Le Duc Philipp de Wurtemberg, ici sur la photo, et Pierre Mothes ont dirigé les 29 et 30 septembre la dispersion des importants tableaux, dessins, meubles et souvenirs historiques appartenant aux héritiers des défunts Comte et Comtesse de Paris. Une foule nombreuse avait fait le déplacement dans les locaux de la maison Sotheby’s à Paris afin de participer aux enchères.
On notait dans l’assistance de nombreux membres de la Maison de France et notamment le Duc d’Orléans, le Duc et la Duchesse de Chartres, le Comte d’Eu, la princesse Hélène, comtesse Evrard de Limburg Stirum, la Duchesse de Wurtemberg, le Comte et la Comtesse de Dreux, la princesse Adélaïde d’Orléans, la comtesse Catherine de Limburg Stirum, la Comtesse de La Marche, le comte et la comtesse Bruno de Limburg Stirum.
D’autres princes ont préféré enchérir par téléphone par mesure de discrétion. Lors de cette vente, l’Etat français a fait valoir son droit de préemption de nombreuses fois pour le compte notamment du musée du Louvre, du musée de la Légion d’Honneur, du château de Versailles, du château d’Eu ou du château de Chantilly.
Le portrait de Louis XIII par Philippe de Champaigne et le portrait de la Duchesse d’Orléans par Madame Vigée-Lebrun ne quitteront pas non plus la France puisqu’ils ont été classés Trésors Nationaux par le ministre de la Culture. La Banque de France s‘en est porté acquéreur dans le cadre du mécénat culturel et ces pièces historiques retrouveront leur cadre familier puisque le grand portrait en pied de Louis XIII ornait à l’origine un salon l’hôtel de Toulouse et la Duchesse d’Orléans est née dans ce même hôtel particulier, aujourd’hui siège de la prestigieuse Banque de France, célèbre pour sa Galerie Dorée.
Les principales pièces historiques de cette vente seront désormais visibles dans plusieurs musées français, le souhait du défunt Comte de Paris de présenter au public ces oeuvres d’art se concrétise enfin. (Merci à Charles)
Danish11
1 octobre 2015 @ 07:01
Lamentable!
ANNA
1 octobre 2015 @ 16:04
Lamentable non mais logique puisque les héritiers étaient 11.
Roch
1 octobre 2015 @ 17:21
Il n’y a vraiment rien de lamentable dans le fait de vendre des tableaux et des meubles de famille. Qui ne l’a pas fait?
Hélène
1 octobre 2015 @ 18:49
Pourquoi voudriez-vous interdire aux princes de France de vendre des œuvres d’art afin de partager d’une manière équitable leur héritage?
Ce qui est lamentable, c’est votre commentaire
Arielle
2 octobre 2015 @ 09:08
Totalement d’accord avec votre message, Hélène, il est frappé au coin du bon sens.
Xantya
2 octobre 2015 @ 16:24
Je ne pense pas que la Famille d’Aoste, ni la Famille de Wurtemberg aie vendu les trésors familiaux pourtant il n’y avait pas qu’un héritier là non plus !
Charles
3 octobre 2015 @ 22:09
La famille d’Aoste a vendu de nombreux bien aux enchères ou de gré à gré d’une manière discrète.
Quant à la Maison de Wurtemberg, l’héritage revient au chef de famille, il n’y a donc pas de partage avec les autres frères et sœurs du chef de Maison.
qiou
2 octobre 2015 @ 09:00
C’est votre commentaire et celui de tous les faux « c*** » » qui jugent avec une partialité, qui donne le dégout, et qui sont lamentable. Je voudrais savoir combien de tartufes qui poussent des cris d’orfraie au sujet ce cette vente n’ont pas vendu un bien hérité???
Je dédis donc cette phrase d’ Henri de Montherlant à tous les pharisiens du site: » En ce monde, on est à tel point accoutumé à l’hypocrisie que c’est le naturel qui finit par sembler le comble de l’affectation ».
Xantya
2 octobre 2015 @ 16:21
Nous !
Mon époux et moi avons désintéressés les autres héritiers pour sauver la propriété familiale, certes ce n’était qu’un petit château du Limousin, mais nous avons consacré notre vie à préserver ce bien qui est ouvert à tous les descendants et depuis peu au public.
Chacun faisant à sa mesure pour préserver ce que les générations précédentes avaient bâti.
Je persiste à penser que la Famille d’Orléans aurait pu s’entendre pour se partager de façon sinon équitable du moins mémorial les biens de leur famille.
Je fais référence au commentaire de Charles racontant la bataille de la Princesse Adélaïde pour acquérir une miniature de son homonyme.
Gérard
2 octobre 2015 @ 22:08
C’est vrai Qiou des faux c… ou des partisans de prétendants déclassés. Cette vente ne me réjouit pas et tant d’autres non plus mais les contingences sont parfois douloureuses.
Arthur
4 octobre 2015 @ 13:12
Oui beaucoup de faux C…. Sur ce site.
Qui sommes nous pour condamner ainsi notre famille royale?
Danish11
1 octobre 2015 @ 07:16
Les orleans se sont tous deplaces pour etre sur de ne pas perdre une miette
Mayg
1 octobre 2015 @ 18:14
On ne sait jamais, pour peu qu’on leur vole un sou…
mary 71
2 octobre 2015 @ 08:10
mauvais esprit de votre part !
Xantya
1 octobre 2015 @ 07:18
La messe est dite..
.Il y a un peu plus de deux siècles le ci-devant Duc d’Orléans devenu Philippe Egalité votait la mort de son cousin Louis XVI devenu le citoyen Capet.
Certes il n’était pas LA voix qui envoyait le Roi à l’échafaud mais il faisait partie des régicides, croyant gommer dix siècles d’histoire et peut être tirer les marrons du feu. Hélas ses ambitions tombèrent sous le couperet de la guillotine, à « égalité » avec son cousin.
Aujourd’hui les descendants de Philippe d’Orléans, livrent au marteau du Commissaire Priseur, (un des leurs et non des moindres ) les dépouilles de ce qui fut notre trésor national avant d’être le leur.
Quelle tristesse ! quel manque de grandeur ! de pudeur !
Dépositaires de morceaux de notre histoire, s’ils avaient eu la décence une fois assouvi leur désir de tuer le Père ( qui lui même les avait tués ) en ayant obtenu la restitution de tous ces biens par voie de justice, de faire don à la France de son histoire, ils auraient gagné en grandeur ce qu’ils auraient perdu en espèces sonnantes et trébuchantes.
Malheureusement cette famille d’Orléans qui aime tant se parer de titres, autrefois portés par des personnages valeureux, ne donne que l’image de personnages à la Balzac, caricaturés par Daumier.
Tristes journées !
Gérard St-Louis
1 octobre 2015 @ 12:47
Le Requiem vous voulez dire…
amaia
1 octobre 2015 @ 14:42
Vous avez absolument tout résumer parfaitement !!! Quelle tristesse que l’appât du gain !!!
Roch
1 octobre 2015 @ 17:23
Les héritiers de Philippe-Egalité qui sont les héritiers des rois de France depuis le décès du comte de chambord en 1883 ont bien le droit de vendre leur bien.
En plus avec 10 héritiers, cela est inévitable
Licorne
1 octobre 2015 @ 21:18
Pardon, mais je ne vois pas très bien ce que le « citoyen Egalité » vient faire dans cette histoire…il me semble que 220 ans après, convoquer son fantôme chaque fois qu’il est question de la famille d’Orléans dans l’actualité est un petit peu absurde non?
Alain Golliot
2 octobre 2015 @ 06:50
Tt à fait d’accord, d’autant qu’on peut ajouter que la faute primaire est celle d’Adam et Eve dont nous descendons tous, déjà le goût du gain (les darwinistes parleront du singe, mais ça me tente moins comme aïeul)…
Xantya
2 octobre 2015 @ 16:29
Je ne pense pas, le Citoyen Egalité est bel et bien l’ancêtre de la Famille d’Orléans que vous le vouliez ou non ! et on ne peut pas dire qu’il ait à l’époque été très solidaire de son cousin, tout comme il semblerait qu’à notre époque les descendants de feux les Comte et Comtesse de Paris ne le soient pas trop entre eux non plus. Enfin c’est juste mon avis et je pense avoir le droit de l’exprimer tout comme vous, je respecte votre point de vue et ne me permettrai pas de le juger de façon péremptoire;
mary 71
2 octobre 2015 @ 08:15
croyez-moi, pratiquement tous les héritages se passent mal car, il y a toujours dans les familles des non-dits qui ressortent à ce moment-là et c’est difficile à vivre. Cela dit, quand on est 9 (eh oui, il y en a 2 qui ne sont plus là), c’est difficile de partager équitablement. Il est heureux que certains objets proposés à la vente aient pu rester en France.
Xantya
2 octobre 2015 @ 16:30
Ils sont dix car le Prince François est mort pour la France sans héritier alors que le cadet Thibaut a laissé un héritier Robert, Comte de La Marche
Charles
3 octobre 2015 @ 14:40
Ils sont bien 11 héritiers puisque le Comte de La Marche recueille directement la part de son père plus le Duc de Vendôme qui est le plus gros héritier du fait des dispositions testamentaires de la défunte Comtesse de Paris.
l'Alsacienne
2 octobre 2015 @ 19:20
Mary 71, les héritiers sont toujours à 11.
Ce sont les héritiers des héritiers disparus qui recueillent la part du défunt par représentation.
Ceci dit, dans toutes les familles, que l’ont soit à deux ou à plus, l’héritage est toujours difficile, que le patrimoine soit important ou non.
Il n’y a que la vente et le partage du fruit de la vente qui soit équitable.
ANNA
2 octobre 2015 @ 10:53
Que vient faire Philippe Egalité dans ce charabia ?
