La Bibliothèque nationale de France vient de lancer une souscription publique pour acquérir un trésor national à savoir un manuscrit du XIVème siècle « Le bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy ». C’est Philippe le Bel, roi de France de 1285 à 1314 qui fit réaliser ce bréviaire pour promouvoir le culte de son grand-père Saint Louis. Il se compose de 600 feuillets numérotés sur du parchemin très fin avec des enluminures illustrées par Richard de Verdun.
Il est estimé à plus d’un million d’euros et la Bibliothèque nationale de France espère pouvoir grâce à cette souscription lever des fonds à une hauteur de 300.000 euros, le reste provenant du mécénat. Les dons peuvent être versés sur le site de la BNF jusqu’au 27 novembre 2015.
Pour rappel, le bréviaire royal de Saint-Louis de Poissy est classé depuis l’an dernier trésor national par le ministère de la Culture, ce qui rend impossible sa sortie du territoire français. Il est actuellement détenu par un particulier. (Merci à Anne P.)
Actarus
25 août 2015 @ 07:53
!!!
Un particulier à particule ?
Naucratis
25 août 2015 @ 23:17
Bien vu Actarus ! ;)
Lisabé
25 août 2015 @ 08:22
C’est bien,que les personnes riches trouvent ici une belle action pour dépenser noblement leurs sous.
Les plus pauvres eux,voudraient bien,mais ne le peuvent point.
dagobert 1er
25 août 2015 @ 22:07
ce n’est pas pour les riches. J »‘ai déjà donné pour un manuscrit du règne de françois 1er. On donne ce qu’on veut (à partir de 20 €), ce qui donne droit à une déduction fiscale. Ce don de 20 € ne « coûte » en définitive au donateur qu’un peu plus de 6 €.
Pas du tout une histoire de riches…
Il faudrait se renseigner avant d’écrire des bétises
Gibbs
26 août 2015 @ 07:32
dagober 1er,
Si votre remarque est exacte concernant la déduction fiscale, il n’en demeure pas moins que c’est l’état, donc le contribuable « qui y va de sa poche ».
Système aberrant à mon sens.
Bien à vous,
Gibbs
26 août 2015 @ 07:39
Idem pour le Téléthon, les dons aux associations, aux partis politiques, les restos du coeur, …
Argent dont l’état ne possède pas le premier euro dixit Nicolas Beytout (journaliste politique qui fut directeur Des Echos, pôle media du groupe LVMH) dans l’émission « C’est dans l’air ».
Il s’agit du chat qui court après sa queue.
Lisabé
27 août 2015 @ 09:10
Merci d’avoir remis les pendules à l’heure,Gibbs.
Gérard
29 août 2015 @ 17:33
L’État se retrouve plus riche à peu de frais et les citoyens préfèrent donner pour un but précis.
Lisabé
26 août 2015 @ 08:37
Mon cher Dagobert 1er,personnellement,et comme beaucoup de français moyens,je préfère donner six euros à un mendiant…C’est bête,je sais .;-))
Hermione
26 août 2015 @ 12:36
Pour ceux qui ne sont pas imposés et qui vivent avec le strict minimum, cela reste 20 euros et c’est beaucoup.
Lisabé
27 août 2015 @ 18:53
C’est vrai,Hermione.
Et dans ces cas-là,ce n’est pas qu’on ne VEUT pas.
C’est qu’on ne PEUT pas.
Et c’est bien triste,cela.
Bonne soirée à vous.
Jean Pierre
26 août 2015 @ 10:55
Et le « crowdfunding » c’est pour les riches ou les pauvres ? Il m’arrive d’y participer.
Marnie
25 août 2015 @ 10:32
Belle initiative pour un chef-d’oeuvre absolu de l’art médiéval.
Mais je regrette qu’il faille désormais avoir recours systématiquement à la souscription publique et au mécénat. En France, on n’a plus les moyens (ou en tout cas cela ne fait plus partie des priorités) de dégager un million d’euro pour enrichir le patrimoine artistique et historique qui permet pourtant à ce pays d’être la première destination touristique mondiale : ce genre d’acquisition n’est pas une dépense somptuaire mais un véritable investissement (puisqu’il faut tout voir en terme de coût/rapport).
