Ce diadème à la grecque en diamants et perles fut commandé par Sir Hugh Montagu Allan chez Cartier pour son épouse en 1909. Lady Allan l’avait emporté à bord du Lusitania où elle avait embarqué. Le paquebot fut coulé par une torpille allemande au large des côtes irlandaises le 17 mai 1915. Ses deux filles y perdirent la vie comme près d’une centaine d’enfants. Lady Allan bien que blessée, parvint à monter à bord d’un canot de sauvetage avec deux de ses domestiques dont l’une avait pris soin malgré la cohue de prendre la précieux diadème. Il est resté jusqu’à ce jour dans la famille. Il fait partie des 501 lots de bijoux qui seront mis aux enchères par Sotheby’s ce 11 novembre 2015 à Genève. Il est estimé entre 270.000 et 400.000 euros. (Copyright photo : Sotheby’s)
3 novembre 2015 @ 08:27
Désolante situation où les bijoux survécurent au torpillage mais pas les fillettes.
3 novembre 2015 @ 10:12
Eh bé, elle avait des domestiques dévouées, cette lady Allan, pour que l’une d’elles ait pensé à sauver un diadème, dans l’affolo général .
Elle a eu un pourboire, au moins ?
On apprend sur le net que le paquebot ne mit que 18 minutes à sombrer.
Plus de 1100 personnes sont mortes dans le naufrage, quelque 700 ont été sauvées.
3 novembre 2015 @ 11:28
Périlleuse histoire !
3 novembre 2015 @ 13:43
Brrr. ..je crois que je me serais débarrassé de ce « souvenir » morbide bien avant.
3 novembre 2015 @ 13:48
Présentée comme cela, cette histoire paraît terrible avec la mort de ces jeunes filles et les bijoux sauvés. Mais ne nous connaissons pas les circonstances exactes qui permettraient de comprendre pourquoi les bijoux et pas les enfants.
En tout cas, si vous l’achetez, ne prenez pas le bateau avec.
JvR
4 novembre 2015 @ 02:16
Merci , Jakob , pour vos conseils ! Finalement , j’ai regardé à sir Hugh M.A. , toute l’ histoire de ce compatriote de notre amie Francine & de sa famille y est racontée .Si j’avais le moyen , je n’achèterais pas ce diadème , car je trouve les motifs trop carrés .Je préfère les courbes , les feuillages , mais si on me l’offre …
7 novembre 2015 @ 01:51
Et bien, si un tel naufrage était arrivé en 1917, peut-être que mon grand-père paternel (le belge flamand), ma grand-mère et mon père auraient péri en mer et je ne serais pas ici, avec vous, pour échanger ;-) FdC
P.s. : J’irai voir ça au cimetière du Mont-Royal cette famille Montagu-Allen.
3 novembre 2015 @ 15:08
Triste histoire. J’aime bien les motifs grecs mais moins les perles. FdC
3 novembre 2015 @ 15:41
Relire à ce sujet Hérodote.net . Le Président Wilson a utilisé cette tragédie, qui avait ému les Américains , pour retourner l’opinion américaine, favorable à la neutralité & engager les USA , dans la Guerre 14/18 .Ce drame a été un des mystères de l’Histoire pendant longtemps .
Les Américains , en paix , voyageaient , pas toujours conscients des dangers (cf le diadème qui indique une vie de soirées , de mondanités ) :Un peu comme maintenant , mais, en 2015 , c’est en avion , en TGV , que sont les dangers , encore que…Dès l’été de l’invasion du Koweït, en 1990 , Roland Jaccard , sur Europe N°1 évoquait les risques d’attaque, sur un bateau de croisière par El Quaïda , se référant à une ancienne prise d’otage, sur un paquebot de loisir .
Je me demande ,si le diadème était toujours dans la famille ,(son prix risque de grimper , vu son histoire & la passion pour ces naufrages , depuis le Titanic ) , si cette femme avait ou a eu, après, d’autres enfants & bien sur le sort du mari , la vie des servantes après …
Dans la Marne ,j’ai vu un article, concernant une servante , qui était partie aux USA pour y gagner plus , avait survécu à la tragédie du Titanic – je crois- & ensuite était rentrée en France, pour ne plus quitter la terre marnaise , après cette aventure & y mourir, âgée .
Les diadèmes grecs , Sophie d’Espagne en a un , Anne, 2 peut-être, dont un , venant de sa grand-mère Alice , que sa fille Zara le portait lors de son mariage. Il me semble qu’en Roumanie , certaines princesses en ont porté .Cela pourrait faire un beau reportage .
3 novembre 2015 @ 15:43
Pardon , que sa fille Zara portait …
3 novembre 2015 @ 15:52
Les fillettes ne devaient pas être sur le même pont que la maman parce qu’elles étaient des enfants, les domestiques oui, mais seulement pour servir leur maîtresse. Quel horreur! Autres temps, autres mœurs.
Au moins on a sauvé le diadème, une vraie Bonne Nouvelle ce matin!
3 novembre 2015 @ 18:32
Des vies humaines perdues mais un diadème rescapé, incroyable ! Félicitations à la domestique pour son professionnalisme.
3 novembre 2015 @ 23:40
Danielle,cette domestique a donc gardé son sang-froid en plein naufrage! Incroyable,mais vrai!!!
3 novembre 2015 @ 19:27
Il est dommage de procéder à la vente de ce bijou qui quelque part est un porte chance…
3 novembre 2015 @ 20:52
Quelle triste histoire autour de ce diadème : les parents ont survécu à leurs 4 enfants ! Lady Allen était à Londres peut-être pour la présentation d’une de ses filles ou se présenter à la court.