Xantya
2 octobre 2015 @ 16:32
Merci pour le charabia, mais encore une fois que vous le vouliez ou non Philippe Egalité est bel et bien l’ancêtre de la Famille d’Orléans et je me permets de penser que sa conduite lors de la Révolution ne fut pas un exemple de solidarité familiale tout comme le spectacle auquel nous venons d’assister.
Prince de Condé
5 octobre 2015 @ 02:11
Avant de voter à deux reprises la mort de son cousin Louis XVI, Philippe Egalité, Grand Maître de la loge du Grand Orient de France, a contacté les franc-maçons anglais qui étaient tout contents de pouvoir se venger contre Louis XVI qui avait envoyé Lafayette pour libérer l’Amérique de l’Angleterre,afin de faire monter à la Bourse les agios sur le prix du pain pour provoquer plus rapidement la révolution. Il payait tous les mécontents et les sans travail pour attaquer les boulangerie afin d’affamer le peuple de Paris. C’est toujours et encore Philippe Egalité qui a informé le Comité de Salut Public que les armes étaient cachées dans les caves des Invalides et que la poudre était à la Bastille …
Arthur
4 octobre 2015 @ 13:14
Le fan club de Luis Alfonso doit penser que descendre de Philippe Egalité est suffisant pour ne pas etre dynaste en France !
Ils ont tout faux une fois de plus
JESSICA
1 octobre 2015 @ 07:49
Merveilleuse nouvelle!!!! Je suis soulagée que ces joyaux de notre histoire ne soient pas éparpillés!!!
jo de st vic
1 octobre 2015 @ 08:05
Je crois que la vente se termine sur un trés beau resultat de 6 millions d’euros…moins les frais (je suppose)…10 heritiers bien sur c’est beaucoup…les principales piéces restent en france c’est le principal…
marie.françois
1 octobre 2015 @ 08:18
Les Chartres ont beaucoup acheté à la vacation de mercredi de meme que le chateau d’Eu qui a fait plusieurs préemptions.
neoclassique
1 octobre 2015 @ 09:02
comme Charles va vite en besogne!
ses héritiers ont purement et simplement cassé le testament de feu le comte de Paris!!! rien que ça!!!!
seule 2 pièces, majeures il est vrai, sont sauvées du naufrage….
Mais aller oser dire, après cette vente des ultimes souvenirs de la maison d’Orléans que le comte de Paris voulait protéger de la vente en les plaçant sous l’égide d’une fondation, que « le souhait du comte de Paris se concrétise enfin », je dois dire qu’il faut une bonne dose d’audace ou du cynisme……
Aujourd’hui, après on ne sait plus combien de ventes tant il y en a eu, tout est parti, tout est fini, tout est vendu.
Il ne reste plus rien aux Orléans que leurs divisions et leurs divisions.
la maison d’Orléans a vécu.
Qu’elle repose en paix si elle le peut
Amen!
Charles
1 octobre 2015 @ 13:36
Mais qui êtes-vous pour vous permettre de juger la Maison de France?
Tous les princes d’Europe ont vendu des tableaux et objets d’art y compris le Duc de Ségovie et le défunt Duc de Parme.
De nombreux tableaux ont rejoint des musées et des châteaux français, afin d’y être exposé, ainsi était la volonté du défunt Prince.
Le testament de feu Monseigneur n’a pas été cassé, les objets d’art vendus par les héritiers des princes ont été vendu car ces objets appartenaient toujours au Comte de Paris au moment de son décès pour la bonne raison qu’aucun acte de donation n’avait été fait par Monseigneur et Madame à la Fondation Saint-Louis.
Cette fondation a d’ailleurs reconnu d’elle même l’évidence. Faute de pouvoir dédommager les héritiers, la Fondation a rendu ces objets d’art à leur légitime propriétaire c’est à dire les neuf enfants de France vivant, le Comte de La Marche et le Duc de Vendôme en raison des mesures testamentaires de la défunte princesse.
Vu l’impossibilité d’organiser un partage équitable, les 11 héritiers ont décidé de vendre aux enchères afin d’en finir avec la succession.
Même ceux qui étaient hostiles à la vente ont du se résoudre à donner leur accord afin de clore définitivement un chapitre.
Ensuite chaque héritier a fait ce qu’il devait ou pouvait faire en fonction de son état de fortune, ses besoins et des réalités de la vie.
Un chapitre est clos, aujourd’hui plus que jamais l’avenir est incarné par le Duc et la Duchesse de Vendôme et leur fils Gaston.
Grace à cette vente, les Français pourront découvrir et admirer des œuvres d’art qui dormaient dans des coffres, certaines pièces historiques n’ont pas vu le jour depuis 60 ans et cette vente est une chance pour nous français, amoureux de la France et de son histoire.
Soyez également rassuré, certains Winterhalter, Lami, Horace Vernet, Ary Scheffer, prince de Joinville ornent toujours les murs des princes de la Maison de France et il se pourrait que cette vente ait permis aux princes de compléter leur collection.
Laure-Marie Sabre
2 octobre 2015 @ 18:12
Exact, vous avez mille fois raison, c’était même la seule solution pour un partage équitable. Et personnellement, je trouve très positif et même émouvant que certains des descendants aient enchéri avec autant d’ardeur pour racheter ce qui, somme toute, leur appartenait en indivision à l’origine. C’est bien la preuve qu’il n’y avait pas que des considérations financières dans cette vente mais également un désir de conserver leur histoire familiale, qui s’est confondue avec celle du pays à un moment donné.
Bravo à Charles pour avoir dit clairement les choses.
Xantya
2 octobre 2015 @ 22:59
Et d’ailleurs quelle est la position du Duc de Vendôme ?
Il n’est d’ailleurs à ma connaissance pas le chef de la Maison de France, ce titre appartient à son père le Comte de Paris qui s’est arrogé le titre de Duc de France de quel droit ?
Je suis monarchiste mais je dois avouer qu’en France je ne sais pas trop qui peut relever le flambeau, à un Prince qui parle du peuple en l’appelant « la populace » ?
Philippe gaind'enquin
3 octobre 2015 @ 08:07
Votre intervention est consolatrice après tant de médiocrité. Merci à vous cher Charles. Amicalement à vous, Philippe.
Charles
3 octobre 2015 @ 14:41
Bien à vous
Charles
Michael
1 octobre 2015 @ 17:57
Néoclassique, je me demande ce que les Orléans vous ont fait pour être si virulent. C’est facile de juger derrière un pseudo…
mary 71
2 octobre 2015 @ 08:17
comme vous avez raison !
padraig
2 octobre 2015 @ 12:49
Cher Michael,
Pour quelques uns des lecteurs de N&R toutes les occasions sont bonnes pour attaquer la Famille d’Orléans devenue la Famille de France. Alors, vous pensez lors de cette vente ils se repaissent d’anecdotes injurieuses répétitives improbables… Mais ils pensent qu’il en restera toujours quelque chose ! Ils profitent indûment à cette occasion de l’anonymat de ce site. Je ne sais quel nom pour qualifier leur maladie.
Peut être pourrions nous organiser un concours ? ;-)
ANNA
2 octobre 2015 @ 12:55
Néoclassique semble régler ses comptes mais cela n’a pas sa place ici.
Xantya
1 octobre 2015 @ 19:26
Je suis hélas bien d’accord avec vous, de déconfiture en déconfiture la Maison d’Orléans ne présente plus que des déchirures et même les « pièces rapportées » telle la Duchesse d’Orléans, née Gersende de Sabran Pontevès a poussé ses frères à vendre le vénérable château d’Ansouis dans la famille depuis le Moyen Age.
La Duchesse de Sabran doit se retourner dans sa tombe, elle qui avait écrit un ouvrage « Bon sang ne saurait mentir »…
Gérard
1 octobre 2015 @ 21:23
Comme toute famille la maison d’Orléans ne se définit pas exclusivement par ce qu’elle possède.
Licorne
1 octobre 2015 @ 21:40
Le testament du prince n’a pas été « cassé ». Le comte de Paris avait institué par testament son épouse légataire de l’ensemble de ses biens, sans avoir à en faire l’inventaire. Par voie légale, les enfants ont récupéré le dernier don du prince à la fondation Saint-Louis, ils s’estimaient « spoliés » pour partie, c’est leur droit… »un mal pour un bien », les héritiers vont recevoir de l’argent, et des oeuvres vont passer de l’ombre des réserves de la fondation saint-Louis aux lumières des musées d’Eu, du Louvre, de Versailles, de la Légion d’honneur…sans parler des oeuvres rachetées par les héritiers eux-mêmes..
ANNA
2 octobre 2015 @ 10:57
Le testament du comte de Paris n’a pas été cassé comme vous le dites.
La vente est inévitable lorsque les héritiers sont 11, la succession est désormais terminée et les princes peuvent passer à autre chose.
Arthur
4 octobre 2015 @ 13:20
Que de mensonges dans votre message.
Quant à parler de famille desunie que dire de la famille de Luis Alfonso de Bourbon dont la propre belle-fille veuve de Gonzalvo de Bourbon n’a même pas assisté aux obseques de sa belle-mère Emanuela de Dampierre.
Et que dire de l’absence à ces funerailles de sa propre petite-fille Estafinia de Bourbon fille du feu Gonzalvo de Bourbon et de ses arriere- petits-enfants, enfants de Estefania de Bourbon et de son concubin.
mary 71
1 octobre 2015 @ 09:03
cette vente que l’on peut qualifier de malheureuse (les objets et tableaux proposés font tout de même partie de notre patrimoine) a quand même permis à la France de garder certains tableaux (même s’il s’agit comme l’a récemment écrit un internaute sur ce site d’œuvres mineures et sans grand intérêt) et objets achetés. Que les enfants des défunts comte et comtesse de Paris aient des soucis financiers, cela peut se comprendre mais enfin. . . .!
merci à Charles pour ce reportage
ANNA
1 octobre 2015 @ 16:07
Avant d’appartenir à la France, ces objets appartenaient a des princes qui ont le droit de vendre.
