Le Cercle de l’Œillet Blanc fera célébrer une messe en présence du Comte et de la Comtesse de Paris à la mémoire de la reine Marie-Antoinette, guillotinée le 16 octobre 1793, le jeudi 15 octobre 2015 à 18 heures 30 en l’Église Saint-Germain l’Auxerrois, paroisse des Rois de France (2, place du Louvre – 1er arrondissement de Paris – métro Louvre – parking place du Louvre.
Danielle2
10 octobre 2015 @ 08:29
Bizarre, comme comportement. Leur ancêtre a voté la mort de son époux, Louis XVI.
Les Orléans ont cru régnés sur la France ! Quelle déconfiture.
Mais bon, considérons – les, comme des « repentis ».
Gérard
10 octobre 2015 @ 09:09
Les Orléans seraient peut-être sur le trône si Chambord avait accepté le drapeau tricolore.
Ils ont depuis Louis-Philippe présenté des dizaines de fois leurs excuses pour Philippe mais la responsabilité collective n’existe pas.
Sigismond
10 octobre 2015 @ 11:27
Ô combien d’accord avec vous, Gérard : la responsabilité collective n’existe pas, et je dirai même que les Orléans n’ont pas à présenter leurs excuses pour ce qu’a commis un de leurs lointains ancêtres (qui a subi, on l’oublie trop souvent, le même sort que sa royale victime !)
En revanche, ils ont à présenter leurs excuses pour avoir repeint d’azur leur lambel d’argent, et pour se parer de titres que les ducs d’Anjou ne leur ont jamais conférés ! Sans oublier les deux ignobles procès de 1988 et 1989, les communiqués insultants au sujet des reines María Luisa et Isabel, les intrigues minables pour chiper la première place aux Bourbons lors de certaines cérémonies (jusqu’à instrumentaliser un Premier ministre français), le faux « ordre du Saint-Esprit » prétendument conféré par le duc d’Orléans au début du XXe siècle, et j’en passe…
aubert
10 octobre 2015 @ 12:14
Où le Saint-Esprit, pas la 3° Personne de la Sainte-Trinité, mais l’ordre de chevalerie créé par l’ ambigu Henri III. est plus important que la tête de Louis XVI
Sigismond
11 octobre 2015 @ 15:47
Vous avez raison Aubert, Henri d’Orléans n’a pas non plus à présenter ses excuses pour ce grand-oncle (1869-1926), mais la nuance est qu’Henri a bien évidemment désavoué Philippe Égalité (j’avais apprécié qu’il ait lu une prière qu’il avait lui-même composée : « …Pour Louis Philippe Joseph, duc d’Orléans, qui fut l’un des instruments par lesquels le martyre s’accomplit, nous vous demandons grâce, Seigneur… »), mais n’a pas du tout désavoué le pseudo-« Philippe VIII » !
À mon sens, les Orléans ont toute leur place de Capétiens dynastes, aux messes pour Louis XVI, Marie-Antoinette, Louis XVII, Madame Élisabeth et le duc d’Enghien. À condition de laisser la préséance aux Bourbons présents, quand il y en a.
Naucratis
11 octobre 2015 @ 18:08
Je partage totalement votre message, Sigismond.
framboiz07
11 octobre 2015 @ 04:59
Tiens , tiens le 1er Ministre , mais qui donc ? vite des précisions !
Sigismond
11 octobre 2015 @ 15:49
Celui qui a signé une lettre écrite par un conseiller orléaniste.
Gérard
11 octobre 2015 @ 19:18
Les ministres signent presque constamment des lettres qu’ils n’ont pas eu le temps d’écrire.
Prince de Condé
13 octobre 2015 @ 23:19
Si on écoutait la Comtesse de Chambord à propos des Orléans :
» … Mais délivrez-nous des Orléans ».
Lors des funérailles du Comte de Chambord à Forsdorff qui étaient organisées par la Comtesse de Chambord, le Comte de Paris, Philippe dit le 7ème, s’était permis sans en avertir la Comtesse de Chambord d’envoyer les faire-parts de funérailles à toutes les ambassades. Arrivé à Forsdorff il s’est ridiculement mis en scène, comme dans une campagne présidentielle, en allant serrer la main des villageois de Forsdorff qui s’étaient ammassés aux grilles du Château, et en allant systématiquement, serrer la main de tous les royalistes français arrivés de France.
