Voici le nécessaire du Maréchal Soult, duc de Dalmatie en argent doré, bronze, cuivre, porcelaine de Paris, cristal taillé, écaillé, ivoire et acajou. Il appartient à la Fondation Napoléon.
Magnifique travail. Tout le savoir faire des artisans de l’époque.
Grace au don très généreux de l’industriel Martial LAPEYRE au Souvenir Napoléonien, la Fondation Napoléon fut créée et œuvre pour le souvenir des 1er et second Empire, notamment par l’acquisition et la mise en valeur de souvenirs historiques napoléoniens mais aussi par l’organisation de colloques et la remise de prix littéraires ainsi que de bourses de recherche.
Dans la descendance du maréchal Reille à la suite d’une alliance dans la descendance féminine du maréchal Soult. Ce titre est seulement de courtoisie.
Cette branche porte le patronyme Reille-Soult de Dalmatie. Le duc actuel Jean-François Reille-Soult duc de Dalmatie a entre autres un fils, Jean de Dieu.
Jay, le titre de duc de Dalmatie s’est éteint en 1857 avec son deuxième titulaire, Napoléon Soult, fils du maréchal, lui-même ambassadeur de France et député du Tarn. Toutefois, sa seconde fille, Geneviève Soult de Dalmatie (1844-1910) épousa René Reille, général de brigade, député du Tarn, sous-secrétaire d’état, 4ème fils du maréchal Reille. Les cinq fils du fils aîné du couple Reille-Soult obtinrent par décret du 5-8-1910 le droit d’ajouter à leur patronyme celui de Soult-Dalmatie (et non Soult de Dalmatie). Quatre d’entre eux sont morts sans postérité. Le n° 3, François (1891-1971), député du Tarn, allié à Marie de Labriffe, releva sur le plan mondain le titre de duc de Dalmatie. Son petit-fils, Jean-François Reille-Soult-Dalmatie est l’actuel « duc de Dalmatie ». Père de deux filles et d’un fils (né en 1995) prénommé Jean de Dieu comme le maréchal Soult, il possède le château de Soult Berg dans le Tarn ainsi que celuyi du Plessis-Bourré da
Le futur maréchal Soult épousa Jeanne Louise Elisabeth Berg et eut trois enfants dont un fils Napoléon (1802-1857), 2e et dernier duc de Dalmatie, époux en premières noces de Moïna de Salligny de San-Germano, fille du général baron de Salligny, duc de San Germano au royaume de Naples, puis en secondes Marie Desprez, fille du général François-Alexandre Desprez, dont il eut Louise et Geneviève (1844-1910), épouse du baron René Reille (1835-1898), militaire, industriel, député et ministre, fils du maréchal comte Reille et petit-fils de Massena.
Leur fils André Charles Henri Marie Reille (1861-1898), qui fut appelé d’un point de vue mondain le 3e duc de Dalmatie, fut député et eut quatre fils autorisés par décret du 24 janvier 1910 à ajouter à leur patronyme Reille celui de Soult Dalmatie, du fait de leur grand-mère, Geneviève Soult de Dalmatie, dernière héritière du nom. L’usage mondain transforma le patronyme en Reille-Soult de Dalmatie.
André fut père de François-Xavier (1891-1971), 4e duc de Dalmatie, député du Tarn, qui épousa Marie de Labriffe et ils furent les parents de Jean de Dieu Reille-Soult de Dalmatie, 5e duc de Dalmatie, (1923-1987) époux en deuxièmes noces de Claude-Marie Bordes d’où deux fils Jean-François et Xavier, le premier étant qualifié de marquis puis depuis 1987 (6e) duc de Dalmatie. Il est gestionnaire de fortunes à la Compagnie Edmond de Rothschild. Il a épousé Aude Lyonnet, avocat à la Cour de Paris et ils ont trois enfants, Agathe, Jean de Dieu, né en 1995, et Apolline. Ils habitent Paris quai de la Tournelle, ainsi que le château de Soult-Berg à Saint-Amans-Soult (Tarn) et celui du Plessis-Bourré (Maine-et-Loire) qui sont en indivision ou en société.
Le deuxième château, acheté en 1911 par Henri Vaïsse, fut légué à son neveu, François Reille-Soult, duc de Dalmatie et député du Tarn.
Le titre de duc de Dalmatie est donc actuellement un titre mondain.
Cependant Geneviève avait donc une sœur aînée Louise qui épousa Athanase de Pechpeyrou de Comminges, comte de Guitaut, marquis d’Époisses, et eut une très nombreuse descendance parmi laquelle on trouve l’écrivain Michel de Saint-Pierre.
