Le Palais de Zurbano se situe rue Zurbano, 5-7 à Madrid entre les élégants quartiers de Chamberi et de Salamanca. C’est là que vit le jour le 11 juin 1928 dona Fabiola de Mora y Aragon, fille du marquis et de la marquise de Casa Riera, des proches du roi Alphonse XIII d’Espagne et de sa famille.
C’est dans cette belle demeure que dona Fabiola a grandi avant que la famille ne s’exile au moment de la guerre civile en Italie, à Paris et à Lausanne. Fabiola retrouva le Palais de Zurbano au retour de la famille en Espagne.
Elle y vécut jusqu’à l’annonce en 1960 de ses fiançailles avec Baudouin I, cinquième roi des Belges. Les télévisions belges et européennes se pressèrent alors devant les grilles de ce palais madrilène pour voir où vivait la future reine, très appréciée dans le quartier.
Aujourd’hui, le Palais de Zurbano est une propriété de l’Etat espagnol et abrite un ministère. Il n’est pas possible de prendre des photos de la façade intérieure ni de pénétrer dans la cour intérieure. L’endroit très bien entretenu, a visiblement gardé tout son caractère architectural et son charme d’antan.
Une plaque commémorative inaugurée en 1992, rappelle que c’est en ces lieux que la reine Fabiola vit le jour.
Charles
1 juillet 2015 @ 05:56
Merci Régine pour ce reportage et ces photos du palais natal de la reine Fabiola.
FILOSIN
1 juillet 2015 @ 11:56
« C’est dans cette belle demeure que dona Fabiola a grandi avant que la famille ne s’exile au moment de la guerre civile en Italie, à Paris et à Lausanne. »
Il y aurait donc eu une guerre civile en Italie..
Bon on apprend au moins sur ce site..
Mais nooooon! suis-je bête: il manque juste une virgule après civile
Moi aussi cette langue française…
flabemont8
1 juillet 2015 @ 18:26
FILOSIN , la langue française est très précise , au point qu’une virgule oubliée ou mal placée peut donner un sens absurde à une phrase !
Francine du Canada
3 juillet 2015 @ 03:03
Tellement vrai amie Flabemont; voici une petite anecdote à ce sujet : C’est un condamné à mort qui attend d’être gracié par le gouverneur de l’état. Ce dernier envoie un télégramme « PENDEZ PAS, SURSIS » mais l’opérateur du télégraphe commet une erreur et envoie « PENDEZ, PAS SURSIS » ;-) et oui, le pauvre est mort pour une virgule mal placée! ;-)))) FdC
flabemont8
3 juillet 2015 @ 10:36
:-)))
flabemont8
1 juillet 2015 @ 08:35
Très intéressant , Régine , je ne connaissais pas ce palais .
Caroline
1 juillet 2015 @ 12:47
Régine,merci pour ces photos historiques!
Ce serait une bonne idée d’ouvrir un petit musée sur la vie de la reine Fabiola des Belges originaire de Madrid dans ce palais!
kalistéa
1 juillet 2015 @ 15:38
curiosité:
un balcon de ce palais était appelé par la famille de la future reine: « le petit balcon de Buckingam palace » ( ??)
JAusten
1 juillet 2015 @ 18:31
je pencherai plutôt pour le porche de Clarence House
Gérard
2 juillet 2015 @ 16:17
Merci beaucoup Régine.