Shandila
25 août 2015 @ 12:29
Marnie, je partage tout à fait votre avis.
Gibbs
25 août 2015 @ 12:30
Marnie,
Vous m’ôtez les mots de la bouche.
Au plus haut niveau de l’état, on « jette » deux milliards d’euro pour les porte-hélicos … Alors, je n’entre pas dans ce jeu de dupes.
Que le « particulier » active son tiroir-caisse.
Triste … bien triste !
Cordialement,
Marnie
26 août 2015 @ 11:25
Tout à fait, Gibbs, sans parler de l’énorme scandale de « l’écotaxe »… des centaines de millions perdus pour rembourser l’entreprise Ecomouv à la suite des reculs du gouvernement. On aurait pu en acheter des manuscrits ou en restaurer des églises et des châteaux avec ne serait-ce que 10% de cet argent…
Arielle de T
26 août 2015 @ 02:45
Vous avez tort:
« Avec un budget multiplié par dix en vingt ans, qui représente aujourd’hui autour de 250 M€ par an (dont plus de 80 % de dépenses de fonctionnement), et un effectif de l’ordre de 2 500 agents, cet établissement public est le plus important opérateur du ministère de la culture et de la communication (MCC) en termes de subvention accordée et d’effectifs. »
La suite: http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/documents/40688-rapport-sur-la-bibliotheque-nationale-de-france.pdf
En outre, les touristes qui viennent en France, à Paris, ne vont pas visiter la BNF et quand EuroDisney a 16 millions de visiteurs par an le Louvre en a 8 millions et Chambord 800k…
Acheter cet ouvrage, dont le contenu est finalement discutable, n’a rien d’un investissement, un investissement c’est créer de l’attraction à partir ou pour quelque chose. Autrement dit, ce n’est pas avec un ouvrage à 1 million que l’on pourra créer de l’emploi et de la richesse, d’autant que les gens ignorent déjà 99% des collections de la BNF.
Gibbs
26 août 2015 @ 07:44
Arielle de T,
Vous situez bien le niveau de trop de nos contemporains avec votre comparaison entre EuroDisney, le Louvre, Chambord et les collections de la BNF.
Vous savez, lorsque j’entends des jeunes dirent qu’ils ne connaissent pas Brel, Brassens, Moustaki, … sous prétexte qu’ils n’étaient pas nés, je me demande où nous allons.
Bien à vous,
Marnie
26 août 2015 @ 10:08
Mon propos était, au-delà du cas de ce simple manuscrit, de déplorer l’abandon du patrimoine par l’Etat alors que ce patrimoine est un bien non délocalisable qui permet d’alimenter un domaine économique qui fonctionne bien en France : le tourisme (puisqu’il faut lui trouver une utilité).
Vous démontrez vous-même que j’ai raison en expliquant l’importance du budget et du personnel de la BNF : ainsi, enrichir ses collections c’est contribuer à faire travailler beaucoup de gens (conservateurs, magasiniers, personnel de service (nettoyage, restauration), personnels administratifs, restaurateurs, ce ne sont pas tous des fonctionnaires, je vous rassure) c’est contribuer à combler un service public (qui est tout de même payant, je vous rassure aussi) qui attire de nombreux lecteurs, des chercheurs du monde entier, des touristes (français ou étrangers) pour ses expositions (fréquentées, je peux vous l’assurer pour l’avoir vu). Donc cela a une utilité économique, cela crée une attraction, cela crée des emplois et des richesses.
Certes il y a un Disneyland et quelques autres parcs d’attraction en France. Mais les 85 millions de touristes étrangers et les français eux-mêmes vont surtout voir : les monuments parisiens et franciliens, les cathédrales, églises, monastères et abbayes (en premier lieu le Mont-St-Michel), les musées, les châteaux, manoirs, forteresses, les villages préservés qui parsèment la France du Périgord à l’Alsace… etc….. je pense qu’on arrive à un total de visiteurs bien supérieur à ceux des parcs d’attraction. Il suffit d’ajouter les visiteurs du Louvre et ceux de Versailles et on est au-dessus de Disneyland. Votre raisonnement ne fonctionne donc pas.
