Soliman le Magnifique décédé en 1566 lors du siège de la forteresse de Szigetvar en Hongrie (aujourd’hui à 190 kilomètres de Budapest), aurait eu son sœur inhumé sur les lieux. Son corps a quant à lui été ramené vers Constantinople.
Un chercheur hongrois affirme à présent avoir retrouvé ce lieu où des investigations archéologiques se poursuivent et ont déjà permis de découvrir les vestiges d’une mosquée et d’une ancienne ville ottomane.
Zeugma
10 décembre 2015 @ 13:02
C’est une information très intéressante.
Lady Chatturlante
10 décembre 2015 @ 14:31
Quelle grosse gousse d’ail.
Si je comprends bien, ils ont découvert une tombe vide ?
Auberi
10 décembre 2015 @ 15:53
Étonnant portrait avec cette coiffe surprenante du grand Soliman !
J’hésite entre le marron non glacé ou l’oignon non confit
Il y a peut être un message subliminal, gustatif ?
JACKOTTE
10 décembre 2015 @ 16:24
N’a-t-il pas un potiron russe sur son honorable tête ?
alain Golliot
10 décembre 2015 @ 18:45
Quel portrait !!! ça a de la gueule
Zeugma
11 décembre 2015 @ 10:37
J’ai déjà vu ce portrait de Soliman le Magnifique dans un musée mais je ne le situe pas.
Selon « wikipédia », il est « attribué » au Titien et serait exposé à la National Gallery à Londres ; mais je ne l’ai pas trouvé sur le site officiel du musée.
Je passe à Londres au début de l’année prochaine et je vais voir.
En tout cas il est sûr que le sultan Ottoman n’a pas posé pour le peintre attitré de Charles Quint.
Gérard
12 décembre 2015 @ 08:32
Bien qu’il y ait des similitudes ce portrait n’est pas celui qui est attribué au Titien et il paraît d’une facture plus moderne et il est très beau.
Gérard
13 décembre 2015 @ 16:57
Il semblerait que le portrait attribué au Titien soit au Kunsthistorische Museum de Vienne.
Gérard
13 décembre 2015 @ 17:11
Il est certain que le Titien a travaillé pour le sultan. Cette toile a été peinte vers 1530 quand Soliman avait environ 36 ans.
Leonor
13 décembre 2015 @ 18:52
Il existe plusieurs portraits de Soliman, en partie copiés les uns sur les autres . Bien sûr différents en qualité, et tout aussi évidemment, avec des variations dans les détails.
Titien n’a en effet jamais rencontré le sultan, pour autant que je me souvienne.
Il est assez probable que le portrait qui lui est attribué ( un autre que celui du présent article) soit issu de son atelier. Procédé courant à l’époque.
Il faudrait pouvoir voir les panneaux eux-mêmes. La patte du Titien est quand même inimitable. Presque.
Damien B.
11 décembre 2015 @ 10:51
Si elle est confirmée cette nouvelle est de premier ordre car Soliman le Magnifique fut l’un des chefs d’Etat majeurs de la Renaissance.
À Bruxelles au printemps dernier le Bozar a présenté une exposition « L »Empire du Sultan » vaste panorama du monde ottoman dans l’Art de la Renaissance.
On pouvait y admirer des Dürer, Véronèse et le Tintoret. L’un des Véronèse donnait à voir Bajazet 1er coiffé d’un turban sphérique à calotte similaire à celui porté sur l’illustration choisie par Régine.
Leonor
11 décembre 2015 @ 11:33
Magnifique, le sultan Soliman. Le profil de l’emploi. Le peintre l’a parfaitement compris.
Laurent F
11 décembre 2015 @ 11:37
La tombe de soliman le Magnifique est à Istamboul à côté de la Mosquée Süleymaniye
Zeugma
14 décembre 2015 @ 21:13
Soliman le Magnifique (1494-1566) était sultan à un moment où des souverains d’une envergure exceptionnelle régnaient en Europe : Charles Quint (1500-1558), Henri VIII (1491-1547) et François Ier (1494-1547).
Gérard
17 décembre 2015 @ 12:03
On ne sait pas grand-chose de plus pour l’instant car les fouilles ont été interrompues en Hongrie pendant l’hiver et doivent reprendre en avril. Elles ont commencé en octobre près de la frontière avec la Croatie. Il semble qu’on ait inhumé sur place le cœur et les organes internes du sultan, qui est décédé, lors du siège de Szigetvar par l’armée ottomane, à l’âge de 71 ans. On a découvert des éléments de décor sur des fragments de mur qui paraissent correspondre avec les motifs de la tombe d’Istanbul, on a également découvert les vestiges d’une mosquée, d’un monastère et d’autres bâtiments dont l’emplacement correspond à ce qu’on trouve comme étant la ville ottomane de Turbek qui figure sur une ancienne carte française avec l’inscription : « Ici repose Soliman ».