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On a beaucoup écrit sur Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de Cadix, aîné des Capétiens. Ce mercredi 20 avril 2016, si la mort n’était venue le faucher dans la fleur de l’âge, il aurait eu 80 ans. Il est probable que, sans cet ultime et fatal accident, qui n’était pas le premier d’une existence tourmentée, le Prince serait encore parmi nous. Il aurait donné au prince Louis une nouvelle fratrie avec l’archiduchesse Constance d’Autriche, qu’il aurait épousée dans le courant de l’année 1989 ou en 1990.

Le prince Alphonse avait commencé à se faire connaître en France dans les années 50, mais jusqu’au milieu des années 80, son audience était limitée à des initiés que la cause royale passionnait. C’est véritablement l’année du Millénaire capétien qui le mit sous le feu des projecteurs et lui apporta la reconnaissance du grand public.

Il est permis de se demander dans quelle mesure le dernier quart de siècle aurait été différent si l’aîné des Bourbons n’avait pas été fauché en pleine ascension. Pour un nombre croissant de Français, il représentait un espoir réel. Hervé Pinoteau, partisan de la première heure, écrivait à la fin des années 1950, dans Monarchie et Avenir, à l’époque où le duc d’Anjou et de Ségovie vivait encore, qu’en cas de restauration, son fils pourrait être couronné comme roi associé, à l’instar des premiers Capétiens. C’était véritablement « révolutionnaire », faire du neuf avec du vieux, mais ne dit-on pas que l’histoire est un éternel recommencement ?

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Le souvenir d’Alphonse de Bourbon demeure présent dans la mémoire de ceux qui l’ont connu. Son avenir a pour prénoms Louis et Alphonse, ses petits-fils jumeaux qui, un jour peut-être, marcheront sur les traces de leur grand-père et couronneront de succès l’espérance qu’il incarnait. (Merci à Actarus)