Ce n’est certes pas un manuscrit à un million qui attirera les touristes. Mais c’est la collection très riche de manuscrits anciens de la BnF qui attire les visiteurs lors des expositions. Et qui fait la richesse patrimoniale d’un pays. De ce point de vue, la collection de la BnF est une des plus riches du monde, si ce n’est la plus riche et le rayonnement d’un pays passe (ou sans doute passait) par le rayonnement culturel.
Quant à dire que « le contenu est finalement discutable »…. ???? votre formulation est inadéquate en ce qu’elle porte un jugement de valeur sur un ouvrage qui est à la fois une archive historique et une oeuvre d’art. Le contenu écrit en fait un document historique riche de sens pour étudier et comprendre l’Histoire de France. Pour connaître les mécanismes qu’a mis en oeuvre la royauté (en l’occurrence Philippe le Bel et quelques intellectuels de l’époque (laïcs ou théologiens) pour mettre en place un saint dans sa généalogie, à des fins politiques (je résume bien sûr). Ensuite, c’est une oeuvre d’art rare et d’une très haute qualité, réalisée par les meilleurs copistes et enlumineurs parisiens du XIVe siècle, qui mérite d’être étudiée et conservée pour son iconographie, son style et sa qualité d’exécution.
Mais bon, je vous rassure, le budget de la culture (et particulièrement celui consacré au patrimoine) est en perpétuelle baisse, et déjà réduit à la portion congrue, cela vous coûtera de moins en moins d’argent de participer à la conservation du patrimoine français, déjà on détruit des églises et des châteaux, on ferme des musées. Mais quand il aura disparu, en ruine ou vendu à de riches étrangers (évitons une dépense et laissons ce manuscrit partir dans une collection américaine ou asiatique), nous n’aurons plus que nos yeux pour pleurer…
Francine du Canada
28 août 2015 @ 04:20
Vous m’avez convaincue Marnie; une œuvre comme celle-là doit faire partie du patrimoine culturel français… je me demande même comme un particulier a pu en être « propriétaire »? FdC
ANNIE
25 août 2015 @ 10:37
malgré le prix estimé ; le vendeur ne pourrait pas faire un geste « pour la France » ,jouer au mécène !!!
aggie
25 août 2015 @ 13:55
se pourrait-il que ce bréviaire royal de Saint-Louis fasse partie des objets mis en ventre par les héritiers du Comte de Paris ?
Tessa
26 août 2015 @ 18:52
Bonsoir aggie !
Je souligne votre question ……….
Bonne soirée à vous !
Gérard
29 août 2015 @ 20:42
Mis en ventre c’est alimentaire ma chère !
On n’a jamais entendu dire que ce bréviaire était aux Orléans. Cependant quelle est la grande famille française qui en est propriétaire ? Quelqu’un le sait-il ?
Claude-Patricia
25 août 2015 @ 14:21
Bonjour à tous,
Il est quand même regrettable de devoir mettre autant d’argent pour une acquisition qui, de fait, parle à tous de l’Histoire d’un pays. Certain n’ont dans le fond aucune estime pour la France. ni ne penseraient à comprendre qu’éventuellement certaines choses se partagent, comme le savoir, quelles sont nos racines, comment s’est construit un pays, une nation. Ce n’est pas très patriote. Il pourrait être mis à la disposition des chercheurs aussi. Je sais que dans ce monde tout est relatif, mais quand même. Mais il est vrai que la culture ne peut pas lutter contre certaines choses. Et ne le pourra jamais non plus.
DENIS
25 août 2015 @ 15:36
Où passent les priorités du Ministère de la Culture , pour qu’il faille faire appel aux particuliers en vue de l’achat de ce trésor national ?
Gibbs
26 août 2015 @ 07:45
DENIS,
Excellente question.
Marnie
26 août 2015 @ 11:30
Les priorités du ministère de la culture (dont le budget global a baissé malgré les promesses de campagne d’un certains François H.) vont au spectacle vivant… le budget consacré au patrimoine, sa préservation, sa restauration et aux musées est en baisse permanente et représente moins d’un milliard d’euros.
flabemont8
25 août 2015 @ 16:18
Il est magnifique , mais il n’est pas donné …je pense aussi que l’Etat , qui dépense sans compter quand il en a envie , pourrait faire un effort .