En pénétrant dans l’église, il s’est précipité en bousculant ses aînés pour s’installer de force au premiers rangs au point de se faire rappeler à l’ordre par la Comtesse de Chambord en personne !
A la sortie de la messe, il envoya de suite son avocats inviter les infants d’Espagne, héritiers de jure au Trône de France, et descendants directs de Louis XIV par le Duc d’Anjou, à signer un document confirmant qu’ils renonçaient à leur droits sur la Couronne de France, ce qui en droit est en fait une reconnaissance officielle des droits dynastiques du Royaume de France aux descendants du Duc d’Anjou. Les Infants avec une classe à nulle autre pareille, répondirent à l’avocat du triste et ridicule Messire de Paris que s’ils n’avaient pas droit à la Couronne de France, il était inutile qu’ils signent une tel document. Et que si ils avaient des droits à la Couronne de France, il était encore plus inutile de signer pareil document.
Enfin lors du transport de la dépouille du Comte de Chambord vers Goritz, le Saint-Denis de l’exil, aujourd’hui Nuova Goritz située en Ex-Yougoslavie, le Comte de Paris a fait du lobbying auprès des chemins de fer autrichiens pour se réserver le wagon de tête, voulant ainsi tromper la presse et ses lecteurs en essayant de démontrer que s’il occupait le wagon de tête, il était donc l’aîné … Comme quoi chez les Orléans les trains de mensonges vous donnent de jure des droits dynastes ! …
Toutes ses fourberies perpétuelles et vicieuses du sang régicide de Philippe Egalité qui a collaboré au massacre de la famille royale et au génocide de son peuple du Royaume de France, et dont le fils Louis-Philippe a enfermé dans la tour de Blaye la mère du Comte de Chambord, la Duchesse de Berry, en essayant par tous les moyens de lui salir sa réputation, faisaient terminer la Comtesse de Chambord son Notre Père par « …Mais délivrez-nous des Orléans! ».
aubert
10 octobre 2015 @ 12:10
Heureusement qu’existe la Communion des Saints ce qui rend utiles ces multiples messes en souvenir de Louis XVI et Marie-Antoinette…et puis cela permet d’être vu.
Danielle2
10 octobre 2015 @ 08:43
Veuillez lire , s’il vous plait « régner ». Merci.
Carolibri
10 octobre 2015 @ 10:59
On peut aimer ou ne pas aimer les Orléans mais de là à les condamner collectivement pour la faute commise par leur ancêtre, qui a payé de sa vie je vous le rappelle ses erreurs de jugement, c est très injuste . On ne peut et doit être juger que pour son propre chemin de vie . Pour les querelles dynastiques je ne m en mêle pas…
Sigismond
10 octobre 2015 @ 11:56
Je pense tout à fait comme vous, Carolibri, tenons-nous-en aux actes des Orléans actuels, qui se vautrent dans l’usurpation des titres et des armoiries. Philippe Égalité et Louis-Philippe, c’est du passé.
Gérard
11 octobre 2015 @ 11:35
C’est l’Hôpital qui se moque de la Charité !
Charles
10 octobre 2015 @ 12:14
Le Comte de Paris est l’héritier de la Maison de France et il assiste à ce titre à une messe en mémoire de la reine Marie-Antoinette.
Rien de plus normal et rien de plus logique en cela. Le prince peut-il est jugé responsable d’un acte d’un de ses ancêtres? Heureusement non
Mayg
11 octobre 2015 @ 15:31
« Le prince peut-il est jugé responsable d’un acte d’un de ses ancêtres? » Venant de votre part, vous qui n’êtes jamais en reste pour rappeler le lien de parenté entre Louis de Bourbon et Franco, c’est vraiment le comble de la mauvaise foi !
Antoine
11 octobre 2015 @ 17:31
Bien dit, Mayg.
