Le musée d’Art et d’Histoire Marcel Dessal de Dreux conserve une très belle miniature représentant la défunte Comtesse de Paris et son fils ainé le Prince Henri, actuel Comte de Paris. Cette peinture sur feuille d’ivoire, datant de 1933, est de Lucien Bruy. (merci à Charles – Copyright photo : DR)
Sigismond
22 novembre 2015 @ 09:54
Madame la duchesse de San Jaime (1852-1941) et sa belle-sœur Madame la duchesse de Madrid (1868-1945) ne semblent pas représentées sur ce tableau, pourtant leurs armoiries y sont peintes.
Licorne
22 novembre 2015 @ 11:57
Il est juste qu’en des temps ou certains esprits réfléchissent au moyen de poser le pied sur la planète Mars, il est urgent de porter cette terrible affaire devant « hérauts et roi d’armes » afin que cessent ces impardonnables abus ^^
Charmante miniature au passage…
Sigismond
22 novembre 2015 @ 17:07
:-)
À cette époque, le monsieur représenté sur ce tableau ne s’intéressait qu’au collier de sa môman et il ne se posait pas tant de questions sur son ancêtre (doublement : par Ferdinand VII et aussi par Isabelle la Rédemptrice) la reine María Luisa ;-)
Sigismond
22 novembre 2015 @ 17:22
Que dis-je doublement, c’est même quatre fois qu’il descend de María Luisa, dont deux fois par Charlotte-Joachime ! Je comprends maintenant la phrase de Jul : « Si la Reine Charlotte revenait, elle aurait des apartés francs et énergiques avec quelques-uns de ses descendants qui en sortiraient penauds ! :D »
Ah cette María Luisa, quelle hantise ;-)
Hélène
23 novembre 2015 @ 12:28
Que de bla-bla incompréhensible
Sigismond
25 novembre 2015 @ 06:41
Communiqués du 28 avril 2014 et du 18 juillet 2015, votre duc y parle de son ancêtre la reine María Luisa. Vous trouverez toutes les explications ici :
http://renouveaubonapartiste.blogspot.fr/2015/10/le-duc-de-seville-couronne-legitime-roi.html
Gérard
22 novembre 2015 @ 12:38
Tout le monde a pourtant reconnu les armes de France qui toutefois à l’époque n’étaient pas encore celles de la Dauphine qui portait celles de dauphine mi-parties ou accolées du Brésil impérial.
jul
22 novembre 2015 @ 15:40
Ah Gérard, ils ont fait fort !!
-mauvaises armoiries dans le cadre de la légitimité.
-mauvaises armoiries dans le cadre de la prétention orléaniste
Sigismond
22 novembre 2015 @ 16:53
La comtesse de Covadonga ne deviendra dauphine qu’en 1936, en attendant elle portait la bordure d’Anjou autour des armes de France. Mais ce n’est pas elle non plus qui est représentée sur ce tableau. La future dauphine en 1934 à Paris :
http://1.bp.blogspot.com/-DHz0tSOTr6E/TXzcOaSZ8YI/AAAAAAAASrE/CNaN2gzMlek/s1600/3-Alfonso%2By%2BEdelmira%252C%2B1934.jpg
aubert
23 novembre 2015 @ 14:21
il est probable que les visiteurs du musée de Dreux se fichent de la comtesse de Covadonga, exactement comme les espagnols en 1936.
…dernièrement marielouise m’a traité de vieux quelque chose, je suis maintenant rassuré, nous sommes au moins deux.
Gérard
23 novembre 2015 @ 22:33
J’imagine en effet que les rares Espagnols qui s’intéressaient à ladite comtesse devaient la mépriser pour avoir détourné le prince.
Sigismond
25 novembre 2015 @ 06:54
« Détourné le prince », quel renversement des valeurs sous votre plume, Gérard. Le dauphin et la dauphine s’aimaient, ils se sont mariés, un point c’est tout. C’est Alphonse XIII qui a détourné l’ordre successoral à sa sauce, sous la mauvaise influence de sa camarilla qui préférait le troisième fils du roi.
Sigismond
25 novembre 2015 @ 08:40
Aubert, je vous concède et vous confirme le « vieux » :-))
Pour ce qui est du « quelque chose », je n’ai pas suivi votre conversation avec Marielouise (si je me rappelle bien, c’est la personne qui traite la Roumanie de « pays du quart monde » !!!!!, ou alors c’est une homonyme)
Sigismond
25 novembre 2015 @ 10:07
Sans doute d’après vous Gérard, le comte de Covadonga a-t-il dit OUI à l’insu de son plein gré, ce 21 juin 1933 en l’église du Sacré-Cœur, chemin de Beau-Rivage à Lausanne ?
http://4.bp.blogspot.com/-A_q8YZtt97I/UBk9iWAxipI/AAAAAAAAAdk/tO1vdUPyLPM/s1600/Con+Edelmira+en+sus+tiempos+en+Suiza,+1933.jpg
clementine1
23 novembre 2015 @ 17:50
je pense que quelqu’un a usurpé l’identité de Sigismond …
Anna
22 novembre 2015 @ 15:25
Redescendez sur terre et évitez à l’avenir d’écrire tant d’âneries…
Sigismond
25 novembre 2015 @ 08:52
Anna, connaissez-vous l’héraldique ?
