L’étude de commissaire-priseur Daguerre va disperser aux enchères à l’hôtel Drouot à Paris le 9 décembre prochain une suite de douze couverts à entremets en vermeil. Ces couverts, par Jean Baptiste Dupont orfèvre à Paris, proviennent de Louise Marie Charlotte, fille du Duc de Berry et d’Amy Brown née le 29 décembre 1809 à Londres, titrée comtesse de Vierzon par lettres patentes du roi Louis XVIII le 10 juin 1820.
La petite-fille de Charles X a épouse à Paris le 16 juin 1827 Athanase-Charles-Marin de Charette de La Contrie, baron, Pair de France, Colonel de cuirasser de Berry et neveu du chef royaliste bien connu.
Ces couverts, ornés des armoiries doubles Charette de La Contrie-Vierzon, surmontés d’une couronne de baron et du manteau et de la couronne de Pair de France, sont estimés 1.800/2.000€. (Photo étude Daguerre – Merci à Charles)
Damien B.
3 décembre 2015 @ 06:44
Ces couverts fort élégants témoignent du raffinement à la française tel que je l’aime.
Joya
3 décembre 2015 @ 08:23
et tel que nous l’aimons tous et toutes .
Bon jeudi !
JAY
3 décembre 2015 @ 09:06
Très intéressante descendance d Amy Brown.
Hervé de Charrette et Mme Giscard d Estaing
Cosmo
3 décembre 2015 @ 10:06
A mon avis, ils feront plus car l’estimation est basse. Les couverts à entremets de cette période ( poinçon Tête de Vieillard) sont très rares et avec une telle provenance…
Charles
3 décembre 2015 @ 11:08
Élégants couverts à entremets qui feront le bonheur des collectionneurs de souvenirs historiques.
Antoine
3 décembre 2015 @ 11:22
Ce beau modèle de couvert est sans doute le plus connu du XIXème siècle. On le retrouve (sans les armoiries…) dans quasi toutes les maisons de famille.
Charles
3 décembre 2015 @ 15:03
C’était aussi le modèle choisi par Louis-Philippe chez Christofle pour garnir ses nombreuses résidences.
Cosmo
3 décembre 2015 @ 17:24
Antoine,
On le trouve déjà au XVIIIe siècle. Il est très beau dans son classicisme. Le modèle dit « uniplat » est aussi très chic. Les modèles surchargés que l’on trouve à partir du Second Empire me semblent bien moins élégants sur une table.
Cosmo
Antoine
4 décembre 2015 @ 00:22
J’ignorais, Cosmo, que le modèle remontait au XVIIIème. Merci de me l’apprendre. Je me sers aussi de cuillères « uniplat »… pour mes potées : le cuilleron possède un bec pointu très pratique pour gratter la terre.
Cosmo
4 décembre 2015 @ 13:22
L’argenterie est ma faiblesse. J’ai des couverts de ce modèle et aux poinçons dits des « Fermiers Généraux ».
Antoine
5 décembre 2015 @ 10:57
Faiblesse que je comprends parfaitement, Cosmo. Malheureusement, l’argenterie demande un certain entretien. J’en suis à enfermer les plus grosses pièces dans des sacs opaques et sous vide pour éviter la corvée… Du coup, elles sont reléguées dans un placard d’où elles sortent peu et c’est dommage. Je suis sûr que vous rechignez moins que moi à fourbir.
Cosmo
5 décembre 2015 @ 13:35
Antoine,
Toute médaille ayant son revers, pour pouvoir continuer à l’en servir, je fourbis. Mais plus on s’en sert et moins on a à fourbir.
J’expose les pièces les plus intéressantes, tout en m’en servant également.
Bref, j’accepte de payer le prix du plaisir. Mais quel plaisir !
Je reconnais être devenu un phénomène car autour de moi, très peu en font autant.
Bon weekend
Cosmo
Caroline
3 décembre 2015 @ 23:27
Antoine,effectivement chez ma mère qui a hérité de ce genre de couvert de sa mère! A défaut des armoiries, il y a les initiales entrelacées des noms de ma grand-mère sur son couvert!
Antoine
5 décembre 2015 @ 11:00
S’il s’agit d’un cadeau de mariage, Caroline, les initiales sont celle du nom de votre aïeule entrelacée avec celle du nom de son mari.
Thierry LE HETE
3 décembre 2015 @ 19:26
Il faut lire colonel de cuirrasier du Berry
Thierry LE HETE
3 décembre 2015 @ 19:27
Il faut lire colonel de cuirassiers du Berry, j’ai oublié le s
Zeugma
3 décembre 2015 @ 20:38
Hervé Marie-Joseph de Charette de La Contrie (appelé plus simplement Hervé de Charette dans la vie courante) qui fut plusieurs fois député et ministre descend de celle qui posséda ces couverts aujourd’hui mis en vente.
La famille de Charette – dont la noblesse fut confirmée sous Louis XIV – occupe une colonne dans mon vieux Bottin. (ANF 1938).
La soeur de l’heureuse propriétaire de ces fameux couverts épousa le prince de Faucigny-Lucinge. Ils eurent une descendance, notamment dans la personne de Madame Anne-Aymone Giscard d’Estaing.
Antoine
4 décembre 2015 @ 00:15
Zeugma, si je connaissais votre adresse, je vous enverrais volontiers un vieux Bottin qui serait une jeunesse par rapport aux vôtres. Mais conservez-le bien : 1938, il ne doit plus en rester beaucoup. Mon plus ancien date de 1909…
Vincent
4 décembre 2015 @ 08:35
Je serais heureux d’acheter des objets liés à un noblesse qui avait ma ville de naissance dans son titre de noblesse.
Charles
9 décembre 2015 @ 17:17
Les couverts de la comtesse de Vierzon ont été vendus 10.000 € frais de vente compris.
Cosmo
11 décembre 2015 @ 09:07
Charles,
Cela me parait cher pour douze couverts, même avec une telle provenance.
Bonne journée
Cosmo
Charles
11 décembre 2015 @ 14:38
Cosmo,
C’est le prix de l’histoire !
Bien à vous
Charles