Dumont
10 octobre 2015 @ 12:23
Bravo au comte et à la comtesse de Paris pour cette participation à la messe
clement
10 octobre 2015 @ 13:29
Tout à fait d’accord avec Gérard .Le comte de Chambord concevait une forte répulsion pour la République ce qui peut se concevoir vu les antécédents de sa famille, et ce que lui avait sans doute relaté sa tante ,fille de Louis XVI, avec qui il vivait en exil ! mais s’il avait fait son devoir d’héritier légitime , il serait revenu en France et aurait dit : Paris vaut bien le drapeau tricolore comme Henri IV a dit :Paris vaut bien une messe ;Le comte de Chambord a d’ailleurs interdit au moment de sa mort que l’on ramène sa dépouille en France un jour …
Alain Golliot
11 octobre 2015 @ 09:36
Aussi bien qu’il reste là-bas !!! Si antipathique. Et cela fait des économies. La Reine Marie Thérèse, épouse de Louis 19, certes réac, l’était moins que ce qu’on l’a laissé entendre. Le pauvre Chambord n’avait aucun atout : pas très intelligent, mal marié… Louis 18 eut été un bon roi s’il avait vécu qqs années de plus, Charles 10, le fossoyeur de la monarchie, Louis-philippe, grand argentier (il a tout de même fallu 150 ans pour voir la fin de la fortune, pas mal, ma foi)… Et la République est arrivée, et mal en point ces jours-ci…voyons la 6ème R.
Antoine
11 octobre 2015 @ 12:21
Tout à fait. La plupart des historiens s’accordent à dire que le comte de Chambord n’a jamais eu envie de régner et sa femme encore moins. Ils étaient très confortablement installés dans leur exil, servis royalement par leurs partisans (quelles dupes !), et bénéficiaient de nombreux subsides des légitimistes dont certains se saignaient aux quatre veines pour les maintenir dans leur inertie. Une vraie chiffe qui ne méritait pas de régner !
Sigismond
11 octobre 2015 @ 16:14
Louis XIX (1775-1844) et Jean III (1822-1887) auraient fait de meilleurs rois qu’Henri V. Ils étaient davantage tournés vers les idées nouvelles et auraient su réconcilier les Français. Chambord était chambordiste, « après moi le déluge », il n’a jamais déclaré clairement que Montizon était son « dauphin », il a seulement acquiescé en petit comité à ceux qui avançaient cette option (la seule légitime) et a fait part oralement de ses intentions à sa femme. C’est bien peu pour un Prince dont le devoir était de veiller au salut de la France ! À comparer avec l’attitude admirable d’Henri III, roi de Pologne puis de France, qui avait désigné le roi de Navarre (un souverain étranger, n’en déplaise aux orléanistes) comme son héritier légitime.
Cosmo
11 octobre 2015 @ 18:53
Sigismond,
Vous êtes merveilleux. Votre analyse de Chambord va faire hurler vos amis. Et votre mauvaise foi, concernant Henri IV, est superbe. Henri IV, même roi de Navarre, a toujours été considéré comme le seul successeur de Henri III. Il n’a jamais renoncé à ses droits au trône de France et ses ancêtres non plus. Les Lorraine ont bien tenté de s’opposer mais essentiellement pour des raisons religieuses et non dynastiques. Nous sommes loin du cas de figure représenté par Louis de Bourbon descendant d’un renonçant qui fit même de sa renonciation une profession de foi. Henri IV pouvait être roi de France et de Navarre, Philippe V et ses descendants ne pouvaient qu’être roi d’Espagne. En 1712, il pouvait encore prétendre au trône de France, après ce fut trop tard.
De manière triviale, on dit que l’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Et cela concerne aussi les princes.
Cosmo
Sigismond
13 octobre 2015 @ 06:39
Il n’y a pas chez les légitimistes, de vache sacrée. Le comte de Chambord fait partie de notre histoire, chaque Français a ses préférences parmi nos rois, il n’est pas interdit d’avoir un peu d’esprit critique. Comme le dit Vincent Meylan, « nous sommes heureusement en Europe, dans un espace où les opinions peuvent diverger ». À mon sens, Chambord fut digne de nos plus grands rois dans sa défense du drapeau blanc, mais à l’opposé il se fourvoya complètement en jouant au roi sans héritier, un peu comme un certain parti joue au royaliste sans roi. « Mon héritier, vous le connaissez », mais encore ? Dans l’esprit de certains royalistes de l’époque, les lois fondamentales étaient brouillées par la propagande orléaniste. Chambord aurait dû parler fort et clair : « mon héritier, c’est le prince Jean ».
Gérard
13 octobre 2015 @ 20:39
On peut dire bien des choses de Chambord mais on ne peut douter de son patriotisme, de sa foi scrupuleuse et de sa sincérité.
