Les préparations dites « à la Bismarck » comme ici cette pizza, contiennent un œuf sur le plat. Le nom du Chancelier Otto von Bismarck a été donné car celui-ci était réputé pour manger une douzaine d’œufs d’un coup chaque jour…
On dit que manger des œufs rend guilleret….. Le Chancelier devait avoir une bonne réputation.
Pour moi qui ne raffole pas de la pizza, avec ou sans œuf ça me laisse froide.
Ce sont les huîtres qui rendent, euh, guilleret . Casanova le savait , en usait et en abusait.
Les scientifiques , depuis, ont trouvé pourquoi , mais j’ai oublié.
J’ai un jour de délire expliqué ça au stand Poissonnerie & co d’un beau supermarché, devant d’autres clients derrière moi.
A la suite de quoi, il y eut un rush immédiat sur les huîtres , au point que le poissonnier s’est trouvé désemparé parce qu’il n’avait plus assez de marchandise !
Il m’a raconté cela la fois d’après , en se marrant comme une baleine ( …oui…) , et m’a remerciée pour l’argumentaire !
Pour les oeufs, je ne sais pas. C’est moins glamour, déjà.
Leonor, les huîtres « crues » c’est aphrodisiaque… c’est bien connu mais… pas pour tout le monde. Quant à manger 12 œufs par jour… oulala! je craindrais un blocage des artères! FdC
La pizza ! Ce plat d’origine italienne se conjugue à toutes les façons : aux œufs, aux merguez et j’en passe.
Où est l’authenticité ?
Il en va de même avec la tarte flambée alsacienne (flammekueche).
à Strasbourg j’ai dégusté une flammekueke (que je n’arrive pas à prononcer) et j’ai trouvé que c’était une pizza avec un autre nom. Pas vous, Corsica? Au moins la croûte était mince.
Juliette d, en dehors du fait que c’est un met fait avec une pâte, je ne trouve vraiment pas que la flammekuech ressemble à une pizza. Tout dépend peut-être de l’endroit où on la déguste.
Anciennement plat de pauvre, Corsica, comme la pizza.
Vous savez que, sous ma » plume », ce n’est pas péjoratif, au contraire.
Pâte à pain étalée finement,crème et fromage blanc , oignons, lardons, sel, poivre : toutes les ménagères des campagnes avaient cela sous la main.
Comme les Napolitaines leurs ingrédients pour la pizza, la vraie.
Un de nos amis est d’une famille de boulangers, s’est construit un four à pain, pétrit la pâte lui-même. Il offre aux copains de ces soirées Flàmmeküeche, à volonté .. Pas triste . L’Edelzwicker frais coule à volonté. Capitaine de soirée obligatoire.
Aprés huit jours passés chez nos amis, on a réalisé que les Alsaciens savaient se tenir à table et que l’on y mangeait et buvait très très bien. :):)
Je ne sais si c’est le cas de toutes les Alsaciennes mais notre amie cuisinait remarquablement bien et beaucoup ( à part la flammekuech tout a été fait maison du petit déjeuner au dîner).
Très juste Leonor. La flammekueche comme la pizza étaient les plats des « pauvres ». Les ménagères utilisaient ce qu’elles avaient sous la main pour faire un repas pas cher. Ces deux tartes sont confectionnées avec de la pâte à pain et cuites au four.
Ce qui revient à dire « on fait feu de tout bois ».
La vraie de vraie c’est la Margharita toute simple : tomate/mozarella/basilic (les couleurs du drapeau italien) nom donné en souvenir de la reine Margueritte !
Bianca vous m’avez devancée ds votre réponse , faite maison sûrement ,et la pâte retravaillée avec un peu d’huile d’olive . Pour moi la seule valable mais là , une partie de mes racines italiennes sans doute…
je reste sur ma pizza du sud de l’Italie : tomate, ail, anchois, pate à pain et l’huile d’olive pour la faire croustiller. Tout autre arrangement n’est pas une pizza pour moi.
En Corse j’ai été étonnée de commander une pizza au feu de bois et je ne m’attendais pas à une croûte fine…! Apparemment mes invités Corses la dégustent ainsi !
Comme partout dans le monde, dans l’île de beauté, il y a beaucoup de pizzerias qui offrent le pire et le meilleur. Je ne me suis jamais vraiment posée la question de savoir si les Corses préféraient la croûte mince ou épaisse, je parlais essentiellement de mes goûts qui, peut-être, correspondent à ceux du plus grand nombre. :):) Bonne soirée.
Je précise que c’était une pizza à emporter cuite au feu de bois, et ne donne pas d’avis sur les préférences d’autres personnes que je respecte !
Bien cordialement ! bianca
Dans la guerre de 70 et celle de 14-18, les responsabilités étaient largement partagées.
