Au numéro 34, avenue de New York sur les quais de Seine se trouve la Fondation Mona Bismarck. Née en 1897 dans le Kentucky, Mona Travis Strader épouse en 1917 un riche propriétaire terrien de 18 ans son aîné Henry Schlesinger avec qui elle aura un fils Robert Henry dont elle laissera la garde au père moyennant un « dédommagement » au moment de leur divorce en 1920. L’année suivante, elle épouse le banquier James Irving Bush dont elle divorce en 1925.
En 1926, troisième mariage avec celui qui est alors considéré comme l’homme le plus riche d’Amérique Harrisson Williams. Le couple s’installe dans une maison de style georgien située à l’angle de le 5ème Avenue et de la 94ème rue à New York.
Mona est désigné en 1934 par les couturiers Lelong, Lanvin, Molyneux, Chanel et Vionnet comme la femme la mieux habillée au monde, un titre qui sera décerné plus tard également à la duchesse de Windsor.
Mona perd son époux en 1953. Elle se remarie en 1955 avec le comte Albrecht von Bismarck, petit-fils du chancelier. A Paris, ils résident alors à l’hôtel Lambert puis dans la demeure de Mona située avenue de New York, 34.
A nouveau veuve en 1970, la comtesse Mona Bismarck épouse en 1971 le comte Umberto de Martinni (titré par le roi Umberto d’Italie).
Elle décède en 1983 et est enterrée à Long Island. Sa demeure parisienne est devenue le Mona Bismarck American Center for Art and Culture.
andré
16 juillet 2015 @ 06:12
au moins elle n’a pas perdu son temps
Tessa
16 juillet 2015 @ 12:50
Vrai !
Claudia
16 juillet 2015 @ 08:07
5 maris, elle n’a pas dû s’ennuyer la dame ! Le nom de Bismarck m’évoque une armée de casques à pointe.
Zeugma
16 juillet 2015 @ 08:38
On pourrait ajouter que Mona Bismarck fut également habillée par Christobal Balenciaga. (Il parait qu’elle était en Balenciaga dès le matin.)
(cf « Google images » « mona bismarck balenciaga ».)
La Fondation éponyme a organisé des expositions magnifiques (dont l »entrée était gratuite !). Je pense notamment à une rétrospective sur Balenciaga – dont la scénographie avait été assurée par Hubert de Givenchy – qui présentait la fameuse robe de mariage de Fabiola et à une autre qui était consacrée à la reine Marie Josée d’Italie – la « reine de mai » – dont le mari (le roi Umberto) avait exigé qu’elle ne s’habillât qu’avec des robes italiennes. Ces robes étaient souvent l’oeuvre de « petites couturières » qui imitaient – avec des résultats variables – les modèles de la haute couture parisienne.
Le siège de la fondation est située en face de la Seine, pas loin de la Tour Eiffel, avenue de New-York : une avenue extrêmement bruyante de nos jours.
En sortant, il est agréable d’aller grignoter quelque chose chez « Carette », la pâtisserie de la place du Trocadéro » (un petit peu chère mais bien, avec un Personnel très aimable) fréquentée par la bourgeoisie « bling bling » du quartier. (Laisser la terrasse aux touristes.)
Jetons un voile pudique sur les opinions politiques de la comtesse Bismarck.
Robespierre
17 juillet 2015 @ 13:58
quelqu’un qui s’attacherait à vos pas serait sûr de ne jamais avoir faim ni soif.
Laure-Marie Sabre
17 juillet 2015 @ 15:20
Quelles étaient-elles ces opinions politiques ?
Zeugma
18 juillet 2015 @ 09:53
Les mêmes que celles de Wallis Simpson ou Hélène Morand.
Francine du Canada
18 juillet 2015 @ 22:19
Et bien merci, sans façons; une cape de plomb serait préférable à un voile ;-) FdC
elena1
16 juillet 2015 @ 11:27
de très belles expositions y sont présentées régulièrement depuis de longues années, dont celle des vêtements de Marie-José d’Italie
j21
16 juillet 2015 @ 12:16
Oui, une magnifique exposition que celle consacrée aux robes et manteaux de cour de la « reine de mai »
Caroline
16 juillet 2015 @ 11:41
Cette Mona me semble aventurière comme Mme Windsor!
Mayg
16 juillet 2015 @ 12:47
Pas moins de 5 mariages tout de même !
framboiz07
16 juillet 2015 @ 12:57
Ou peut-on voir la robe de mariée de Fabiola, maintenant ?
l'Alsacienne
16 juillet 2015 @ 13:58
Cette Madame Mona ne s’est pas laissée abattre : 5 maris dans sa carrière et se faire de l’argent contre le droit de garde de son fils.
Duchesse de Windsor, Vicomtesse de Ribes et Mona Bismarck, 3 femmes qui se partagent le titre de » femme la mieux habillée au monde », quel travail !.
Alain Golliot
16 juillet 2015 @ 14:51
Jamais trop mince, jamais trop riche….mariée seulement 5 fois, plus que la moyenne mais moins que….elle se reconnaîtra.
JAY
16 juillet 2015 @ 15:00
Quelle classe cette femme, les hommes lui courraient après … Elle était belle
Qu est devenu son fils? une descendance ?
COLETTE C.
16 juillet 2015 @ 15:33
Quelle vie mouvementée !
Francine du Canada
16 juillet 2015 @ 19:39
Une femme très élégante!
clement
17 juillet 2015 @ 10:35
une mère qui monnaye son fils est quelque chose d’odieux ,comme quoi l’instinct maternel n’est pas automatique chez une femme !