Le Palais de Cotroceni à Bucarest est l’ancien palais royal, maison des pionniers pendant la période communiste et maintenant palais présidentiel, mais où le président Klaus Johannis n’habite pas. Il habite dans un quartier résidentiel de Bucarest. (Merci à Anastasie pour ce reportage à Bucarest)
La Chapelle du Palais détruite sous Ceaucescu et déjà partiellement reconstituée même si l’icônostase est toujours en cours de travaux
Autre coin de la chapelle
L’escalier monumental du palais
La salle de chasse
Bureau de la salle de chasse
Le grand salon des réceptions
Photo de la reine Marie de Roumanie
Portrait du roi Ferdinand de Roumanie
Portrait de la reine Marie de Roumanie
La chambre norvégienne
Chambre à coucher dans le style rococo
Chambre à coucher de la reine Marie de Roumanie
Salle à manger style sécession
Salle à manger de style renaissance allemande
6 juillet 2015 @ 08:19
Quel beau reportage merci beaucoup !!
6 juillet 2015 @ 08:39
Merci, Anastasie , pour votre reportage sur ce palais que je ne connais pas et qui nous fait découvrir un intérieur très décoré . Les différents styles se côtoient , c’est très intéressant .
6 juillet 2015 @ 08:46
Un grand merci chère Anastasie ! :-)
6 juillet 2015 @ 09:20
Magnifique reportage, j’ai visité plusieurs fois Bucarest – j’ai des amis roumanis – ma je n’ai jamais visité ce palais. merci Anastasie, merci Régine
6 juillet 2015 @ 10:08
Je comprends que le président roumain n’habite pas ce magnifique palais : les fantômes des précédents propriétaires sont dans chaque pièce !
D’ailleurs la décoration est vraiment marquée par la personnalité des premiers souverains roumains.
Par exemple : La salle à manger de style renaissance allemande commandée par le roi Carol I. à la fin du XIXe siècle démontre que c’était avant tout des souverains d’origine allemande (Hohennzollern-Sigmaringen/Wied) qui règnaient sur la Roumanie.
Après la guerre de 14-18, la reine Marie (Saxe-Cobourg/Grande Bretagne) qui a contribué au rapprochement de la Roumanie avec les Alliées, change radicalement le style du palais en y amenant le style néo-brancovan typiquement roumain (avec un côté art déco très parisien). Ce style figure assez bien la nouvelle « Grande Roumanie » de l’entre-deux-guerres.
6 juillet 2015 @ 11:13
Superbe. Merci à Anastasie.
Connaît-on la raison de la présence de cette chambre norvégienne ?
6 juillet 2015 @ 11:51
Merci Anastasie.
Ce palais est magnifiquement décoré.
Amitiés
patricio
6 juillet 2015 @ 12:49
La chambre norvégienne a été installée à la demande de la Reine Marie qui avait des goûts disons assez particuliers !
Pour les personnes qui désirent visiter ce palais lors d’un séjour à Bucarest, je signale qu’il faut s’inscrire à l’avance, venir muni(e) d’une pièce d’identité. J’ai scanné quelques cartes postales car en dépit du fait que j’avais payé pour l’autorisation de photographier, cette autorisation a été très limitée à ma grande frustration… J’aurais aimé prendre plus de photos de l’extérieur vu que des routes d’accès, on ne voit rien., mais c’était malheureusement mission impossible ! Les visites se font soit en roumain, soit en anglais, soit en français.
6 juillet 2015 @ 23:07
Anastasie,merci beaucoup pour vos belles photos et surtout vos conseils précieux pour la visite du palais de Cotroceni à Bucarest!
D’après mes amis,je crois qu’il est plus aisé de visiter le magnifique palais de Peles,un peu loin de Bucarest!