Qui pourrait leur jeter la pierre?
Certainement pas les partisans de Luis de Bourbon puisque son grand-père le duc de Ségovie a vendu tout son patrimoine pour sa survie et celle de son épouse Charlotte.
Hélène
1 octobre 2015 @ 18:46
Les œuvres d’art nombreuses étaient de belle qualité.
Je suis heureuse que l’état français a acheté.
Naucratis
2 octobre 2015 @ 07:32
Savez-vous, chère Hélène, que le subjonctif existe ?
mary 71
2 octobre 2015 @ 17:43
Naucratis,
je crains que vous n’ayez pas fini de corriger les fautes (orthographe et grammaire ) sur ce site.
Cela dit il y a aussi sur ce site des étrangers pour lesquels la langue française n’est pas une évidence : il faut donc être souple.
limaya
3 octobre 2015 @ 04:29
Naucratis pensez vous cette remarque utile? ou désirez vous vous distinguer à défaut d’autres arguments ,un peu de délicatesse ne peut nuire…et puis Hélène ne maitrise pas bien la langue peut être est elle étrangère , tout simplement… vous êtes vous posé question?
Charles
3 octobre 2015 @ 14:44
Naucratis se permet de corriger Hélène parce que Hélène est une fervente monarchiste favorable au Comte de Paris, il se fait un devoir de dénigrer tous ceux et tous celles qui soutiennent la Maison de France !
Naucratis
3 octobre 2015 @ 23:03
Mais pas du tout, mon cher Charles, je la corrige car elle écrit souvent n’importe quoi (et plusieurs fois de suite car elle copie/colle tous ses messages).
Par ailleurs, soyez assuré que je suis le plus dévoué soutien de la Maison de France !
Arthur
4 octobre 2015 @ 13:21
Vous etes grotesque Nzucratis
Naucratis
5 octobre 2015 @ 05:36
Hélas, à vous lire je ne suis pas le seul, cher Zrthur ! :)
Antoine
1 octobre 2015 @ 09:20
N’épiloguons pas sur cette braderie et réjouissons-nous de constater que la plupart des pièces intéressantes ne quitteront pas le territoire national.
Charles
1 octobre 2015 @ 10:43
Ambiance des grands jours mardi soir et mercredi au siège de Sotheby’s Paris pour la dispersion des trésors de la Maison de France
Au premier rang, les princes suivaient consciencieusement le déroulement de la vente avec réalisme, avec quelquefois une pointe de nostalgie et même souvent avec étonnement devant le montant énorme de certaines enchères. Le Duc Philipp de Wurtemberg a parfaitement assuré son rôle tout au long de la vente, il a même adressé un ironique « Merci Madame » lorsque la Duchesse de Wurtemberg abandonna une enchère compte tenu du montant déraisonnable des prix.
J’ai vu des princes applaudir lorsque l’état français préemptait certains lots même si cette préemption se faisait à leur dépend, j’ai vu la jolie princesse Adélaide se battre pour obtenir une miniature de son arrière-grand-tante une autre princesse Adélaide d’Orléans, j’ai vu les Ducs de Chartres discuter entre eux leur choix et ils n’étaient pas toujours d’accord…, j’ai vu une charmante Comtesse de Dreux fraîche et élégante parfaitement intégrée au sein de la Maison de France, comment pourrait-il en être autrement d’ailleurs puisqu’elle descend de Clémentine d’Orléans, une des filles de Louis-Philippe.
D’autres princes, plus discrets, ont enchéri par téléphone dans le plus grand secret.
Pour une fois l’état français a assumé son rôle et a acheté de nombreuses pièces historiques lors de cette vente pour les musées français.
Quant à la Banque de France, elle n’a pas hésité à acquerir deux pièces majeures de l’art Français dans le but de préserver et sauver deux pièces uniques que les musées de France ne pouvaient acquerir compte tenu de la valeur marchande exorbitante de ces tableaux historiques.
Laurent F
1 octobre 2015 @ 14:38
Quelle vente fabuleuse vous nous vantez là ! Ce ne serait pas les merveilleux princes d’Orléans, si frais, charmants, jolis ou élégants comme vous dites que tout aurait fini sur le bon coin à moindre coût. Heureusement la Banque de France était là pour sauver l’essentiel comme si l’Etat français n’avait pas d’autres priorités en ce moment, il est vrai qu’il vient d’allouer 80 millions d’euros pour récupérer un Rembrandt alors un peu plus un peu moins on n’est plus à ça près quand on a près de 2100 milliards d’euros de déficit !!
marie.françois
2 octobre 2015 @ 08:27
2100 milliards de dette non de deficit …
Laurent F
2 octobre 2015 @ 14:14
Vous y voyez une différence ? le déficit se creusant d’année en année, la dette va augmenter d’autant !
Damien B.
1 octobre 2015 @ 16:44
Compte-rendu très vivant Charles !
Et bien entendu ceux qui critiquent auraient en pareille situation agi différemment des descendants du comte de Paris …
Stefany
1 octobre 2015 @ 18:34
Charles nous décrit la kermesse de fin d’année ou plutôt la kermesse de fin de famille ex royale…
Toute la famille est contente, chacun a gagné un lot et repart les poches cousues d’euros et en plus ils sont tous charmants, sympathiques et ont applaudi la France Républicaine qui les a enrichi. Quoi demandez de plus au Peuple ?
Clap de fin, circulez y a plus rien à vendre, pas de fiesta l’an prochain, NI JAMAIS PLUS JAMAIS !!!
JAusten
1 octobre 2015 @ 20:14
mais alors qui vendait les trésors d’Orléans si des Orléans étaient à la vente pour acheter ?
neoclassique
2 octobre 2015 @ 08:38
les Orléans bien sûr!
mais les divisions , les querelles et les haines entre eux sont telles qu’ils sont même incapables de pouvoir s’entendre à l’amiable pour se partager les objets.
Heureusement que la France a été épargnée d’avoir eu à sa tête cette famille rongée par le régicide et, aujourd’hui, le parricide!
Charles
2 octobre 2015 @ 15:35
Vous n’avez pas l’impression d’être excessif dans vos propos ?
Il n’y a pas mort d’homme mais simplement un partage suite à une succession, et compte tenu du nombre d’héritiers – soit 6 princesses et 5 princes – la solution de vendre était la seule afin de rendre équitable le partage.
Même les princes les plus hostiles à la vente ont fini par reconnaitre que c’était la seule solution. Il n’y a pas donc lieu de condamner, il suffit de comprendre la situation et surtout d’être de bonne foi, ce qui n’est pas votre cas. Il n’y aura peut-être plus de Vigée-Lebrun sur les murs des princes mais il y aura encore beaucoup de prince de Joinville, de Lami et autres souvenirs historiques pour garnir les demeures des princes de la Maison de France du XXIème siècle, soyez-en assuré !
Xantya
3 octobre 2015 @ 13:43
Cher Charles, vous semblez parfaitement le sujet mais je me permets de vous faire observer que 11 princes et princesses sont effectivement nés de l’union du Comte et de la Comtesse de Paris, mais que François d’Orléans a été tué en Algérie sans descendance (ou alors elle était vraiment bien cachée) et que Thibaut est décédé en laissant un fils qui entre dans l’héritage au nom de son père.
Il y a donc bien si je ne m’abuse 10 héritiers et non 11.
Cela ne change rien à l’affaire qui nous occupe depuis quelques jours, toutefois comme vous me semblez très proche de cette famille et des évènements qui les touchent, je suis un peu étonnée de vous voir persister dans ce nombre 11. Si je commets une erreur n’hésitez pas à me le faire savoir
Charles
3 octobre 2015 @ 22:20
Xantya
En plus des 9 enfants de France qui sont aujourd’hui en vie et du fils de Thibaut, les héritiers sont 11 puisque la défunte Comtesse de Paris a désigné le Duc de Vendôme comme son légataire universel. Celui-ci bénéficie donc de la quotité disponible autorisée par la loi française, c’est à dire 1/4 des biens de la défunte princesse.
Laure-Marie Sabre
2 octobre 2015 @ 18:16
Il n’y avait pas deux biens de même valeur : comment voulez-vous qu’un partage équitable se fasse ?
Quant à traiter les Orléans de régicides, à 225 ans de distance, ça commence à sentir un peu le renfermé.
Arthur
4 octobre 2015 @ 13:24
Vous feriez mieux de reflechir avant de parler. Les souvenirs historiques sont difficiles à estimer, seule une vente aux enchères permet de connaitre le vrai prix d’un bien.
Les princes ont décidé de vendre et ceux qui voulaient acheter l’ont fait, donc rien d’irreparable dans cette affaire.
Luise
5 octobre 2015 @ 18:57
Les souvenirs de Famille sont inestimables.
Baia
2 octobre 2015 @ 08:19
Là franchement Charles vous avez fait très fort ! Je ris encore en relisant votre commentaire ! Mais vous, vous n’avez pas acheté le plus petit des lots en souvenir de vos princes vénères ?
Baia
2 octobre 2015 @ 21:05
Vénérés
Parella
1 octobre 2015 @ 10:46
» Les principales pièces historiques de cette vente seront désormais visibles dans plusieurs musées français, le souhait du défunt Comte de Paris de présenter au public ces oeuvres d’art se concrétise enfin. »
Ou comment la braderie des bijoux de famille prend le masque d’une manifestation démocratique. C’est consternant.
Roch
1 octobre 2015 @ 17:28
Vu le prix de vente, il n’y a vraiment rien de démocratique dans cette affaire.
Gérard
1 octobre 2015 @ 21:31
Ce n’était pas en effet ce que souhaitaient le comte et la comtesse de Paris mais c’était hélas sans doute inévitable. Et c’est trop souvent le cas aujourd’hui avec les droits de succession, le coût des études des enfants, etc.
