A Dacca au Bangladesh, la reine Maxima des Pays-Bas a visité une entreprise textile où elle a pu s’entretenir avec les travailleurs sur la mécanisation des lieux et leur salaire. (Copyright photo : anp)
J’adore Maxima mais là. .. quelle hypocrisie ! Croit-elle vraiment que ces gens, parmi les plus mal lotis de tous les damnés de la terre, travaillent vraiment dans les conditions présentées lors de cette mise en scène grotesque ? La plupart des ouvriers du textile bengladais travaillent dans des bâtiments qui tiennent à peine debout, pour des salaires de misère et sans aucune protection (même en Turquie les ouvriers qui sablent nos jeans ne portent pas de masque, alors au Bangladesh. ..).
Plus généralement cette tendance des têtes couronnées à porter des vêtements HM ou autres, fabriqués dans des conditions indignes, me stupéfie . Plus que toutes autres ces dames ont les moyens voire l’obligation morale de mettre à l’honneur les créateurs de leur pays et d’y créer des emplois, pas d’être les portemanteaux complaisants du capitalisme mondialisé dans ses plus noirs aspects…
Oui Valérie r, mais si les altesses portent toujours des vêtements haute couture, il y a aussi des critiques.. Mais sinon votre commentaire est très bien..
Qu’elle « bourreau de travail » cette femme, elle est épuisante à tant en faire. Tout de même, elle était à l’hôpital après un problème survenu en Chine et la revoilà au Bengladesh. C’est complètement cinglé.
Valérie R. , Très bien, très bien. Très politiquement correct. Vous avez raison.
Une indignation très convenue, cependant : le » capitalisme mondialisé » …. » les damnés de la terre »….. https://www.youtube.com/watch?v=on4w_U9P_qo
On peut aller un peu plus loin dans la réflexion, svp ?
Qu’elle « bourreau de travail » cette femme, elle est épuisante à tant en faire. Tout de même, elle était à l’hôpital après un problème survenu en Chine et la revoilà au Bengladesh. C’est complètement cinglé.
Valérie, hypocrisie ou pas, les gouvernements là bas ont besoin de voir les têtes couronnées. Sans ses têtes rien changera, avec on peut avoir un brin d’espoir…
Oui. Et les gens de là-bas ont besoin d’avoir du travail.
Après, ce n’est évidemment pas une raison pour laisser les choses en l’état.
Mais arriver avec nos gros sabots d’occidentaux et faire n’importe quoi, en appliquant NOS critères, ça fait plus de dégâts qu’autre chose.
Vous avez raison, Leonor. NOS critères et notre conception du droit du travail risquent de faire des dégâts chez ces gens, tellement exotiques et différents qu’ils doivent apprécier de travailler pour des salaires de misère ou de mourir sous les décombres de leurs usines comme lors de la catastrophe du Rana Plaza… je suppose que dans la même veine, la prostitution des mineurs en Thaïlande est « culturelle » ou l’exploitation des enfants dans les mines en Afrique (pour le grand bénéfice des multinationales) correspond aussi à leur désir profond…
Je viens de me rendre compte à la re-lecture , que mes deux messages précédents peuvent être interprétés à l’encontre de mon intention. Mal écrits, donc, veuillez m’en excuser.
Mon intention n’est, elle, pas « politiquement correcte » : je suis critique vis-à-vis du message de Valérie R. Le vocabulaire, d’abord, attise la critique, car il évoque un système qui a fait le malheur de millions d’hommes, cf. le lien en musique. Ensuite, le fond .
Bien sûr, il est hors de question d’avaliser les conditions de travail désastreuses dans de nombreux pays.