Gibbs
26 août 2015 @ 07:46
flabemont8,
Tellement vrai.
Amitiés
flabemont8
26 août 2015 @ 17:38
Amitiés à vous aussi, Gibbs , bonne soirée !
ANNIE
25 août 2015 @ 20:34
pourquoi le particulier ne le donne t-il pas à la bibliothèque nationale? au lieu de se faire une fortune sur le dos de ses compatriotes parce qu’on a eu la chance d’hériter d’un trésor , si au moins cette personne l’a acheté , je comprendrai mieux son envie de vendre pour retrouver son argent .
Gibbs
26 août 2015 @ 07:45
ANNIE,
Accord total.
Gérard
29 août 2015 @ 20:46
Ça nous est facile de disposer de l’argent des autres non ?
ANNIE
25 août 2015 @ 20:36
l’état c’est nous !!
Yannick
26 août 2015 @ 00:58
C’est bien beau d’appeler à ce que l’état rachète ce bout de papier, mais certains ont l’air d’oublier que les sous de l’état ne se cueillent pas dans les arbres, mais dans la poche des contribuables (qui sont de moins en moins nombreux à mesure que les socialistes épargnent leurs électeurs en vue des élections et que les plus aisés fuient l’enfer fiscal français).
L’état ne peut (et ne doit surtout pas) tout faire, on a déjà trop de fonctionnaires, trop de régimes spéciaux, trop d’intermittents du spectacle qui coûtent des milliards à l’état pour les 3 représentations de théâtre qu’ils jouent par année … Tant mieux si cette souscription peut éviter de dépenser ne serait-ce qu’1 petit million pris dans la poche de TOUS LES FRANCAIS pour doter ENCORE UNE FOIS un lieu culturel parisien …
Marnie
26 août 2015 @ 09:29
Et bien en tant que contribuable française, je préfèrerais largement qu’on prenne dans ma poche pour acheter ce manuscrit que pour alimenter les régimes spéciaux que personne n’a eu le courage de réformer ou pour construire le énième rond-point ou la énième salle polyvalente dans une commune qui n’en a pas besoin ou pour payer grassement un architecte qui pond un projet de médiathèque pour faire mousser un édile local… Acheter des trésors nationaux, c’est précisément ce que l’Etat DOIT faire… et ce serait encore possible s’il n’y avait pas des gaspillages énormes et des dépenses en assistanats divers et variés…. et surtout si le patrimoine n’était pas la dernière roue du carrosse dans un pays où la culture perd peu à peu son importance.
Marnie
26 août 2015 @ 09:33
Et ce n’est pas un « bout de papier ». C’est un livre relié rédigé sur parchemin, manuscrit à l’encre et enluminé. C’est une oeuvre d’art et un document historique de la plus haute qualité et de la plus haute importance. Les beaux-arts ne se limitent pas aux tableaux et aux sculptures. Il y a aussi les manuscrits enluminés, les arts décoratifs dans leur ensemble.
Si pour vous ce n’est qu’un bout de papier, alors c’est sûr que je prêche dans le désert… à Palmyre ce ne sont que des blocs de pierre…
Cosmo
26 août 2015 @ 13:51
Marnie,
Vous défendez très bien la haute idée que vous vous faites d’une politique culturelle et vous avez raison.
Quand on en est à éradiquer l’enseignement des langues anciennes, dites mortes, il ne doit pas y avoir beaucoup de place dans le budget pour un investissement dans un objet à haute valeur symbolique. Mais comme vous le soulignez, ronds-points inutiles, salles polyvalentes sans objet, centres qui ne de culturel que le nom semblent plus importants car ces dépenses servent les partis politiques et la démagogie.
Si le public français contribue, de façon volontaire, à conserver ce bréviaire dans le patrimoine national, tant mieux. Il n’en sera que plus précieux.
