A Drouot, le 19 juin prochain, sera vendue une tabatière à l’histoire exceptionnelle puisque prise par l’empereur Napoléon Ier sur le bureau du roi Louis XVIII au palais des Tuileries pendant les Cents-Jours.
D’un diamètre de 9,2 centimètres, en écaille et cerclée de bronze doré, la boîte est ornée de deux vues miniatures et aquarellées du domaine de Fontainebleau. La première, exécutée par Madame Royale, duchesse d’Angoulême, née Marie-Thérèse de France (1778-1851), fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette représente une chasse devant le château de Fontainebleau tandis que la seconde présente le plan de la forêt de Fontainebleau. Cette boîte appartenait à son oncle, le roi Louis XVIII, qui la conservait sur son bureau au Palais des Tuileries sous la Première Restauration.
Le 20 mars 1815, l’empereur Napoléon Bonaparte regagna le Palais des Tuileries, tout juste déserté par le roi. Alors qu’il était sur le point de reprendre le pouvoir, l’empereur trouva le temps, à son passage dans la pièce du Bureau du Roi, de s’emparer de plusieurs objets personnels de Louis XVIII dont cette boîte en écaille. Il la garda dans ses effets personnels jusqu’à la fin de sa vie. Mentionnée dans son testament et les inventaires dressés à sa mort en 1821 sur l’Ile de Sainte-Hélène, ainsi que dans les Mémoires de Marchand, exécuteur testamentaire de l’empereur, la boîte devait être conservée avec grand soin par celui-ci avant d’être remise au fils de Napoléon, le roi de Rome, à ses seize ans. Après sa mort survenue en 1832, les objets légués par Napoléon à son fils furent remis à l’entourage proche de l’empereur. La présente boîte fut confiée à sa sœur Caroline Murat et resta dans sa descendance jusqu’à aujourd’hui.
La vente de souvenirs historiques réunira également armes, tableaux, bijoux, miniatures et services d’orfèvrerie provenant de différentes familles royales et impériales européennes et, pour une grande majorité d’entre eux, offerts pour la première fois à la vente. La tabatière de Napoléon Bonaparte en est l’une des pièces maîtresses. Parmi les autres objets phares, signalons également un fusil de chasse ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette, la lunette de spectacle de Madame Mère, mère de Napoléon Bonaparte, de magnifiques camées figurant Joachim Murat et sa famille ou encore un rare sceau personnel de l’Impératrice Elisabeth d’Autriche, dite « Sissi ».
Un grand nombre de lots concerne la famille royale d’Orléans. Les enchères devraient monter pour un modello préparatoire au célèbre tableau d’Horace Vernet, exécuté en 1846 et conservé au musée national du château de Versailles représentant Le roi Louis-Philippe et ses fils sortant du château de Versailles, le 10 juin 1837, signé de la main de l’artiste. Le château d’Eu et le château de Randan – propriété à partir de 1821 de Madame Adélaïde, sœur du roi Louis-Philippe, seront également à l’honneur. Est notamment offert à la vente un exceptionnel ensemble de chasubles brodées provenant de la chapelle royale de Randan, rare vestige du domaine aujourd’hui disparu (le château a été détruit par un incendie en 1925).
Vente le vendredi 19 juin 2015 à l’hôtel Drouot à Paris, salle 4 à 14h. Exposition publique le jeudi 18 juin de 11h à 20h et le 19 juin de 11h à 12h.
L’expert de la vente est M. Xavier Dufestel. Catalogue disponible en ligne (mettre le lien cliquable vers pdf svp http://www.estimart.fr/pdf/Vente_Historique_Drouot_19_Juin_2015.pdf ) ou en version imprimée auprès de Delorme & Collin du Bocage, 17 rue de Provence 75009 Paris. Tel. 01.58.18.39.05
Article d’Alexandre Cousin
Lisabé
8 juin 2015 @ 07:53
Ouhlà,mais c’est un objet volé ! ;-))
Passionnante histoire de cette petite boîte que j’aurais aimé,au moins,tenir quelques minutes dans le creux de ma main….l’attachement que lui vouait l’Empereur,sans doute très symbolique pour lui(prise à Louis XVIII),lui donne toute sa valeur…Pour moi,le fait que ce soit un objet à usage si personnel dans son quotidien,lui en attribue tout autant…
L’ensemble de la vente me paraît tout à fait exceptionnelle!
kalistéa
8 juin 2015 @ 08:10
D’ici à ce que notre Zeugma le fasse passer pour un vulgaire chapardeur…
Zeugma
8 juin 2015 @ 08:42
En plus, buonaparte était cleptomane !