Mais bien sûr, ce n’est pas exactement ce qu’on nous a inculqué à l’école de notre république.
Celle de 39-40 et 40-45, c’est bien sûr une autre question. Et encore ! Les choses ne sont pas non plus aussi simples qu’on a voulu nous le faire croire.
Il en faut pour tous les goûts. Il y en a qui aiment et d’autres qui n’aiment pas.
Moi j’adore, c’est le goût de l’Italie avec du basilic et une pincée de piment.
Et comme je suis italienne à 50%…
Très appétissant. Je consomme peu de pizzas, je suis plutôt puriste et je préfère les authentiques recettes italiennes, mais je doit avouer que rajouter un œuf est toujours agréable et meilleur que de la charcuterie de qualité quelconque.
Bismarck n’a pas truqué la dépêche d’Ems .
Napoléon III, pourtant pas bête, a cependant été dans cette affaire particulièrement stupide, maladroit et hautain . Tout, sauf prudent et diplomate.
Comme, pour toutes sortes de raisons, l’Europe était prête à la guerre, ç’a été l’étincelle fatale.
cf. l’excellent site Hérodote. net http://www.herodote.net/13_juillet_1870-evenement-18700713.php
NB : je n’ai pas d’affection spéciale pour Bismarck. Mais j’ai une détestation de l’Histoire vue uniquement sous l’angle français . C’est , comme tous les » récits nationaux » ( terme à la mode), falsification, omission, intoxication .
Une des choses que je trouve très amusantes sur N&R, c’est qu’on démarre sur UN sujet, et que les échanges ensuite en arrivent à quantité d’autres .
On part sur une pizza, et on arrive à la dépêche d’Ems ! :-D
Pas étonnant que Otto von Bismark ait été un sacré personnage. L’empereur Napoléon III aurait du faire la même chose… Mais bon, de toute façon, on a récupéré l’Alsace et la Lorraine, nananère !
Personnellement je n’aime pas les pizzas, mais si j’en mange une, c’est avec une croute mince, et pas comme celle de la photo. Quelle horrible parodie de pizza ! Avec ou sans oeuf. Sofia Loren disait dans une interview il y a longtemps, que la vraie pizza était … frite dans de l’huile d’olive. Peut-être était-ce le cas dans les années cinquante ou avant. Elle disait que toutes les pizzas (du genre que celles que nous connaissons) qu’elle avait mangées partout dans le monde, souvent très bonnes, n’était pas la vraie pizza napolitaine, à cause de ce détail de friture. Cela m’a frappée. Y a t il un vieux Napolitain de souche pour nous en dire plus ?
J’aurais une explication. La famille de Sophia Loren était très pauvre, et n’avait sans doute pas de four à pizza. La friture était une façon de cuire la pâte… Elle a connu ça pendant la guerre, quand ils étaient pauvres comme job (elle a dit qu’elle avait eu faim…) et a pris cette façon de faire comme la norme.
Ma grand mère était de la même région que SophiaLoren et dans les villages à son époque, comme en France il y avait un four commun pour cuire le pain et les pizzas. J’ai lu la biographie de Sophia Loren, vous avez raison, elle a beaucoup souffert de la pauvreté durant la guerre comme beaucoup d’italiens résistants au régime mussolinien à cette époque et les
autres…
Une cousine de mon Père, restée en Italie avec ses enfants, pourchassée, (son époux résistant fût capturé et fusillé) a été obligée de troquer son alliance contre du pain !
(Encore fallait-il à Sophia Loren pouvoir avoir de la farine pour faire son pain !!!)
J’espère Dame Tartine que vous obtiendrez le renseignement pour cette manière de cuire le pain et que vous pourrez nous l’indiquer, c’est toujours intéressant, bonne semaine à vous ! Bianca.
Dame Tartine a raison, la pizza frite existe et apparement depuis longtemps puisque – d’après le net – dans un livre paru en 1789, Ferdinando Gallieni définit la pizza comme un nom générique de toutes les formes de tourtes, de focaccia et schiacciata, et pour les distinguer, il énumère les principales : pizza fritta, pizza a lo furno co’ l’arecheta, pizza rognosa, pizza stracciata, pizza di cicoli, pizza doce, pizza di ricotta.
D’après ce que les Napolitains m’ont expliqué aujourd’hui, dans le temps, beaucoup de gens pauvres devaient se contenter de leur pâte simplement frottée d’ail, arrosée d’huile d’olive et parfumée avec quelques herbes, notamment de l’origan. Pour varier les plaisirs, ils la faisaient, soit frire, soit cuire au four. Et depuis, cela perdure même si ce n’est pas à cela que nous pensons en parlant de pizza ! Je vous joins un site où l’on voit une photo :
Pour ceux qui ne la connaissent pas, voici une anecdote sur l’origine de la pizza Margharita. En 1889, Pietro il Pizzaiolo », fut le premier à livrer des pizzas à domicile et notamment à Capodimonte où séjournaient le roi Umberto I et son épouse Margherita. Le premier soir, il prépara trois pizzas différentes : une avec de la graisse de porc, du fromage et du basilic ; une avec de l’huile, des tomates et de l’ail ; et enfin une troisième, à base de basilic, mozarella et tomates. Comme cette pizza, qui reprenait les couleurs du drapeau italien, eut l’heur de beaucoup plaire aux convives royaux, elle prit le prénom de la reine.