Sigismond
14 octobre 2015 @ 16:36
Mais on n’en doute pas, Gérard. Le problème est qu’il a cru que pour sauver la France il fallait ménager la chèvre et le chou, et ne pas évoquer les sujets qui fâchent ! On peut être un grand patriote et ne pas savoir ce qui est bon pour son pays. En l’occurrence, ne pas rappeler haut et fort la teneur sacrée des lois fondamentales, surtout en ce siècle des nationalités, c’était laisser accréditer les thèses orléanistes.
Sigismond
14 octobre 2015 @ 16:43
Et on ne peut douter du patriotisme, de la foi scrupuleuse et de la sincérité de la comtesse de Chambord. Elle a agi en grande reine de France, en mettant de côté son aversion pour son beau-frère et en lui donnant la première place qui lui revenait, en tant qu’aîné des Capétiens et nouveau chef de la Maison de France, aux funérailles d’Henri V le 3 septembre 1883 à Gorizia.
Cosmo
15 octobre 2015 @ 12:50
Patriotisme de la comtesse de Chambord, Sigismond ? C’est un mot dont elle ignorait jusqu’à la existence car bien trop lié au souvenir de la Révolution française qui l’inventa.
Grande reine de France ? Vous vous contentez de peu. Première chaisière de France conviendrait mieux.
Cosmo
Sigismond
18 octobre 2015 @ 07:17
Cette lettre du dauphin (duc de Madrid) à la reine douairière (comtesse de Chambord) en octobre 1883, montre parfaitement le rôle essentiel et admirable de cette reine de France :
« …j’admire de plus en plus la grandeur d’âme que vous avez manifestée dans ces tristes moments, lorsque vous imposiez silence à votre douleur pour interpréter les volontés de mon oncle et maintenir avec énergie le droit de mon père qui, en renonçant à l’Espagne, n’ a renoncé ni à la France, ni à aucun des droits de primogéniture dont il est maintenant le dépositaire. Le groupe de Français, petit groupe, mais groupe d’élite, qui reste fidèle au drapeau blanc et au droit salique, vous garde comme moi une profonde reconnaissance pour l’énergie que vous avez montrée en vous opposant aux prétentions des d’Orléans (…). Ils ont bien démontré leur perfidie en essayant de convertir le pardon chrétien que mon oncle leur a si généreusement accordé en une reconnaissance de droits qui n’ont jamais existé et que, par conséquent, mon oncle ne reconnaissait pas lorsqu’il leur concédait la place qui leur revient dans la famille, c’est-à-dire la dernière. D’après ce que j’entends dire, mon père n’a pas quant à présent, l’intention de prendre l’initiative d’un acte spécial. Il estime que, pour affirmer son droit, il lui suffit d’avoir accepté la consécration que vous même lui avez ménagée en lui donnant la présidence des funérailles et en exigeant, comme cela était juste et naturel, qu’il passât avant tous les autres princes… »
On ne saurait trouver plus beau et plus éloquent témoignage du rôle éminent de Marie-Thérèse de Modène dans la préservation du principe monarchique français, contre toutes les tentatives de divisions orchestrées par la branche ultracadette.
Gérard
11 octobre 2015 @ 19:22
Henri IV était le plus grand seigneur français !
Les confidences (sur l’oreiller ?) d’Henri V à sa femme étaient donc écoutées ?
Sigismond
13 octobre 2015 @ 06:24
Avant 1589, Henri était avant tout le roi de Navarre, souverain d’un pays étranger.
Quant au comte de Chambord, sa veuve a bien déclaré « connaissant les intentions de mon mari ».
Cosmo
13 octobre 2015 @ 08:57
Sigismond,
Mais elle a aussi reconnu les droits dynastiques des Orléans, en disant « que cela, elle ne pouvait l’empêcher. »
Je suis d’accord avec vous sur l’attitude de Chambord. Il aurait du être clair et dire celui qui était pour lui son successeur dynastique, le comte de Paris ou le comte de Montizon.
Selon moi, il pensait que son héritier dynastique était bien le comte de Paris, mais il avait du mal à le dire et c’est pour cela qu’il a choisi une formule sibylline. Il a tout de même ajouté « Les princes d’Orléans sont mes enfants. »
Pauvre Chambord, marié par sa tante à une femme qu’il n’aimait pas et de plus incapable de lui donner un héritier, il ne trouva de secours que dans la religion. Ce n’est pas assez pour faire un roi.