7 juillet 2015 @ 08:04
Rassurez-vous : ce n’est pas vraiment compliqué. Il faut juste s’annoncer à l’avance par email et convenir d’une heure suivant la langue. J’y suis allée en métro et ensuite à pied (environ 15 minutes) car cela me semblait plus simple que de prendre des bus.
Peles vaut naturellement aussi le déplacement et je dois dire qu’on adore ou déteste la décoration typique de la période et de l’origine du premier roi de Roumanie, Carol Ier.
J’ai le souvenir que dans une des maisons jouxtant le château, il y a une version plus « intime » avec j’avais été très impressionnée par les fresques peintes par le jeune Klimt. Peut-être que Trajan pourrait rafraîchir ma mémoire… Je ne sais plus si c’est Pelisor ou Foisor…Naturellement on peut aussi se promener dans le parc. A côté il y a un hôtel restaurant, ancienne maison des gardes.
7 juillet 2015 @ 16:13
Anastasie,merci pour vos conseils ‘touristiques’!
7 juillet 2015 @ 11:28
Merci beaucoup de cet excellent reportage Anastasie; je vous envie d’avoir pu le visiter même si le stylo rococo n’est pas mon style favori. FdC
6 juillet 2015 @ 15:28
rien n’est à mon goût ; architecture ; mobilier ; décoration
7 juillet 2015 @ 16:16
Aggie,rien?Trop dommage!
6 juillet 2015 @ 17:55
Superbe reportage. Ce château me plait beaucoup, hormis la chambre style rococo. J’y ferai bien un petit séjour si cela était possible !
6 juillet 2015 @ 19:10
La princesse royale Marie de Roumanie au début du XXe siècle, comme beaucoup d’autres, s’est enthousiasmée pour l’Antiquité nordique et c’est pourquoi nous trouvons ici le boudoir norvégien du palais Cotroceni réalisé en 1910, comme l’intérieur celtico-scandinave du palais de Pelişor à Sinaïa vers 1906 où Marie combina des éléments Art Nouveau, byzantins, Brâncovenesc (Renaissance valachienne ou Renaissance roumaine) et celtiques, ou encore une collection de meubles pseudo-norvégiens d’après les originaux qui sont conservés au Musée historique d’Oslo. Il y avait une volonté d’échanges car Marie faisait aussi la promotion de l’art roumain mais son esprit romantique la rendait amateur d’art « primitif ». Ce goût a déjà évoqué dans nos colonnes grâce à Gabriel Badea-Päun en février 2014.
8 juillet 2015 @ 11:09
Merci Anastasie pour ce beau reportage mais vous n’ignorez pas que les Roumains sont très loin de vivre dans l’opulence.
Bien à vous,
8 juillet 2015 @ 16:32
Non, je ne l’ignore pas, mais pourquoi régulièrement faire ce genre de commentaire spécialement pour la Roumanie ? Les Roumains – tous comme les habitants d’autres anciens pays communistes – cherchent à restaurer, reconstituer et protéger les trésors de leur pays qu’une guerre mondiale suivie de presque cinquante ans de communisme a détruit auquel il faut ajouter pour la Roumanie un tremblement de terre dévastateur en 1977 et dont l’Occident n’a pratiquement rien su à l’époque.
9 juillet 2015 @ 07:03
Oups… Je crois que j’aurais dû écrire « a détruits à laquelle il faut… » J’aurais dû piocher ma grammaire française car je ne suis même pas sûre à 100 % !!!
11 juillet 2015 @ 05:12
Je ne sais pas non plus; ça dépend où on place les virgules et moi… je ne m’intéresse qu’aux mots-clés « restaurer », reconstituer trésors », « communisme », etc. et seuls les résultats comptent pour moi! Amitiés, FdC
12 juillet 2015 @ 17:30
Merci de votre gentil message, Francine du Canada… A l’heure actuelle, je ne sais toujours pas comment j’aurais dû écrire pour faire tout juste !!! Il n’y a qu’en français qu’on doit autant se « torturer les méninges », mais j’adore !!!