Tribunal de grande instance de Paris, 21 décembre 1988 :
« Attendu que selon les anciennes coutumes, les armes pleines etaient réservées aux aînés, les cadets devant introduire une brisure dans leur blason ; qu’ainsi, les princes de la Maison d’Orléans, branche cadette des Bourbons, portaient, y compris le roi Louis-Philippe, les armes des Bourbons avec un lambel (brisure) d’argent ; »
aubert
22 novembre 2015 @ 17:22
Faites-vous plaisir, décrivez-nous les armes qui selon vous devraient figurer sur ce tableau avec lambel et tralala. Ce sera un commentaire aussi intéressant que bien d’autres.
Et donnez-nous quelques précisions sur la personnalité des duchesses de San Jaime et de Madrid. Leurs parents, leur mari, leurs enfants, la place de leur mari dans la Maison Royale d’Espagne. Nous savons déjà qu’ils étaient Roi Très Virtuel de France ce n’est pas la peine d’insister sur ce point.
Francine du Canada
23 novembre 2015 @ 18:42
;-)))
Sigismond
25 novembre 2015 @ 08:58
Aubert, vos Orléans n’ont été eux aussi après 1848 que Rois Très Virtuels des Français, même au faîte de l’orléanisme avec Maurras et ses comparses dans les années 30. Pas de quoi fanfaronner !
Mary
23 novembre 2015 @ 00:07
Pourriez-vous m’expliquer Sigismond? Je ne comprends que couic à votre commentaire?
Sigismond
25 novembre 2015 @ 06:50
Mary,
Les armoiries peintes sur ce tableau sont les pleines armes de France, d’azur à trois fleurs de lis d’or, qui en 1933 ne pouvaient être portées que par le duc de San Jaime, chef de la Maison de France et de Bourbon, son épouse la duchesse de San Jaime, leur belle-sœur la duchesse de Madrid, et par les trois belles-filles de celle-ci, les princesses Blanche, Béatrix et Alice de Bourbon, de droit filles de France.
Louise Marie
23 novembre 2015 @ 11:23
Sigismond
Votre commentaire est aussi ridicule que les prétentions sans fondements des Bourbons espagnols
Mayg
23 novembre 2015 @ 16:12
En matière de ridicule vous vous y connaissez…
Gérard
23 novembre 2015 @ 22:35
Mayg vous êtes bien dure pour Sigismond maintenant.
kalistéa
24 novembre 2015 @ 10:29
Bravo , Louise-Marie, je n’ai plus rien à ajouter !
Hélène
22 novembre 2015 @ 10:45
Charmant portrait de la comtesse de Paris et de son fils ainé.
maman monique
22 novembre 2015 @ 11:44
Un tableau plein de tendresse.
Charles
22 novembre 2015 @ 12:28
Heureux de constater que le musée de Dreux rende ainsi hommage à la défunte Comtesse de Paris.
Il devrait en être ainsi dans tous les lieux liés à la Maison d’Orléans. Madame était un personnage, une figure emblématique de la Maison de France.
Robespierre
22 novembre 2015 @ 18:31
On devrait même mettre un prie-dieu devant chaque tableau concernant la famille d’Orleans, pour que les fidèles puissent faire leurs dévotions. Avec éventuellement un bol d’eau bénite.
Mayg
23 novembre 2015 @ 16:09
lol
framboiz07
24 novembre 2015 @ 01:01
Et du buis trempé dans l’eau bénite , Robespierre, j’en, ai gardé aux Rameaux .A votre disposition !
framboiz07
22 novembre 2015 @ 12:45
Beaucoup de douceur pour cette scène Mère-enfant !
Merci Charles .
framboiz07
22 novembre 2015 @ 19:41
A-t-on les dimensions du tableau ?
Juliette
22 novembre 2015 @ 12:56
Très belle miniature, très émouvante.
Jean Pierre
22 novembre 2015 @ 14:54
Je n’aime pas ce tableau. Il a quelque chose de saint sulpicien.
Roch
22 novembre 2015 @ 15:36
J’aime beaucoup ce petit portrait intime et émouvant d’une mère et de son enfant.
aubert
22 novembre 2015 @ 17:23
Amen.