Mais il est tout aussi inenvisageable de penser instaurer en peu de temps nos modes et conditions de travail à ce type de pays : ce serait, dans l’immédiat, désastreux pour eux. En l’occurrence, une telle indignation, même sainte indignation, peut provoquer des conditions bien pires encore, car nous ne connaissons rien aux conditions de vie réelles de ces pays. Voir exemple plus bas (*)
La reine des Pays-Bas n’est certainement pas naïve. Sa visite dans une usine textile plutôt moderne d’après ce qu’on en voit, ne peut que mettre en lumière l’intérêt d’installations plus sûres et plus modernes – même si on sait que les visites de personnalités, partout, font toujours qu’on balaie bien juste avant leur arrivée – . Mais il faut un début à tout : admettons avec un peu de bonne volonté que c’est de cela qu’il s’agit.
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(*) Exemple , ou plutôt contre-exemple :
Coupe du monde de football ( la dernière ou l’avant-dernière) . La FIFA avait exigé de tous les fournisseurs que les usines etc soient » clean » , question conditions de travail, pas de travail des enfants, etc etc. Très bien, en principe (pour une fois que la FIFA a des principes ).
Or, les ballons de foot étaient fabriqués en Inde. dans des usines employant habituellement des enfants. Pour ne pas se voir retirer le marché, les usines en question ont congédié les enfants ; dont, malheureusement, le salaire était indispensable à l’économie de leurs familles. Résultat : les enfants se sont retrouvés dans les briquetteries voisines, à fabriquer, porter, charrier, des briques plus lourdes qu’eux, pour un salaire moindre, puisque les familles étaient aux abois, donc n’avaient pas le choix.
Il FAUT faire, il faut réglementer, agir, mais pas n’importe comment. Et pas avec nos seuls critères d’Occidentaux. Et surtout pas en chantant l’Internationale.
Valérie R.
18 novembre 2015 @ 08:01
J’adore Maxima mais là. .. quelle hypocrisie ! Croit-elle vraiment que ces gens, parmi les plus mal lotis de tous les damnés de la terre, travaillent vraiment dans les conditions présentées lors de cette mise en scène grotesque ? La plupart des ouvriers du textile bengladais travaillent dans des bâtiments qui tiennent à peine debout, pour des salaires de misère et sans aucune protection (même en Turquie les ouvriers qui sablent nos jeans ne portent pas de masque, alors au Bangladesh. ..).
Plus généralement cette tendance des têtes couronnées à porter des vêtements HM ou autres, fabriqués dans des conditions indignes, me stupéfie . Plus que toutes autres ces dames ont les moyens voire l’obligation morale de mettre à l’honneur les créateurs de leur pays et d’y créer des emplois, pas d’être les portemanteaux complaisants du capitalisme mondialisé dans ses plus noirs aspects…
ladot Fabian
18 novembre 2015 @ 18:03
Oui Valérie r, mais si les altesses portent toujours des vêtements haute couture, il y a aussi des critiques.. Mais sinon votre commentaire est très bien..
Juliette
18 novembre 2015 @ 19:35
Je suis assez d’accord…
Pauline
18 novembre 2015 @ 21:20
Qu’elle « bourreau de travail » cette femme, elle est épuisante à tant en faire. Tout de même, elle était à l’hôpital après un problème survenu en Chine et la revoilà au Bengladesh. C’est complètement cinglé.
Leonor
19 novembre 2015 @ 10:16
Valérie R. , Très bien, très bien. Très politiquement correct. Vous avez raison.
Une indignation très convenue, cependant : le » capitalisme mondialisé » …. » les damnés de la terre »…..
https://www.youtube.com/watch?v=on4w_U9P_qo
On peut aller un peu plus loin dans la réflexion, svp ?
Alain Golliot
18 novembre 2015 @ 12:52
Elle a oublié les gants et la capeline ?
Pauline
18 novembre 2015 @ 21:19
Qu’elle « bourreau de travail » cette femme, elle est épuisante à tant en faire. Tout de même, elle était à l’hôpital après un problème survenu en Chine et la revoilà au Bengladesh. C’est complètement cinglé.