Cosmo
8 juin 2015 @ 18:12
Vous illustrez parfaitement la définition du « quart de tour’.
Cosmo
Gérard
8 juin 2015 @ 18:24
Il rendit ses pantoufles à Louis XVIII mais pas sa tabatière ! Mais il est vrai que Madame Royale était sa cousine germaine puisque Marie-Louise était la nièce de Marie-Antoinette…
Cosmo
9 juin 2015 @ 17:13
Mais aussi, Cher Gérard, quelle idée d’oublier sa tabatière et ses pantoufles ? Il faut croire que la panique a été grande…On comprend que Napoléon n’ait pas voulu chausser les pantoufles du roi podagre, elle auraient été des bateaux pour lui. Et il ne voulait sans doute pas que l’on puisse dire qu’il chaussait les pantoufles d’un autre… Tandis qu’une tabatière…chacun peut y mettre son nez.
Napoléon devait aussi imaginer qu’il n’aurait pas vraiment le loisir de pantoufler au coin du feu…Waterloo s’annonçait.
Amicalement
Cosmo
Lisabé
9 juin 2015 @ 07:40
Chapardeur,le coquin! ;-))
Licorne
8 juin 2015 @ 10:29
Beaucoup d’objets provenant du château d’Eu devraient intéresser le musée Louis-Philippe!
On notera à propos du portrait de Anne-Jules duc de Noailles que ce personnage était l’arrière grand-père de la duchesse d’Orléans, mère de Louis-Philippe…
Caroline
8 juin 2015 @ 11:16
J’ai beaucoup aimé consulter ce site bien fourni sur les objets historiques d’une grande finesse à vendre!
Adorant l’art de la table,je meurs de m’offrir toute la belle vaisselle,spécialement les 12 assiettes et les pelles à glace.Je possède 6 pelles à glace en vermeil,poiçonnées Posen.
septentrion
8 juin 2015 @ 11:59
Bonjour Caroline,
Et moi je rêve de m’offrir le rare sceau personnel de Sissi.
Cdt,
Augustine
8 juin 2015 @ 13:04
et en or, vous en avez ?
marielouise "2"
8 juin 2015 @ 16:43
Et on ose me critiquer…
Caroline
8 juin 2015 @ 11:17
Oups!….je meurs d’envie …de m’offrir!
Lisabé
8 juin 2015 @ 12:19
Ne trépassez point,chère Caroline,j’arrive vous soutenir,le temps de prendre mes sels au vol! ;-))
Caroline
8 juin 2015 @ 23:12
Lisabé,lol!
Rever,c’est toujours gratuit!Mdr!
Good night with sweet dreams!
Lisabé
10 juin 2015 @ 08:52
Mais bien sûr,Caroline,ma Mie,c’est plutôt attendrissant,votre enthousiasme,et je ne partage pas les réflexions qui vous ont été faites ici.L’indulgence fait cruellement défaut.Je vous souhaite de tout mon coeur d’avoir un jour un service en or,comme le suggère justement Augustine! ;-)
Et beaucoup de satisfaction à Marie-Louise 2 quand elle porte son sac Chanel.
Il n’y a pas de mal à posséder de jolies choses,pas plus qu’à les évoquer au passage…C’est un plaisir,et on en compte si peu !
Bonne et heureuse journée à vous deux.
framboiz07
8 juin 2015 @ 13:38
Lisabé , peut-être était-Il attaché au souvenir de Fontainebleau ! Je viens de lire qu’on pourrait bientôt aller plus rapidement à Ste Hélène…Quel destin tout de même & les objets parlent parfois bien plus que les plus documentés livres d’Histoire…
clement
8 juin 2015 @ 13:51
puisqu ‘il est question de Napoléon en la circonstance , curieux peuple que les Français qui n’omettront pas de commémorer Waterloo et qui ont occulté Austerlitz…..
kalistéa
8 juin 2015 @ 18:05
cher Clément on n’a pas occulté Austerlitz , la bataille a bel et bien été également reconstituée.il y avait un monde fou ,pour se geler les fesses sur des gradins en bois tout couverts de givre à 5 h du matin un 2 décembre…Faut aimer l’Empereur!