Amicalement
Cosmo
Marnie
27 août 2015 @ 11:51
Cosmo, je vous remercie et je vous rejoins en tout point et particulièrement sur votre dernière phrase :-) bien amicalement
JAusten
26 août 2015 @ 09:47
c’est un bréviaire …. bientôt en voie de disparition … et du patrimoine historique …. bientôt en voie de disparition, si justement les gens ne font rien.
Comme tout ce qui est social est déjà prélevé -grassement et sur lequel je n’ai aucun contrôle) sur ma paie- je ne m’occupe plus que des maladies rares (dont tout le monde averti se fiche) et la culture ; et de temps en temps, 20cts ou plus selon ce qu’il me reste dans les poches aux clochards (en bandes organisées) du coin.
Nathetvoila
26 août 2015 @ 08:24
Une fois ces remarques financières faites, on ne peut que s’émouvoir tout de même d’un tel objet…
Ghislaine
26 août 2015 @ 08:55
Je me pose la question suivante : Le mobilier national , les caves du Louvre et de bien des autres musées nationaux regorgent de trésors immobiles dormants., ne pourrait on pas se libérer de quelques toiles ou sculptures afin de trouver des fonds pour des documents exceptionnels ?
aubert
26 août 2015 @ 13:44
vous posez là une bonne question.
DENIS
27 août 2015 @ 23:12
Eh bien non, car les biens des musées sont inaliénables , nous ne sommes ( heureusement ) pas aux Etats-unis!
Cosmo
26 août 2015 @ 10:29
Cet appel à une souscription publique ne me semble pas choquant. Chacun contribue s’il le souhaite et que ceux qui ne contribuent pas cessent de critiquer à chaque fois qu’un élément du patrimoine français est acheté pas des étrangers. Les finances publique, au vu de leur état catastrophique, pour tant de raisons, ne permettent pas d’effectuer de tels achats.
Au Royaume-Uni, le produit de la loterie nationale, au lieu d’aller dans le puits sans fond du budget de l’Etat, sert à financer ce genre d’opération, que ce soit pour l’achat d’oeuvres ou la restauration de monuments.
Gibbs
26 août 2015 @ 13:05
Cher Cosmo,
Vous irez dire cela à la « Française des Jeux ».
Aucune animosité à votre égard croyez le bien mais vous me connaissez un peu.
Cordialement,
Gibbs
Camille Gilbert
27 août 2015 @ 00:34
Voeu naïf et utopique hélas, mais j’aimerais qu’une fois nos impôts calculés, on nous donne une liste des besoins de l’état avec le pourcentage que l’on aimerait réserver pour chacun. La volonté du peuple serait ainsi bien claire. Qui, combien pour la défense? L’Education? La culture? La santé? Etc. Avec des sous-rubriques et des éliminations. Il pourrait y avoir un centre d’informations, des discussions, mais une fois chez soi, ce serait à nous, le peuple, de décider…
Francine du Canada
28 août 2015 @ 04:30
C’est démocratique ! FdC
Corsica
28 août 2015 @ 18:22
Un million d’euros représenté finalement des broutilles par rapport aux éventuels 80 millions que le Louvre pourrait avoir à débourser pour un portrait de Rembrandt . Je viens de lire un article du Figaro qui en dit en gros ceci : deux portraits en pied (chose rare) peints par Rembrandt en 1664 et qui appartiennent à la famille Rothschild, ont été proposés au Louvre pour 160 millions d’euros . Le prix étant trop élevé, le musée parisien a décliné l’offre d’autant que Bercy a refusé de financer des réductions d’impôt liées à du mécénat . Le Rijksmuseum s’est alors dit intéressé mais la polémique a accusé le Louvre et le ministre de la Culture de laisser partir le patrimoine national . Fleur Pellerin a eu l’idée de proposer à son homologue hollandais de faire portraits communs . Chaque musée en achèterait un et la paire serait exposée alternativement dans l’un ou l’autre et ce, pour des périodes de deux ou trois ans . Une solution inédite mais qui va se heurter à un principe de réalité : comment trouver 80 millions en période d’austérité ? Le Louvre propose de puiser dans son budget d’acquisition, de lancer des souscriptions et de faire appel au mécénat . Même si les deux musées réussissent ce tour de force, rien ne dit que le vendeur ne préfèrera pas un autre acheteur !