Cosmo
COLETTE C.
10 octobre 2015 @ 13:29
Louis Philippe n’est quand même pas responsable de l’acte de son père !
Licorne
10 octobre 2015 @ 13:49
La famille d’Orléans a parfaitement sa place dans ce genre de cérémonie, ne serait-ce qu’au titre de proches parents de la reine. Non seulement ils descendent de la soeur de la souveraine, Louis-Philippe étant par mariage son neveu, mais la reine elle-même était la petite fille d’Elisabeth Charlotte d’Orléans. En réalité, d’un point de vue strictement généalogique et non « dynastique », « Philippe-Egalité » était plus proche cousin de Marie-Antoinette que de Louis XVI..
Gustave de Montréal
10 octobre 2015 @ 15:30
Encore une messe 222 ans après sa mort. Sa Majesté doit être au paradis depuis le temps.
Aramis
11 octobre 2015 @ 17:48
C’est un événement plus mondain et politique que religieux à mon sens… Une occasion pour quelques royalistes chenus et quelques jeunes chevau-léger qui, n’ayant plus de manif pour tous où jouer à Gavroche, aiment à se donner l’illusion que la monarchie peut être restauree en France, de se retrouver et admirer entre soi qu’ils existent encore… La messe est un prétexte, mais les princes d’Orléans ou de Borbon n’ayant et ne pouvant avoir, compte tenu de leurs capacités, aucun rôle social ou politique, se consacrent au pré carré qui ne leur est disputé par personne et qui peut être cultivé sans talent particulier : les messes commémoratives… J’espère que Louis Xvi et marie Antoinette sont auprès de leur seigneur depuis bien longtemps et qu’ils s’amusent en disant : impayable décidément ce village gaulois de royalistes !! Ils n’ont donc pas lu mon testament qui parlait du malheur de devenir roi ! C’était explicite pourtant ! Et ils voudraient que mon petit vendome le soit ! Allez Toinette allons rire de cela avec notre petit dauphin du temple et ce cher Maximilien qui se tapent la belote avec la comtesse de CHambord … Qui devrait avoir sa statue sur toutes les places de la république pour avoir conduit son époux a fossoyer la monarchie !
Gérard
13 octobre 2015 @ 20:44
Vous savez que feu Monseigneur n’allait pratiquement jamais aux messes commémoratives publiques et les royalistes le lui ont assez reprochè jusqu’à parfois devenir alphonsistes.
Aramis
14 octobre 2015 @ 12:33
C’est qu’il avait une vraie action politique tandis que ses successeurs n’ont que ces messes à répétition pour faire un peu parler d’eux et encore…
Au demeurant on peut penser que c’est philippe égalité qui aurait plus besoin de prière ou Robespierre ou Mirabeau ou Marat ..,,
Sigismond
14 octobre 2015 @ 16:28
Grâce soit rendue au duc d’Anjou et de Ségovie, qui allait aux messes commémoratives à partir de 1952. Apparemment, cela a amené certains orléanistes dans le droit chemin !
Sigismond
14 octobre 2015 @ 17:16
La comtesse de Chambord devrait avoir sa statue pour avoir sauvé les lois fondamentales et l’honneur de la France. À Gorizia, Jean III portait même le cordon bleu du Saint-Esprit du comte de Chambord. On peut supposer que c’est la comtesse de Chambord qui le lui avait remis, c’est un point qui reste à confirmer par les historiens.
Gérard
11 octobre 2015 @ 19:23
Elle a connu l’enfer sur terre.
Alain Golliot
13 octobre 2015 @ 02:02
Qui sème le vent récolte la tempête, mais RIP, le temps à passé…
Sigismond
14 octobre 2015 @ 16:25
Le vent, c’est Philippe Égalité qui l’a semé (et depuis bien avant la ‘évolution), ce n’est pas la Reine.
Durand Philippe
10 octobre 2015 @ 15:54
L’histoire de la royauté française ne s’est jamais écrite facilement et encore moins depuis l’Espagne mais avec elle, par ailleurs à aujourd’hui il faudrait être seulement partisan de l’ensemble de nos princes existants, Orleans, Bourbon, Parme, deux Siciles, Busset, etc….. surtout en mémoire de cette magnifiquement vielle et incroyable dynastie Française….