Augustine
8 juin 2015 @ 13:56
et vous en avez en or ????
aubert
8 juin 2015 @ 14:20
Non Caroline ne mourez pas ! nous serions contraints de remplacer la glace par du saucisson.
Héloïse Vernes
8 juin 2015 @ 14:59
Usurpateur jusque dans les détails !!
Cosmo
8 juin 2015 @ 18:11
Usurpé quoi ? Certainement pas le trône des rois ! Celui de Louis XVI lui avait été ravi par les révolutionnaires et celui de Louis XVIII n’était qu’un siège éjectable. Et c’est lui qui avait usurpé le trône car il n’avait aucune autre légitimité que celle que les Alliés lui avaient conférée. Sur le plan de la légitimité la Restauration fut une farce. Sur le plan politique, Louis XVIII fut un bon monarque, même s’il n’était ni le plus brillant ni le plus sincère ni le plus honnête. Sincère et aimable, Charles X fut toutefois une catastrophe car bête et ignorant comme le furent aussi ses fils.
Napoléon avait plus de génie et de talent que les derniers Bourbons auxquels le terme fin de race s’appliqua stricto sensu, du moins en France.
Lisabé
9 juin 2015 @ 07:45
Héloïse Vernes ou l’art de la formule directe et lapidaire! ;-))
Cela m’a fait sourire,ce cri du coeur !
Je ne partage pas votre opinion,mais j’apprécie la manière dont vous l’avez exprimée…bravo.Pas si évident de résumer tout un labyrinthe de pensées en si peu de mots!
Bien sincèrement et bonne journée à vous.
clement
8 juin 2015 @ 15:45
tout fondateur de dynastie est un usurpateur au départ,mais s’il en est arrivé là , c’est qu’il en a été capable!
Cosmo
9 juin 2015 @ 17:08
La notion d’usurpation est en effet bien relative. Hugues Capet a usurpé le trône des Carolingiens qui eux-mêmes avaient usurpé celui des Mérovingiens…Et que dire de Clovis ? Il s’est emparé de Paris et de bien d’autres territoires. Qui songerait à le lui reprocher ? Et pourtant, c’est bien pire qu’une tabatière…
Cosmo
Actarus
8 juin 2015 @ 16:13
Si, de la vente, cette tabatière est la pièce maîtresse, il s’agit donc d’un objet très prisé. ;-)
Francine du Canada
9 juin 2015 @ 16:46
Bravo Actarus! ;-))) FdC
Cosmo
9 juin 2015 @ 17:01
Sniff ! Sniff !
Lisabé
10 juin 2015 @ 08:55
…Ben pensez donc,Actarus…C’est bien pour cela que Napoléon l’a prise ! ;-))
Actarus
10 juin 2015 @ 12:26
Espérons donc que sa vente fasse un vrai tabac ! ^^
Lisabé
11 juin 2015 @ 09:08
Et toc,toc,han,toc !….Je croyais que c’était fini,Roland Garros…mais non,les échanges se poursuivent ici ! ;-))
kalistéa
8 juin 2015 @ 18:07
napoléon avait autre chose à penser qu’à se demander à qui appartenaient les objets qui se trouvaient sur un bureau!
Cosmo
9 juin 2015 @ 17:00
Et tant pis pour Louis XVIII si dans la panique, il a oublié quelques effets personnels. De toutes façons à l’époque, cela n’avait pas grande importance et ce n’est que parce que Napoléon s’en est emparé que cette tabatière revêt cette importance.
Amitiés, Dear K,
Cosmo
Gérard
11 juin 2015 @ 14:57
Le roi était bien navré d’avoir oublié dans la précipitation générale cinq chemises neuves et ses vieilles pantoufles qui s’étaient faites à ses pieds, il était d’autant plus navré que personne dans son entourage ne semblait prendre conscience de l’ennui que cela représentait pour lui. Il aurait su que cet ennui ne durerait que 100 jours qu’il en eût été rasséréné. Mais 25 ans d’exil rendaient sans doute illusoire l’espoir de retrouver ses pantoufles et ses tabatières.
On mesure aussi combien fut rapide, spectaculaire, inattendue la progression de l’ogre corse quittant l’île d’Elbe à Sa Majesté impériale franchissant les portes de son palais des Tuileries.