Je vais peut-être paraître horriblement terre-à-terre, mais comment faisait-on la vaisselle en campagne ? Sans savon et eau chaude, ces merveilles ne devaient sans doute pas être très bien lavées.
Dame Tartine,
N’ayez aucune honte de votre bonne question! Je suis certaine que ses domestiques ont amené du fameux savon de Marseille dans leur malle!
Merci LPJ – Effectivement le Sud-Ouest est un fief napoléonien et l’industriel que vous évoquez fait perdurer cet état de fait .
Bien des lieux-dits évoquent le souvenir de l’Empereur , ma propre soeur sur le linteau de pierre de la porte d’entrée de sa maison , sous une vigne vierge avait découvert l’inscription Moscou !
Napoléon en revenant de la bataille d’Irun (chaque année dans cette région a lieu la tamborinada , tous les élèves sortent en habits de soldats de Napoléon ou de vivandières et tapent sur des tambours des marches napoléoniennes) l’empereur avait remarqué dans les cimetières que les gens vivaient très vieux . Il avait donc émis l’idée de créer des lieux de vie pour ses grognards afin qu’ils récupèrent une santé compromises par les dures conditions des batailles .(Je veux faire du Département des Landes un des premiers départements de France, et à la Paix, un jardin pour ma vieille garde ». Ainsi parlait NAPOLEON1er, lors de son passage à TARTAS en Avril 1808.)
On peut donc trouver Solferino dans la Haute Lande , petite ville qui sera créée par Napoléon III
Tout comme les marais d’Orx (réserve WWF) creusés par Napoléon III et la forêt landaise intensifiée par la loi de 1954 .
Les Landes sont une longue histoire napoléonienne .
Merci de l’avoir évoquée
Napoléon III titra d’ailleurs ses deux fils naturels, l’un Comte de Bure et l’autre Comte d’Orx. Et sa descendance naturelle, certes éteinte en ligne masculine, est toujours représentée dans les Landes.
Soult pilla l’Espagne et Napoléon regrettait à Sainte-Hélène de ne pas l’avoir fait fusiller pour l’exemple mais Soult poursuivit sans trop d’à coups sa belle carrière sous la première et la deuxième Restauration, les Cent Jours et la Monarchie de Juillet et se découvrit républicain lorsque fut proclamée la IIe République. Il n’eut malheureusement pas le loisir de redevenir vraiment bonapartiste puisqu’il mourut quelques jours avant le coup d’État.
Il y avait à la Malmaison , il y a peu, une exposition de plusieurs de ces nécessaires ayant appartenu à de grands dignitaires de l’Empire et même à Napoléon, mais elle a du prendre fin: Très intéressant.On voyait aussi une écritoire du prince Impérial et un de ses nécessaires; ce prince est inconnu de presque tous les Français.Le chercheur Eric Pradelles a contribué à le faire connaître en publiant une centaine de ses lettres ,( en deux tomes fort intéressants dont le 2e a paru en novembre.).
On peut le regretter , en effet.
Mais , les Musées ne peuvent pas être assez riches pour acheter, puis stocker, présenter, entretenir tout ce qu’on aimerait.
Les Musées nationaux et municipaux, en tous cas.
Au moins, quand une oeuvre appartient à une association, une fondation ou autre organisme du même type plutôt qu’à un particulier, l’oeuvre a de bonnes chances d’être préservée, et présentée au public de temps en temps, à l’une ou l’autre occasion.
LPJ
12 janvier 2016 @ 08:28
Magnifique travail. Tout le savoir faire des artisans de l’époque.
Grace au don très généreux de l’industriel Martial LAPEYRE au Souvenir Napoléonien, la Fondation Napoléon fut créée et œuvre pour le souvenir des 1er et second Empire, notamment par l’acquisition et la mise en valeur de souvenirs historiques napoléoniens mais aussi par l’organisation de colloques et la remise de prix littéraires ainsi que de bourses de recherche.
JAY
12 janvier 2016 @ 08:29
Le titre de Duc de Dalmatie est t il toujours porté?
aubert
12 janvier 2016 @ 12:49
Dans la descendance du maréchal Reille à la suite d’une alliance dans la descendance féminine du maréchal Soult. Ce titre est seulement de courtoisie.
Cette branche porte le patronyme Reille-Soult de Dalmatie. Le duc actuel Jean-François Reille-Soult duc de Dalmatie a entre autres un fils, Jean de Dieu.
Gustave de Montréal
12 janvier 2016 @ 13:24
Semble que non, son fils Napoléon-Hector Soult de Dalmatie 1802-1857 n’aura eu que 2 filles.