Baia
23 novembre 2015 @ 10:05
Amen ?
aubert
23 novembre 2015 @ 14:16
si vous préférez: Saint Sulpice, priez pour nous.
Antoine
22 novembre 2015 @ 22:55
Vu le nombre d’ardents et impartiaux thuriféraires de cette famille sur le site, il est étonnant que la cause de béatification de la comtesse ne soit pas encore introduite à Rome.
Pierre-Yves
23 novembre 2015 @ 09:26
Ardents, c’est certain, impartiaux, ça reste à voir, répétitifs et même pavloviens, ça ne fait aucun doute.
Mais nombreux, c’est probablement trop dire. Guère plus d’une poignée. Un peu maigre, donc pour la cause dont vous parlez.
Corsica
23 novembre 2015 @ 21:52
Pierre-Yves, je suis heureuse de vous relire. Amicalement.
Gérard
23 novembre 2015 @ 22:42
Madame est sans doute en Paradis mais elle aurait ri si l’on avait envisagé devant elle sa béatification. Elle était une très bonne chrétienne parfois en colère mais sans rancune et pleine d’amour et de joie. Nous sommes très nombreux à penser à elle dans tous les milieux et de toutes les sensibilités. Mais beaucoup sont trop jeunes pour se souvenir de la place qu’elle occupait dans la France des années 50 ou 60.
Louise Marie
23 novembre 2015 @ 11:21
Ce tableau est pourtant charmant.
Roch
23 novembre 2015 @ 11:33
Et moi j’apprécie beaucoup ce petit portrait de la princesse et de son fils.
Charles
22 novembre 2015 @ 15:26
Joli portrait émouvant de la comtesse de Paris
Merci
Francine du Canada
23 novembre 2015 @ 19:12
Merci Charles, c’est en effet un très joli portrait même s’il présente un anachronisme, si j’ai bien compris les commentaires des légitimistes (je ne suis vraiment pas une connaisseure en ce qui concerne les armoiries); le tableau présente beaucoup de douceur. Bonne semaine, FdC
Gérard
24 novembre 2015 @ 09:17
Au moment Chère Francine où cette miniature a été peinte, il y avait encore en France des millions de monarchistes et peut-être une centaine de ceux qu’on appelle aujourd’hui les légitimistes. À cette époque on savait que le duc de Guise portait légitimement les armoiries de la maison de France.
Francine du Canada
25 novembre 2015 @ 20:19
Merci Gérard; ce que j’ai compris c’est que ce tableau peint en 1933 représente la comtesse de Paris et son fils Henri et que les armoiries ne sont pas celles du comte de Paris mais celles de son père Jean d’Orléans, duc de Guise qui est mort en 1940. C’est bien cela? FdC
COLETTE C.
22 novembre 2015 @ 15:44
Très fin ! Merci Charles.
Gérard
22 novembre 2015 @ 22:44
C’est charmant avec le manteau royal. Cette œuvre a été achetée par les Amis du musée en vente publique en 2008. La couronne est delphinale mais l’écu est royal…
Les Amis du musée lui ont aussi offert notamment un portrait anonyme du duc de Penthièvre, le bon prince, le dernier des Bourbons-Toulouse, père de la duchesse d’Orléans et beau-père de l’infortunée princesse de Lamballe.
Sigismond
25 novembre 2015 @ 10:44
Bravo Gérard, je n’avais pas reconnu la couronne delphinale. Sauf qu’en 1933, la comtesse de Covadonga ne l’était pas encore et quelle n’était pas blonde, mais une belle Latine de familles cantabre et galicienne.
Il faut dire que le dauphin et la dauphine avaient bien droit aux pleines armes de France, mais sur deux quarts de l’écu seulement, étant obligés de porter les armes du Dauphiné, terre d’Empire dont le vrai dauphin était le roi lui-même, mais je ne vous apprends rien :-)
Manteau royal peint pour complaire aux thuriféraires répétitifs et pavloviens des années 30, même Louis-Philippe n’avait pas osé se faire représenter avec !
Louise Marie
23 novembre 2015 @ 11:00
Très beau portrait de la comtesse de Paris et de l’actuel prétendant
Roch
23 novembre 2015 @ 11:32
Très agréable de contempler ce très beau portrait de la regrettée comtesse de Paris et du prince Henri.
JAusten
23 novembre 2015 @ 19:32
la comtesse était si blonde ? je ne me rends pas compte, vu que les photos de sa jeunesse sont toujours en noir et blanc.
marriane amélie
24 novembre 2015 @ 15:53
Très beau portrait de La Comtesse de Paris et du prince Henri, la Comtesse de paris était une femme très élégante et très belle, jusqu’à son décès , ça personne ne peut le nier.