La tabatière fut donc prise le 20 mars 1815 par Napoléon au palais des Tuileries dans le bureau du roi et emportée par lui plus tard à Sainte-Hélène. Elle fut léguée à son fils dans son testament du 15 avril 1821 où il parle de « quatre boîtes trouvées sur la table de Louis XVIII, aux Tuileries le 20 mars 1815 ». Louis Joseph Marchand, valet de chambre de l’empereur et son exécuteur testamentaire dans son état du mobilier du 16 avril 1821 évoque cinq boîtes qui « se trouvaient dans le tiroir de la table de Louis XVIII. L’une, en malachite doublée en or, avec à l’intérieur le portrait de Madame de Savoie, femme de ce prince ; l’autre, en écaille, offrait la vue d’une chasse à Fontainebleau […] L’Empereur me remit ces tabatières en me disant d’en prendre soin. Elles sont allées à Sainte-Hélène, et depuis, remises à la Famille impériale après la mort du Roi de Rome. » Après la mort du roi de Rome en 1832 cette boîte et la plupart des objets légués au prince furent confiés en 1835 au général Arrighi de Casanova, duc de Padoue, mandataire de Madame Mère et des frères et sœurs de l’empereur. Elle fut remise à Caroline Murat puis fut dans sa descendance. Elle appartint au prince Lucien Murat (1803-1878), troisième prince Murat et second fils de Caroline, au prince Joachim Murat son fils, quatrième prince, (1834-1901), au prince Joachim Murat, cinquième prince, son fils, (1856-1932) et à son épouse Cécile Ney d’Elchingen et conservée au château de Chambly (Oise), puis à leur descendance. Le cinquième prince était l’arrière-grand-père de l’actuel prince Murat, le huitième.
Cosmo
12 juin 2015 @ 12:47
Cher Gérard,
Merci pour ces précisions ! La vie des objets est toujours passionnantes.
Cela dit, j’ai du mal à comprendre que perdant son trône Louis XVIII ait eu le temps de penser à ses pantoufles et à ses chemises.
« L’ogre corse » ! Parce que c’est vous, je vous pardonne de traiter ainsi ma parentèle. Le duc de Padoue était aussi lié aux Bonaparte par les liens du sang.
Amitiés
Cosmo
Lisabé
10 juin 2015 @ 08:58
Ohoh,Dame Kalistéa,moi je le crois très attentif et bien conscient de TOUT ce qui l’entourait,toujours,et en tout lieu…Oulà,ça me rappelle une prière…’Faudrait pas que je prenne Napoléon pour Dieu…Quand même! ;-))
Bonne journée à vous.
kalistéa
10 juin 2015 @ 16:21
Je ne pense pas que, à part de pauvres malades mentaux, il y ait des personnes qui prennent Napoléon pour Dieu.Par contre il y a des midinettes qui prennent des princesses de pacotille pour des déesses à voir l’admiration inconditionnelle qu’elles manifestent à ces « déesses » de papier-journal!
Lisabé
11 juin 2015 @ 09:25
Vous êtes d’humeur bien acrimonieuse,Dame Kalistéa…Et d’autant plus malheureuse que vous avez pris pour une pierre dans votre jardin ce qui n’était en vérité qu’un gravier dans le lac.Le cours de MES pensées au fil de l’écrit m’a amenée à évoquer sans le vouloir un passage de la messe dominicale,où le prêtre dit:
« …..Afin de te rendre grâce,TOUJOURS ET EN TOUS LIEUX,à Toi Père très Saint,Dieu éternel et tout puissant. »
Ma réflexion s’adressait à moi-même.
Dommage que vous sortiez vos griffes même quand on ne vous »attaque »pas.Ca plombe les échanges que l’on pourrait avoir avec vous.
Je ne vois pas en quoi cela vous agace que j’aime la Reine d’Espagne(qui n’est plus Princesse,ni de pacotille,et pas encore déesse…Dame Régine nous le dira quand ça arrivera! ;-))
Moi,ça ne me dérange pas que vous ne l’aimiez pas.Mais alors pas du tout.
‘M’en fous.
Pour finir et en conclusion,je vous dirais que j’aime aussi Napoléon.Et que dans ma famille,c’est même une tradition.