Charlanges
12 janvier 2016 @ 16:01
Jay, le titre de duc de Dalmatie s’est éteint en 1857 avec son deuxième titulaire, Napoléon Soult, fils du maréchal, lui-même ambassadeur de France et député du Tarn. Toutefois, sa seconde fille, Geneviève Soult de Dalmatie (1844-1910) épousa René Reille, général de brigade, député du Tarn, sous-secrétaire d’état, 4ème fils du maréchal Reille. Les cinq fils du fils aîné du couple Reille-Soult obtinrent par décret du 5-8-1910 le droit d’ajouter à leur patronyme celui de Soult-Dalmatie (et non Soult de Dalmatie). Quatre d’entre eux sont morts sans postérité. Le n° 3, François (1891-1971), député du Tarn, allié à Marie de Labriffe, releva sur le plan mondain le titre de duc de Dalmatie. Son petit-fils, Jean-François Reille-Soult-Dalmatie est l’actuel « duc de Dalmatie ». Père de deux filles et d’un fils (né en 1995) prénommé Jean de Dieu comme le maréchal Soult, il possède le château de Soult Berg dans le Tarn ainsi que celuyi du Plessis-Bourré da
Gérard
12 janvier 2016 @ 18:18
Le futur maréchal Soult épousa Jeanne Louise Elisabeth Berg et eut trois enfants dont un fils Napoléon (1802-1857), 2e et dernier duc de Dalmatie, époux en premières noces de Moïna de Salligny de San-Germano, fille du général baron de Salligny, duc de San Germano au royaume de Naples, puis en secondes Marie Desprez, fille du général François-Alexandre Desprez, dont il eut Louise et Geneviève (1844-1910), épouse du baron René Reille (1835-1898), militaire, industriel, député et ministre, fils du maréchal comte Reille et petit-fils de Massena.
Leur fils André Charles Henri Marie Reille (1861-1898), qui fut appelé d’un point de vue mondain le 3e duc de Dalmatie, fut député et eut quatre fils autorisés par décret du 24 janvier 1910 à ajouter à leur patronyme Reille celui de Soult Dalmatie, du fait de leur grand-mère, Geneviève Soult de Dalmatie, dernière héritière du nom. L’usage mondain transforma le patronyme en Reille-Soult de Dalmatie.
André fut père de François-Xavier (1891-1971), 4e duc de Dalmatie, député du Tarn, qui épousa Marie de Labriffe et ils furent les parents de Jean de Dieu Reille-Soult de Dalmatie, 5e duc de Dalmatie, (1923-1987) époux en deuxièmes noces de Claude-Marie Bordes d’où deux fils Jean-François et Xavier, le premier étant qualifié de marquis puis depuis 1987 (6e) duc de Dalmatie. Il est gestionnaire de fortunes à la Compagnie Edmond de Rothschild. Il a épousé Aude Lyonnet, avocat à la Cour de Paris et ils ont trois enfants, Agathe, Jean de Dieu, né en 1995, et Apolline. Ils habitent Paris quai de la Tournelle, ainsi que le château de Soult-Berg à Saint-Amans-Soult (Tarn) et celui du Plessis-Bourré (Maine-et-Loire) qui sont en indivision ou en société.
Le deuxième château, acheté en 1911 par Henri Vaïsse, fut légué à son neveu, François Reille-Soult, duc de Dalmatie et député du Tarn.
Le titre de duc de Dalmatie est donc actuellement un titre mondain.
Gérard
13 janvier 2016 @ 11:55
Cependant Geneviève avait donc une sœur aînée Louise qui épousa Athanase de Pechpeyrou de Comminges, comte de Guitaut, marquis d’Époisses, et eut une très nombreuse descendance parmi laquelle on trouve l’écrivain Michel de Saint-Pierre.
Dame Tartine
12 janvier 2016 @ 08:32
Je vais peut-être paraître horriblement terre-à-terre, mais comment faisait-on la vaisselle en campagne ? Sans savon et eau chaude, ces merveilles ne devaient sans doute pas être très bien lavées.
aubert
12 janvier 2016 @ 12:53
dans la troupe on prend du sable ou de la terre, de l’eau froide et on frotte ..et on raye.
Leonor
12 janvier 2016 @ 20:04
Oui. Eventuellement, des feuilles d’arbre peuvent aussi faire l’affaire. Comme pour d’autres nettoyages ….
JAusten
12 janvier 2016 @ 18:08
avec les cendres …… ce dont est fait en général le VRAI savon
Caroline
12 janvier 2016 @ 22:58
Dame Tartine,
N’ayez aucune honte de votre bonne question! Je suis certaine que ses domestiques ont amené du fameux savon de Marseille dans leur malle!
