Vendredi 27 mai 2015 à Drouot, l’étude Ader proposera lors de la vacation « Bijoux et Objets de vitrine » à la vente le nécessaire à couture de la reine Désirée de Suède, née Clary. C’est en sa qualité de reine de Suède qu’elle offrit ce nécessaire raffiné dans le goût de l’époque à l’ancêtre de la personne qui le met aujourd’hui en vente. Cet ensemble féminin et délicat ravira les amateurs de l’élégance sous l’Empire, témoin du charme et raffinement. Estimation entre 1 000 et 1 200€.
Pour rappel, Désirée Clary fiancée à Napoléon avant que celui-ci ne lui préfère Joséphine, épousa Jean-Baptiste Bernadotte en 1798. De cette union est né en 1799 un fils prénommé Oscar. Titrée princesse de Ponte Corvo aux côtés de son époux de 1806 à 1810, celui-ci est adopté par le roi Charles XIII de Suède et élu prince héritier. Désirée ne reste cependant que quelques mois à Stockholm en 1811 puis s’établit jusqu’en 1823 à Paris. Elle retourne alors en Suède où elle est couronnée reine de Suède et de Norvège. Elle décède à Stockholm en 1860.
4 mai 2015 @ 08:39
si je pouvais je me l’offrirai bien ce bel ensemble , car je brode un peu et collectionne quelques (tres peu a mon gout lol ) ciseaux de brodeuse et il serait parfait dans ma collection !!! mais le prix ???????
4 mai 2015 @ 17:01
Moi de même, c’est amusant, je brode et collectionne aussi les ciseaux de brodeuses !!! Cette trousse, me fait envie aussi !!! mais…. tout comme vous, FrançoiseA, le prix ???
5 mai 2015 @ 01:05
Franchement $1200 c’est pas cher du tt pour un si bel objet!
4 mai 2015 @ 08:54
Plus aucune femme n’utilise de « nécessaire de couture » de nos jours.
Plus personne ne se déplace non plus avec son « nécessaire de toilette » (peignes en écaille, brosses, flacons divers) ni son « nécessaire de voyage » (assiettes, gobelets, couverts en vermeil) car – sauf exception – on trouve tout sur place maintenant.
On n’emporte maintenant que le minimum, même pour aller à l’autre bout de la planète sauf les diadèmes et rivières de diamants indispensables si on est invité à dîner par le souverain du pays que l’on visite.
Il me semble que le « nécessaire de couture » est un objet du dix neuvième siècle, moment où les dames s’adonnaient aux travaux d’aiguilles.
On cousait beaucoup au dix huitième siècle, on ravaudait les vêtements (qui coûtaient très chers) mais il me semble que ce n’était pas une activité pour les femmes de la haute société, contrairement au siècle suivant.
Nadine de Rothschild raconte comment elle avait étonné très favorablement sa future belle-mère en brodant.
On n’imagine guère la princesse royale, la duchesse de Cambridge ni la reine elle-même sortir un ouvrage, le soir, à la lumière calme de la lampe du salon.
(Feu, la reine Elisabeth tricotait en groupe à Buckingham Palace pendant la guerre, mais c’est une autre histoire).
1.000 à 1.200 euros : au fond, ce n’est pas très cher pour ce beau « nécessaire de couture » qui finira probablement dans une vitrine.
4 mai 2015 @ 18:16
Pardon mais j’emporte toujours mon nécessaire à broder avec moi ou que j’aille !
4 mai 2015 @ 18:45
Les travaux d’aiguilles (broderie, tricot etc.) sont à nouveau très en vogue et pas seulement chez les femmes . J’ai vu récemment dans le couloir de l’hôpital un homme jeune qui attendait en tricotant .
6 mai 2015 @ 17:24
Ma mère connaissait un colonel qui brodait de beaux services de table pour sa femme.
8 mai 2015 @ 08:45
J’ajouterai que Daniel Balavoine aimait tricoter aussi.
12 mai 2015 @ 10:13
Le roi brodeur
http://royauxsuedois.centerblog.net/2058-le-roi-brodeur
4 mai 2015 @ 10:28
Désirée !
Quel prénom magnifique … Et qu’elle était jolie Désirée Clary !
Savez-vous qu’à Marseille une station de métro a son nom ?
Peut-être quelqu’un pourrait me dire pourquoi la petite de Victoria s’appelle Estelle ?
Bonne journée
4 mai 2015 @ 10:56
Les objets nous survivent:Absurde,poignant,car rappelant des aimés disparus qu’on ne reverra jamais plus.
4 mai 2015 @ 16:26
Bonjour Lisabé,
Ce que vous dites est juste, moi je trouve réconfortant de garder de petits objets très symboliques des personnes aimées qui m’ont quittée.
Je voulais vous remercier pour votre com dans « Transfert des dépouilles du grand-duc Nicolas et de la grande-duchesse Anastasia de Russie » . Cependant, c’est moi qui suis souvent impressionnée par les connaissances des lecteurs de Noblesse et Royautés.