Bonne journée à vous…dans la bonne humeur…hum-hum.
kalistéa
11 juin 2015 @ 17:53
Lisabé, vous n’allez pas me faire vous aussi des diarrhées verbales comme j’ai du déjà en essuyer de fort mal odorantes: Je ne vous agresse aucunement et vous , faites de même .Moi, être agacée par vos choix? je ne les retiens même pas! Quels sont ils? sont ils uniques et originaux ?
Nous bavardons et nous rions c’est tout..
Lisabé
13 juin 2015 @ 09:38
Allez donc,Kalistéa,je n’apprendrais pas plus à un vieux singe à faire la grimace que vous ne pourrez enseigner l’art des cabrioles à une jeune gueunon.
Sophie
9 juin 2015 @ 08:30
Merci pour cet article passionnant
clement
9 juin 2015 @ 14:37
je me permets de vous rappeler Kalistea que l’anniversaire de la bataille d’Austerlitz n’a pas été fêté nationalement comme cela aurait dû être le cas pour une aussi brillante victoire ,parce que le président de la République de l’époque ,sous la pression de bien-pensants avait jugé Napoléon esclavagiste,donc à passer sous silence…j’ai un profond respect pour tout ce qui a trait à mon pays donc pour l’Empereur .
L’esclavagisme naturellement est à proscrire,mais là en l’occurence il s’agissait d’une victoire française ce qui n’avait rien à voir !
clement
9 juin 2015 @ 14:41
Napoléon avait l’ habitude de s’approprier bien des choses , entre autres les toiles de grands maîtres italiens
Cosmo
10 juin 2015 @ 12:32
Lesquelles ? Et la Restauration puis la République ont-elles restitué les oeuvres à leurs légitimes propriétaires, mis à part les Chevaux de Saint Marc, qui en sont pas des peintures ?
Cosmo
kalistéa
10 juin 2015 @ 16:24
Clément , l’italie a fait d’innombrables cadeaux à Napoléon en oeuvres d’art , en plus d’espèces sonnantes et trébuchantes pour l’avoir délivrée de la pesante contrainte Autrichienne.
SONIA
9 juin 2015 @ 16:21
Mémoires sur Napoléon 1er
Ce que l’on a dit du prétendu usage immodéré que Bonaparte aurait fait du tabac, n’est pas plus exact que pour le café. A la vérité, il a aimé de très bonne heure à prendre du tabac à priser, mais il en prenait peu, toujours dans une boite, dont il avait beaucoup, car c’était une des ses manies ; et s’il eut quelque ressemblance avec Frédéric, ce ne fut pas en faisant da la poche de son gilet un entrepôt de tabac.
En outre; Napoléon prisait beaucoup mais il avait l’habitude de donner en cadeau surtout des tabatières
A savoir Napoléon 1er
Napoléon Iᵉʳ, né le 15 août 1769 à Ajaccio et mort le 5 mai 1821 sur l’île Sainte-Hélène, est le premier empereur des Français, du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 .
Michèle
11 juin 2015 @ 01:00
Dans le testament de Napoléon daté du 15 avril 1821, à Longwood
Inventaire de mes effets que Marchand gardera pour remettre à mon fils :mon réveille-matin; c’est le réveille-matin de Frédéric II que j’ai pris à Potsdam …
napoleon.org
Après la victoire d’Iéna le 14 octobre 1806, Napoléon marche sur Berlin. Il se rend à cette occasion sur le tombeau de l’ancien souverain Frédéric II de Prusse, qu’il admire. Il visite le château de Sans-Souci le 25 octobre 1806 et s’empare des effets personnels de Frédéric II, dont son épée.
L épée de Frederic le Grand a été remise aux invalides le 17 mai 1807.
Michèle
clement
11 juin 2015 @ 09:24
ce que l’on prend, pour moi, ne s’appelle pas cadeau ; oui Napoléon a eu des cadeaux mais pas que……
kalistéa
11 juin 2015 @ 18:04
Napoléon aimait à faire de petits cadeaux à tout propos , généralement c’était une tabatière dont il venait de se servir ,aux hommes.Il portait épinglée sur sa poitrine une croix de la légion d’honneur, l’ordre qu’il avait créé et qui est encore aujourd’hui, bien prestigieux et quand il voyait quelqu’un qui s’était distingué , généralement un soldat ,il prenait sa propre croix et l’épinglait lui-même sur la poitrine du méritant..On imagine que cela n’en avait que plus de valeur aux yeux de qui la recevait ainsi! napoléon avait le sens du geste et des formules .