Gérard
11 octobre 2015 @ 19:24
Juste !
ANNIE
10 octobre 2015 @ 16:32
heureusement que nous avons une république , sinon qui serait notre roi ,? à moins de faire une élection universelle….en fait c’est toujours pareil, aucun n’est légitime mais tous veulent le trone et le prestige ,quelle image de la France là aussi , mais peut être au XXI siecle nous n’aurions pas lesmêmes intrigues…..que dans les siècles passés , certains y ont laissé leur tête et voir les descendants revendiquer avec acharnement la place me laisse pensive , les armes ont changé mais pas la bêtise humaine, on tue aussi facilement qu’autrefois….etre simple citoyen est parfois bien plus confortable que de sang bleu !!
Antoine
10 octobre 2015 @ 18:32
Le comte de Paris aura son prie-dieu dans le choeur, personne n’aura un coussin plus haut que le sien, personne ne lui disputera la préséance, une camerilla de « cire-pompes » se prosternera à ses royaux genoux et il s’étranglera d’aise en s’entendant appeler « Sire ». Quelle belle journée il va passer ! Je m’en réjouis pour Lui et pour cette pauvre reine qui a payé ses erreurs au prix fort. Comme elle a fait son purgatoire sur terre, je pense que les cieux lui sont ouverts depuis longtemps.
tody
10 octobre 2015 @ 20:22
Il n ya pas des querelles dynastique il n’y a pas tous simplement un royaume a gerer. En plus les partisans des ces causes sont plus acharnès que le princes memes.
Gérard
11 octobre 2015 @ 19:24
Exactement.
Jean Pierre
10 octobre 2015 @ 21:32
Le comte et la comtesse de Paris à la messe pour Marie Antoinette, oui très bien mais ça fait un bail qu’elle est morte et ma foi ils ne l’ont pas trop connue.
Leur beau frère par contre c’était avant hier à quelques kilomètres de Madrid.
mary 71
11 octobre 2015 @ 09:42
Ils auraient dû, c’est certain, assister aux obsèques de leur beau-frère mais je ne pense qu’ils fassent « du mal » à qui que se soit en assistant aux messes pour les roi et reine martyres de la révolution.
C’est étonnant d’ailleurs que Charles n’ait pas réagi ! ! ! !
Antoine
11 octobre 2015 @ 12:25
Très juste, Jean-Pierre.
Gérard
11 octobre 2015 @ 19:25
Je ne crois pas que la comtesse de Paris ait beaucoup fréquenté son beau-frère.
Sigismond
11 octobre 2015 @ 15:26
La messe officielle (demandée par le Mémorial de France à Saint-Denys, présidé par le prince Henri de Bauffremont) pour S.M.T.C. Marie-Antoinette de Lorraine, reine de France et reine de Navarre, aura lieu vendredi 16 octobre à midi, dans la cathédrale Saint-Denis (qui n’a jamais été une basilique, d’après le baron Pinoteau).
Antoine
11 octobre 2015 @ 17:42
Pour s’en assurer, il suffit de vérifier si l’ombrellino est accroché ou non dans la basilique (ouvert pour les basiliques majeures, à demi-fermé pour les mineures, l’Eglise n’étant pas chiche de nuances et classifications). Notre ancien évêque nous avait été présenté comme « Recteur de la cathédrale-basilique de St-Denis ».
Naucratis
11 octobre 2015 @ 18:13
Saint-Denis étant la nécropole des rois de France, il est bien normal que la messe officielle d’hommage à la reine Marie-Antoinette s’y déroule.
Merci pour cette information, Sigismond.
Cosmo
11 octobre 2015 @ 19:01
Sigismond,
Une messe présidée par un prince, à peine du St Empire, et pas même Toison d’Or, pour présider une cérémonie à la mémoire de Marie-Antoinette ? C’est impensable. Tous les Habsbourg-Lorraine doivent se sentir offensés. Jamais une alliance Bauffremont n’aurait été acceptée par l’Auguste Maison d’Autriche.
Alors qu’une cérémonie présidée par le comte de Paris, AAAA-petit-neveu de la défunte, reste dans la lignée glorieuse de la famille.
Le mélange torchons-serviettes ne semble toutefois pas vous indigner.
