusse frédéricienne et à son ultime sursaut. Tout à la fois feutré et sanglant, son récit fait cohabiter années d’insouciance et d’exil, temps de paix et campagnes napoléoniennes, bonheurs et drames familiaux, empereurs et impératrices, rois et reines, ministres et généraux, diplomates et aristocrates émigrés, partisans des Lumières et apôtres de la contre-révolution. Soutenus par un style simple et évocateur, ces Mémoires constituent non seulement un passionnant document biographique, mais également un témoignage de grande valeur sur l’histoire politique et diplomatique de la Prusse et, plus généralement, de l’Europe. (Merci à Alberto – Source : Editions Mercure de France)
« Mémoires: Quarante-cinq années de ma vie (1770-1815) », Louise de Prusse, princesse Radziwill, Editions Mercure de France, Collection Le Temps retrouvé, 2013, 416 p.
jul
23 septembre 2013 @ 13:33
Voilà un ouvrage que je risque fort d’acheter :)
Philippe gain d'enquin
24 septembre 2013 @ 11:41
Acheté hier, commencé de même : passionnant !
Francine du Canada
24 septembre 2013 @ 16:09
Merci PGE, j’achèterai également. Bonne journée du Canada sous le soleil, FdC
Michèle
24 septembre 2013 @ 16:07
La princesse Louise de Prusse, fille unique du prince et de la princesse Ferdinand de Prusse, née à Berlin le 24 mai 1770, propre nièce de Frédéric le Grand, fut élevée dans une Cour, dont onze ans d’un règne trop peu sévère avaient placé le trône sur la pente de l’abîme.
La princesse Louise n’a commencé ce travail de rédaction qu’en 1811, d’après des notices qu’elle avait l’habitude d’inscrire presque chaque jour sur des petits cahiers, dont quelques-uns sont venus jusqu’à nous. Elle s’arrêta à 1815 et n’en termina le résumé qu’en 1836, peu de mois avant sa mort. les Mémoires sont entièrement rédigés en français.
« J’ai atteint l’âge de quarante ans, et souvent j’ai regretté de n’avoir pas pris l’habitude de noter chaque jour les événements qui m’avaient frappée durant mon existence, et de n’avoir pas encore écrit pour mes enfants, à l’aide des quelques notes que je conserve, ce qui peut les intéresser sur mon enfance et sur ma jeunesse.
Aujourd’hui, où l’avenir incertain me presse de ne plus remettre davantage ce projet, je commence cet ouvrage, pensant qu’il aura quelque prix pour ma famille. Je le lui destine comme un gage de ma tendresse et de ma confiance. » Princesse Louise – Chapitre Premier.
La princesse Louise de Prusse est morte le 7 décembre 1836, laissant une lettre testamentaire, datée de mai 1835, adressée à son fils Guillaume. Dans cette lettre, la Princesse léguait à celui-ci tous ses papiers, entre autres, deux volumes écrits entièrement de sa main pour : les enfants, dont elle donnait la garde à son fils aîné. Ces volumes contiennent les récits de son enfance, de sa jeunesse et des tristes années marquées pour la famille royale de Prusse par l’exil et les temps très durs des guerres napoléoniennes.
Son fils, le prince Guillaume Radziwill mourut en 1870, léguant tous ses papiers à son fils aîné, le prince Antoine, à sa mort son épouse Marie de Castellane fit publier en 1911 les Mémoires de la princesse Louise. – j´eus donc souvent la bonne fortune de lire les Mémoires laissés par sa grand-mère, et de les étudier avec soin. Après la mort de mon mari dont j’étais l’exécuteur testamentaire, je déposai moi-même tous ces écrits.
Il est possible de lire
Quarante-cinq année de ma vie publié en 1911
445 pages
sur
http://archive.org/stream/quarantecinqann00radzuoft#page/n11/mode/2up
Michèle
Colette
25 septembre 2013 @ 19:07
Enfin, un livre en français ! Merci.