La madeleine, qui symbolisait tant pour Marcel Proust, est certes une spécialité reconnue de la ville de Commercy mais son origine a plusieurs versions. Retenons la version « royale ». Stanislas Leczinski, roi de Pologne, était propriétaire d’un château à Commercy en Lorraine. Au cours d’une réception, son pâtissier lui fit faux bond. Une jeune femme en cuisine, essaya alors de parer au plus pressé et réalisa une recette familiale. Cette pâtisserie très appréciée des convives, fut alors nommée « Madeleine » du prénom de la jeune femme.
Pauline
1 octobre 2015 @ 05:17
Un petit délice, souvenir heureux de l’heure du thé chez mon arrière grand-mère.
clementine1
1 octobre 2015 @ 06:15
j’adore. Merci à Madeleine X et à Stanislas L.
Dame Tartine
1 octobre 2015 @ 07:37
moi aussi j’aime bien, mais pas quand c’est industriel. Faut que ce soit artisanal avec assez de beurre et d’oeufs. La biscuiterie industrielle est bannie de ma maison.
bianca
1 octobre 2015 @ 16:34
…Et vous avez bien raison Dame Tartine, l
bianca
1 octobre 2015 @ 16:38
…Et vous avez bien raison Dame Tartine, ce biscuit a acquis une renommée suite au passage de Marcel Proust lors de son séjour à Cabourg, beaucoup de magasins mais une qualité tellement ordinaire que je n’en ai pas acheté pour en rapporter à mes petits-enfants, pas de madeleines faites avec du beurre, seulement les petites madeleines dites coquilles en contiennent, alors je retrousse mes manches …Et au travail !!! Cordialement !
Maguelone
3 octobre 2015 @ 21:10
Lorsque l’on porte un pseudo tel que le vôtre qui évoque le chocolat chaud, le feu dans l’âtre, les beaux arbres qui se parent de couleurs automnales et les coussins moelleux, on ne peut pas aimer et apprécier la pâtisserie industrielle… :)
Dame Tartine
4 octobre 2015 @ 12:09
Merci Maguelonne. Je m’insurge toujours contre la pâtisserie industrielle qui est comme un poison pour l’organisme, avec tous ces ingrédients nocifs pour la santé, l’huile de palme ou bon marché, des arômes artificiels, des conservants, trop de sucre pour masquer l’absence de beurre et d’oeufs. On ne peut donner à des enfants qu’on aime de la pâtisserie industrielle.
J’ai aussi vu sombrer la ligne de jeunes femmes accrocs aux biscuits industriels.
Shandila
1 octobre 2015 @ 07:47
J’aime beaucoup la madeleine artisanale. Avec un bon café, ou un thé, c’est un moment de pur délice.
Zeugma
1 octobre 2015 @ 08:11
Merci à « Noblesse & royautés » pour cette histoire de la Madeleine, une friandise à la fois excellente et très simple.
Cela me donne l’idée d’en faire mais il faut d’abord que j’aille acheter un moule à madeleines et que je finisse mes cantuccini.
bianca
1 octobre 2015 @ 16:39
Les cantuccini ? Biscuits corses, immangeables tellement ils sont durs….
mais ce n’est peut-être pas les cantuccini !
Dame Tartine
2 octobre 2015 @ 07:30
Les cantuccini sont à la mode, mais c’est un peu du snobisme, vous savez. Ces biscuits très secs sont à tremper dans un vin liquoreux pour pouvoir être mangés. C ‘est d’origine toscane, or les Toscans étaient très pauvres et ne pouvaient se permettre de mettre assez d’oeufs , et il n’y a pas de beurre dans la recette originale. Seulement des amandes dans la pâtes dure, faite de farine et de sucre. Donc les cantuccini, ce sont des biscuits de région pauvre. Certains pâtissiers ont peut-être amélioré la recette. Mais le cantuccini original ne peut être mangé qu’en le trempant dans quelque chose. On m’en a offert et je les ai trempés dans du thé.
bianca
2 octobre 2015 @ 12:13
J’en ai mangé en Corse et y ait renoncé en raison de leur dureté, je tiens à ne pas abimer mes dents, grand merci à vous Dame Tartine pour vos explication et bon week-end !
lila
3 octobre 2015 @ 17:54
Merci Dame Tartine pour cette petite page d’histoire concernant l’origine des madeleines.
Bon Dimanche .
lila
Severina
2 octobre 2015 @ 07:46
Les cantuccini sont des biscuits typiques de la Touscane, en Italie, ou on les mange plongés dans le Vinsanto, comme dessert.