Cosmo
Aramis
12 octobre 2015 @ 07:04
Quelle horreur, cher Cosmo, quelle horreur… ! Pauvre Marie Antoinette dont le souvenir est ainsi bafoué ….allons en toucher un mot aux archiducs , ils sont si nombreux qu’il y en aura bien un pour remonter les bretelles à ce manant qui peut etre, en plus, n’a ni saint ni bienheureux, en acte ou en préparation, dans sa famille !
Antoine
12 octobre 2015 @ 11:43
Il est vrai que la seconde alliance du comte de Paris est tellement glorieuse qu’on peut se permettre de snober les Bauffremont-Courtenay !
Sigismond
13 octobre 2015 @ 06:44
C’est le Mémorial qui est présidé par le prince Henri (qui a succédé à son grand-père paternel), pas la messe. Et quand bien même, une messe présidée par ce prince Henri-là a infiniment plus de valeur que celle présidée par un Capétien qui refuse de faire allégeance à Monseigneur le duc d’Anjou, chef de la Maison de France et de Bourbon.
Gérard
13 octobre 2015 @ 20:56
Quand on songe que la plus belle alliance d’une fille de Bauffremont fut considérée comme une épreuve par son grand-père ! Non certes parce que c’était et de loin la plus belle alliance mais à cause de cette idée saugrenue qu’il faudrait maintenant se soumettre à la branche espagnole.
Sigismond
14 octobre 2015 @ 16:51
Les Bauffremont ont fait leur plus belle alliance en épousant la princesse de Courtenay, dernière dynaste de cette branche capétienne. Quel juste retour des choses que les premiers serviteurs de Louis XX soient les descendants de cette Capétienne, alors que Louis XIV avait traité si injustement les princes de Courtenay.
Cosmo
15 octobre 2015 @ 12:53
Toujours aussi amusant, Sigismond !
Gérard
11 octobre 2015 @ 22:38
En fait c’est plus complexe, on parle de la Basilique de Saint-Denis depuis plus longtemps qu’aucune des basiliques françaises, depuis les Temps mérovingiens, avant qu’elle ne devienne abbatiale royale. Avant donc l’église actuelle, première église gothique à croisée d’ogives.
Elle fut appelée ainsi parce qu’elle adoptait le plan des basiliques romaines.
Construite au-dessus du tombeau de saint Denis et de ses compagnons, l’église devait être aussi désignée comme l’Hôtellerie des papes car beaucoup y célébrèrent jusqu’à saint Jean-Paul II ; Dagobert la qualifia de Métropolitaine des églises de France et Charlemagne la déclara chef et maîtresse des églises de son royaume.
Les premières basiliques mineures modernes depuis le début du XIXe siècle sont des basiliques d’honneur érigées par décret papal à l’instar des quatre basiliques majeures romaines. En France elles résultent de la volonté de Napoléon et de Pie VII reconnaissant pour le concordat, et la première fut Notre-Dame de Paris. Depuis beaucoup furent érigées et d’autres le seront comme peut-être la collégiale Saint-Pierre et Saint-Paul de Souvigny, » le Saint-Denis des Bourbons « .
Voilà pourquoi on peut légitimement parler de la cathédrale basilique Saint-Denys de la même manière qu’il existe des familles de noblesse immémoriale au-dessus des familles anoblies.
Et le Saint Père pouvait dire en exergue de son homélie de la messe pour les travailleurs le 31 mai 1980 en la Visitation de Marie : » Permettez-moi, chers Frères et Sœurs réunis à l’intérieur et autour de cette vénérable basilique de Saint-Denis qui abrite les tombeaux des rois de France, de saluer avec vous Marie, la Mère du Christ. «
framboiz07
20 octobre 2015 @ 16:08
Certes , Gérard , mais nous avons ,à Reims, la cathédrale des sacres(où St Denis a sa statue , où vint le Pape J-Paul II , Clovis y fut baptisé dans un 1er édifice .. (.la basilique St Rémi , avec les reliques du St ,dans une chasse, à voir .) & je préfère ma cathédrale des sacres , de la Vie , à votre morgue royale de St Denis … chacun préfère sa paroisse , non ?
C’est à Lyon , que se trouve le Primat des Gaules, (Lyon , où Ste Blandine & St Potin furent martyrisés) , pour nous mettre d’accord , tous 2 ! Mais , merci pour Votre rappel historique !