Bonne soirée.
Corsica
Dame Tartine
12 janvier 2016 @
14:39
Merci Corsica pour votre explication. Maintenant j’ai compris. Donc Sofia Loren disait vrai. Personnellement, je n’ai jamais vu une pizza frite et je crois que j’éviterais. Je ne suis pas fan des aliments frits, et je deteste les doughnuts.
Leonor
12 janvier 2016 @
22:33
Fameuse explication, Corsica, merci.
L’histoire des aliments et des plats de par le monde m’intéresse beaucoup. Les précisions sur la pizza frite et l’anecdote » Margherita » vont rejoindre mes bouquins .
bianca
13 janvier 2016 @
21:16
Grand merci pour votre commentaire que j’ai lu rapidement mais qui semble fort intéressant ! Bonne soirée Corsica !
bianca
14 janvier 2016 @
16:34
Aujourd’hui Corsica j’ai pris le temps de lire vos explications et vous en remercie vivement. J’ignorais tout de la pizza frite car, dans ma famille « napolitaine » elle ne devait pas être appréciée…J’essaierai peut-être cette recette pourquoi pas ? Je vous souhaite une excellente fin de semaine, Bianca.
Kalistéa
10 janvier 2016 @
10:43
L
éonor , votre document nous dit que la dépêche a été « caviardée », alors si vous préférez ce teme à « truquée », va pour « caviardée » !…
Je reviens au sujet : Le chancelier Bismarck dont on nous dit qu’il est mort à 80 ans, n’a sûrement pas mangé 10 oeufs par jour sauf peut-être une fois ou deux occasionnellement …
Cette affaire de la dépêche d’Ems vaut qu’on en parle, puisque, de Bismarck il est question.
Il me faut dire d’abord que je n’ai pas de religion en la matière, je n’en suis qu’à l’exploration du sujet. ‘
Par contre, il est exact que je me méfie des interprétations unilatéralement françaises.
Fin du prologue.
Donc. Truquée, caviardée, ou … résumée ?
Résumée, c’est le terme qu’utilise l’historien Henry Bogdan , dans le livre » Les Hohenzollern », Ed. Perrin, Collection Tempus, 2010
Henry Bogdan est agrégé d’histoire, spécialiste de l’Europe centrale.
Voici comment Bogdan présente les événements qui ont mené à la dépêche d’Ems et, partant, au déclenchement de la guerre
( attention, l’extrait est long, prendre son temps ou passer son chemin) :
» Napoléon III, qui avait mal accepté la victoire de la Prusse [ sur l’Autriche ], chargea son ambassadeur à Berlin, Benedetti, de rappeler à Bismarck les promesses de Biarritz. Les revendications françaises d’abord sur le retour à la frontière de 1814, puis sur le Luxembourg, et enfin sur des territoires belges, maladroitement présentées par Benedetti et habilement exploitées par Bismarck, indisposèrent l’Europe, notamment l’Angleterre. La France fur dès lors considérée comme dangereuse pour la sécurité de l’Europe..
[ … ]
» Depuis 1868-1869, les relations franco-prussiennes se détérioraient rapidement. La situation se tendit brusquement en février 1870 lorsque le gouvernement provisoire espagnol issu de la révolution qui avait chassé du trône Isabelle II offrit la couronne d’Espagne à Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen. Cette » candidature Hohenzollern » n’avait en soi rien de choquant et ne constituait nullement un danger pour la France. (…).
Bismarck, qui n’était pas étranger à l’offre espagnole, et qui avait tenu Guillaume Ier à l’écart de cette affaire, aurait voulu prendre la France de court. Devant l’émotion suscitée en France par sa candidature annoncée le 2 juillet [ ….] Léopold retira officiellement sa candidature.
» Tout paraissait réglé à ‘l’avantage de la France, mais la maladresse de la diplomatie française remit les choses en question.