Zeugma
2 octobre 2015 @ 08:34
J’ai découvert les cantuccini pour la première fois – il y a longtemps – à Florence où ils sont servis avec du café ou un vin doux.
Dur ? Je dirais croquant ; mais vous ave le droit de préférer ce qui est mou à ce qui est dur.
Je suis les conseils d’un pâtissier de Viareggo qui m’a donné son secret :
il faut les faire avec du sucre glace et détendre l’appareil avec un peu de lait plutôt qu’en rajoutant un oeuf.
Corsica
2 octobre 2015 @ 13:36
Bianca, les gâteaux corses auxquels vous pensez sont des canistrellis. Personnellement, je n’aime pas vraiment mais, comme pour les madeleines, il y a malheureusement beaucoup de canistrellis ordinaires et ce sont ceux-la que les touristes dégustent.
bianca
5 octobre 2015 @ 14:37
En effet, je me suis trompée Corsica, ce sont des canistrellis que j’ai eu du mal à manger en Corse, peut-être de qualité ordinaire. D’origine italienne
par mon Père, je ne me souviens plus des cantuccini que nous n’avons pas dû déguster souvent, mon Père étant un fin gourmet, amateur de cuisine française dont les beaux et bons gâteaux confectionnés par notre Mère !
Cordialement, Bianca.
adriana
1 octobre 2015 @ 08:35
un peu de gourmandise. j’adore les madeleines !!!!! bonne journée sous le soleil baulois
COLETTE C.
1 octobre 2015 @ 11:06
Heureuse d’apprendre cette belle histoire !
Mary
1 octobre 2015 @ 13:10
La jolie histoire…
Un peu étouffe-chrétien tout de même !
clementine1
3 octobre 2015 @ 10:28
étouffe-chrétien les madeleines ? Dommage que je ne puisse vous inviter à goûter celles que je fais, vous changeriez d’avis.
johanna
3 octobre 2015 @ 10:34
pouviez vous me donner la recette svp?
clementine1
3 octobre 2015 @ 10:39
ma préférée est la recette de Joël Robuchon.
johanna
4 octobre 2015 @ 12:23
merci beaucoup clementine
bianca
1 octobre 2015 @ 16:41
C’est à la suite de ratages culinaires que certains mets ont, en fait, été appréciés !
Danielle
1 octobre 2015 @ 18:14
J’aime bien les madeleines.
l'Alsacienne
1 octobre 2015 @ 19:26
En voisine de la Lorraine, j’aime particulièrement les madeleines.
Du petit déjeuner au dîner, ce petit gâteau accompagne tous les moments gourmands.
Quand j’étais petite, je commençais toujours par manger sa bosse et le reste ensuite.
Aujourd’hui la madeleine est très inscrite dans l’air du temps en version mini, salée, fourrée et sucrée.
Il se dit que le premier moule à madeleine était une coquille Saint-Jacques.
Avis à tous les gourmands !
Romain
1 octobre 2015 @ 20:55
Merci de faire connaitre au plus grand nombre ces histoires croustillantes. Par contre le nom de notre bon Roi de Pologne et Duc de Lorraine et de Bar s’écrit « Leszczynski » ;o)
Un polono-lorrain…
Caroline
1 octobre 2015 @ 23:33
J’aime répéter la citation de Marcel Proust en goutant d’autres choses,mais je ne connaissais pas l’origine ‘historique’ de la madeleine!
Merci pour cette anecdote savoureuse!
will34
2 octobre 2015 @ 17:27
Bonjour,
Je connaissais l’histoire mais un peu plus longue, le roi Stanislas avait fait connaitre la madeleine à Versailles chez sa fille la reine de France, et on pensait lui donner le nom de la reine, mais on venait de baptiser les « bouchées à la reine » en son honneur, cette bouchée faite avec du ris de veau, dont la reine était très friande…
Aussi, le roi Stanislas a décidé de donner le nom de la cuisinière du château de Commercy, qui était l’ instigatrice de ce nouveau dessert…
clement
6 octobre 2015 @ 14:00
je suis Lorraine et connais bien les excellentes spécialités de ma région; la madeleine de Commercy n’est pas la meilleure, c’est celle de Liverdun qui détient la palme parce que moins farineuse, plus moelleuse à l’intérieur et un peu plus croustillante à l’extérieur….connaissez-vous également les bergamotes , les chardons et les fameux macarons…..tout cela est un délice; rendez-vous dans le célèbre magasin de la rue Gambetta à Nancy !
clement
6 octobre 2015 @ 14:05
le roi Stanislas et sa fille, l’épouse de Louis XV étaient de fins gourmets , on leur doit la bouchée à la reine, la madeleine et le baba au rhum….