Il reste que les préemptions ne sont pas négligeables et tout à l’honneur des responsables publics.
neoclassique
1 octobre 2015 @ 22:17
oui avez bien raison
c est consternant de voir la cécité de Charles qui décrit de façon charmante à la façon d’un roman à l’eau de rose cette ultime braderie des ultimes objets Orléans vendus à l’encan à la faveur du testament du père cassé par ses enfants!!!
Ah quelle jolie famille!!!!!
ANNA
2 octobre 2015 @ 10:59
Coimment pouvez-vous qualifier de braderie ce qui a été vendu a des prix très élevés?
Cela n’a aucun sens
Charles
3 octobre 2015 @ 14:48
néoclassique,
Vous êtes bien mal informé, certains objets et tableaux ont été vendu trois fois voir dix fois le prix normal. Avouez que le mot braderie est bien mal employé pour qualifier cette vente !
neoclassique
5 octobre 2015 @ 22:14
Apelez cela comme vous voudrez, mon cher Charles
Toujours est ilqu’il est INDIGNE de vendre ce que le comte de Paris voulait à tout prix protéger dans le cadre d’une fondation pour le soustraire à l’appétit du lucre qu’il connaissait de ses enfants oisifs
et d’arriver à mettre en vente tout cela au terme d’une bataille juridique qui a opposé des enfants unis (pour une fois alors que leurs luttes intestines sont bien connues) contre les volontés testamentaires de leur père ,bataille juridique qui a duré plus de 10 ans!!!!
tout cela est lamentable mais dans le fond tout cela est bien digne des Orléans.
ils ont tout vendu, ils n’ont plus rien, ni biens, ni souvenirs historiques, ni même souvenirs de famille.
Quant à leur honneur, il y a bien longtemps qu’il l’ont jeté par dessus les moulins!
Ne leur reste plus aujourd’hui que les haines, les rancoeurs et les divisions sourdes qui existent entre eux. Feu le comte de Paris qui connaissait bien ses rejetons, avait raison.
Dumont
4 octobre 2015 @ 13:44
Il me semble pourtant que Charles soit le plus clairvoyant quant à la réalité des faits et cela vous dérange puisque vous n’avez qu’un souhait salir et démolir la famille royale de France
Juliette
1 octobre 2015 @ 10:52
C’est une bonne nouvelle alors. Il est heureux de savoir que les pièces les plus importantes, et espérons-le, les plus nombreuses, resteront en France, seront visibles du public et bien entretenues par l’Etat.
marielouise
1 octobre 2015 @ 12:17
L’Etat- socialiste français- a une fois de plus sauvé ces princes déchus et qui n’ont plus aucun rôle!!!!!!!
L’Etat français a, heureusement fait sien, ces biens qui lui appartenait depuis longtemps!
Vive la France!!!!!!
Gérard
2 octobre 2015 @ 13:32
L’État, qui n’est ni socialiste ni d’aucun parti, a acheté des biens qui ne lui appartenaient pas, s’ils lui avaient appartenu il n’aurait pas eu besoin de les acheter.
Je sais Marie-Louise que vous n’aimez pas les Orléans mais pour le coup c’est un peu abscons.
Danielle
1 octobre 2015 @ 12:24
Contente que des pièces restent en France ; si certaines personnes avaient le cœur serré, qu’elles fassent leur mea culpa.
Sébastien
1 octobre 2015 @ 12:36
Classieux requiem pour une famille qui a sali le nom de son père, le sien et son histoire tout au long des ces dernières années. Que les Orléans reposent en paix et retournent enfin qui à leur vente de vaisselle fleurdelysée, qui à leur émission de télé-réalité…
Gageons que dans quelques années on sera surpris de voir surgir ce nom au détour d’un bristol, comme on on l’est aujourd’ui de voir apparaitre, sortis du Moyen-Age où on les croyait s’être éteints, des Paléologues ou des Cantacuzènes.
Naucratis
2 octobre 2015 @ 07:34
Très bon commentaire, Sébastien !
Gilles
1 octobre 2015 @ 12:56
Cette vente nous est racontée comme une merveilleuse soirée mondaine dont les princes d’Orléans étaient les vedettes. Ils ne furent à mon avis, que les tristes protagonistes.
Je suis monarchiste. Orleaniste parce que legitimiste. Mais l’attitude de la plupart des enfants du comte de Paris m’a toujours déçu. Ils n’ont eu cesse de vouloir combattre leur père mais ont passé leur vie à vouloir bénéficier de ses largesses financières. Ce fut pour eux toujours ou presque un échec.
De longues années de procès pour récupérer des trésors à la fondation saint louis…pourquoi faire? Je reste persuadé qu’un accord était possible avec cette fondation. Puisque ces biens ne pouvaient être divisés équitablement entre les héritiers, ils auraient pu demeurer en indivision et présentés dans divers musées comme Amboise par exemple…en contre partie, la fondation aurait pu assurer l’usufruit de tous ces biens et monuments comme c’était le cas avant. Seul à mes yeux, le duc de Vendôme et ses proches sont encore dignes du nom qu’ils portent et semblent encore préoccupés par le symbole et la dignité qu’il comporte.
Au lieu de cela, encore et toujours il fallut vendre. Aucune notion d’héritage historique. Juste l’envie de se venger à postériori du père et de se remplir les poches.
C’est fait.
Laure-Marie Sabre
2 octobre 2015 @ 18:19
Orléaniste parce que Légitimiste ? J’ai dû louper un épisode parce que bien qu’incompétente sur les chamailleries entre les deux branches, il m’avait semblé comprendre que les Orléanistes étaient les « supporters » des Orléans et les Légitimistes, ceux de Louis-Alphonse de Bourbon.
Gérard
2 octobre 2015 @ 21:58
Gilles continuons de faire confiance au prince Jean dans ces temps de morosité et de regret.
Les Orléans sont seuls légitimes comme l’était le roi de Bourges.
Nous sommes les seuls légitimistes et les crises de nerf des alphonsistes ne nous impressionnent pas.
Roch
3 octobre 2015 @ 11:29
Je fais également confiance au duc et à la duchesse de vendôme pour relever la barre, ils sont dignes
Charles
3 octobre 2015 @ 14:53
Vous avez raison, demeurez fidèle au Duc de Vendôme et à son fils Gaston
Peu avant de mourir, Madame m’avait dit « Aidez le prince Jean », la princesse avait une immense affection pour ce petit-fils qui portait tous ses espoirs. Le Duc et la Duchesse de Vendôme seront des princes à la hauteur de nos espérances, soyez-en assuré.
Bien à vous
Charles
neoclassique
5 octobre 2015 @ 22:17
mais des princes à jamais floués par la veulerie et le soif du lucre de leurs parents incapables de faire autre chose dans leur vie que de vendre, vendre et vendre encore
a quand la ventes des combinaisons de Madame ou des caleçons de Monsieur?????
Dumont
4 octobre 2015 @ 13:47
Grace à Charles et à ses interventions, je prends conscience que le duc de Vendome est désormais le personnage important de la famille.
Je lui donne egalement ma confiance
Mary
1 octobre 2015 @ 13:08
Sic transit gloria mundi !
Je ne blâme pas la famille d’Orléans,le mauvais exemple vient de leurs 2 parents. La comtesse de Paris,en femme de son siècle et de sa condition ne s’est jamais souciée des finances conjugales,le comte de Paris était peu doué en ce domaine (euphémisme),elle s’est opposée à lui bien tardivement,alors qu’il avait déjà beaucoup vendu,et elle aurait même regretté cette opposition et leur erreur majeure : ils ont fait onze enfants ! Chrétiennement,c’est sans doute louable,mais sur le plan successoral avec les lois françaises ,cela équivaut à faire hara-kiri sur le patrimoine !
qiou
2 octobre 2015 @ 19:27
Et pour cause, Madame n’avait pas droit au chapitre.
fanie
1 octobre 2015 @ 13:21
c’est sûr que d’être prince sans couronne c’est un budget, il faut bien trouver l’argent quelque part. Sinon, encore heureux que les pièces historiques ne quittent pas la France.
jo de st vic
1 octobre 2015 @ 13:34
Charles…je ne vous connais pas bien sur..mais vraiment votre emerveillement devant tout les membres Orléans…. »la jolie Adelaide » la « charmante comtesse de Dreux », etc….c’est pas un peu trop ? que font ils donc de si glorieux Jacques, Michel, Henri….
Lady Chatturlante
3 octobre 2015 @ 02:35
Elles ont porté de très belles robes de mariée au pied de l’autel !
Philippe gaind'enquin
3 octobre 2015 @ 21:40
Où auriez-vous voulu qu’elles les portent autrement ? Au Crazzy Horse ???
Robespierre
4 octobre 2015 @ 11:53
Excellent !
l'Alsacienne
4 octobre 2015 @ 19:28
Bravo pour votre commentaire, Philippe gaind’enquin. Il m’a bien fait rire.
Au Crazzy Horse, même pas besoin de robe.
neoclassique
5 octobre 2015 @ 22:19
laissez Charles avec son émerveillement et ses rêves d’enfant devant les Orléans
Dès que l’un d’eux fait ou dit quelque chose, cela devient un conte de fée ou un roman à l’eau de rose…..
comme c’est beau de rester enfant…..
Nemausus
1 octobre 2015 @ 14:40
Les Orléans se renflouent avec l’argent des impôts du peuple français qui pour ne pas voir son patrimoine bradé est obligé de mettre la main au portefeuille ! c’est tout cela la dignité des Orléans !
Philippe gaind'enquin
3 octobre 2015 @ 21:41
Au casino votre sclérose intellectuelle serait appelée sclérose en « plaques » !!!
IronMan
1 octobre 2015 @ 14:44
Bravo pour les Orléans, ils ont eu raison de vendre ce qui leur appartient, vu le mépris que leur porte l’état français, je ne vois pas pourquoi ils lui auraient fait ce don ; quant à leur entretien par l’état français, ça me fait rire, vu le nombre de soit-disant monuments historiques qui tombent en ruine.