Alors que Guillaume Ier prenait les eaux à Bad Ems entre les 9 et 13 juillet, l’ambassadeur Benedetti le pressa à plusieurs reprises de prendre l’engagement pour l’avenir de ne jamais cautionner une nouvelle candidature de Léopold alors qu’il s’était déjà publiquement satisfait du retrait de ce dernier. Le 13 juillet, à la suite d’une nouvelle démarche encore plus insistante de Benedetti, Guillaume Ier lui répondit qu’il se réjouissait de la renonciation au trône d’Espagne de son lointain parent mais refusait de s’engager pour ‘lavenir, déclarant au final : » Il me semble que je me suis toujours exprimé clairement et sans équivoque et que je n’ai rien à ajouter. « ‘ Benedetti tenta une nouvelle démarche, mais le rioi étant parti, il fut reçu ar un aide de camp. Entre-temps, ‘lambassadeur de Prusse à Paris avait fait savoir à Guillaume Ier que Napoléon III attendait de lui une lettre écrite de sa main précisant que la Prusse n’avait pas voulu porter atteinte aux intérêts de la France. L’insistance déplacée de la diplomatie française contrastait avec le comportement courtois et compréhensif de Guillaume Ier , persuadé d’avoir suffisamment donné d’assurances.
» Bismarck, jusque-là, n’avait pas été mêlé aux événements mais, dès le 13 juillet au soir, le roi le mit au courant et lui laissa carte blanche pour avertir ou non la presse. Persuadé qu’il y avait là une occasion idéale pour dresser la France contre ‘lAllemagne, Bismarck se borna à donner un résumé des faits dans un texte connu sous le nom de » dépêche d’Ems » et qui fut publié dans La Gazette d’Allemagne du Nord. On pouvait y lire cette phrase explosive : » Sa Majesté a alors refusé de recevoir à nouveau l’ambassadeur et lui a fait savoir par l’aide de camp de service qu’elle ‘n’avait plus rien à communiquer à l’ambassadeur. » L’opinion allemande jugea impolie l’attitude de Benedetti, tandis que les Français s’indignaient de cette fin de non-recevoir.
(…)
On connaît la suite des événements. Le 15 juillet le gouvernement français demanda au Corps législatif le vote des crédits militaires pour le rappel des réservistes, l’Allemagne répondit par une mobilisation générale qui se fit dans ‘l’enthousiasme. Le 19 juillet, la France, bien qu’isolée en Europe, déclara la guerre à la Prusse mais c’est toute l’Allemagne qui, du nord au sud, se rangea derrière Guillaume Ier; L’unité allemande allait se forger par le sang versé en commun sur les champs de bataille. »
Fin de citation
Le plus clair de la chose , c’est que dans cette histoire-prétexte, personne n’est innocent. Et que ce seront des milliers d’innocents qui paieront.
Juliette d
9 janvier 2016 @ 03:41
On dit que manger des œufs rend guilleret….. Le Chancelier devait avoir une bonne réputation.
Pour moi qui ne raffole pas de la pizza, avec ou sans œuf ça me laisse froide.
Leonor
9 janvier 2016 @ 14:46
Ce sont les huîtres qui rendent, euh, guilleret . Casanova le savait , en usait et en abusait.
Les scientifiques , depuis, ont trouvé pourquoi , mais j’ai oublié.
J’ai un jour de délire expliqué ça au stand Poissonnerie & co d’un beau supermarché, devant d’autres clients derrière moi.
A la suite de quoi, il y eut un rush immédiat sur les huîtres , au point que le poissonnier s’est trouvé désemparé parce qu’il n’avait plus assez de marchandise !
Il m’a raconté cela la fois d’après , en se marrant comme une baleine ( …oui…) , et m’a remerciée pour l’argumentaire !
Pour les oeufs, je ne sais pas. C’est moins glamour, déjà.
Pierre-Yves
10 janvier 2016 @ 12:46
Je vais vous dire un secret, Léonor: je mange des huîtres presque chaque dimanche.
Leonor
11 janvier 2016 @ 00:58
:-D
Eh bé, vous devez être joliment en forme, Pierre-Yves !
Francine du Canada
11 janvier 2016 @ 05:20
Leonor, les huîtres « crues » c’est aphrodisiaque… c’est bien connu mais… pas pour tout le monde. Quant à manger 12 œufs par jour… oulala! je craindrais un blocage des artères! FdC
clementine1
9 janvier 2016 @ 08:12
pas de commentaire, il serait trop acerbe.
l'Alsacienne
9 janvier 2016 @ 09:21
La pizza ! Ce plat d’origine italienne se conjugue à toutes les façons : aux œufs, aux merguez et j’en passe.
Où est l’authenticité ?
Il en va de même avec la tarte flambée alsacienne (flammekueche).
Corsica
9 janvier 2016 @ 10:21
Ah, la flammekueche … Je garde un souvenir ému de celle mangée à Strasbourg avec mes amis alsaciens .
Juliette d
9 janvier 2016 @ 17:05
à Strasbourg j’ai dégusté une flammekueke (que je n’arrive pas à prononcer) et j’ai trouvé que c’était une pizza avec un autre nom. Pas vous, Corsica? Au moins la croûte était mince.