Cdt,
6 mai 2015 @ 09:24
Bonjour septentrion!…Ce qui fait l’intérêt de ce site,réside dans le partage…Je fais partie de celles qui le plus souvent,partage mes idées sur des futilités,chiffons et cotillons,et j’admire ceux qui,comme vous,nous font partager de vraies connaissances…Une confidence:J’adore l’Histoire et qu’on me la raconte.(Stéphane,Bern,si vous nous lisez,passez prendre le café quand vous voudrez!)
Ensuite,la sympathie,la détente,les joies de lire et d’écrire,font qu’on se sent bien à faire passer le Temps ici.
Bien à vous.
4 mai 2015 @ 12:05
Joseph..Je pense qu il s agit d un hommage a la comtesse Estelle de Wisborg épouse de prince Folke de Suéde. Folke Bernadotte de Wisborg petit fils du roi Oscar II, représentant de l ONU en Palestine en 1947, il est assassiné en 1948 par un groupe juif ultra. Sa veuve Estelle resida en France.
4 mai 2015 @ 13:52
Il est vraiment beau , ce nécessaire à couture . L’argent recouvert d’une fine couche d’or est, je crois , du vermeil .
Il est toujours utile d’en avoir un petit dans ses bagages, ne serait-ce que pour recoudre un bouton qui lâche .
Je brode moi-même pour mes amis et ma famille , cela me détend .
Mais ce bel objet est destiné à être soigneusement conservé, exposé avec précaution .
4 mai 2015 @ 14:51
La princesse Estelle, Silvia, Ewa, Mary porte pour premier prénom celui d’Estelle Bernadotte, née Estelle Romaine Manville (1904-1984), une américaine, fille d’industriel, qui fut l’épouse puis la veuve du comte Folke Bernadotte. Le 24 Février 2012, le roi a annoncé le nom lors d’une réunion du Cabinet en disant que le prénom Estelle était très proche du cœur de sa mère la princesse Sibylle et aussi de la famille. La comtesse joua un grand rôle dans la Croix-Rouge internationale et dans le mouvement Girl scout ainsi que l’a rappelé l’un de ses fils le comte Folke. Le comte Folke, époux d’Estelle était le médiateur des Nations unies qui fut assassiné à Jérusalem en 1948. Elle se remaria sur le tard avec Carl-Erik Sixten Ekstrand (1910-1988), chambellan du roi, qui fut grand maître de la Maison de la princesse Sibylle et administrateur des biens de son épouse la comtesse, dont le père était un milliardaire. Ils étaient veufs tous les deux et voisins. La comtesse a vécu ses dernières années à Saint-Paul-de-Vence, sur la Côte d’Azur. Elle eut quatre fils dont deux moururent enfants et survivent donc, Folke et Bertil.
Les deux autres prénoms lui viennent de ses grands-mères, la reine et la mère du prince Daniel, Ewa Westling née Westring. Le dernier est celui de sa marraine la princesse royale de Danemark.
Il n’a jamais été confirmé officiellement que le prénom vient de la comtesse mais Elisabeth Tarras-Wahlberg, qui fut maréchal de la Cour de la princesse héritière a suggéré que le travail de celle-ci pour la paix a pu être influencé par ces Bernadotte.
La comtesse Alice Trolle-Wachtmeister, dame d’atours, a confirmé l’amitié des deux branches de cette famille.
La station de métro Désirée Clary à Marseille dont vous parlez est située dans la rue du même nom et s’orne des portraits de Bernadotte et de Désirée ainsi que d’une copie du grand tableau de Fredric Westin, la Famille royale de Suède et de Norvège.
6 mai 2015 @ 09:26
Merci pour vos lumières,Gérard.
7 mai 2015 @ 10:28
De rien.
Le docteur Folke, comte de Wisborg, fils de Folke et d’Estelle, né en 1931 à Pleasantville, comté de Westchester, État de New York, a épousé à Grangärde, Dalécarlie, Suède, Christine Glahns, née en 1932 à Örebro, Néricie, Suède, et a eu quatre enfants dont le troisième est la comtesse Maria Estelle Bernadotte de Wisborg née à Uppsala en 1962, qui a épousé en 1983 Umberto Ganfini, né à Sienne en 1955, fils de Luciano Ganfini et de Wilma Garofoli. Ils sont les parents de Luisa Maria Cristina Ganfini, née à Sienne le 17 juin 1988 et de Giulio Fulco Luciano Ganfini, né à Sienne le 23 octobre 1990.
Le quatrième enfant le comte Gunnar Fredrik Bernadotte de Wisborg, né à Uppsala en 1963, a épousé en 1990 Karin Lindsten, née à Uppsala en 1963.
Ils ont deux enfants : le comte Folke (dit Ockie) Klas Vilhem Bernadotte de Wisborg, né à Uppsala le 5 août 1996, et la comtesse Astrid Ruth Estelle Bernadotte de Wisborg née à Uppsala le 10 février 1999.
Le prénom d’Estelle se trouve donc deux fois dans la descendance de la comtesse Estelle.
4 mai 2015 @ 15:22
Quel dommage de se défaire de cet objet !
4 mai 2015 @ 22:28
Il manque une ou deux petites bobines de fil dans ce nécessaire de couture!
Sans elles,il nous est impossible de réparer nos habits!
5 mai 2015 @ 10:32
Moi aussi, je brode, à « points comptés » (point de croix)
5 mai 2015 @ 23:12
moi de même Colette C du point compté! !!!