Gérard
2 octobre 2015 @ 13:38
Les biens mobiliers ne demandent en général pas trop d’entretien.
ANNA
1 octobre 2015 @ 16:01
Heureuse nouvelle.
Les plus belles pièces restent en France et les membres de la famille ont acheté d’autres souvenirs.
Robespierre
1 octobre 2015 @ 16:23
Les Orléans me sont indifférents, mais ici, je veux les défendre. Que pouvaient-ils faire avec ces objets ? Ils ne pouvaient pas couper un tableau en dix, ou un fauteuil Voltaire en dix, ou un guéridon en dix, ou une aquarelle en dix. Fallait vendre et repartir le produit de la vente. Si dans les descendants du comte de Paris, il y en a qui ont épousé une héritière, eh bien ils ont pu racheter des objets.
Bon, d’aucuns diront qu’ils pouvaient tout donner à l’Etat. Mais un tel geste de générosité aurait dû faire l’unanimité des dix (ou des onze). Impossible à réaliser. Les successions de 3 ou 4 héritiers sont déjà compliquées, mais quand on arrive à dix.
Mon verdict ? Le comte de Paris a eu trop d’enfants.
qiou
2 octobre 2015 @ 09:31
Je pense comme vous Robespierre, mais si vous le permettez je rajouterai, ceux-ci. Un vil homme qui de toute sa vie n’a rien fait d’autre que de fomenter de misérables complots. Toujours méprisé de ceux qu’il voulait séduire. N’hésitant pas à laisser fusiller un jeune homme dont il avait fait son faire valoir un temps et à qui il avait donné sa PAROLE. Abominable époux, père pas aimant, déshéritant ses enfants au profit de sa maitresse, sous le fallacieux prétexte de protéger l’héritage dont il était le dépositaire. Beau résultat… Madame, je ne saurais vous combien je vous admire.
qiou
2 octobre 2015 @ 09:37
Vous dire (c’est l’émotion). Une chose encore si Régine le permet: « on dit que les yeux sont le reflet de l’âme ». Les votre étaient magnifiques.
Gérard
2 octobre 2015 @ 13:40
La plupart des historiens ne croient pas à la responsabilité du comte de Paris dans l’assassinat du général Darlan et donc dans ses conséquences mais il est vraisemblable que l’on a voulu lui faire porter le chapeau.
qiou
3 octobre 2015 @ 12:41
Gérard absolument et c’est le petit Bonnier qui a trinqué. Mon père très jeune Saint-cyrien fut d’abord l’aide de camp du Maréchal Lyautey (j’ai encore sa cannes fusil), puis à partir de 1937, nommé au gouvernement général à Alger jusqu’en 1946, il a côtoyé le Comte de Paris, dont la duplicité était connu de tous et qu’il tenait en piètre estime.
Bon weekend Gérard
AUDOUIN
5 octobre 2015 @ 11:19
Les historiens, pour la plupart, admettent que la preuve n’est pas rapportée que Henri d’Orléans ait commandité l’assassinat de l’Amiral Darlan. En revanche, tous s’accordent à dire que le crime a bien été perpétré à son profit, même s’il s’avère que le prétendant s’est fait coiffer au poteau par qui-vous-savez…
AUDOUIN
AUDOUIN
5 octobre 2015 @ 11:21
@Gérard
Les historiens, pour la plupart, admettent que la preuve n’est pas rapportée que Henri d’Orléans ait commandité l’assassinat de l’Amiral Darlan. En revanche, tous s’accordent à dire que le crime a bien été perpétré à son profit, même s’il s’avère que le prétendant s’est fait coiffer au poteau par qui-vous-savez…
AUDOUIN
Admiral
3 octobre 2015 @ 01:18
L’erreur est humaine.
On ne maîtrise pas toujours les événements, surtout a cette époque ou elles étaient riches et tragiques.
Licorne
1 octobre 2015 @ 16:42
J’ai un petit peu de mal à comprendre les jugements hâtifs et parfois sans nuances sur la famille de France et sur cette vente. Il faut se souvenir que ces objets ne représentent qu’une partie des biens artistiques et historiques confiés par le précédent comte de Paris à la fondation Saint-Louis. Certains enfants ont considéré que leur père les avait « spolié » d’une partie trop importante de leur héritage en faveur de la fondation. A la suite d’un long travail juridique, il s’est avéré que le dernier don du prince, c’est à dire l’ensemble des objets vendus ces jours derniers n’avait pas été enregistré dans les règles, cette partie de la collection leur a donc été rendue. Or cette famille, fut-elle royale ou princière comme on le voudra, n’en est pas moins soumise aux mêmes lois que les autres familles dans le domaine toujours complexe des successions et des partages. Je pense que l’héritage de la famille d’Orléans est avant tout historique et spirituel et que son histoire ne peut prendre fin au prétexte qu’elle ne possède plus telle ou telle peinture. Du reste, il semble que les pièces essentielles de cette collection vont rejoindre plusieurs musées nationaux, c’est le plus important. C’est déjà parfois difficile entre deux ou trois héritiers, alors entre dix!
Cette obsession de vouloir absolument tout garder me dépasse un peu car rien ne nous oblige à aimer ce que nos arrière grands-parents ont aimé et à se forcer à vivre dans un décors que l’on a pas librement choisi. Il me semble que Louis XIV vivait dans des meubles Louis XIV et ne souciait guère de savoir ce qu’étaient devenues les fraises d’Henri IV, les pourpoints de François I ou les étonnants chapeaux de feutre de Louis XI…ce qui n’exclu en rien un certain attachement affectif à certains objets et dans ce domaine, je pense que les Orléans sont comme les autres, non seulement ils ont conservé un certain nombre d’objets auxquels ils étaient attachés, ils ont su se partager les bijoux de la comtesse de Paris, et jamais dans une vente on a vu une robe de grande maison, une fourrure de la princesse, ni un bouton de manchette du prince qui comme tous les hommes de sa génération et de son milieu, ne devait pas en manquer… et du reste, princes et princesses étaient présents à ces ventes et ont parfois acheté des objets, c’était déjà le cas dans les ventes précédentes, preuve s’il en fallait une de leur attachement à l’histoire de leur famille.
Enfin bref, je crois qu’ils ne méritent pas les critiques dont on les accable parfois…
Gérard
2 octobre 2015 @ 13:44
Voilà un sage jugement Licorne et quand on pense au rôle que remplit aujourd’hui de la manière la plus officielle le prince Michel de Monténégro dans son pays quand son père a dû toute sa vie être représentant de commerce et grimper dans les étages sans ascenseur on voit bien que ce qui est important ou plutôt essentiel c’est ce qu’on est plutôt que ce qu’on a même si une certaine sécurité matérielle est reposante.
Denis
1 octobre 2015 @ 17:23
Servir onze cohéritiers est une tâche ardue , je crains bien que la vente ait été la seule solution raisonnable pour que personne ne soit lésé. La faute de ce naufrage incombe au seul feu Cte de Paris qui a dit , selon divers témoignages, que ses enfants ne récupéreraient que des miettes et qu’il ne leur laisserait que de la haine …
Roch
1 octobre 2015 @ 17:26
Ravi d’apprendre que les musées français ont acheté ces biens historiques
Louise-Marie
1 octobre 2015 @ 18:41
Très heureuse nouvelle.
On pourra aller découvrir ces tableaux dans des musées alors qu’ils sont pour la plupart enfermés dans des coffres de banque depuis des décennies.
Francois
1 octobre 2015 @ 19:01
Oui après deux cents ans la mort du Roi
Les vicissitudes de l histoire il faut bien admettre
que la fin a une sorte de côté terrible
Mais là il convient d admettre que feu le comte de Paris
a été le grand artisan de cette pitoyable voire sordide affaire
Les héritiers sauvent à peine les meubles et ici c’est vraiment le cas de le dire
Mais ils les sauvent en les réalisant
Mais la réalisation depasse les espérances
N oublions pas non plus que les droits de succession sont importants
Rapportes à la masse successorale ils doivent en etre à 30 ou 40 %
Sur les sommes résultant de cette vente inespérée le fisc ne fait pas de cadeaux
Il est agréable de constater que certains ont tout fait pour racheter un objet
Après le vent du soir sur la famille de France
Après le déluge il se peut aussi que la reconstruction soit meilleure que ces tristes décennies
Feu le comte de Paris n a t’il écrit L avenir dure longtemps
Juanito
1 octobre 2015 @ 19:57
Enchères records le premier soir pour cinq lots, le Pourbus, le 1er Carmontelle des Gentihommes de St Cloud, la table à dessin de Roentgen, le cabaret en porcelaine de Sèvres de la reine Marie-Amélie et l’album de photographies des Orléans… Le reste des tableaux historiques, surtout du XIXe siècle, ne s’est pas bien vendu, sinon mal négocié, surtout les Horace Vernet, préemptés par le musée de Versailles à des prix très moyens, comme le portrait de Louis-Philippe en Suisse adjugé 24 000 € au marteau et le petit duc d’Orléans dans la cour du collège Henri IV adjugé 62 000 € au marteau (en comparaison une aquarelle gouachée représentant Louis-Philippe et ses fils, de petit format, s’est vendue à Drouot en juin 132 000 €), Béatrix Saule, directrice générale du Musée de Versailles, le confirme ce 1er octobre dans l’article du journal le « Monde » où elle déclare, je cite : « Je pensais que les enchères seraient plus hautes encore », également les tableaux représentant « Louis-Philippe sur la place de l’hôtel de ville » (lot 19) et sa « Prestation de sermentdevant l’Assemblée » (lot 20) ont été adjugés une trentaine de milliers d’euros chacun, ce qui est bien peu. Et que va devenir la famille d’Orléans par Carmontelle (lot 7) qui est restée invendue (certainement surestimée..). Bravo au musée de la Légion d’honneur pour l’achat de la « Réception dand l’ordre de la Jarretière du roi Louis-Philippe » par Nicole Gosse, dont la commande officielle du roi Louis-Philippe pour le château…n’était pas indiquée au catalogue de la vente… ce musée a fait une affaire en même temps qu’une acquisition exceptionnelle ! Quant au second jour, les records se sont faits très rares, à part un album d’aquarelles (lot 42) qui est monté haut et une esquisse attribuée à Isabey (lot 80) préemptée à un prix délirant par le musée Louis-Philippe contre Jacques d’Orléans…Ca laisse rêveur, et je ne fus pas le seul à m’émouvoir dans la salle de cette folle acquisition, on se demande bien ce qui préside aux choix des préemptions du musée Louis-Philippe du château d’Eu quand on constate qu’ils ont loupé « Le conseil de guerre de 1792 » (lot 81) jadis à Eu et d’autres tableaux qui leur font défaut et qui se sont vendus à des prix raisonnables, pour les voir dépenser près de 70 000 € dans une esquisse dont une version, certes plus petite mais achevée, est conservée au musée de Dieppe, soit à 25 km du musée Louis-Philippe d’Eu. Ceci alors même qu’en entrant au château d’Eu, ils n’ont aucun tableau représentant la prise de pouvoir du roi Louis-Philippe (révolution 1830, prestation de serment..), souverain auquel est pourtant consacré ce musée..! Le lot 49, magnifique album contenant plus de 70 aquarelles, encres de chine et dessins exécutés par les enfants du roi Louis-Philippe Ier a été adjugé 10 000 € au marteau, soit modestement son estimation basse. Les deux colliers de l’Ordre du Saint-Esprit estimés chacun 200 000 / 300 000 € ont été invendus + quelques autres décorations aussi, à qui vont-ils bien pouvoir les vendre maintenant ? Et pour ce qui est des tableaux historiques, c’est encore le musée du château de Versailles qui a obtenu, pour la modique somme de 10 000 € chacun, au marteau, des tableaux historiques de grand intérêt comme « Le conseil de guerre de 1792 », jadis au château d’Eu sous la IIIe République ou encore la « Naissance du futur roi Louis-Philippe ».