Corsica
10 janvier 2016 @ 08:38
Juliette d, en dehors du fait que c’est un met fait avec une pâte, je ne trouve vraiment pas que la flammekuech ressemble à une pizza. Tout dépend peut-être de l’endroit où on la déguste.
l'Alsacienne
9 janvier 2016 @ 19:30
Corsica, Votre commentaire me fait plaisir.
Leonor
9 janvier 2016 @ 22:19
Anciennement plat de pauvre, Corsica, comme la pizza.
Vous savez que, sous ma » plume », ce n’est pas péjoratif, au contraire.
Pâte à pain étalée finement,crème et fromage blanc , oignons, lardons, sel, poivre : toutes les ménagères des campagnes avaient cela sous la main.
Comme les Napolitaines leurs ingrédients pour la pizza, la vraie.
Un de nos amis est d’une famille de boulangers, s’est construit un four à pain, pétrit la pâte lui-même. Il offre aux copains de ces soirées Flàmmeküeche, à volonté .. Pas triste . L’Edelzwicker frais coule à volonté. Capitaine de soirée obligatoire.
Corsica
10 janvier 2016 @ 08:42
Aprés huit jours passés chez nos amis, on a réalisé que les Alsaciens savaient se tenir à table et que l’on y mangeait et buvait très très bien. :):)
Je ne sais si c’est le cas de toutes les Alsaciennes mais notre amie cuisinait remarquablement bien et beaucoup ( à part la flammekuech tout a été fait maison du petit déjeuner au dîner).
l'Alsacienne
10 janvier 2016 @ 09:41
Très juste Leonor. La flammekueche comme la pizza étaient les plats des « pauvres ». Les ménagères utilisaient ce qu’elles avaient sous la main pour faire un repas pas cher. Ces deux tartes sont confectionnées avec de la pâte à pain et cuites au four.
Ce qui revient à dire « on fait feu de tout bois ».
Pierre-Yves
10 janvier 2016 @ 12:48
Moi pareil ! La meilleure que j’ai dégustée, c’est à Pfulgriesheim, un village des environs de Strasbourg.
Leonor
11 janvier 2016 @ 00:59
Un haut-lieu !
LAUS'ANNE
9 janvier 2016 @ 12:28
La vraie de vraie c’est la Margharita toute simple : tomate/mozarella/basilic (les couleurs du drapeau italien) nom donné en souvenir de la reine Margueritte !
lili
9 janvier 2016 @ 18:54
Pizza Margherita Laus »anne.
bianca
9 janvier 2016 @ 15:40
La plus authentique est à base de pâte à pain garnie de tomates, anchois, olives !
(faite maison de préférence !)
ML
9 janvier 2016 @ 17:27
Et vous avez bien raison ! C’est comme cela que je l’aime !
LAUS'ANNE
9 janvier 2016 @ 18:52
La pizza est forcément de la pâte à pain…
bianca
11 janvier 2016 @ 11:04
Mais il y a des interprétations sous forme de pâte à tarte…Eh oui, surprise, surprise !!! On voit de tout de nos jours…
limaya
9 janvier 2016 @ 19:06
Bianca vous m’avez devancée ds votre réponse , faite maison sûrement ,et la pâte retravaillée avec un peu d’huile d’olive . Pour moi la seule valable mais là , une partie de mes racines italiennes sans doute…
bianca
10 janvier 2016 @ 13:03
Complètement de votre avis et même ascendance italienne que moi !
bon dimanche limaya !
Haut-Landaise
9 janvier 2016 @ 09:34
Zoeuf me demande s’il n’ avait pas de cholestérol !
clementine1
9 janvier 2016 @ 18:18
le cholestérol dû aux oeufs est une escroquerie inventée par un Américain.
J
JAusten
9 janvier 2016 @ 10:05
je reste sur ma pizza du sud de l’Italie : tomate, ail, anchois, pate à pain et l’huile d’olive pour la faire croustiller. Tout autre arrangement n’est pas une pizza pour moi.
Leonor
9 janvier 2016 @ 22:20
JAusten, on partage ? Moi itou.
Corsica
9 janvier 2016 @ 10:19
Comme je ne raffole pas de la pizza et que je ne mange que des pizzas à croûte fine, je passe mon tour sans aucun regret !
bianca
11 janvier 2016 @ 11:07
En Corse j’ai été étonnée de commander une pizza au feu de bois et je ne m’attendais pas à une croûte fine…! Apparemment mes invités Corses la dégustent ainsi !
Corsica
11 janvier 2016 @ 18:15
Comme partout dans le monde, dans l’île de beauté, il y a beaucoup de pizzerias qui offrent le pire et le meilleur. Je ne me suis jamais vraiment posée la question de savoir si les Corses préféraient la croûte mince ou épaisse, je parlais essentiellement de mes goûts qui, peut-être, correspondent à ceux du plus grand nombre. :):) Bonne soirée.
bianca
13 janvier 2016 @ 21:04
Je précise que c’était une pizza à emporter cuite au feu de bois, et ne donne pas d’avis sur les préférences d’autres personnes que je respecte !
