Parution le 3 septembre prochain de ce livre « Madame Vigée Le Brun. Amie et portraitiste des reines ». Voici la note de l’éditeur : « Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842) est un véritable prodige : à 13 ans, elle réalise son premier portrait. À 21 ans, elle est déjà célèbre. À 23 ans, elle est appelée à Versailles pour peindre Marie-Antoinette dont elle est, jusqu’en 1789, la portraitiste attitrée et à laquelle, ardente royaliste, elle voue une fidélité sans faille.
Jolie, courtisée, admirée, Élisabeth Vigée Le Brun reçoit toute la haute société qui se presse pour la voir peindre dans son atelier. Mariée à Le Brun, marchand de tableaux cupide, elle le quitte en 1789 pour émigrer. Au fil de douze années d’exil, les souverains et les cours d’Europe sollicitent son talent, tant sa réputation est grande. Partout, elle croule sous les commandes.
On la célèbre à Rome, Naples, Vienne et Saint-Pétersbourg. Ses tableaux et sa délicatesse en font la meilleure ambassadrice de l’ancienne France. En 1802, elle revient en Paris où, déçue, elle ne retrouve pas l’art de vivre et la société qui avaient enchanté sa jeunesse. Infatigable, elle continuer de voyager, tient salon et peint Caroline Bonaparte. À l’aide de ses Souvenirs (1835-1837), Inès de Kertanguy reconstitue la vie d’une Européenne avant l’heure, amie et portraitiste des reines, qui est aujourd’hui la plus illustre des artistes françaises. »
« Madame Vigée Le Brun. Amie et portraitistes des reines », Inès de Kertanguy, Tallandier, 2015, 352 p.
Moonbeam
13 août 2015 @ 06:03
L expo de la rentrée à Paris avec une grande partie de la collection rassemblée. Une plongée dans la fin du XVIII début XIX siècle avec des portraits arrangés façon bisounours.
On y verra une Marie Antoinette au grand front au menton disgracieux au nez énorme et aux yeux globuleux rendue glamour.
Mais c’est ce que nous vendons aux touristes qui visitent Versailles. On lui doit beaucoup esthétiquement et économiquement parlant de nos jours. Une grande dame qui a toutefois étouffé sa fille.
Dame Tartine
13 août 2015 @ 16:28
Vous avez lu les mémoires de Madame Vigée-Lebrun ? Moi oui.
Moonbeam
13 août 2015 @ 19:17
En diagonale. Mais j’y reviendrai en profondeur.
Un digest :
http://donarussia.ek.la/marie-louise-elisabeth-vigee-lebrun-a47797985
Elisabeth
14 août 2015 @ 14:41
» Portraits arrangés façon bisounours » est une critique d’art d’une aveuglante lucidité; dommage que votre immense talent « critique » ignore tout des notions de ressemblance dans le portrait au XVIIIème , et même de l’art du portrait tel qu’il est pratiqué à cette époque; quant à votre description de Marie-Antoinette, elle laisse rêveur…..Je suppose que vous êtes bien informé; ainsi que des relations mère-fille entre E.L. Vigée-Lebrun et sa fille…..Votre commentaire est euh ? frappant, voilà ! juste ? euh? cela reste à voir, mais c’est peu de chose, c’est « si chic si genre » de démolir les célébrités jugées méconnues que « nous » ( qui ça « nous » ??) vendons aux touristes…….forcément naïfs et sans aucun goût…….
Dame Tartine
13 août 2015 @ 08:19
Cette femme bourrée de talent n’a pas eu une vie privée heureuse. Son mari lui prit tout son argent et sa fille épousa un homme peu recommandable, en refusant d’écouter les mises en garde de sa mère. C’était le sécretaire d’un noble russe. Cupide lui aussi.
ANNIE
13 août 2015 @ 08:29
un très beau livre très certainement
DENIS
13 août 2015 @ 13:34
Réédition bienvenue d’un ouvrage paru en 1994, opportunément remis en vente en vue de l’exposition future consacrée à cette grande artiste ! Beau travail de marketing, bravo !
Francine du Canada
13 août 2015 @ 13:58
Merci Régine, le livre m’intéresse car le personnage, de par son parcours, est attirant; artiste de grand talent, j’imagine qu’elle avait aussi l’art de créer des relations avec les sujets de ses portraits mais on la dit loyale et je l’imagine fort discrète. Je serais curieuse de lire les mémoires (l’autobiographie) de madame Vigée Le Brun. Bon succès à Inès de Kertanguy avec la publication de son livre. FdC
Elisabeth
14 août 2015 @ 14:51
Nous avons dans ma ville au Musée des Augustins, l’un des portraits les plus célèbres d’E.L. Vigée-Lebrun, celui de la Baronne de Crussol; le modèle éthéré et blond, pose de trois quart vêtu de rouge et de noir et portant un immense chapeau;
Souhaitant répondre de façon moins allusive au commentaire de Moonbeam, je cite ici les propos de l’artiste sur ce portrait = ( » J’étais un peu ennuyée par la fadeur du modèle et son inexpressivité ») ……. »…… aussi, je lui donnai une expression rêveuse et semblant distraite…..ce que je faisais de coutume lorsqu’un modèle me semblait de peu d’intérêt » ;
J’ai retranscrit de mémoire;
Portraits flatteurs, portraits flattés, mais en toute connaissance de cause; on peut évoquer un « réalisme » idéal, E.L. Vigée-Lebrun transforme sans déformer, adoucit, transpose;
Dame Tartine
15 août 2015 @ 09:07
C’est vrai ce que vous dites. J’ai vu au Musée Lambinet à Versailles un portrait de Madame du Barry vers les 50 ans, et le peintre ne cache pas sa couperose. Qui était un de ses problèmes.
lama
14 août 2015 @ 17:37
Au temps de la monarchie, de véritables talents étaient conviés à la cour de Versailles.
Nos rois savaient en effet s ‘ entourer d ‘ artistes de génie ( architectes, peintres , jardiniers, cuisiniers etc…).qui font encore la fierté de la France
Le génie , le travail étaient honnorés
La république convie aujourd ‘ hui à Versailles bidules en plastique de jeff koons, vagin de la Reine etc…..)