Prochaine parution le 20 août 2015 du livre de Michèle Escamilla « Le siècle d’or de l’Espagne. Apogée et déclin. 1492-1598 » dont voici le résumé : « L’émergence et le déclin de l’hyperpuissance hispanique demeurent l’un des phénomènes les plus spectaculaires de l’Histoire. De l’union de la Castille avec l’Aragon à la fin du xve siècle à l’échec de l’Invincible Armada devant l’Angleterre, quatre souverains ont gouverné un pays qui a été engagé sur tous les fronts : en Méditerranée face à l’Empire ottoman et aux Barbaresques, en Europe du Nord face aux Pays-Bas révoltés et aux princes du Saint Empire passés à la Réforme. Des villes aussi diverses que Tunis et Oran, Bruxelles et La Haye, Naples, Lisbonne et Vienne ont été régies par les souverains de la péninsule. La défense de la foi catholique a conduit ceux-ci à intervenir dans les affaires françaises et anglaises, à se faire l’âme de coalitions victorieuses à Pavie, à Lépante, à Malte, à Mühlberg, à Saint-Quentin…
Pourtant, les incessantes luttes guerrières menées par les Rois Catholiques (Isabelle et Ferdinand), Charles Quint et Philippe II aux quatre coins de l’Europe n’ont pas suffi à bâtir une puissance durable. Supportées par la seule Castille ou presque, les guerres ont littéralement épuisé les populations et les finances de l’Espagne – l’or et l’argent américains eux-mêmes n’ont pas permis d’inverser la tendance.
La majestueuse synthèse de Michèle Escamilla sur ce siècle d’or, sans précédent ni équivalent (y compris en langue castillane), se déploie à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Elle fait apparaître d’exceptionnelles figures de rois et de reines, de guerriers, de saints, de poètes. Elle nous révèle l’une des pages les plus riches, les plus glorieuses, les plus colorées, parfois les plus pathétiques de l’Histoire. »
« Le siècle d’or de l’Espagne. Apogée et déclin. 1492-1598 », Michèle Escamilla, Tallandier, 2015, 848 p.
Zeugma
29 juillet 2015 @ 09:06
Le sujet est passionnant : l’ascension, l’apogée et le déclin de l’Espagne à son « siècle d’or ».
Rien n’est définitif en ce bas monde et l’on serait bien en peine de dresser la liste des empires qui connurent le même cheminement : Rome, bien sûr, et l’empire Grec de Constantinople, l’empire d’Autriche, l’empire Britannique etc
Il y a le cas de la Russie qui peut se discuter.
Il y a un paradoxe avec l’Espagne : le déclin du Pays fut probablement dû à l’afflux de l’or d’Amérique. Très riches, trop riches, les Espagnols n’eurent pas besoin de créer une économie comme le firent les Hollandais ou les Anglais. Ils en subirent longtemps les conséquences, enfin c’est mon idée.
Gustave de Montréal
29 juillet 2015 @ 16:46
Hors le Brésil et quelques petits bleds français , l’Espagne dominait aussi tout le continent Sud Américain, l’Amérique Centrale, la Floride, une partie des Antilles etc.. Lors d’une visite à une ancienne Mission à San Antonio, Texas, j’ai été étonné de découvrir les Armes des Habsbourg sculptées dans la pierre sur certains bâtiments. Remarquable.
Nania
30 juillet 2015 @ 12:43
J’ai eu la même expérience à San Agustin ( Florida) d’environ 12000 habitants.
J’ y ai visité des monuments « espagnols » qui dataient de la fondation de la ville en 1565 !!!! Et j’ y ai pu voir également les Armes de Felipe II…
Sous le règne de Felipe II » nunca se ponía el sol »….
flabemont8
30 juillet 2015 @ 21:18
Et le nom même de Los Angeles , chère Nania !
Je suis , je l’avoue , fan des aventures de Zorro , le cavalier masqué , et de son beau Tornado ( c’est de mon âge ! ) . Son nom , ses vêtements , sa manière de vivre , tout est espagnol …et cela se déroule en Californie !
Nania
31 juillet 2015 @ 16:11
Chère Flabemont8,
J’adore aussi les aventures de Zorro…. Nous sommes deux!!
Amitiés.
francesca
29 juillet 2015 @ 10:30
L’auteure est une référence, spécialiste reconnue de l’époque. Bonne lecture !