Bien cordialement ! bianca
Kalistéa
9 janvier 2016 @ 12:13
Le chancelier a du mourir jeune…Que n’est-il mort avant de truquer la fameuse « dépêche d’Ems »!!
ML
9 janvier 2016 @ 17:31
Il a dépassé les 80 ans ! Dieu aurait dû le rappeler à lui 30 ans avant !
clementine1
9 janvier 2016 @ 18:20
c’est ce que je n’ai pas osé écrire et façon beaucoup plus crue.
framboiz07
10 janvier 2016 @ 06:02
Oui, Corsica , car après , c’est parti pour 3 guerres , une crise économique mondiale, le communisme & l’Europe divisée …
Leonor
12 janvier 2016 @ 22:29
Dans la guerre de 70 et celle de 14-18, les responsabilités étaient largement partagées.
Mais bien sûr, ce n’est pas exactement ce qu’on nous a inculqué à l’école de notre république.
Celle de 39-40 et 40-45, c’est bien sûr une autre question. Et encore ! Les choses ne sont pas non plus aussi simples qu’on a voulu nous le faire croire.
Myriam
9 janvier 2016 @ 12:54
Il en faut pour tous les goûts. Il y en a qui aiment et d’autres qui n’aiment pas.
Moi j’adore, c’est le goût de l’Italie avec du basilic et une pincée de piment.
Et comme je suis italienne à 50%…
bianca
9 janvier 2016 @ 19:26
Comme moi à 50% ….Et la polenta napolitaine ? mama mia !!!
marielouise
9 janvier 2016 @ 19:07
Toute la saveur de mon Italie…j’aime beaucoup la pizza blanche-uniquement mozzarella et roquette-ou aussi la pizza-régime sans mozarrella-cette fois!
ml
Juliette
9 janvier 2016 @ 19:31
Très appétissant. Je consomme peu de pizzas, je suis plutôt puriste et je préfère les authentiques recettes italiennes, mais je doit avouer que rajouter un œuf est toujours agréable et meilleur que de la charcuterie de qualité quelconque.
Leonor
9 janvier 2016 @ 22:36
Bismarck n’a pas truqué la dépêche d’Ems .
Napoléon III, pourtant pas bête, a cependant été dans cette affaire particulièrement stupide, maladroit et hautain . Tout, sauf prudent et diplomate.
Comme, pour toutes sortes de raisons, l’Europe était prête à la guerre, ç’a été l’étincelle fatale.
cf. l’excellent site Hérodote. net
http://www.herodote.net/13_juillet_1870-evenement-18700713.php
NB : je n’ai pas d’affection spéciale pour Bismarck. Mais j’ai une détestation de l’Histoire vue uniquement sous l’angle français . C’est , comme tous les » récits nationaux » ( terme à la mode), falsification, omission, intoxication .
Leonor
9 janvier 2016 @ 22:38
Une des choses que je trouve très amusantes sur N&R, c’est qu’on démarre sur UN sujet, et que les échanges ensuite en arrivent à quantité d’autres .
On part sur une pizza, et on arrive à la dépêche d’Ems ! :-D
clementine1
10 janvier 2016 @ 09:57
c’est une des raisons qui font que j’aime ce site.
Albane
9 janvier 2016 @ 23:25
Pas étonnant que Otto von Bismark ait été un sacré personnage. L’empereur Napoléon III aurait du faire la même chose… Mais bon, de toute façon, on a récupéré l’Alsace et la Lorraine, nananère !
Dame Tartine
10 janvier 2016 @ 07:54
Personnellement je n’aime pas les pizzas, mais si j’en mange une, c’est avec une croute mince, et pas comme celle de la photo. Quelle horrible parodie de pizza ! Avec ou sans oeuf. Sofia Loren disait dans une interview il y a longtemps, que la vraie pizza était … frite dans de l’huile d’olive. Peut-être était-ce le cas dans les années cinquante ou avant. Elle disait que toutes les pizzas (du genre que celles que nous connaissons) qu’elle avait mangées partout dans le monde, souvent très bonnes, n’était pas la vraie pizza napolitaine, à cause de ce détail de friture. Cela m’a frappée. Y a t il un vieux Napolitain de souche pour nous en dire plus ?
bianca
10 janvier 2016 @ 18:24
Ma grand mère n’est hélas plus là pour contredire S. Loren…Jamais entendu de sa part et de ses amies ce détail de friture pour les Napolitains !