Tout ça pour dire qu’avec un résultat global de 6 221 665 € incluant les 30 % de frais pris aux acheteurs par la maison de vente Sotheby’s, il reste un montant total adjugé au marteau lors des enchères de 4 785 896 €.
A cela les Orléans vont devoir retirer environ 35% de droits de succession, ce qui fait qu’il leur restera : 3 110 832 €.
Ensuite ils vont devoir enlever les frais de garde-meuble et les frais d’avocats, qu’ils doivent rembourser à la princesse Hélène et au prince Jacques, comptez environ 300000 à 400000 € donc de frais supplémentaires à déduire, je ne dois pas être loin, il leur restera alors peut être 2 710 832 € qui devront être répartis comme suit : 8 % pour chacun des dix héritiers (dont le prince Robert), le prince Jean, lui, est à part, il aura une plus grande part en tant qu’héritier réservataire de sa grand-mère, feu la comtesse de Paris, près de 12 %.
Donc calculez maintenant 8% pour chacun des dix héritiers sur 2 710 832 € = 216 866 €
Eh bien franchement, avoir vendu toute cette collection historique pour environ 200 000 € chacun et ceci sans récupérer pour eux un seul tableau historique, puisque toutes les huiles sur toile ont été préemptées par le musée ou acquises contre les Orléans par des acheteurs privés français ou étrangers, réellement c’est pitoyable !
Finalement les grands gagnants ce sont d’abord la maison de ventes Sotheby’s qui rafle en honoraires acheteurs près de 1 500 000 €, ensuite l’Etat va bien gagner avec les droits de succession, puis la troisième catégorie des grands gagnants, ce sont les musées et quelques acheteurs redoutables qui ont raflé à bon compte et aux Orléans tous les tableaux historiques majeurs contenus dans cette vente.
Quant on sait combien la banque de France s’apprête à leur acheter le portrait de Louis XIII par Philippe de Champaigne et le portrait de la duchesse d’Orléans par Mme Vigée-Lebrun, des prix qui dépassent tout entendement au regard de la côte du marché international pour ces deux artistes.., vraiment il eut été plus avisé de négocier habilement les trois oeuvres déclarées trésors nationaux et de se répartir le reste de la collection au lieu de la dilapider pour récupérer aux enchères publiques 200 000 € chacun ! Surtout qu’il ne s’agit pas de leur première vente d’héritage et qu’ils ont déjà perçu une grande partie dudit héritage ! Sans oublier qu’ils entendent également vendre, à un prix autrement plus conséquent que le montant total de cette vente Sotheby’s, les archives de la Maison de France en dépôt aux Archives nationales depuis 1969 !
Laurent F
2 octobre 2015 @ 08:08
On ne pouvait pas mieux dire ! Mais c’est peut-être pas si facile à réaliser quand on est 10 héritiers, laissons leur le bénéfice du doute
marie.françois
2 octobre 2015 @ 08:39
Interessant developpement..
Quelles sont les offres de la banque de France ?
Charles
3 octobre 2015 @ 14:56
Les tractations ne concernent que les princes et la France qui souhaite se porter acquereur de ces pièces historiques via une grande institution qui est la Banque de France.
Antoine
2 octobre 2015 @ 09:20
Merci, Juanito, pour votre étude détaillée qui reflète exactement la réalité. Il faudra aussi déduire les pharaoniques frais d’avocats qui chicanent depuis des décennies. Il ne restera effectivement que des miettes.
Si le défunt comte de Paris avait effectué la donation en règle (encore une fois, on peut constater sa grande rigueur de gestionnaire), si la fondation St-Louis était un peu moins momifiée et mieux gérée, tous ces objets seraient exposés à Amboise ou à Eu pour le plus grand plaisir des visiteurs. Chacun a des torts dans cette triste fin et doit balayer devant sa porte.
Nemausus
2 octobre 2015 @ 12:26
Les Orléans n’ont que ce qu’ils méritent. Leur avidité les a, cette fois-ci, desservi. Les orléanistes tentent de justifier cette vente par la nécessité de payer les droits de succession mais si leurs princes n’avaient pas contesté la donation à la fondation St-Louis ils n’en seraient pas là aujourd’hui ! ces rapaces n’auront que des miettes à se mettre sous la dent et comme il ne reste plus rien à dilapider, il faut s’attendre à voir refleurir leur petite manie de faire du commerce…Jean avait ouvert la voie, Charles Philippe lui a emboité le pas…à qui le prochain de faire commerce de son nom et même de ses fausses qualités de « prince de France » !
Ils sont indigne de ce qu’ils prétendent représenter !
Philippe gaind'enquin
3 octobre 2015 @ 21:47
Et quand on dit, a dit, pensé longtemps, que l’ambre était du fiel de baleine, que dire du vôtre ??? Il ne manque que les bas de soie pour en avoir une juste et convenable image !
Philippe gaind'enquin
3 octobre 2015 @ 21:55
Imaginons un instant toute a somme de ressentiment de ces virulents critiques et nous aurons, aurions, avons, une idée plus juste de leurs propres rapports familiaux, patrimoniaux et successoraux. Tout ceci est pitoyable, et en définitive risible . Il n’y a pas de meilleur miroir que ces « affaires » qui suscitent tant et tant de vains commentaires.
Robespierre
4 octobre 2015 @ 12:03
Je suis impressionné par votre post. Merci pour tous ces renseignements intéressants.
Louis-Augustin
4 octobre 2015 @ 23:10
Au lieu de critiquer, donnez donc des conseils au chateau d’Eu car vous semblez bien connaître le milieu des ventes aux enchères.
Même si le musée Louis-Philippe d’Eu fait des efforts, il ne semble pas à la hauteur car il n’y a plus de conservateur depuis quelques années.
neoclassique
5 octobre 2015 @ 22:27
belle et éblouissante démonstration,
rien à rajouter
bravo!
Val Richer
1 octobre 2015 @ 21:04
Affirmer que le souhait du défunt comte de Paris se réalise enfin est, je suppose, ironique ! Il n’avait pas souhaité la dispersion de ces biens. Triste épilogue ! Personnellement, je me contente d’espérer que les éventuels espoirs d’acquisition des ‘conjurés d’Amboise » ont été déçus. Tout cela est d’une profonde tristesse et je préfère ne pas m’expliquer les sourires sur les lèvres de certains « héritiers » (de droit, hélas!) des défuntscomte et comtesse de Paris. J’attends le prochain livre du prince Jacques véritable.nettoyeur des écuries d’Augias qui, je l’espère saura exprimer sa satisfaction à hauteur de sa rancoeur.
Quentin
1 octobre 2015 @ 22:29
S’ils étaient sur le Trône ils vendraient leur pays aussi
Gérard
2 octobre 2015 @ 13:47
Songez à tout ce que Louis XIV a dû abandonner de ses richesses face à l’adversité. Songez à tous ce dont ont été spoliés tant de gens en diverses occasions et notamment lors de la Révolution française…
JAusten
3 octobre 2015 @ 19:27
ceux qui aujourd’hui « occupent » leur place, le vendent aussi … alors …
Caroline
1 octobre 2015 @ 23:00
Oufffffffff!Je partage donc les commentaires de Jessica, de Jo St Vic, de Antoine et de Juliette!
jo de st vic
2 octobre 2015 @ 08:11
Ne possédant aucun domaine, chateau etc…ces princes auraient eu du mal a conserver ces trésors…leurs soeurs peut être….comme disait la comtesse de Paris..si ils veulent de l’argent ils n’ont qu’à travailler…
Arielle
2 octobre 2015 @ 09:25
La haine familiale est le moteur des actions humaines. La famille d’Orléans n’échappe pas à cette règle qui domine toute l’histoire de la littérature occidentale. C’est une situation dramaturgique courante et assez simple à comprendre. De plus, les héritiers ont besoin d’argent, donc vendre les souvenirs de famille s’imposait. Rien de choquant à cela, d’autant plus que cette vente fait des heureux et permet à l’Etat français de sauver quelques pièces (tiens ! l’Etat français a les moyens ???).