Antoine
12 janvier 2016 @ 10:57
C’est quand même plus chic que des « Tupperware »…
Baboula
12 janvier 2016 @ 14:24
Heureusement maintenant nous avons les assiettes en carton et hop! Pas de vaisselle à laver.
JAusten
12 janvier 2016 @ 18:08
mais aussi quelle pollution maintenant !
Ghislaine
12 janvier 2016 @ 14:52
Merci LPJ – Effectivement le Sud-Ouest est un fief napoléonien et l’industriel que vous évoquez fait perdurer cet état de fait .
Bien des lieux-dits évoquent le souvenir de l’Empereur , ma propre soeur sur le linteau de pierre de la porte d’entrée de sa maison , sous une vigne vierge avait découvert l’inscription Moscou !
Napoléon en revenant de la bataille d’Irun (chaque année dans cette région a lieu la tamborinada , tous les élèves sortent en habits de soldats de Napoléon ou de vivandières et tapent sur des tambours des marches napoléoniennes) l’empereur avait remarqué dans les cimetières que les gens vivaient très vieux . Il avait donc émis l’idée de créer des lieux de vie pour ses grognards afin qu’ils récupèrent une santé compromises par les dures conditions des batailles .(Je veux faire du Département des Landes un des premiers départements de France, et à la Paix, un jardin pour ma vieille garde ». Ainsi parlait NAPOLEON1er, lors de son passage à TARTAS en Avril 1808.)
On peut donc trouver Solferino dans la Haute Lande , petite ville qui sera créée par Napoléon III
Tout comme les marais d’Orx (réserve WWF) creusés par Napoléon III et la forêt landaise intensifiée par la loi de 1954 .
Les Landes sont une longue histoire napoléonienne .
Merci de l’avoir évoquée
Jean Pierre
12 janvier 2016 @ 17:55
Chère Ghislaine, le Lapeyre en question n’était pas landais mais auvergnat d’origine.
Vous oubliez de dire que Napoleon III a établi deux de ses fils comte de Labenne et comte d’Orx.
LPJ
12 janvier 2016 @ 21:25
Napoléon III titra d’ailleurs ses deux fils naturels, l’un Comte de Bure et l’autre Comte d’Orx. Et sa descendance naturelle, certes éteinte en ligne masculine, est toujours représentée dans les Landes.
Ghislaine
12 janvier 2016 @ 18:11
erreur : veuillez bien lire 1854
Leonor
12 janvier 2016 @ 20:09
Soult a commencé sa carrière militaire comme simple soldat.
Gérard
13 janvier 2016 @ 16:23
Soult pilla l’Espagne et Napoléon regrettait à Sainte-Hélène de ne pas l’avoir fait fusiller pour l’exemple mais Soult poursuivit sans trop d’à coups sa belle carrière sous la première et la deuxième Restauration, les Cent Jours et la Monarchie de Juillet et se découvrit républicain lorsque fut proclamée la IIe République. Il n’eut malheureusement pas le loisir de redevenir vraiment bonapartiste puisqu’il mourut quelques jours avant le coup d’État.
kalistéa
12 janvier 2016 @ 20:18
Il y avait à la Malmaison , il y a peu, une exposition de plusieurs de ces nécessaires ayant appartenu à de grands dignitaires de l’Empire et même à Napoléon, mais elle a du prendre fin: Très intéressant.On voyait aussi une écritoire du prince Impérial et un de ses nécessaires; ce prince est inconnu de presque tous les Français.Le chercheur Eric Pradelles a contribué à le faire connaître en publiant une centaine de ses lettres ,( en deux tomes fort intéressants dont le 2e a paru en novembre.).
COLETTE C.
12 janvier 2016 @ 21:05
Dommage que cette merveille ne soit pas exposée dans un musée !
Leonor
13 janvier 2016 @ 15:08
On peut le regretter , en effet.
Mais , les Musées ne peuvent pas être assez riches pour acheter, puis stocker, présenter, entretenir tout ce qu’on aimerait.
Les Musées nationaux et municipaux, en tous cas.
Au moins, quand une oeuvre appartient à une association, une fondation ou autre organisme du même type plutôt qu’à un particulier, l’oeuvre a de bonnes chances d’être préservée, et présentée au public de temps en temps, à l’une ou l’autre occasion.
Sébastien
13 janvier 2016 @ 21:23
Ce nécessaire vient d’être exposé aux Gobelins, d’où la photo et le sujet ;)