Dame Tartine
11 janvier 2016 @ 09:56
J’aurais une explication. La famille de Sophia Loren était très pauvre, et n’avait sans doute pas de four à pizza. La friture était une façon de cuire la pâte… Elle a connu ça pendant la guerre, quand ils étaient pauvres comme job (elle a dit qu’elle avait eu faim…) et a pris cette façon de faire comme la norme.
bianca
11 janvier 2016 @ 15:43
Ma grand mère était de la même région que SophiaLoren et dans les villages à son époque, comme en France il y avait un four commun pour cuire le pain et les pizzas. J’ai lu la biographie de Sophia Loren, vous avez raison, elle a beaucoup souffert de la pauvreté durant la guerre comme beaucoup d’italiens résistants au régime mussolinien à cette époque et les
autres…
Une cousine de mon Père, restée en Italie avec ses enfants, pourchassée, (son époux résistant fût capturé et fusillé) a été obligée de troquer son alliance contre du pain !
(Encore fallait-il à Sophia Loren pouvoir avoir de la farine pour faire son pain !!!)
J’espère Dame Tartine que vous obtiendrez le renseignement pour cette manière de cuire le pain et que vous pourrez nous l’indiquer, c’est toujours intéressant, bonne semaine à vous ! Bianca.
Corsica
11 janvier 2016 @ 18:10
Bianca,
Dame Tartine a raison, la pizza frite existe et apparement depuis longtemps puisque – d’après le net – dans un livre paru en 1789, Ferdinando Gallieni définit la pizza comme un nom générique de toutes les formes de tourtes, de focaccia et schiacciata, et pour les distinguer, il énumère les principales : pizza fritta, pizza a lo furno co’ l’arecheta, pizza rognosa, pizza stracciata, pizza di cicoli, pizza doce, pizza di ricotta.
D’après ce que les Napolitains m’ont expliqué aujourd’hui, dans le temps, beaucoup de gens pauvres devaient se contenter de leur pâte simplement frottée d’ail, arrosée d’huile d’olive et parfumée avec quelques herbes, notamment de l’origan. Pour varier les plaisirs, ils la faisaient, soit frire, soit cuire au four. Et depuis, cela perdure même si ce n’est pas à cela que nous pensons en parlant de pizza ! Je vous joins un site où l’on voit une photo :
http://avisauxgourmands.canalblog.com/archives/2006/01/10/1210569.html
Pour ceux qui ne la connaissent pas, voici une anecdote sur l’origine de la pizza Margharita. En 1889, Pietro il Pizzaiolo », fut le premier à livrer des pizzas à domicile et notamment à Capodimonte où séjournaient le roi Umberto I et son épouse Margherita. Le premier soir, il prépara trois pizzas différentes : une avec de la graisse de porc, du fromage et du basilic ; une avec de l’huile, des tomates et de l’ail ; et enfin une troisième, à base de basilic, mozarella et tomates. Comme cette pizza, qui reprenait les couleurs du drapeau italien, eut l’heur de beaucoup plaire aux convives royaux, elle prit le prénom de la reine.
Bonne soirée.
Corsica
Dame Tartine
12 janvier 2016 @ 14:39
Merci Corsica pour votre explication. Maintenant j’ai compris. Donc Sofia Loren disait vrai. Personnellement, je n’ai jamais vu une pizza frite et je crois que j’éviterais. Je ne suis pas fan des aliments frits, et je deteste les doughnuts.
Leonor
12 janvier 2016 @ 22:33
Fameuse explication, Corsica, merci.
L’histoire des aliments et des plats de par le monde m’intéresse beaucoup. Les précisions sur la pizza frite et l’anecdote » Margherita » vont rejoindre mes bouquins .
bianca
13 janvier 2016 @ 21:16
Grand merci pour votre commentaire que j’ai lu rapidement mais qui semble fort intéressant ! Bonne soirée Corsica !
bianca
14 janvier 2016 @ 16:34
Aujourd’hui Corsica j’ai pris le temps de lire vos explications et vous en remercie vivement. J’ignorais tout de la pizza frite car, dans ma famille « napolitaine » elle ne devait pas être appréciée…J’essaierai peut-être cette recette pourquoi pas ? Je vous souhaite une excellente fin de semaine, Bianca.
Kalistéa
10 janvier 2016 @ 10:43
L
éonor , votre document nous dit que la dépêche a été « caviardée », alors si vous préférez ce teme à « truquée », va pour « caviardée » !…
Je reviens au sujet : Le chancelier Bismarck dont on nous dit qu’il est mort à 80 ans, n’a sûrement pas mangé 10 oeufs par jour sauf peut-être une fois ou deux occasionnellement …
Leonor
12 janvier 2016 @ 00:10
Cette affaire de la dépêche d’Ems vaut qu’on en parle, puisque, de Bismarck il est question.
Il me faut dire d’abord que je n’ai pas de religion en la matière, je n’en suis qu’à l’exploration du sujet. ‘
Par contre, il est exact que je me méfie des interprétations unilatéralement françaises.