Blanche
2 octobre 2015 @ 12:54
Je suis d accord avec Juanito. Sachant que chacun des héritiers à une ribambelle d enfants et de petit enfants . Que restera t il pour chacun d entre eux ? Des miettes
Septembre
2 octobre 2015 @ 14:42
Lamentable en effet!
Quand on est prince de la Maison de France, on n’est pas propriétaire des biens que l’on a reçu en héritage, mais seulement dépositaire.
Je peux comprendre qu’on soit obligé de vendre un chateau de famille le coeur brisé, parce qu’on a plus les moyens de l’entretenir, mais vendre des toiles, des meubles et des bijoux qui ne demandent aucun entretien, ne se fait que par cupidité, et cela est parfaitement indigne. Quelles petites gens!
Francois
2 octobre 2015 @ 15:30
Signe des temps aussi que cette vente
Impôts
Famille désunie
Plus aucun sens de l histoire
Besoin d argent
Plus aucune notion de patrimoine familial
L égalité
Voilà
Le Titanic il y a cent ans sonnait la fin de la belle époque
Dans les années vingt la princesse de Faucigny Lucinge mit deux fois de suite
La même robe et l on dit c’ est la fin d un monde
Mais apres tout ça il restait quelque chose
On était ruiné mais il y avait de belles ruines
Là…….
Il ne reste plus rien comme bientôt pour tout le monde
Les salles des ventes sont un révélateur terrifiant de la vraie vie
Et en ce moment on sent vraiment la fin de notre monde occidental
Charles
2 octobre 2015 @ 16:29
Que les médisants réfléchissent au lieu d’écrire des inepties et des sornettes à longueur de journée.
Puisque certains osent critiquer le comportement des princes, il serait bien de rappeler certains faits.
Les défunts Comte et Comtesse de Paris ont fait don à la Fondation Saint-Louis d’un patrimoine immobilier et artistique très conséquent puisque les princes ont fait don du château Royal d’Amboise et de son entier contenu, sans parler de certains terrains donnés à la ville d’Amboise pour le franc symbolique, du Domaine Royal de Dreux, de la chapelle Royale, de ses dépendances et du parc sans parler des oeuvres d’art qui garnisent aujourd’hui encore le charmant Pavillon de l’Eveché, la chapelle Notre-Dame de la Compassion à Paris, le monument du duc de Bourbon à Saint-Leu, l’obélisque de Madame Adélaide en forêt d’Eu, un immeuble en totalité à Paris situé au 102 bis de la rue de Miromesnil, sans parler des terrains du Nouvion en Therrache et l’étang offert par les princes aux habitants du Nouvion en Thérache dans l’Aisne, une chapelle en Normandie, un tableau d’Abdel Kader remis au Président Giscard d’Estaing, la liste est encore longue.
Voilà qui devrait clouer le bec à ceux qui dénigrent quoi que fassent les princes, le Comte de Paris était un homme généreux et personne ne peut nier l’évidence en lisant la liste de cette donation.
Il est bon de rappeler également que l’actuel Comte de Paris, le Duc de Vendôme, le Comte d’Evreux, le Comte de La Marche, les princesses Isabelle, Anne, Diane, Claude, et Chantal de France n’ont jamais remis en cause la donation faite à la Fondation Saint-Louis. Seuls le Duc d’Orléans et la princesse Hélène ont attaqué en Justice la Fondation Saint-Louis. A cause d’eux et d’eux seuls la restitution des oeuvres d’art par la Fondation n’a pas eu lieu il y a plusieurs années comme l’avait proposé ladite fondation aux héritiers des feus Princes.
Aujourd’hui une page est tournée, la succession de Monseigneur et Madame est définitivement close et contrairement à ce qui a été écrit par Néoclassique l’entente existe belle et bien entre les membres de cette tentaculaire famille à l’exception peut-être d’un prince boudeur, à la génération suivante, celle que j’aime le plus parce que plus réaliste, plus simple et mieux intégrée avec son époque, l’entente est au beau fixe, les réunions de famille sont nombreuses et les arrière-petits-enfants se fréquentent ce qui est très rare dans les autres familles royales. Chacun souhaite respecter le testament moral de leur grand-mère tant aimée « Restez uni ».
Gérard
3 octobre 2015 @ 12:24
Merci Cher Charles pour ces remises au point.
marie.françois
3 octobre 2015 @ 13:26
Ceci devait etre dit Charles.
Hélène
3 octobre 2015 @ 15:19
Merci de rétablir la vérité.
Philippe gaind'enquin
3 octobre 2015 @ 21:54
Imaginons un instant toute a somme de ressentiment de ces virulents critiques et nous aurons, aurions, avons, une idée plus juste de leurs propres rapports familiaux, patrimoniaux et successoraux. Tout ceci est pitoyable, et en définitive risible . Il n’y a pas de meilleur miroir que ces « affaires » qui suscitent tant et tant de vains commentaires.
Philippe gaind'enquin
3 octobre 2015 @ 21:55
toute « LA » somme
padraig
4 octobre 2015 @ 02:08
Merci Charles pour toutes ces précisions.
Arthur
4 octobre 2015 @ 13:10
Merci à vous Charles.
Merci de nous donner les elements qui nous permettent de mieux comprendre la réalité.
La famille de France a fait ce qu’elle devait, nous n’avons pas à les condamner.
Dumont
4 octobre 2015 @ 13:30
Merci beaucoup Charles.
Vous avez tout dit, merci encore pour vos interventions. Vous connaissez bien les princes de France et votre parole est toujours appréciée à sa juste valeur.
Louis-Augustin
4 octobre 2015 @ 23:03
C’est très aimable à vous de nous éclairer sur la réalité. La famille de France n’a pas à avoir honte de son comportement, ils ont droit de vendre des biens de famille comme nous tous.
Ce sont les faux légitimistes qui ont un comportement grossier et peu élégant en réagissant de la sorte
neoclassique
5 octobre 2015 @ 22:34
tu parles Charles!!!!
les Orléans voulaient tout récupérer. Mais, la rage au cœur, ils ont été contraints de transiger avec leurs avocats.
comment pouvez vous croire, naïf que vous êtes, que ces Orléans sont capables de la moindre générosité???
Savez vous qu’ils voulaient même vendre le dentier de Louis-Philippe et qu’il a fallu leur faire comprendre que cela était d’une grave indécence pour qu’ils y renoncent enfin?
arrêtez un peu de vivre dans vos romans à l’eau de rose
ouvrez enfin les yeux sur ces princes que vous portez au nu
osez les regarder enfin tels qu’ils sont avides au gain uniquement
Admiral
3 octobre 2015 @ 02:03
Quand personne ne sait rien, tous le monde fantasme sur le vide qu’il croit connaître.
Monseigneur le feu comte de Paris a finement agit comme il a estimé le devoir.
Pour une sainte raison, loin de la cupidité.
il a calculer,il a été couvert, il vous a tous leurrés et il a réussit sont coup.
La maison d’Orléans n’est pas près de mourir.
Ni physiquement, ni politiquement et encore moins avec cette histoire d’héritage ambigu.
Je n’en dirais pas plus.
Ça c’était pour les charognards!
Dumont
4 octobre 2015 @ 13:32
Dans ce blog, je lis toujours avec plaisir les commentaires de Charles qui correspondent à la réalité.
Rien à voir avec les messages revenchards et stupides des partisans du Bourbon espagnol
Mayg
5 octobre 2015 @ 21:29
Et qu’est ce qui vous fait croire que les commentaires de Charles correspondent à la réalité ? Sa parole est évangile ?
Si vous voulez lire des commentaires revanchards et stupides, lisez ceux de vos amis orléanistes sur les sujets concernant Louis de Bourbon, vous ne serez pas déçu !
Lady Chatturlante
3 octobre 2015 @ 02:36
Quel beau récit très vivant, on s’y croirait, Charles, et on croirait vraiment que vous êtes l’un des leurs, tant vous leur semblez si proche.
Roch
3 octobre 2015 @ 11:10
Merci d’avoir rétabli la vérité.
Devant la liste des biens donnés à l’Etat, les partisans du faux duc d’Anjou oseront-ils encore écrire de grosses bêtises?
Naucratis
3 octobre 2015 @ 22:56
Êtes-vous un enfant, Roch, pour écrire un tel commentaire ?
Dumont
4 octobre 2015 @ 13:35
Oui Roch, la mise au point de Charles retient toute mon attention et lui seul est à même ici de retablir la vérité, n’en déplaise à Néoclassique et à son entourage pro-espagnol
Mayg
5 octobre 2015 @ 21:24
Charles est le seul à rétablir la vérité ? C’est la blague de l’année ?
Mercure
3 octobre 2015 @ 23:15
Le régime républicain aura eu raison d’un patrimoine ancestral représentatif d’un Nom, d’une Maison – tout un symbole.
Par leur essence, les princes auraient dû s’effacer au bénéfice du chef de famille, selon l’ancienne coutume, au lieu de cela, ils ont agi comme des roturiers.
Feu le Comte de Paris aura eu le mérite de protéger l’essentiel, il n’a pas été compris.
Et puisqu’il faut tirer des revenus, il est dommage que les princes d’Orléans ne se soient pas impliqués dans la Fondation Saint-Louis, tant dans la gestion que l’animation.
Dans l’accueil des visiteurs, un prince – avec un minimum de charisme – racontant des anecdotes sur ses ancêtres, au fil des expositions à thème sur les trésors de famille, aurait apporté de l’authenticité et un rayonnement sans précédent, projetant un site comme Amboise au premier plan (devant Chambord ou Chenonceau).