Uulkje
19 novembre 2015 @ 00:08
Valérie, hypocrisie ou pas, les gouvernements là bas ont besoin de voir les têtes couronnées. Sans ses têtes rien changera, avec on peut avoir un brin d’espoir…
Leonor
19 novembre 2015 @ 10:20
Oui. Et les gens de là-bas ont besoin d’avoir du travail.
Après, ce n’est évidemment pas une raison pour laisser les choses en l’état.
Mais arriver avec nos gros sabots d’occidentaux et faire n’importe quoi, en appliquant NOS critères, ça fait plus de dégâts qu’autre chose.
Valérie R.
20 novembre 2015 @ 09:01
Vous avez raison, Leonor. NOS critères et notre conception du droit du travail risquent de faire des dégâts chez ces gens, tellement exotiques et différents qu’ils doivent apprécier de travailler pour des salaires de misère ou de mourir sous les décombres de leurs usines comme lors de la catastrophe du Rana Plaza… je suppose que dans la même veine, la prostitution des mineurs en Thaïlande est « culturelle » ou l’exploitation des enfants dans les mines en Afrique (pour le grand bénéfice des multinationales) correspond aussi à leur désir profond…
Leonor
20 novembre 2015 @ 14:54
Veuillez lire mon commentaire ci-dessous, 19 novembre , 14h24.
Comme disait quelqu’un : » vous n’avez pas le monopole du coeur ».
Par ailleurs, j’aime réfléchir plus loin que le bout de mon nez.
Francine du Canada
19 novembre 2015 @ 05:31
Merci Régine; ouf, voilà une tâche bien délicate… le salaire des ouvriers bangladais dans le domaine du textile? FdC
Leonor
19 novembre 2015 @ 14:24
Je viens de me rendre compte à la re-lecture , que mes deux messages précédents peuvent être interprétés à l’encontre de mon intention. Mal écrits, donc, veuillez m’en excuser.
Mon intention n’est, elle, pas « politiquement correcte » : je suis critique vis-à-vis du message de Valérie R. Le vocabulaire, d’abord, attise la critique, car il évoque un système qui a fait le malheur de millions d’hommes, cf. le lien en musique. Ensuite, le fond .
Bien sûr, il est hors de question d’avaliser les conditions de travail désastreuses dans de nombreux pays.
Mais il est tout aussi inenvisageable de penser instaurer en peu de temps nos modes et conditions de travail à ce type de pays : ce serait, dans l’immédiat, désastreux pour eux. En l’occurrence, une telle indignation, même sainte indignation, peut provoquer des conditions bien pires encore, car nous ne connaissons rien aux conditions de vie réelles de ces pays. Voir exemple plus bas (*)
La reine des Pays-Bas n’est certainement pas naïve. Sa visite dans une usine textile plutôt moderne d’après ce qu’on en voit, ne peut que mettre en lumière l’intérêt d’installations plus sûres et plus modernes – même si on sait que les visites de personnalités, partout, font toujours qu’on balaie bien juste avant leur arrivée – . Mais il faut un début à tout : admettons avec un peu de bonne volonté que c’est de cela qu’il s’agit.
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(*) Exemple , ou plutôt contre-exemple :
Coupe du monde de football ( la dernière ou l’avant-dernière) . La FIFA avait exigé de tous les fournisseurs que les usines etc soient » clean » , question conditions de travail, pas de travail des enfants, etc etc. Très bien, en principe (pour une fois que la FIFA a des principes ).
Or, les ballons de foot étaient fabriqués en Inde. dans des usines employant habituellement des enfants. Pour ne pas se voir retirer le marché, les usines en question ont congédié les enfants ; dont, malheureusement, le salaire était indispensable à l’économie de leurs familles. Résultat : les enfants se sont retrouvés dans les briquetteries voisines, à fabriquer, porter, charrier, des briques plus lourdes qu’eux, pour un salaire moindre, puisque les familles étaient aux abois, donc n’avaient pas le choix.
Il FAUT faire, il faut réglementer, agir, mais pas n’importe comment. Et pas avec nos seuls critères d’Occidentaux. Et surtout pas en chantant l’Internationale.