Fin du prologue.
Donc. Truquée, caviardée, ou … résumée ?
Résumée, c’est le terme qu’utilise l’historien Henry Bogdan , dans le livre » Les Hohenzollern », Ed. Perrin, Collection Tempus, 2010
Henry Bogdan est agrégé d’histoire, spécialiste de l’Europe centrale.
Voici comment Bogdan présente les événements qui ont mené à la dépêche d’Ems et, partant, au déclenchement de la guerre
( attention, l’extrait est long, prendre son temps ou passer son chemin) :
» Napoléon III, qui avait mal accepté la victoire de la Prusse [ sur l’Autriche ], chargea son ambassadeur à Berlin, Benedetti, de rappeler à Bismarck les promesses de Biarritz. Les revendications françaises d’abord sur le retour à la frontière de 1814, puis sur le Luxembourg, et enfin sur des territoires belges, maladroitement présentées par Benedetti et habilement exploitées par Bismarck, indisposèrent l’Europe, notamment l’Angleterre. La France fur dès lors considérée comme dangereuse pour la sécurité de l’Europe..
[ … ]
» Depuis 1868-1869, les relations franco-prussiennes se détérioraient rapidement. La situation se tendit brusquement en février 1870 lorsque le gouvernement provisoire espagnol issu de la révolution qui avait chassé du trône Isabelle II offrit la couronne d’Espagne à Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen. Cette » candidature Hohenzollern » n’avait en soi rien de choquant et ne constituait nullement un danger pour la France. (…).
Bismarck, qui n’était pas étranger à l’offre espagnole, et qui avait tenu Guillaume Ier à l’écart de cette affaire, aurait voulu prendre la France de court. Devant l’émotion suscitée en France par sa candidature annoncée le 2 juillet [ ….] Léopold retira officiellement sa candidature.
» Tout paraissait réglé à ‘l’avantage de la France, mais la maladresse de la diplomatie française remit les choses en question.
Alors que Guillaume Ier prenait les eaux à Bad Ems entre les 9 et 13 juillet, l’ambassadeur Benedetti le pressa à plusieurs reprises de prendre l’engagement pour l’avenir de ne jamais cautionner une nouvelle candidature de Léopold alors qu’il s’était déjà publiquement satisfait du retrait de ce dernier. Le 13 juillet, à la suite d’une nouvelle démarche encore plus insistante de Benedetti, Guillaume Ier lui répondit qu’il se réjouissait de la renonciation au trône d’Espagne de son lointain parent mais refusait de s’engager pour ‘lavenir, déclarant au final : » Il me semble que je me suis toujours exprimé clairement et sans équivoque et que je n’ai rien à ajouter. « ‘ Benedetti tenta une nouvelle démarche, mais le rioi étant parti, il fut reçu ar un aide de camp. Entre-temps, ‘lambassadeur de Prusse à Paris avait fait savoir à Guillaume Ier que Napoléon III attendait de lui une lettre écrite de sa main précisant que la Prusse n’avait pas voulu porter atteinte aux intérêts de la France. L’insistance déplacée de la diplomatie française contrastait avec le comportement courtois et compréhensif de Guillaume Ier , persuadé d’avoir suffisamment donné d’assurances.
» Bismarck, jusque-là, n’avait pas été mêlé aux événements mais, dès le 13 juillet au soir, le roi le mit au courant et lui laissa carte blanche pour avertir ou non la presse. Persuadé qu’il y avait là une occasion idéale pour dresser la France contre ‘lAllemagne, Bismarck se borna à donner un résumé des faits dans un texte connu sous le nom de » dépêche d’Ems » et qui fut publié dans La Gazette d’Allemagne du Nord. On pouvait y lire cette phrase explosive : » Sa Majesté a alors refusé de recevoir à nouveau l’ambassadeur et lui a fait savoir par l’aide de camp de service qu’elle ‘n’avait plus rien à communiquer à l’ambassadeur. » L’opinion allemande jugea impolie l’attitude de Benedetti, tandis que les Français s’indignaient de cette fin de non-recevoir.
(…)
On connaît la suite des événements. Le 15 juillet le gouvernement français demanda au Corps législatif le vote des crédits militaires pour le rappel des réservistes, l’Allemagne répondit par une mobilisation générale qui se fit dans ‘l’enthousiasme. Le 19 juillet, la France, bien qu’isolée en Europe, déclara la guerre à la Prusse mais c’est toute l’Allemagne qui, du nord au sud, se rangea derrière Guillaume Ier; L’unité allemande allait se forger par le sang versé en commun sur les champs de bataille. »
Fin de citation
Le plus clair de la chose , c’est que dans cette histoire-prétexte, personne n’est innocent. Et que ce seront des milliers d’innocents qui paieront.