Quant à l’inconvénient –si souvent évoqué- d’une si grande fratrie, n’oublions pas que le Duc de Guise étant le 5e successible de sa génération, la famille avait besoin de se ramifier à nouveau. De plus, n’est-ce pas la fécondité de cette famille qui nous la rend si attachante ?
L’évocation de l’ancêtre Philippe-Egalité, est bien vue, lui-même ayant dilapidé son héritage, Louis Philippe s’était refait avec l’héritage maternel, et un sens aigu en gestion de patrimoine.
Pour l’heure, l’héritier (le Dauphin) se retrouve gardien du cimetière de Dreux -vestige de la grandeur passée – impuissant à maitriser la cabale et maintenant face aux répercussions médiatiques.
Le fils rebelle a eu le dernier mot, avec seulement quelques miettes et une victoire ridicule.
Au positif : les musés sont pleins, et à présent la solution est trouvée pour rembourser la dette publique (l’accumulation des déficits du système républicain, signe que nous vivons au-dessus de nos moyens)
La dernière page semblait se tourner, mais une nouvelle saison est annoncée : la Maison d’Orléans n’est pas morte !!!…???
jo de st vic
4 octobre 2015 @ 08:20
Le duc d’Aumale avait -aprés avoir genereusement doté ses niéces Amelie de Portugal, Héléne d’Aoste, Marguerite de Mac Mahon- légué le magnifique domaine de Chantilly (heritage des princes de Condé) et ses inestimables collections dont les fameux Clouet a l’institut de france afin que ses nombreux neveux « dépensiers » ne dilapident pas ce patrimoine !
AUDOUIN
5 octobre 2015 @ 14:01
@ jo de st vic
Il semble bien que le duc d’Aumale avait fini par apprendre que le fabuleux héritage Condé lui était revenu dans des conditions suspectes. La mort frappa ses deux héritiers. Il y vit un signe du destin: bien mal acquis ne profite jamais…
Il préféra se défaire de cet héritage qu’il avait parfaitement géré et valorisé mais devenu encombrant, en le léguant à l’Institut de France
AUDOUIN
Dumont
4 octobre 2015 @ 13:27
Dans cette affaire, que de bla-bla inutile de la part des royalistes favorables à un Bourbon d’Espagne.
Merci à Charles pour ces précisions interessantes qui donnent un eclairage nouveau, vraiment loin du scandale et du sensationnel.
Euthyme
4 octobre 2015 @ 13:51
Malgré les tentatives de charles pour nous présenter cette vente comme un exemple de mondanité familiale, cet épisode est bien la preuve que les membres de la famille Orléans-Egalité se comportent comme des boutiquiers. Avec les titres de pacotille qu’ils se distribuent entre eux, cette famille déchue n’a strictement rien de princier.
Louis-Augustin
4 octobre 2015 @ 22:59
Les princes d’Orléans ont toute mon estime. Ils sont les seuls princes légitimes pour le trône de France et à ce titre je les respecte,
Quant au devenir de leurs biens matériels, cela ne nous regarde pas, ils sont libres de les vendre, de les conserver ou de de les racheter lors d’une vente aux enchères.
Le fait de descendre de Philippe Égalité n’est pas une tare, loin de là, ils ne sont pas responsables de leurs ancêtres.
Par contre descendre du roi Philippe V d’Espagne interdit à ses descendants de prétendre au trône de France puisque le roi Philippe V d’Espagne avait renoncé au trône de France sur les évangiles pour lui et sa descendance avant de monter sur le trône d’Espagne. Son descendant Luis Alfonso, qui usurpe le titre de duc d’Anjou, semble ne pas connaître les règles de succession au trône de France puisqu’il prétend aujourd’hui a devenir roi de France alors qu’il appartient a la branche non dynaste espagnole des Bourbons.
Naucratis
5 octobre 2015 @ 11:03
Brave Louis-Augustin ! Voilà un mauvais catéchisme bien récité !
Mayg
5 octobre 2015 @ 11:18
C’est plutôt vous qui n’y connaissez rien en matière de règles de succession au trône de France !
Prince de Condé
7 octobre 2015 @ 14:38
A PROPOS DE LA FAMILLE EGALITE de FRANCE
(Famille qui est de France comme toutes les autres familles lambda de France)
« Henri d’Orléans n’est pas plus né en France que Monseigneur le duc d’Anjou puisqu’il est né à Woluwe-Saint-Pierre en Belgique. Est-il donc Belge ? Il y avait certes à l’époque la loi d’exil de 1886, mais le fait est.
Et puis lui qui se réclame donc si « Français », pourquoi donc ne respecte-il pas l’arrêté de la commune insurrectionnelle de Paris en 1792 qui, comme l’explique bien Semper Fidelis, a fait changé le nom de son ancêtre (avec l’accord de ce dernier) et de ses descendants en Egalité ? Si l’on suivait une logique orléaniste, Philippe V d’Espagne aurait donc renoncé pour ses descendants à « prétendre » au trône de France selon le traité d’Utrecht, tout comme Louis-Philippe d’Orléans, duc d’Orléans, aurait renoncé, pour lui et ses descendants, à porter le nom d’Orléans à la Révolution, après qu’il ait de plus voté la mort du roi. Cette renonciation de Philippe Egalité fait donc qu’aujourd’hui Henri d’Orléans-Egalité n’a « aucune légitimité à disposer des titres revenus à la Couronne de France », pour reprendre ses termes.
Il s’agit d’être cohérent avec ce que l’on dit. Mais bon, la cohérence n’a jamais non plus été le fort de cette famille.
Commentaire de V.F.H.78
Source: Forume du Royaume de France
Petite … QUESTION:
Qu’est-il écrit sur la carte d’identité des membres de cette famille française?
« d’Orléans » ? ou « de France » ?
Ce qui est certain c’est qu’il est écrit, comme sur la carte d’identité de tous les Français: « nationalité française »
Etre de nationalité française n’en fait pas une famille de dynastes, cela n’en fait qu’une famille de prétendants, et donc, de gens qui font que … prétendre !
neoclassique
5 octobre 2015 @ 22:36
bravo et parfaitement décrit
décidément tout le monde se gausse de Charles et de ses naïvetés qui ne leurrent que lui
Prince de Condé
5 octobre 2015 @ 11:06
Préface du livre: « Fortune des Orléans – Origine et accroissement »
Il y a des familles où la soif héréditaire de l’or est tellement inextinguible que les accidents les plus tragiques et les plus imprévisibles arrivent toujours et tout justement ;à propos pour les enrichir. (Suleau.)
Préface d’un livre qui appartient à l’Université d’Ottawa
L’histoire de la fortune des d’Orléans offre un double intérêt. En suivant le jeu de cette politique constamment et âprement tendue à accaparer tout ce que les faiblesses des rois ont détaché du domaine de la couronne et à arracher par la contrainte, par la violence morale et par le crime tout ce qui avait fini par y rentrer légitimement, on constate deux points:
– Que la plus grande partie des biens actuellement possédés par
cette famille, devrait, d’après toutes les règles, être reprise par l’Etat;
– Que les dérogations grâce auxquelles cette possession s’est établie, ont été motivées par un secret d’ Etat, qui porte sur une usurpation de l’hérédité salique.
(Préface du livre qui appartient à l’Université d’Ottawa)
Extrait du livre, pp 264 et 265:
«Toi-même,Sophie Dawes, n’as-tu pas dit à Madame la comtesse de Choulot qu’il était
heureux pour toi que le Prince n’eût pas été trouvé mort dans son lit, auquel cas on n’eût pas manqué de t’accuser de l’avoir empoisonné ! Aveu naïf, et providentiel. Combien ta prévision était fondée et que tu ne te rendais bien justice au fond du cœur!
A peine Madame de la Ville-Gonthier a-t-elle été informée du sinistre événement, que cette noble dame n’a pas été maîtresse de retenir une exclamation qu’elle a plus tard affirmée en justice: «Ils l’ont assassiné!»
Ainsi toutes les circonstances que faisaient successivement connaître l’instruction étaient accablantes pour Madame de Feuchères; ses contradictions, ses allégations manifestement fausses, ses dénégations sur les faits les mieux établis, ses mensonges flagrants, complétaient un faisceau de charges formidable.
«On a peine à comprendre — dit un historien particulièrement bien informé— qu’à l’issue de cet interrogatoire, le magistrat l’eût laissée sortir libre de son
cabinet: dans toute autre affaire, le juge d’instruction n’eût pas manqué de décerner un mandat d’arrêt . Les confidences de Mr de la Huproye à Mr. Monmerqué et
à Mr.Vanin, ses collègues à la Cour, expliquent sa conduite sans la justifier. Le Procureur Général, lui a intimé de haut lieu, la défense d’entreprendre, «quoiqu’il arrive», contre la liberté de Madame de Feuchères.
Cependant M. de la Huproye s’ouvre à M.Vanin de l’obligation pour lui, du devoir qui lui incombe de la fairearrêter. — «Oui, répond ce conseiller; mais êtes-vous sûr d’être soutenu par la Cour?»
(Papiers de M.Monmerqué. Note de sa main, communiquée par M.Boullée)
http://booksnow1.scholarsportal.info/ebooks/oca9/8/lafortunedesdorl00lann/lafortunedesdorl00lann.pdf
Leonor
7 octobre 2015 @ 11:34
Qui est le môssieur qui se trafouille le nez au premier plan de la photo?
Sigismond
7 octobre 2015 @ 17:25
« Royauté-News » vient d’annoncer que Jean d’Orléans aurait acheté un collier de l’ordre du Saint-Esprit. Si c’est le cas, il est tenu de le remettre au grand-maître de l’ordre, le prince Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de France et de Bourbon, successeur des rois de France et de Navarre :
http://royaute-news-archives.eklablog.com/rachat-du-collier-du-saint-esprit-une-intention-politique-a118943794