Ce palais qui a porté le nom de ses propriétaires successifs mais est aujourd’hui désigné du nom d’une des artères sur laquelle il donne, a été construit en 1878 par l’architecte Severino Sainz de Lastra pour le richissime Fermín de Muguiro y Azcárate, 1er comte de Muguiro (le 4 février 1878), sénateur du royaume. Celui-ci épousa en premières noces Josefina Finat y Ortiz de Leguizámon, fille du 1er comte de Finat, de laquelle il eut María del Patrocinio de Muguiro y Finat qui se maria avec Carlos Frígola y Pallavicino, baron del Castillo de Chirel, et ils furent les parents de Maria Pilar Frígola y Muguiro épouse de José Alvarez de Toledo y Samaniego, 11ème comte de la Ventosa, dont postérité. Le comte de Muguiro épousa en deuxièmes noces María de los Ángeles (Ángela) Baldomera de Beruete y Moret, comtesse pontificale de Barciles. De ce mariage vinrent Juan Bautista de Muguiro y Beruete, 2ème comte de Muguiro, María de los Ángeles de Muguiro y Beruete qui devait se marier avec Mauricio López-Roberts y Terry, dont postérité, et María del Pilar Muguiro y Beruete, créée en 1934 duchesse à vie de Villafranca de los Caballeros, épouse de Francisco María de Bourbon, 1er duc de Marchena, fils de l’infant Sébastien Gabriel de Bourbon et de l’infante Marie Christine de Bourbon et Bourbon, et après la mort de celui-ci, qu’elle prétendait fou mais qui était peut-être seulement original, de sir Basil Zaharoff, son amant et peut-être le père de ses trois filles.
Les années de construction du palais correspondent à la Restauration bourbonienne en Espagne et à cette époque-là on ne pouvait pas être des
« gens bien » si l’on n’avait pas les 3 p : un palacio sur la Castellana à Madrid, un palco (une loge) au Real (el Teatro Real) et un panteón (une chapelle funéraire) à San Isidro (le grand cimetière).
Après la mort de comtesse douairière de Muguiro en 1919 ses héritiers vendirent l’hôtel à don Gonzalo de Mora y Fernández del Olmo, plus tard 2ème comte de Mora et 4ème marquis de Casa Riera, pour la somme de 750 000 pesetas. Celui-ci agrandit la propriété et le palais dans les années 1920-1930.
Le palais a été cédé à l’État espagnol en 1986. Des travaux de restauration considérables ont été effectués. Ce palais est géré par le Ministère des travaux publics, devenu Ministère du développement et il est le siège du Centre d’études historiques des travaux publics et de l’urbanisme. La chapelle a conservé sa forme initiale et sa belle voûte mais a été transformée en bureau.
On peut admirer des fresques splendides notamment celles d’inspiration grecque antique d’Arturo Mélida y Alinari qui décorent le salon des Continents.
Pour une notice historique et de belles photos : http://www.fomento.gob.es/AZ.BBMF.Web/documentacion/pdf/R16327.pdf,
d’autres photos : https://www.flickr.com/photos/alejandro5000/sets/72157625471264600.
Francine du Canada
3 juillet 2015 @ 03:22
Merci Gérard; « Ortiz »? comme dans « Ortiz y Rocasolano »? La reine d’Espagne cousinerait-elle avec des nobles? ;-) Enfin, si c’est comme les Rodriguez en Espagne et en Amérique centrale ou les Tremblay au Québec ;-) mieux vaut oublier ça hihihi! ;-))) FdC
aubert
3 juillet 2015 @ 12:13
à moins que ce soit tout simplement comme « Francine du Canada » !
Francine du Canada
5 juillet 2015 @ 00:57
Ou comme Aubert de Lyon? ;-)))
Gérard
3 juillet 2015 @ 14:48
Oui chère Francine le nom Ortiz est très répandu. D’après ce que j’ai pu voir les généalogies de la reine ne vont pas très haut en ce qui concerne sa famille patrilinéaire puisque sauf erreur de ma part on s’arrête à José Ortiz y Pool, dont le fils José Luis Ortiz y Velasco, mort en 2005, était le père de Jesús José Ortiz y Álvarez, père de Sa Majesté.
Francine du Canada
5 juillet 2015 @ 01:00
Merci Gérard d’avoir pris la peine de me répondre. Amitiés, FdC
Gérard
5 juillet 2015 @ 21:53
C’est un plaisir.
kalistéa
4 juillet 2015 @ 10:38
Les petites infantes ont un sang bien mélangé et ne risquent pas d’avoir des « tares » comme soi-disant en ont les familles qui ont trop de consanguinité!
Gérard
5 juillet 2015 @ 21:55
Il y a un siècle la consanguinité était courante un peu partout… Nous sommes en effet maintenant dans des temps de chamboulement …